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Ce jeudi après-midi, dans une ambiance aussi solennelle qu’émouvante, la 8ᵉ édition des Victoires de l’École a une nouvelle fois mis à l’honneur des élèves et personnels méritants de toute l’académie de Besançon. Une cérémonie particulière, qui récompense non pas des notes ou des classements, mais des engagements humains, des actes de solidarité et des parcours inspirants.

Une célébration du mérite autrement

Loin des podiums scolaires traditionnels, les Victoires de l’École célèbrent des valeurs fondamentales : l’engagement, le dépassement de soi, la solidarité, et la citoyenneté active. Cette manifestation a été pensée pour valoriser les élèves qui s'investissent dans la vie de leur établissement ou de leur territoire, qui tendent la main aux autres, ou qui font preuve d’un engagement personnel hors du commun. Cette année, 91 élèves issus de collèges et lycées ont été distingués, ainsi que 38 personnels scolaires. Ces derniers – enseignants, assistants d’éducation, personnels de santé, CPE, agents administratifs – sont eux aussi mis à l’honneur pour leur contribution au bien-être et à la cohésion des établissements.

Des histoires exemplaires

Parmi les jeunes récompensés, Mathias, collégien à Clerval, incarne parfaitement l’esprit des Victoires. Jeune sapeur-pompier, il s’est engagé au sein du Conseil Départemental des Jeunes pour initier une formation aux premiers secours dans son établissement. Grâce à ce projet, plusieurs camarades de 4ᵉ ont été formés, et l’initiative sera reconduite à plus grande échelle l’an prochain. D'autres parcours ont marqué l’assistance : des élèves réfugiés intégrés avec dignité et courage dans leur nouveau cadre scolaire, des jeunes engagés dans des projets associatifs, des écrivains en herbe partageant leurs poèmes avec la communauté éducative, autant de témoignages forts et touchants qui illustrent une jeunesse responsable et solidaire.

L'interview de la rédaction : Guillaume Rivoire, responsable communication au réctorat de Besançon 

Une cérémonie fédératrice et porteuse de sens

Initiée il y a dix ans, la cérémonie a été interrompue à deux reprises durant la crise sanitaire. Mais aujourd’hui, elle s’impose comme un moment phare de la fin d’année scolaire. Plus qu’une remise de prix, elle agit comme une vitrine des valeurs que l’École souhaite porter : la bienveillance, l’attention à l’autre, l’investissement collectif. Les familles étaient présentes dans la salle, fières d’accompagner leurs enfants. Les regards émus, les applaudissements nourris et les témoignages poignants ont donné à l'événement une chaleur humaine rare dans le cadre institutionnel.

L'interview de la rédaction : Mathias, élève de 4è au collège de Clerval  

L’école, reflet d’une société en devenir

L’école, microcosme de la société, est un lieu où s’apprennent les savoirs, mais aussi la vie en communauté. Cette cérémonie rappelle que former un citoyen, ce n’est pas seulement lui apprendre à résoudre une équation, mais aussi à tendre la main, à coopérer, à s’engager.Et c’est bien là tout le sens des Victoires de l’École : montrer que la réussite scolaire ne se mesure pas qu’en chiffres, mais aussi en valeurs humaines

 

C’est une atmosphère à la fois studieuse et pleine d’enthousiasme qui régnait ce mercredi dans l’hémicycle du Conseil départemental du Doubs. Le temps d’une assemblée plénière, ce ne sont pas les élus habituels qui ont siégé, mais 68 collégiens de 5e et 4e issus des bassins de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Réunis dans le cadre du Conseil départemental des jeunes, ces élèves ont présenté leurs projets de terrain, débattu de sujets de société et incarné pleinement leur rôle de jeunes citoyens engagés.

