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La Pive est une monnaie, complémentaire à l'euro et qui circule uniquement en Franche-Comté pour irriguer l'économie locale. La Pive est la seule monnaie locale en Franche-Comté. Elle a plusieurs objectifs, comme soutenir les commerces de proximité, développer les circuits courts, créer des boucles locales entre consommateurs et commerces qui partagent des valeurs vertueuses, et participe à une finance plus éthique. 120 000 pives sont en circulation, 134.000 Pives ont été échangées en 2021, environ un millier de personnes l'utilise et 300 commerces et professionnels l'acceptent.

Après le lancement de cette monnaie locale en 2017 sous forme de billets, La Pive lance ce jeudi son nouveau moyen de paiement par smartphone : l’App’Pive. « Cette application de paiement sur smartphone, créée par un collectif d’informaticiens français, permet de faire ses achats en monnaie locale encore plus aisément », explique Marie-Odile Crabbé-Diawara, co-présidente de La Pive. Elle va permettre à tous les Francs-comtois de payer dans les commerces du réseau de La Pive en quelques secondes, avec leur smartphone. Il suffit d’ouvrir l’application, de sélectionner le nom du commerçant, de taper le montant et de valider avec son code. « Dans le contexte actuel de crise économique et écologique, L’App’Pive va permettre à toutes celles et ceux qui souhaitent passer à l’action d’utiliser beaucoup plus facilement la monnaie locale de Franche-Comté, la Pive : pour soutenir l’économie de proximité et avoir l’assurance que notre argent reste sur le territoire » résume Baptiste Billot, coordinateur de La Pive. En test depuis juin, elle sera lancée officiellement lors de la Fête de la Pive samedi 15 octobre 2022, Place de Lattre de Tassigny à Besançon, en présence des professionnels du réseau et des élus.

 

 

Une application éthique

L’App’Pive a été développée en France, par une équipe de développeurs passionnés par les monnaies locales et réunis en coopérative, sous le nom de Lokavaluto. Depuis 2019, plus d’une dizaine de monnaies locales ont participé à la création de cette structure. Après 2 ans de travail, un outil libre, conçu en France et sécurisé a vu le jour. On peut l’utiliser sans frais de licence ni droits d’installation. La sécurisation des transactions et des données est garantie par un système de paiement basé sur une technologie qui rend les opérations infalsifiables. De plus, l'usager sécurise son portefeuille numérique avec son propre mot de passe. La Pive est la première monnaie locale à utiliser cette application et sera bientôt suivie par la Gemme (Gironde), la Miel (Normandie) et la Racine (Versailles). Les pives numériques circulent via des portefeuilles électroniques et, comme les billets papiers, ne passent pas par les banques. Chaque euro échangé en pive numérique est déposé sur le fonds de garantie de La Pive qui est à la Nef, une banque éthique.

 

En début d’après-midi, les sapeurs-pompiers sont intervenus au port de Deluz à la suite d’un déversement d’hydrocarbure lors d’une maintenance sur un bateau suisse. Ce qui a nécessité la pose d’un barrage par une équipe spécialisée en risque chimique des sapeurs-pompiers. La pollution s’est répandue sur une surface d’environ 60 m2.

Après trois semaines plutôt calmes, le loup fait de nouveau parler de lui. Deux attaques mortelles ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi à Chapelle-des-Bois. Trois autres sont survenues le week-end dernier à Chapelle d’Huin, Rochejean et Chaux-Neuve.

L’une des vaches blessées a dû être euthanasiée. Depuis le mois d’août dernier, les autorités ont relevé 20 attaques, dont 15 mortelles. Les tirs de défense simples restent d’actualité. D’autres solutions sont actuellement en réflexion pour chercher la meilleure des cohabitations possibles.  

La 10è édition du Carrefour des collectivités locales se tient actuellement à Besançon Micropolis. En cette date anniversaire, l’évènement se déroule dans un contexte social et économique difficile. Compliqués, à la fois pour les élus et les entreprises des Travaux Publics, de réussir à se projeter dans l’avenir. La crise du carburant, la spéculation, liée à cette situation, un projet de loi de finances, actuellement débattu à l’Assemblée Nationale, qui suscite de nombreuses controverses, posent beaucoup d’interrogations et laissent les collectivités et les entrepreneurs dans la plus grande des incertitudes.

