Une conductrice de 20 ans devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Le 29 mars dernier, elle conduisait à vive allure sur le boulevard Churchill à Besançon. Ce qui n’a pas échappé à la patrouille de police qui sillonnait le secteur. La jeune femme a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Les investigations policières ont également établi que son permis de conduire faisait l’objet d’un dossier en suspension. Elle a, néanmoins, reconnu les faits lors de son audition.
Un homme de 44 ans devra s’expliquer le 25 septembre prochain devant la justice. Le 28 mars, il a été pris en charge par la police municipale, après avoir été surpris en train de commettre des vols dans les vestiaires du personnel du CHU Minjoz à Besançon. Il avait été précédemment interpellé par les agents de sécurité de l’établissement bisontin. Il a ensuite été placé en garde à vue.
Marine Le Pen a été condamnée à 4 ans de prison, dont deux ans ferme, accompagnés de 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. Sévérine Véziès, la représente de la France Insoumise dans le Doubs, réagit à cette décision de justice et ne cache pas sa satisfaction : « des tartuffes, des voleurs, des imposteurs. En plus du reste » a-t-elle déclaré. La responsable bisontine s’est également fendue d’un tweet, qu’elle a adressé au Conseiller Régional bourguignon et franc-comtois Julien Odoul. Elle lui rappelle sa condamnation à 8 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.Marine
La police de Besançon est pleinement mobilisée dans la lutte contre le trafic de drogue. Durant plusieurs jours, à compter du week-end dernier, les forces de l’ordre ont mené des opérations sur le territoire bisontin, conduisant à 18 interpellations et la saisie de produits stupéfiants pour une valeur marchande estimée à plus de 240.000 euros, sur deux points de deal, les 15 et 19 mars derniers.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Concrètement, la police nationale a démantelé deux importants points de deal à Planoise, et notamment, place de l’Europe, dans un appartement squatté. Dans la semaine, 26 opérations coordonnées, enregistrant 50 verbalisations, ont également été menées, dans le quartier de Planoise, aux Orchamps et aux Clairs Soleils pour éviter la réinstallation des points de deal sur ces territoires et restaurer la sécurité. Pilotées par le préfet du Doubs, ces dernières s’inscrivent dans le cadre du plan d’action départementale de restauration de la sécurité du quotidien. 124 hommes ont été mobilisés durant trois jours. Des renforts de 12 agents supplémentaires, venus du Grand Est, ont complété les effectifs.
Une augmentation de la consommation des drogues de synthèse
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Les quantités de drogue sont éloquentes. Un record historique de saisie de drogues de synthèse sur le territoire bisontin a été enregistré samedi dernier, avec la saisie de 8 kilos de drogues diverses et 2.300 comprimés d’ecstasy. Quatre personnes ont été interpellées. Elles étaient jugées ce vendredi après-midi au tribunal judiciaire de Besançon. Globalement, plus de 13 kilos de produits stupéfiants, à forte valeur marchande, et plus de 2.300 comprimés d’ecstasy ont été saisis par les policiers. Laurent Perraut, le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs le promet, « d’autres actions sont d’ores et déjà prévues ». La pression policière se poursuivra pour mettre hors d’état de nuire les trafiquants et sécuriser l’espace public.
Un individu devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Formellement identifié sur des enregistrements vidéo, il est soupçonné d’avoir réalisé des paiements sans contact avec une carte bancaire volée à Besançon. Interpellé par la BAC, il a reconnu les faits, tout en précisant avoir trouvé la carte bancaire de la victime, au sol, sur le parking d’un restaurant bisontin. N’ayant pas d’argent, il l’aurait utilisée pour se nourrir, avant de la jeter dans une poubelle à l’issue de ses achats. Pour la victime, le montant du préjudice s’élève à 65 euros. Ils correspondent à cinq paiements réalisés.