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs 

CONSEIL DEPARTEMENTAL JEUNE

Des projets à deux niveaux : territoire et établissements

Depuis un an, les jeunes élus travaillent sur deux types de projets : d’une part, des projets territoriaux menés à l’échelle des trois bassins (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), avec pour thématiques la marque territoriale du Doubs ou encore le lien intergénérationnel avec les personnes âgées. D’autre part, chaque collégien mène un projet au sein de son établissement, avec un soutien financier du Département. Ces initiatives scolaires, élaborées en lien avec les équipes pédagogiques, visent à améliorer la vie quotidienne des élèves : bancs de l’amitié pour lutter contre l’isolement, revégétalisassions des cours de récréation pour répondre aux enjeux climatiques ou encore projets de sensibilisation environnementale. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’opérateur Orange, dans le cadre d’un partenariat autour de l’économie circulaire. Les collèges sont invités à participer à un challenge de collecte de vieux téléphones, tablettes, câbles et accessoires électroniques, afin de favoriser leur recyclage. « Ce sont des projets très concrets, qui touchent au quotidien des élèves », salue Christine Bouquin, présidente du Département. « Ils sont le reflet d’une génération attentive, solidaire et déjà très consciente des enjeux sociétaux. »

L'interview de la rédaction :  Lili Bichet, présidente du Conseil départemental des jeunes. Héline Cartier, sa Vice-présidente 

Une démocratie jeune, mais bien en place

À la tribune, c’est Lili, présidente du Conseil départemental des jeunes, qui a dirigé les échanges, accompagnée de sa Vice-présidente Héline. À tour de rôle, les représentants de chaque bassin ont pris la parole pour exposer leurs travaux. « On apprend à prendre des responsabilités, à écouter les autres, à porter la voix de son territoire », explique Héline, également présidente du bassin de Pontarlier. Une fois les projets exposés, l’assemblée s’est plongée dans un débat de fond sur les réseaux sociaux et leur encadrement légal.

 

Le débat sur l’âge minimum face à une loi inapplicable

Dernier point à l’ordre du jour : faut-il restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans ? Une question brûlante, alors que la loi de 2023 sur la majorité numérique, censée imposer un contrôle parental obligatoire pour les moins de 15 ans, n’est jamais entrée en application, en raison de doutes sur sa compatibilité avec le droit européen. Sur ce sujet sensible, les jeunes élus ont exprimé une maturité saisissante. « Je suis une grande consommatrice de YouTube, mais je n’ai pas Instagram ou TikTok. Je trouve que c’est une plateforme très ouverte, mais il faut rester vigilant », témoigne Zélie, 13 ans. D'autres, comme Hissem, rappellent les risques : « J’ai été victime de cyberharcèlement. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. » Leurs positions sont nuancées. Beaucoup dénoncent les comportements toxiques, tout en défendant la liberté d’expression et la richesse de certaines plateformes. « Ce n’est pas juste que ceux qui ne font rien de mal soient pénalisés à cause de quelques personnes malveillantes », résume Paul, un autre jeune élu. Un regard lucide sur un univers numérique à double tranchant.

L'interview de la rédaction : réactions de jeunes

Une jeunesse qui inspire confiance

Pour la présidente Christine Bouquin, cette session confirme l’intérêt de "Cap Jeunesses", la nouvelle politique jeunesse départementale : « Ces jeunes ont du recul, du respect, des idées. Ils débattent, ils construisent. Je repars pleine d’espoir. » Avec deux assemblées plénières par an, le Conseil départemental des jeunes s’affirme comme un outil d’éducation civique et d’expérimentation démocratique, mais surtout, comme un révélateur de talents et de consciences chez les adolescents du Doubs.

On parle déjà de la prochaine rentrée universitaire à Besançon.  la Ville lance un appel à candidatures auprès des structures locales afin de recenser les événements destinés aux étudiants. Objectif : alimenter la rubrique Rentrée étudiante sur sortir.besancon.fr et mettre en lumière l’offre culturelle, sportive et associative du territoire.

Les événements proposés devront se dérouler entre le 1er septembre et le 31 octobre 2025, à Besançon ou sur le territoire de Grand Besançon Métropole, et être gratuits ou à tarif réduit pour les étudiants. Les candidatures sont à envoyer avant le 25 juillet à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Cette initiative contribue à faire rayonner Besançon, récemment classée deuxième meilleure ville étudiante de France.

