Un accident de la route s’est produit ce jeudi soir vers 18h sur la route nationale 57, dans le sens Pontarlier–Besançon, à hauteur de Morre. Quatre voitures furent impliqués. Les cinq personnes concernées ont été laissées sur place. L’intervention des secours a provoqué de fortes perturbations de circulation dans le secteur. L’opération s’est achevée en début de soirée.
À la suite du cambriolage survenu dernièrement au Louvre, la question de la sécurité dans les musées revient régulièrement sur le devant de la scène. À Besançon, elle fait toutefois l’objet d’un travail de fond engagé depuis plusieurs années. Rencontre avec Aline Chassagne, élue en charge de la culture, qui détaille les mesures mises en place pour protéger œuvres et visiteurs.
Une stratégie repensée dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts
La sécurisation des musées bisontins n’est pas une réaction ponctuelle mais le résultat d’un travail de long terme. Dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la Ville a revu en profondeur l’ensemble des dispositifs de protection. Ce chantier s’est poursuivi durant le mandat avec un renforcement du plan de sauvegarde des biens culturels, document stratégique couvrant divers risques : incendies, inondations, incidents techniques ou dégradations. Les services de secours du SIS 25 (Service d’incendie et de secours du Doubs) sont associés à cette démarche.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un dispositif mêlant technologies et présence humaine
Pour prévenir dégradations et vols, les musées s’appuient sur une combinaison de solutions techniques et humaines. Des moyens techniques renforcés : Vidéosurveillance modernisée, Raccordements au système global de surveillance de la Ville, détecteurs de sécurité et grilles installées sur les accès sensibles, notamment au rez-de-chaussée. De plus, la présence en salle est ajustée selon : les jours d’ouverture, la fréquentation attendue et les périodes d’affluence. Chaque espace doit pouvoir compter sur un agent à proximité. Les équipes sont également équipées de talkies-walkies, facilitant la coordination et la réactivité.
Une évaluation régulière et des exercices grandeur nature
La sécurité fait l’objet d’un suivi continu. Des points annuels sont menés avec les services compétents, et un programme de formation accompagne les agents. En 2022, un exercice grandeur nature simulant un incendie a eu lieu au Musée des Beaux-Arts, en partenariat avec le SDIS du Doubs. Objectif : tester la capacité à évacuer et protéger les œuvres, mais aussi à sécuriser le public en cas d’urgence.
Si chaque musée adapte son dispositif, certaines recommandations sont émises par les services du ministère de la Culture. Besançon s’inscrit pleinement dans ce cadre : seulement 20 % des musées de France disposent d’un plan de sauvegarde des biens culturels, et les musées bisontins en font partie.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un investissement conséquent mais indispensable
La sécurité représente un coût non négligeable, particulièrement sur le volet humain. Ce budget, anticipé et pérenne, garantit : une présence suffisante d’agents, leur formation et l’entretien et l’amélioration du matériel. Mme Chassagne rappelle également que les musées de Besançon ont fait le choix d’offrir une vraie proximité entre les visiteurs et les œuvres — certaines étant installées directement au centre des salles. Une liberté qui nécessite, en contrepartie, une surveillance attentive et pédagogique pour préserver les collections.
Préserver et partager le patrimoine
Entre exigences réglementaires, coordination des services et vigilance quotidienne, la Ville de Besançon affirme sa volonté de concilier accessibilité culturelle et protection des œuvres. « Le rôle du musée est avant tout de permettre aux habitants comme aux touristes de rencontrer les œuvres, tout en garantissant leur préservation pour les générations futures », conclut l’élue bisontine.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans un appartement situé au deuxième étage d’un immeuble d’habitation de cinq niveaux, rue Hector Berlioz à Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rapidement et ont maîtrisé le sinistre à l’aide d’une lance. Les deux occupants avaient pu évacuer les lieux avant l’arrivée des secours. L’intervention entraîne toutefois leur relogement temporaire chez des proches.
Porté disparu depuis mardi midi, Erwann Buttler a été retrouvé sain et sauf ce mercredi. Selon ses proches, il est actuellement « en sécurité, entouré et accompagné ». La disparition du jeune homme de 22 ans avait suscité de l’inquiétude. Un avis de recherche avait été lancé par la police nationale bisontine.