Ce mercredi après-midi, pour la cinquième année, le tribunal judiciaire de Besançon et l’éducation nationale récompensaient les plus belles affiches de lycéens et collégiens de l’académie, réalisées dans le cadre d’un concours, organisé pour sensibiliser la nouvelle génération aux violences sexistes et sexuelles. Cette initiative a survécu au départ de Claire Keller, substitute du procureur de la république près du tribunal judiciaire de Besançon. Désormais, Dominique Rouault, juge des enfants a repris cette organisation. Cette année, une quinzaine d’établissements scolaires, auxquels se sont ajoutés l’école de la deuxième chance et la Protection Judiciaire de la Jeunesse, y ont participé. Ce qui représente environ 150 affiches.
L'interview de la rédaction : Dominique Rouault, jusge des enfants
Lors de cette cinquième édition, les adolescents étaient invités à s’exprimer sur le thème de la « parole des femmes ». Qu’il s’agisse de Nathalie Albert Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, d’Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon ou de Dominique Rouault, juge des enfants, tous ont salué la qualité du travail réalisé et la maturité avec laquelle ces jeunes filles et garçons ont abordé ce sujet de société. La place des femmes dans la société, leur liberté, leur combat, … ont été déclinés en mots et en dessins. Certains travaux ont été réalisés collectivement. D’autres individuellement. Ce travail a été parfois libérateur. Il a permis d’exprimer une souffrance, une colère et d’imposer une prise de position.
Les interviews de la rédaction
53 collèges et lycées labellisés à légalité filles et garçons dans l’académie de Besançon
Au collège Mont Miroir de Maîche, Mme Romère, professeure de mathématiques, est référente contre le harcèlement et la discrimination et pour l’égalité filles et garçons. Dans ce cadre-là, elle organise un atelier vivre ensemble tous les lundis pour traiter de ces thématiques. L’engagement des collégiens est volontaire. L’enseignante insiste sur « l’importance de sensibiliser dès le plus jeune âge ». L’année dernière, elle a formé certains de ses élèves qui, à leur tour, sont allés à la rencontre d’enfants de primaire. « Mes élèves ont parlé des stéréotypes de genre. Ce fut très intéressant » explique la professeure de mathématiques, dont le travail de deux ses jeunes sur le droit des femmes a été récompensé, par le jury bisontin.
L'interview de la rédaction : Madame Romère, proefesseurs de mathématiques et éférente contre le harcèlement et la discrimination et pour l’égalité filles et garçons.
Lors d’un contrôle routier, mené sous le couvert d’une réquisition du procureur, le 16 mars, un individu, qui faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de paraître dans le département du Doubs, a été interpellé et placé en garde à vue. Les faits ont été enregistrés rue du Chasnot à Besançon. Dans un premier temps, le trentenaire a donné une fausse identité. Il a fini par reconnaître les faits. A la fin de sa garde à vue, il a été admis en psychiatrie.
Le 15 mars dernier, à Besançon, rue Roy, un homme de 22 ans a été interpellé par les forces de l’ordre. Ce dernier a été dénoncé par un autre individu qui déclara aux policiers, qu’il venait de commander des produits stupéfiants à un interlocuteur sur une messagerie. Il précisa « ne pas supporter les dealers et faire tout pour les déranger ».
Lors de son interpellation, il a été découvert 4 grammes de cocaïne et 14 grammes de résine de cannabis. Il a reconnu avoir acheté une bonbonne de cocaïne pour un montant de 40 euros et vouloir la revendre 50 euros. Lors d'une perquisition à son domicile, une arme de catégorie D, non létale a été découverte. Il devra s’expliquer en septembre et novembre prochains devant la justice.
Les 16 et 17 mars derniers, les policiers bisontins ont interpellé trois hommes qui conduisaient malgré une annulation ou une suspension de leur permis de conduire. Ils étaient âgés de 42, 27 et 19 ans. Les faits ont été enregistrés rues de Vesoul, du Chasnot et Flandres-Dunkerque. Placés en garde à vue, ces trois individus devront s’expliquer en septembre prochain devant la justice.
Dans le Jura, après le décès d’un homme de 74 ans à l’hôpital de Besançon, après avoir été pris en charge au centre hospitalier Louis-Pasteur à Dole pour un problème cardiaque, une enquête pour « homicide involontaire » a été ouverte. Hier, il était expliqué qu’une « erreur d’administration de médicament » serait à l’origine de ce drame.