Les 21 et 22 juin, la Pontacup célèbrera sa 20e édition sur les terrains du CA Pontarlier, au complexe Paul Robbe. Pas moins de 768 jeunes joueurs, répartis en 64 équipes U11 et U13, fouleront les pelouses pour un tournoi placé sous le signe « du plaisir, du respect et de la convivialité Â». On notera la présence de gros clubs du département avec comme chef de

file le FC Sochaux Montbéliard en U13. Les organisateurs annoncent également la présence d’un club nordiste et de deux clubs suisses.  Le suivi des résultats et des matchs sera effectué  en temps réel, via une application dédiée. Cette 20ème édition sera parrainée par Virgile Piechocki, un ancien joueur du CAP passés par plusieurs clubs pro comme Reims et le Gazélec Ajaccio. Le public est attendu nombreux pour encourager ces jeunes talents venus de tout le département… et au-delà.

Au collège Mont-Miroir de Maîche, les projets pédagogiques ne sont pas de simples compléments aux cours, mais bien des leviers de sens, d’engagement et de citoyenneté. Cette année, Laurie Carrez, professeure d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique, a engagé ses classes dans différents concours nationaux. Ils permettent aux élèves de sortir du cadre scolaire traditionnel pour explorer, comprendre et incarner les valeurs de la République.

Des concours pour apprendre autrement

Pour l’enseignante, ces projets sont une véritable colonne vertébrale pédagogique : « Pour moi, c’est ce qui donne tout son sens à mon métier. C’est un moment fort de partage avec les élèves, où ils sont réellement investis, stimulés, et où l’on peut transmettre nos valeurs communes » explique-t-elle. Ainsi, plusieurs classes du collège ont participé à des concours académiques et nationaux avec des résultats remarquables. Lors du concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD), la classe de 3e2 a décroché le podium, au niveau académique, grâce à  son projet original « Le Landau de la Liberté Â», un travail symbolique sur la Résistance et la mémoire locale. Un autre projet de 3e a permis aux élèves d’explorer la thématique du harcèlement scolaire, pour lequel les jeunes  ont décroché la 3e place au niveau académique du concours « non au harcèlement Â». Enfin, la classe de 5e I a remporté le Grand Prix « collège national Â» du concours « #ZéroCliché Â» du CLEMI, avec sa vidéo « Au cÅ“ur des métiers Â», dénonçant les stéréotypes de genre dans le monde professionnel.

L'interview de la rédaction : Laurie Carrez, professeure d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique

Journalisme, mémoire et engagement : des élèves acteurs du monde

Le projet « #ZéroCliché Â», primé à Paris à la Maison de la Radio, le 5 juin dernier, illustre à merveille cette pédagogie active. Les élèves de 5e I se sont glissés dans la peau de journalistes pour interroger des professionnels aux parcours atypiques : une conductrice de travaux et un maïeuticien (sage-femme au masculin), entre autres. Ils ont exploré leurs témoignages et les stéréotypes auxquels ces professionnels ont dû faire face. « Les élèves ont ensuite conçu un sondage distribué à l’ensemble du collège, élèves et parents, pour mieux cerner les représentations sur les métiers », explique leur enseignante. Les résultats ont permis de dégager des pistes de réflexion sur la lutte contre les stéréotypes de genre à l’école et dans la société.

Une pédagogie ancrée dans la réalité

Tous ces projets s’inscrivent dans les enseignements d’histoire, d’EMC et d’éducation aux médias. Ils offrent aux élèves la possibilité de s’exprimer autrement, de prendre confiance en eux, et surtout de comprendre qu’ils ont un rôle à jouer dans la société. « Ces démarches permettent de croiser les savoirs scolaires avec des enjeux réels. Les élèves apprennent à argumenter, à débattre, à écouter… mais aussi à agir », souligne Laurie Carrez.

L'interview de la rédaction : Laurie Carrez, professeure d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique

Une école ouverte, moderne et responsable

Le collège Mont-Miroir prouve ainsi que l’école peut être un lieu vivant, où les apprentissages se construisent autour de projets concrets, sensibles et citoyens. Des moments qui laissent une empreinte durable chez les élèves et les aident à se forger une conscience sociale et critique.