La police du Doubs alerte sur des vols avec usurpation d’identité, suite à une intrusion informatique à la Fédération Française de Tir révélant les données personnelles de 289 000 adhérents. Bien que les informations sur les armes ne soient pas centralisées, des individus se faisant passer pour policiers ou gendarmes ont tenté des contrôles frauduleux chez des détenteurs d’armes, entraînant notamment un vol à Besançon et une tentative d’escroquerie. La police rappelle qu’aucune visite domiciliaire n’est autorisée sans carte professionnelle, et conseille d’appeler le 17 en cas de doute.
À Pouilley-Français, près de Saint-Vit dans le Doubs, l’abattage du troupeau de l’exploitation Lhomme a débuté ce mardi en milieu d’après-midi. Au total, 83 vaches et veaux ont été euthanasiés, après la confirmation d’un cas de dermatose nodulaire bovine, une maladie contagieuse affectant les bovins.
Une décision de justice confirmée
Le tribunal administratif de Besançon avait rejeté en début d’après-midi les deux recours en référé-liberté déposés pour tenter de s’opposer à la mesure. Cette décision a ouvert la voie à l’intervention des services de l’État, qui ont pu procéder comme prévu. Dans un communiqué, le préfet du Doubs a exprimé son « entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve », tout en appelant « à la responsabilité de chacun ».
Une mobilisation encadrée
Dès le matin, 175 gendarmes avaient été déployés pour sécuriser l’exploitation et encadrer environ 300 manifestants venus dénoncer l’abattage. La mobilisation s’est déroulée dans le calme, malgré quatre interpellations et un tir défensif de LBD effectué face à des tracteurs en mouvement vers les forces de l’ordre, sans faire de blessé selon la préfecture.
Un contexte sanitaire tendu
Cette opération fait suite à la détection, le 28 novembre, d’un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse dans le département. Cette maladie, qui impose des mesures sanitaires strictes, a conduit les autorités à ordonner l’abattage du troupeau afin d’éviter toute propagation.
Entre colère et résignation
Samedi déjà , l’agriculteur et sa famille avaient dénoncé publiquement la décision, jugeant la mesure disproportionnée. Ce mardi, malgré la résistance organisée et le soutien des manifestants, l’opération s’est déroulée comme prévu, marquant un tournant douloureux pour l’exploitation et pour la filière locale.
Ce lundi, en fin d'après-midi, un accident s’est produit sur la RD673 à Pouilley-Français, impliquant une voiture et un scooter. Deux personnes ont été légèrement blessées et prises en charge par les secours.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi matin sur un accident à Belleherbe, impliquant trois voitures de tourisme. Un homme de 34 ans, grièvement blessé, a été évacué médicalisé sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Tout comme un blessé léger de 46 ans. Un troisième conducteur est indemne. La départementale 32 a été coupée dans les deux sens le temps de l’intervention.
La Confédération paysanne du Doubs et du Territoire de Belfort appelle à la mobilisation ce mardi matin au 33 chemin des Barmottes, à Pouilley Français, en soutien à l’exploitation agricole, dans laquelle 82 bovins devraient être abattus. Des animaux qui, pourtant, « ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois », signale le syndicat. Le collectif pointe « l’arrêté préfectoral pris dès le lendemain, sans autoriser de seconde analyse ». Le syndicat agricole dénonce une mesure « démesurée » et invite citoyens et paysans à bloquer l’abattage.
Toujours en fuite, le dernier évadé de la prison de Dijon, âgé de 19 ans, reste introuvable depuis quatre jours. Samedi, il aurait été aperçu dans plusieurs quartiers de Besançon, où il se serait réarmé et trouvé refuge. Les recherches se poursuivent, l’homme étant considéré comme « potentiellement dangereux ». Un complice présumé de Yannick T. a été interpellé dimanche matin à Besançon lors d’une opération du Raid et de la BRI. Pour rappel, deux autres suspects, un homme de 32 ans et une femme de 25 ans identifiée comme complice, avaient déjà été arrêtés vendredi en Saône-et-Loire. Le trentenaire a été mis en examen pour « évasion en bande organisée ». Il a de nouveau été placé en détention.