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Ce vendredi, sera inauguré à Morteau, le chemin Michel Hollard. Ce résistant, fondateur du réseau Agir, assurera, aux côtés de frontaliers francs-comtois, le passage de clandestins vers la Suisse, entre 1941 et 1944. Ce chemin de randonnée, de Louadey à la Brévine, sur un parcours de près de 7 kilomètres, avec un dénivelé de 400 mètres, permettra aux promeneurs de revivre cette histoire, en emboîtant les pas de Michel Hollard et ses amis, au plus près de l’itinéraire clandestin.

Au point culminant du parcours, à 1200 mètres, les visiteurs pourront se recueillir devant la stèle en hommage aux passeurs du Val de Morteau, édifiée en partenariat avec le Souvenir Français. C’est un véritable parcours de mémoire, à travers les hauts pâturages et les massifs forestiers de ce territoire franco-suisse, qui s’ouvre à tous. Des visites guidées pédagogiques seront également proposées.

Un projet sur le devoir de Mémoire qui a pu voir le jour grâce à de nombreux partenaires et la volonté d’Agnès Hollard, la petite fille de Michel Hollard, et Jean-Marie Binetruy, alors Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau. Les premières discussions sont apparues en 2016.

C’est un évènement très attendu dans le Saugeais. Ce dimanche, la commune de Montbenoît accueille la traditionnelle journée des citoyens d’honneur de la République. Sous la forme d’un banquet, toutes les personnes qui le souhaitent peuvent participer à cet événement. Cette année, huit nouvelles personnes seront intronisées.

Depuis 1971, date à laquelle cette cérémonie a été décrétée par Gabrielle Pourchet, qui a porté l’écharpe de nombreuses années, ce sont environ 500 personnes qui font partie de ce cercle d’hommes et de femmes qui ont participé à la mise en valeur de ce territoire du Haut-Doubs. Rappelons que le premier à avoir obtenu cette distinction n’est autre que l’homme d’état français Edgar Faure. Beaucoup d’autres connus ou moins connus sont passés par là. Comme le veut la coutume, la liste reste secrète. L’identité des nouvelles recrues ne sera connue que dans 48 heures.

Les nouveaux récipiendaires se verront remettre une médaille et un diplôme. Ils seront mis à l’honneur tout au long de cette belle journée. Environ 600 invitations ont été envoyées cette année encore. Comme le rappelle Simon Marguet, président de la République du Saugeais, être citoyens d’honneur de la République du Saugeais « ne donne droit à rien, mais c’est une reconnaissance des habitants du Saugeais ». Et de conclure : « toux ceux qui sont citoyens d’honneur sont très heureux de l’être ».

L'interview de la rédaction : Simon Pourchet, président de la République du Saugeais

 

Depuis près de 4 ans, les Archives municipales de Pontarlier mettent régulièrement en ligne une partie du patrimoine écrit qu’elles disposent. Un régal pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire locale et à leur histoire personnelle et familiale.

Ainsi en quelques clics, depuis son canapé, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, partout en France et dans le Monde, les internautes peuvent accéder à plus de 3000 cartes postales, à la presse locale numérisée, aux relevés des actes des registres paroissiaux, aux listes électorales, aux délibérations du Conseil Municipal, …  . Par ailleurs, grâce à une technologie pertinente, baptisée « océrisation », la recherche devient plus aisée et accessible au plus grand nombre. En indiquant un simple mot, le moteur de recherche se met en action et publie l’ensemble des données accessibles. Une mine d’information à portée de clics.

De nouveaux documents numérisés

Madame Brischoux, la responsable des lieux, reconnaît que l’arrivée de l’informatique a fait évoluer son métier. Après un temps d’adaptation, elle concède qu’elle prend plaisir à mettre à disposition de tous ces précieuses informations qui construisent l’identité, l’histoire et la vie d’un territoire et de chacun. Les cartes postales et la presse locale remportent un fort succès et sont très régulièrement consultées.  C’est ainsi qu’une véritable ligne éditoriale est mise en œuvre pour choisir les documents qui seront mises en ligne. Dans un souci de toujours et encore enrichir le contenu, d’ici le printemps prochain, les registres de la Communauté de Communes du Larmont et désormais de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier seront publiés. De quoi augmenter encore l’audience du site. Pour Annie Brischoux, le numérique est un outil qui fait parti de son quotidien. Elle reconnait qu’il offre des possibilités surprenantes. Cependant, elle reste encore très attachée à ses anciens, voire très anciens,  documents. D’ailleurs, elle espère que certains internautes prendront le temps de pousser les portes des Archives pontissaliennes pours s’installer dans la salle de lecture, ouverte au grand public.

Pour contacter les Archives municipales de Pontarlier : 03.81.38.81.14. Pour se rendre sur le site internet, tapez « Pontarlier archives en ligne » sur n’importe quel moteur de recherche. 

L'interview de la rédaction / Annie Brischoux

Après sept mois de travaux, le musée du Temps a rouvert ses portes au public le 18 juin dernier  pour célébrer ses 20 ans. Une inauguration hautement attendue pour faire valoir l’identité de la ville de Besançon et de son territoire. A cette occasion, le parcours d’exposition a été revisité autour de deux éléments phares : la Leroy 01 et le célèbre pendule de Foucault.