Ce 18 juin, date hautement symbolique, s’est tenue à Besançon la cérémonie de remise des  prix académiques du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD). Au cÅ“ur de cette manifestation : des élèves engagés, des enseignants passionnés, et une mémoire collective plus vivante que jamais. Rencontre avec Sylvain Gland, inspecteur d’histoire-géographie et référent académique mémoire-citoyenneté, et avec Mme Laurie Carrez, professeure d’histoire géographie  et Amandine et Ryan, deux élèves du collège Mont Miroir de Maîche, récompensés pour leur projet créatif « Le Landau de la Liberté ».

« Incarner la mémoire »

« Aujourd’hui, nous récompensons des travaux collectifs d’élèves sélectionnés au niveau départemental et académique, certains étant d’ores et déjà qualifiés pour concourir au niveau national », explique Sylvain Gland. La cérémonie met en lumière l’originalité des projets proposés, souvent loin des simples dissertations : vidéos, maquettes, journaux, et même objets symboliques,  tels que le « Landau de la Liberté ». Autant de manières, selon l’inspecteur, d’« incarner la mémoire de la Résistance et de la Déportation », de la rendre tangible et personnelle aux yeux des jeunes générations.

L'interview de la rédaction :Sylvain Gland, inspecteur d’histoire-géographie et référent académique mémoire-citoyenneté

 

RESISTANCE LYCEE PERGAUD 2025

                                                                                      Récompense également pour ce groupe de lycéennes du lycée Louis Pergaud de Besançon 

Le projet du collège de Maîche : un travail collectif et symbolique

Guidés par leur enseignante Laurie Carrez, les élèves de 3e2 ont mené un projet à forte portée symbolique. « Nous sommes partis d’un landau trouvé sur Le Bon Coin, que les élèves ont décoré avec des dessins évoquant la Résistance en Franche-Comté. À l’intérieur, une colombe blanche représente la paix retrouvée », explique l’enseignante. À travers une vidéo poignante, les élèves prennent la parole pour « raconter à la colombe » les faits marquants de cette période historique, avant de conclure par une chanson composée et chantée par eux-mêmes, en hommage aux libérateurs.

L'interview de la rédaction :Laurie Carrez, professeure d'histoire géographie au collège Mont Miroir de Maîche

 

La mémoire comme révélation personnelle

Pour Amandine, 15 ans, ce travail fut une découverte : « On a appris des choses qu’on ne savait pas. On a découvert qu’au château Montalembert, il y avait eu des personnes importantes pendant la guerre. » Son camarade Ryan renchérit : « Pour nous, Maîche, c’était juste une petite ville. Maintenant, on sait que de Gaulle, Churchill y sont passés. On est fiers » Tous deux témoignent d’un changement de regard sur leur histoire locale et sur leur rôle dans la transmission : « On peut en parler autour de nous, sur les réseaux. On devient un peu les ambassadeurs de cette mémoire. »

L'interview de la rédaction : Amandine et Ryan, deux élèves du collège Mont Miroir de Maîche 

Le CNRD, un concours d'engagement citoyen

Pour Sylvain Gland, ce concours est bien plus qu’un exercice scolaire. « Il s’agit d’une pédagogie du détour : plutôt qu’un cours magistral, c’est une expérience concrète, humaine. Les élèves interrogent des témoins, fouillent dans les archives familiales, confrontent l’histoire nationale à celle de leur village. Et ils deviennent, de fait, les passeurs d’une mémoire qui ne doit pas s’éteindre. » L’édition 2025 du concours s’achève, mais déjà se dessine celle de l’an prochain, avec un thème inédit : « Juger les crimes contre l’humanité », couvrant une période élargie jusqu’en 1948 pour évoquer les procès d’après-guerre et la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un thème riche, aux forts échos contemporains.

RESISTANCE COLLEGE PONT DE ROIDE

                                                                                                   Récompense également pour des élèves du collège de Pont de Roide 

 

Une mémoire en héritage

À l’heure où les derniers témoins directs disparaissent, les élèves du collège de Maîche et tant d’autres participants au CNRD nous rappellent que la mémoire vivante passe désormais par leurs voix. Grâce à des projets comme « Le Landau de la Liberté », ils incarnent une transmission active, porteuse de sens et de vigilance.

