Ce vendredi matin, le procureur de la République de Besançon et le président du tribunal judiciaire de Besançon ont réuni des représentants des institutions publiques ainsi que de nombreuses représentantes d’associations engagées dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales. Ensemble ils ont signé une convention destinée à améliorer le fonctionnement de l’ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales. Pour rappel, dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022.
Ce vendredi 14 octobre a eu lieu la signature d'une convention ayant comme objectif d’améliorer la mise en place de l'ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales, dans le ressort du tribunal judiciaire de Besançon. Cette convention stipule précisément les rôles et les devoirs de chacun dans le cas de la mise en place d'ordonnances de protection. Pour rappel, l'ordonnance de protection est délivrée par le juge, saisi par la personne en danger, si besoin assistée, ou, avec l'accord de celle-ci, par le ministère public. Sa délivrance n'est pas conditionnée à l'existence d'une plainte pénale préalable. Cette convention permet des améliorations au sujet de la prise en charge des victimes, notamment grâce à la mise en place de protocoles clairs et détaillés. Ce document précise la marche à suivre pour les signataires durant trois phases : la phase préparatoire à l'ordonnance de protection, la phase de l'audience et la phase post-audience, lorsque l'ordonnance de protection a été rendue. Dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022.
Alain Troilo, le président du tribunal judiciaire de Besançon :
"C'est avec tous les acteurs que nous avons travaillé à l'élaboration de ce protocole" s’est félicité Etienne Manteaux, le procureur de la République. "Sur les 12 derniers mois, à Besançon, nous sommes à quatre homicides. On devrait être en dessous de 1 pour 100 000 habitants pour être dans la moyenne, nous sommes à quatre. Ce sont des femmes qui n’avaient pas porté plainte" souligne tout de même le procureur. Avant d’ajouter que « tout n’est pas parfait mais l'immense majorité des dossiers est traitée avec une grande sévérité. Car les chiffres sont mauvais, très mauvais dans le Doubs » explique Etienne Manteaux en évoquant les homicides conjugaux dans la juridiction de Besançon en 2022.
Mélanie Geoffrey, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité :
Les signataires de cette convention :
- Préfecture du Doubs
- Tribunal Judiciaire de Besançon
- Groupement de Gendarmerie Départemental du Doubs
- Direction Départementale de la Sécurité Publique du Doubs (DDSP 25)
- Ordre des avocats de Besançon
- Chambre départementale des commissaires de justice du Doubs
- Centre hospitalier universitaire de Besançon
- Association du Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles du Doubs (CIDFF 25)
- Association Solidarité Femmes
- Association La Marelle
- Association France Victimes 25 Besançon
La Transju 2023 se prépare. Depuis hier, les inscriptions pour la prochaine édition sont ouvertes. L’évènement se déroulera les 11 et 12 février prochains. Il proposera sept épreuves entre 20 et 70 kilomètres, dont le mythique parcours entre Lamoura, dans le Jura, et Mouthe, dans le Doubs. A noter que le vendredi 10 février se déroulera le salon du nordique, où se retrouveront les passionnés de ski nordique. Rappelons que les inscriptions sont possibles sur www.latransju.com
Selon un dernier communiqué de Dreal, un lynx a été retrouvé mort dans le secteur de Fasne. L’autopsie pratiquée a permis de constater que l’animal avait été tué par arme à feu. Une enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du Procureur de la République de Besançon, est en cours. Ce délit est puni par une peine maximale de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée.
La Ville de Besançon indique qu’elle maintient les illuminations de Noël. Néanmoins, dans un souci de limiter la facture, il a été décidé de réduire la période d’illumination, qui passera de 5 à 4 semaines. L’amplitude horaire évolue également puisque les lumières de Noël scintilleront de la tombée de la nuit à 22h, et non plus jusqu’à minuit. A l’exception du 24 et du 31 décembre.