 Durant toutes ces années, le musée a trouvé sa place dans le paysage bisontin en représentant les compétences et la culture horlogère de la région au niveau national et international. L’objectif est de créer de nouvelles perspectives pour le public afin que chacun puisse s’identifier et s’émerveiller devant la richesse de ce lieu. Cette année, toute forme d’art sera au rendez-vous avec la mise en lumière de l’exposition « ivre de l’ombre » de l’artiste peintre Charles Belle, présent également au Musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon.

 

Les 20 « Temps » ça se fête !

Ouvert pour la première fois le 22 juin 2002, cet endroit singulier s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance par l’UNESCO. Après sept mois de fermeture pour réhabilitation, c’est l’occasion de retrouver un musée rajeuni et optimiser pour l’accueil des visiteurs. Le savoir-faire horloger franc-comtois et plus particulièrement bisontin est mis à l’honneur avec une toute nouvelle scénographie des horloges comtoises. De juin à décembre 2022, une riche programmation est attendue avec des animations, des spectacles et des conférences pour célébrer ces 20 ans en beauté. 

musée du temps 2 DD

 Un musée accessible à tous

 Le musée du Temps offre à son public une visite renouvelée avec 3 parcours différents afin de le rendre accessible au plus grand nombre. On y retrouve des installations mises en place à l’attention des personnes en situation de handicap avec des portes d’entrée et de sortie adaptées, un éclairage économique ou encore un fléchage au sol. Des dispositifs numériques viennent enrichir les visites du musée avec une version numérisée pour une autonomie totale.

L'interview de la rédaction

 

Le château de Vaire,  situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.

Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.

Des jardins à la française depuis 1718

La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.

Des visites pour l’été

C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été,  tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.

Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux

 

 

Le 20 février,  les visiteurs de la citadelle auront l’occasion de découvrir l’histoire de la Citadelle durant le siècle de louis XIV dans le cadre d’une visite guidée. Place limitées à dix-huit personnes, entrée gratuite avec le billet d’entrée.

Ce samedi 21 août et le 25 septembre, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon et Alexandre Cailler, guide conférencier,  proposeront une balade à vélo sur les traces d’Henri Fertet et du groupe Guy Moquet. Au départ de Besançon et de l’église de Velotte, quartier dans lequel le jeune résistant vivait et était scolarisé,  le parcours rejoindra Avanne-Aveney, après un trajet d’une douzaine de kilomètres.

A travers cette initiative, Vincent Briand, attaché de conservation au Musée de la Résistance et de la Déportation, et Alexandre Cailler ont envie de « faire découvrir autrement l’une des pages de notre histoire et de faire cette sensibilisation ailleurs que dans les murs de la citadelle ». Il faut bien avouer que la fermeture du musée bisontin, en raison des travaux de réhabilitation en cours, ont précipité les choses. De plus, Alexandre Cailler montre, chaque année dans le Haut-Doubs, tout son savoir en la matière. Effectivement, le jeune homme propose une initiative identique dans le secteur du Mont Châteleu, en évoquant un autre résistant, Michel Hollard.

S’adresser aussi à un autre public

Cette balade thématique se déroulera à vélo. Un choix qui permet d’une part de s’adresser à un autre public, mais également de plonger pleinement les participants dans cette période de notre histoire contemporaine, ou le vélo était le moyen de déplacement les plus utilisé. « On pourra ainsi mieux s’immerger dans le contexte de l’époque et apprécier les distances, les obstacles et l’ambiance » ajoute le guide conférencier. Une première initiative pour le Musée bisontin, qui entend bien poursuivre dans cette même dynamique à l’occasion d’autres évènements.

L'interview de la rédaction / Vincent Briand et Alexandre Cailler

Infos pratiques : Tarif : 7 euros par personne. Durée : 2 heures environ. Réservation en ligne : https://bit.ly/parcoursHenriFertet

Les samedis 21 août et 25 septembre, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon proposera une balade à vélo sur les traces d’Henri Fertet et du groupe Guy Mocquet, en partenariat avec Alexandre Cailler, guide conférencier. En proposant une balade à vélo entre Besançon et Rancenay dans le cadre naturel exceptionnel de la vallée du Doubs, cette nouvelle visite permet de découvrir autrement l’une des pages de notre histoire.

Elève au lycée Victor Hugo, Henri Fertet (1927-1943) s’engage dans la Résistance en 1942 au sein du groupe Guy Mocquet. Il a 16 ans lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Condamné à mort par le tribunal militaire allemand comme la plupart de ses camarades, il est fusillé à la citadelle, le 26 septembre 1943. Il laisse une dernière lettre d’une remarquable maturité adressée à ses parents, qui deviendra par la suite un véritable tract en faveur de la Résistance.

Tarif: 7 € par personne (15 personnes maximum). Durée: 1 h 30 environ (Lieu de rendez-vous à préciser. Réservation en ligne: https://bit.ly/parcoursHenriFertet . Chaque participant amène son propre vélo ü Plus d’informations à venir sur www.citadelle.com