Une leçon d’histoire, et surtout, une leçon de citoyenneté

Depuis lundi, le lycée Jules Haag de Besançon accueille  un stage de cohésion du Service National Universel (SNU). 115 jeunes garçons et filles, originaires de Bourgogne Franche-Comté, âgés entre 15 et 17 ans,, participent à ce séjour. Ils sont tous volontaires. Cette année, cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre du stage de seconde, qui se déroule actuellement. La rédaction a rencontré Samuel Rouzet, Directeur de l"inspection acadélmique du Doubs, Moulay Jamaa, chef de centre SNU à Besançon, ainsi que trois  jeunes volontaires, Noah, Elisabeth et Victorien, un jeune en situation de handicap. Tous participaient, pour la première fois, à une cérémonie patriotique, organisée au monument aux morts des Glacis, à l’occasion des commémorations liées à l’appel du 18 juin du Général de Gaulle.

Le rôle central de l’Éducation nationale

Le SNU est bien plus qu’un simple séjour : il s’inscrit dans une logique éducative pilotée en grande partie par l’Éducation nationale. « Le séjour de cohésion est un prolongement naturel des projets engagés dès la classe de seconde », explique Samuel Rouzet, directeur de l’inspection académique du Doubs.  Ce séjour, qui dure une douzaine de jours, mobilise de nombreux partenaires sur des thématiques proposées par le ministère : citoyenneté, développement durable, mémoire, défense ou encore sport. Les jeunes y bénéficient aussi de formations pratiques, comme les premiers secours.

L'interview de la rédaction : Samuel Rouzet, directeur de l'inspection académique du Doubs 

 

SNU

Un cadre structurant et une pédagogie pensée

Pour Moulay Jamaa, chef de centre depuis 2022, le SNU n’est ni une initiation militaire, ni un service obligatoire : « On vise la cohésion, pas l'uniforme. L’idée est d’éveiller chez les jeunes un esprit d’engagement, dans le bénévolat, les associations ou même au service de leur mairie Â».   Les 115 jeunes sont répartis en "maisonnées" de 14 encadrés par un tuteur titulaire du BAFA, ils vivent au quotidien une organisation rigoureuse, rythmée par des temps collectifs, des activités de réflexion et de formation. « C’est un projet pédagogique à part entière, avec des objectifs partagés entre l’État, les familles et les jeunes eux-mêmes. »

L'interview de la rédaction : Moulay Jamaa, chef de centre SNU Ã  Besançon 

Paroles de jeunes : « On apprend à se dépasser »

Pour Noah (16 ans), le choix du SNU a été motivé par la curiosité et l’envie de sortir de sa zone de confort. « C’est une expérience qu’on ne vivra pas deux fois. Je voulais me tester dans un cadre nouveau, plus strict, mais aussi très enrichissant Â». Elisabeth  souligne l'importance des valeurs inculquées : « On apprend le respect, la solidarité, et on comprend mieux ce que veut dire faire partie d'une communauté. ». Victorien, jeune en situation de handicap,  ne cache pas son plaisir et sa fierté d’être présent. Il y voit ‘une mission accomplie Â». l’adolescent dit « avoir osé Â» et trouvé toute sa place au sein de ce collectif. « Ici, on est tous frères Â» ajoute-t-il. Et de terminer : « Avant, j’étais très timide. Ici, j’ai appris à oser, à m’ouvrir. On est tous égaux, on s’entraide, on se respecte. Ce séjour m’a transformé» Beaucoup de ces ados prolongeront leur expérience par une mission d’intérêt général ou un engagement dans une association. Certains envisagent de passer le BAFA, d’autres souhaitent s’impliquer dans des causes comme le don du sang ou le sport associatif.