L'interview de la rédaction / Vincent Martin



En présence du Préfet du Doubs, de Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs et Patrick Genre, le Président de l’association des maires du Doubs, Vincent Martin a demandé à l’état « de ne pas (les) laisser tomber Â». « Laissez-nous travailler ! Â» a déclaré le patron des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. Très interrogatif sur le projet de loi de finances qui se discute au Parlement, il a clairement invité l’état « Ã  poursuivre l’accompagnement des acteurs locaux et des entreprises Â». Tout en rappelant, qu’en Bourgogne Franche-Comté, les 1200 entreprises des Travaux Publics embauchent 11.000 collaborateurs et réalisent un chiffre d’affaires global de 1,8 milliards d’euros.

 

GENRE COLOMBET CARREFOUR DES COLLECTIVITES

Jean-François Colombet ( Préfet du Doubs). Patrick Genre ( Président de l'association des Maires du Doubs)

 

Signature d’un contrat d’engagement

Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, a rappelé que dans les prochaines semaines, sa collectivité signera un contrat d’engagement avec la fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. « La relance doit réunir nos forces Â» a précisé Mme Bouquin, décidée à soutenir toujours et encore ce secteur d’activité et l’aider à franchir du mieux possible l’étape de la transition énergétique et de l’innovation que tout le monde appelle de ses vÅ“ux.

CHRISTINE BOUQUIN CARREFOUR DES COLLECTIVITES

Christine Bouquin ( présidente du Conseil Départemental du Doubs)

 

Des dotations en baisse, qui se font attendre

Comme de nombreuses communes de France, Valdahon s’interroge et devra sans doute opérer à des choix budgétaires. Le coût de l’énergie et les dotations de l’état, à la baisse, et qui tardent à arriver, ne sont pas pour rassurer. Cette situation pourrait mettre un coup aux investissements. « C’est un contexte économique  qui fragilise toutes les collectivités Â» explique Sylvie Le Hir, maire de Valdahon. Et de poursuivre : « Nous vivons dans l’incertitude. Faire des projets dans ces conditions, ce n’est pas évident Â».

L'interview de la rédaction / Sylvie Le Hir

Après deux ans d’absence en raison de la crise sanitaire, les Cetivales font leur grand retour à Pierrefontaine-les-Varans. Cet évènement, organisé par l’association Mélibée, combine à merveille ambiance festive, familiale et sportive. L’esprit celte est toujours là et chacun peut y trouver son compte. Pour cette 25è édition, ce sont quatre week-ends qui seront animés. Ce rendez-vous anniversaire s’annonce sous les meilleurs auspices.

Comme à l’accoutumée, les festivités débutent ce week-end, avec les traditionnelles rencontres de rugby pour les enfants et les adultes. Le week-end suivant, le samedi 22 octobre, les organisateurs resservent le couvert avec un grand jeu celtique et la soirée pub, gratuite, à l’exception du repas. Durant ce rendez-vous, la salle des fêtes de Pierrefontaine accueillera trois groupes aux consonnances celtique, médiévale et pop/rock/folk. Pensez à réserver votre place sur : www.celtivales.com.  Le dimanche 23, musique, rire et solidarité seront au programme d’un repas festif. Précisons que tous les bénéfices seront reversés à l’association « les anges gardiens d’Alice Â» qui agit pour la lutte contre le cancer des enfants.

La musique battra son plein également le week-end des 28, 29 et 30 octobre. Parmi les têtes d’affiche : Tibz, Mes Souliers Rouges, Booze Brothers, la Brigade du Kif, Gauvain Sers et Kalffa. Pour cette édition 2022, et durant toute la durée de l’événement, ce sont  une vingtaine d’artistes qui viendront ambiancer le territoire de Pierrefontaine-les-Varans.

Enfin, la nouveauté cette année, c’est aussi la marche festive, prévue le 19 juin . Un parcours de 6 kilomètres sera proposé. Une balade familiale qui s’annonce d’ores et déjà animée, avec de la musique et la présence d’artistes en tout genre. Elle sera suivie d’un repas convivial. Les bénéfices seront reversés à l’association « Respirare Â», qui se bat contre les maladies rares pulmonaires.