Par ailleurs, les commerçants sont invités à programmer l’heure d’extinction de leur vitrine le plus tôt possible. Il est également rappelé que « pour réaliser des économies d’énergie et limiter la pollution lumineuse », les bâtiments patrimoniaux ne seront plus éclairés à l’exception du 24 et 31 décembre.
Rappelons que ce samedi se déroule la manifestation nationale le « Jour de la Nuit ». Dans ce cadre-là , chacun est invité d’éteindre ses lumières extérieures à partir de 20h30.
Ce vendredi, sera inauguré à Morteau, le chemin Michel Hollard. Ce résistant, fondateur du réseau Agir, assurera, aux côtés de frontaliers francs-comtois, le passage de clandestins vers la Suisse, entre 1941 et 1944. Ce chemin de randonnée, de Louadey à la Brévine, sur un parcours de près de 7 kilomètres, avec un dénivelé de 400 mètres, permettra aux promeneurs de revivre cette histoire, en emboîtant les pas de Michel Hollard et ses amis, au plus près de l’itinéraire clandestin.
Au point culminant du parcours, à 1200 mètres, les visiteurs pourront se recueillir devant la stèle en hommage aux passeurs du Val de Morteau, édifiée en partenariat avec le Souvenir Français. C’est un véritable parcours de mémoire, à travers les hauts pâturages et les massifs forestiers de ce territoire franco-suisse, qui s’ouvre à tous. Des visites guidées pédagogiques seront également proposées.
Un projet sur le devoir de Mémoire qui a pu voir le jour grâce à de nombreux partenaires et la volonté d’Agnès Hollard, la petite fille de Michel Hollard, et Jean-Marie Binetruy, alors Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau. Les premières discussions sont apparues en 2016.
Dans le cadre de la 5è journée de championnat en D1 féminine, l’ESBF (7è) se déplace à Dijon (9è). Un petit point seulement sépare les deux formations. Ce derby devrait être âprement disputé. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. Il s’agit de l’avant dernière journée de championnat, avant la trêve internationale.
La CGT du Doubs fait savoir « qu’en solidarité et soutien » avec les travailleurs des raffineries, elle appelle à une mobilisation devant la préfecture bisontine ce vendredi, à 18h. « Ils ne se battent pas seulement pour eux, mais aussi pour nous » annonce le communiqué de presse. Une autre mobilisation est programmée le 18 octobre, à 10h30, place Pasteur, à Besançon. Une action identique est prévue le même jour, à 14h, au Champ de Foire, à Montbéliard. Elles porteront sur les salaires.
Le Hacking Health bisontin, le 6è marathon d’innovation consacré à la santé débute ce vendredi. Durant 48 heures chrono, les 300 participants attendus vont se mobiliser pour trouver les meilleures solutions aux problématiques répondant à des besoins quotidiens de soignants, patients ou personnes en situation de handicap. Au total, ce sont 20 nouveau défis qui sont proposés. Pour cette nouvelle édition, on notera la participation de 25 étudiants étrangers qui effectuent leur master ou leur doctorat en Bourgogne-Franche-Comté.
Il y a deux ans, Samuel Paty était assassiné aux abords de son collège de Conflans Sainte-Honorine. A cette occasion, ce matin, au collège Victor Hugo de Besançon, Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, participera à un temps d’hommage. Il se traduira par une minute de silence et d’une séance d’éducation morale et civique.
Un homme de 32 ans devra s’expliquer en mars prochain devant la justice. Le 12 octobre, sur le parking du centre commercial « Île de France », dans la quartier Planoise, à Besançon, les policiers ont constaté qu’il brandissait un couteau, en direction d’une dizaine d’individus, qui ont pris la fuite à la vue des policiers. Les policiers ont sans doute évité une rixe de voie publique.
Le trentenaire a montré une résistance lors de son menottage. Il a été placé en garde à vue. Il pourrait s’être débarrassé de 23 grammes de résine de cannabis sous un véhicule en stationnement. Lors de son audition, le mis en cause a reconnu le port d’arme de catégorie D, la rébellion, mais pas la détention de produits stupéfiants.