Les interviews de la rédaction : Victorien,Noah et Elisabeth 

Un idéal encore en construction

Si l’universalité du SNU reste un objectif ambitieux — seule une fraction des 750 000 jeunes concernés chaque année y participe actuellement — les équipes, les encadrants et les jeunes croient à son potentiel de transformation sociale. Comme le conclut Moulay Jamaa, « Ce programme sème des graines. Il faut du temps pour que ça pousse, mais les fruits seront là. Ce sont ces jeunes qui feront la France de demain. ». Difficile de savoir quel sera l’avenir de ce dispositif. Tant Emmanuel Macron, et encore plus en cette période de difficultés budgétaires, n'est jamais parvenu à lui donner la dimension souhaitée.

Une nouvelle vague de recrutement pour les policiers adjoints est ouverte jusqu’au 1er août. Pour postuler, il faut être de nationalité française, être âgé de 18 à 30 ans, être en bonne condition physique et moralement apte au service. Les sélections, prévues entre fin août et mi-septembre, comprennent une  Ã©preuve écrite et une épreuve sportive, suivies d’un entretien avec un jury. Affectations possibles à Besançon, Montbéliard-Héricourt et Pontarlier.

Inscription en ligne sur www.police-nationale.interieur.gouv.fr/nous-rejoindre. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible d’envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Le baccalauréat est une étape cruciale dans le parcours académique des élèves. L'édition 2025 apporte son lot de statistiques intéressantes qui permettent de mieux comprendre l'organisation et les enjeux de cet examen national dans l’académie de Besançon.

Nombre de candidats et catégories de baccalauréats

 En Franche-Comté, le BAC 2025 accueille 11.515 candidats, dont 802 candidats individuels.  La répartition des candidats par type de baccalauréat en 2025 est la suivante : 5 810 élèves se présentent au baccalauréat général, 3 306 optent pour le baccalauréat professionnel, tandis que 2 399 choisissent le baccalauréat technologique. En classe de Terminale, 1.155 candidats bénéficient d’aménagements spécifiques, tandis que 617 élèves de Première profitent de mesures adaptées.

Organisation des épreuves et correction

L’examen se déroule dans 41 centres pour le baccalauréat général et technologique, contre 46 centres pour le baccalauréat professionnel. La correction des copies du baccalauréat 2025 mobilise un total de 1 733 correcteurs, répartis ainsi : 863 pour le baccalauréat général et technologique, 661 pour le baccalauréat professionnel, et 209 pour les épreuves anticipées.

Volume de copies à corriger

Les correcteurs du baccalauréat 2025 doivent traiter 48 459 copies, réparties entre 17 430 pour le baccalauréat général, 7 197 pour le technologique, 15 682 pour le professionnel et 8 150 pour les épreuves anticipées.

Diversité des candidats

L'âge des candidats au baccalauréat 2025 reflète une grande diversité, allant de 16 ans pour les plus jeunes en filières générale et technologique, et 17 ans en filière professionnelle, jusqu'à 43 ans pour le plus âgé en général et technologique, et 61 ans en professionnel.

Indemnisation des correcteurs

Les enseignants participant à la correction des épreuves sont indemnisés à hauteur de 5 € par copie corrigée et 9,60 € par heure pour les épreuves orales.

Ce lundi 16 juin, plus de 530 000 lycéens des voies générale et technologique ont lancé les écrits du baccalauréat 2025 avec la traditionnelle épreuve de philosophie. Dès 8 heures du matin, les élèves se sont confrontés à des sujets mêlant réflexion personnelle et culture philosophique. Les candidats de la voie générale avaient le choix entre deux dissertations : « Notre avenir dépend-il de la technique ? » et « La vérité est-elle toujours convaincante ? ». Ils pouvaient également s’atteler à un commentaire de texte portant sur un extrait de La Théorie de la Justice de John Rawls (1971), qui aborde les notions de démocratie et d’égalité de traitement des citoyens.

Pour les élèves de la voie technologique, les sujets étaient : « Sommes-nous libres en toutes circonstances ? » et « Avons-nous besoin d’art ? ». Le commentaire de texte portait, quant à lui, sur un extrait de Théorie des sentiments moraux d’Adam Smith (1789). Bien que toujours redoutée, cette épreuve de philosophie revêt des enjeux allégés depuis la réforme du lycée, qui a modifié le poids des différentes épreuves dans la note finale du baccalauréat.