Pour tout savoir sur les Celtivales 2022 : www.celtivales.com

L'interview de la rédaction / Mme Goguel, présidente de l'association "Mélibée"

Il y a du football ce jeudi soir. Dans le cadre d’un match avancé, comptant pour la septième journée de championnat en nationale 2, le Racing Besançon (15è) se déplace en Corse pour y affronter l’AS Furiani. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.

Dans un communiqué de presse, le Medef de Franche-Comté dénonce « l’absence de visibilité sur le prix de l’énergie pour 2023 Â». Et d’expliquer que « les entreprises ont besoin de cette visibilité pour préparer les investissements de 2023 et les emplois de demain pour maintenir un équilibre concurrentiel européen Â». Le syndicat des patrons demande aux instances politiques et gouvernementales « de prendre en compte de manière urgente le message des entreprises locales, qui s’inscrit pleinement dans la demande du MEDEF national Â».

Dans le cadre d’Octobre Rose, l’opération de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, les personnels de l’hôpital Jean-Minjoz de Besançon organisent une flashmob sur le parvis du centre hospitalier ce jeudi 13 octobre. Le rendez-vous est fixé à 13h.  Un groupe de patientes, suivies en cancérologie, y participera également.

En raison des difficultés d’approvisionnement en carburant des stations-services, la préfecture du Doubs indique qu’un dispositif de priorisation des distributions aux stations-services est mis en place, à compter de ce jeudi 13 octobre. Le créneau est positionné de 14h à 16h tous les jours.

Six sites ont été identifiés. Trois ont concernés à Besançon : carrefour Besançon Valentin, Carrefour Chalezeule et TotalEnergie, rue du Piémont. L’Intermarché des Hôpitaux Neufs est ciblé  dans  le Haut-Doubs. Les deux autres lieux se trouvent à Montbéliard. Parmi les professions concernées : secours, gendarmerie, police, SAMU, services de l’état,  services de santé, journalistes, véhicules laitiers ou encore taxis conventionnés par la CPAM, …

De plus, afin d'éviter les phénomènes d'achats préventifs, préjudiciables au bon fonctionnement des stations-services, le préfet du Doubs a décidé d'interdire la vente et l'achat de carburant dans tout récipient de type jerrican ou bidon jusqu'au vendredi 21 octobre inclus, sous réserve de prolongation.

L’heure est grave. Les chefs d’entreprise tirent la sonnette d’alarme. Les difficultés qu’ils rencontrent  pour trouver de l’essence provoquent de l’inquiétude et ralentissent considérablement leurs activités. Paul Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura, et Emilien Michel, le responsable des Travaux Publics dans ce même département, s’inquiètent pour les petites et moyennes entreprises jurassiennes, dont certaines pourraient cesser provisoirement leur activité avant le week-end.

Si le manque d’essence porte un coup d’arrêt bien réel, les patrons et leur syndicat dénoncent également la spéculation ambiante qui vient impacter la santé financière de leur affaire. Ces responsables d’entreprise ne demandent pas forcément de l’aide en monnaie sonnante et trébuchante, mais des actions fortes permettant un retour à la normale. Un  courrier a  Ã©té envoyé au préfet pour exprimer l’état d’esprit du moment et les conséquences à venir. D’autant plus que le retour à la normale n’est pas encore établi et qu’il faudra encore plusieurs jours pour que le réapprovisionnement soit total.

 

Emilien Michel, responsable des TP du Jura

C’est aberrant !

Cette situation ne fait pas que des malheureux. Bien au contraire. Certains en profitent. Comme en témoigne ce chef d’entreprise, « la note devient très salée Â». A 2,25 euros le litre, les dépenses s’envolent. « Ça a pris 50 centimes en quatre jours. C’est honteux » explique Emilien Michel. « Nous avons le couteau sous la gorge. Outre le prix, nous craignons de ne plus pouvoir mettre de gasoil  dans nos engins et laisser nos salariés à la maison Â». Pour ce chef d’entreprise, alors que ces carnets de commande sont pleins, les prochains jours s’écrivent en pointillés. Une solution doit être trouvée au plus vite pour ravitailler ces établissements, qui ne peuvent pas se permettre de sillonner tout le territoire à la recherche de carburant.

 

Paul Henry Bard, secrétaire général de la CAPEB du Jura