Le mouvement social de ce jeudi aura très peu de répercussion sur le réseau ferroviaire franc-comtois. Le trafic sera normal sur l’ensemble des liaisons TGV desservant la région. Le trafic sera quasi-normal pour les Trains Mobigo, avec près de 95% des circulations assurées.
De légères perturbations sont à prévoir sur les lignes :
Pour la majorité de ces lignes, des substitutions routières sont mises en place.
Demain, mercredi 20 novembre, un rassemblement se tiendra, à 16h, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, l’intersyndicale appelle les professionnels du secteur social et médico-social à se mobiliser pour dénoncer « les orientations budgétaires du gouvernement ». Selon le collectif, « cette baisse serait catastrophique pour les établissements, les salariés et les personnes accompagnées ».
Plusieurs syndicats de la fonction publique ont appelé hier, jeudi, à une journée nationale de mobilisation le 5 décembre prochain. Le conflit avec le gouvernement porte sur les trois jours de carence dans la fonction publique et la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie. Rappelons que le gouvernement souhaite réaliser 1,2 milliards d’économie dans l’administration. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un appel à la grève de trois jours reconductible.
Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, est prévenue. Les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont annoncé, mercredi, de nouvelles mobilisations, « jusqu’à mi-décembre ». Des manifestations ponctuelles sont prévues pour dénoncer, notamment, le traité de libre-échange du Mercosur, mais aussi les « contraintes » imposées aux agriculteurs et la question des revenus. Cette nouvelle mobilisation, qui fait référence à celle de l’hiver dernier, débutera lundi prochain.
Les pertes d’emplois dans l’industrie française vont se poursuivre. Une affirmation émanant du ministre de l’Industrie Marc Ferracci. Les secteurs de l’automobile et de la chimie sont au plus mal. La prédiction est inquiétante. Le ministre envisage « des fermetures de sites dans les semaines et les mois qui viennent ». « Des milliers d’emplois » pourraient être perdus. Marc Ferracci souhaite une réponse européenne pour notamment soutenir la filière automobile.
Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly
Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place durant son mandat à la tête de l’établissement.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly
Selon des sources concordantes, ce mardi, une dizaine de salariés de l’enseigne « Jabil », implantée au Locle, en Suisse voisine, se sont vu remettre une lettre de licenciement. Anciennement sous la bannière Johnson & Johnson, cette firme, spécialisée dans le médical, compte 500 salariés. En cette période, une partie de l’effectif est encore en vacances. Il sera au complet à compter de la semaine prochaine.
En 2018, lors de la transaction, Johnson & Johnson s’était pourtant voulu rassurant, indiquant, selon nos confrères d’Arcinfo, que « les employés n’avaient à craindre ni licenciements, ni délocalisation ». Les premières rumeurs de difficultés sont apparues dès 2021. Pourtant la solidité du groupe, avec 180.000 employés, répartis sur 100 sites dans 29 pays, avait convaincu les autorités helvètes à l’époque.
Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi, le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.
L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut
Lutte contre la fraude sociale
L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent » qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit ». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin ». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.
Au troisième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, selon des chiffres de France Travail, le nombre de demandeurs d’emploi, tenus de rechercher un emploi et sans activité, de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 102.190. Ce nombre augmente de 1,1 % sur le trimestre et de 2,1 % sur un an. Par département, la progression trimestrielle est de 2,5% pour le seul département du Doubs et 1,3 % pour le Jura
Suite au départ des Haras nationaux en 2022, Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, a cherché une nouvelle fonction pour l’espace de près de 2 hectares qu’ils occupaient à Besançon, rue Louis Pergaud, dans le quartier de la Butte. La collectivité locale, en charge de la protection sociale des enfants, et la Présidente Christine Bouquin ont souhaité préserver le site et y installer un village d’enfants. Suite à un Appel à manifestation d’intérêt, le Conseil Départemental du Doubs a confié cette responsabilité à l’association SOS Villages d’Enfants. Un second village d’enfants verra le jour à l’Isle-sur-le-Doubs
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs
Une structure pour l’accueil des fratries
Actuellement, dans le cadre de son action sociale, via l’Aide Sociale à l’Enfance, le Département du Doubs accueille près de 2.000 enfants dans différentes structures. Ce projet répond à l’objectif de ne pas diviser les fratries. Trop souvent, faute de places, les frères et sœurs sont séparés lorsqu’ils doivent quitter le domicile familial. Le site bisontin accueillera 50 enfants, qui seront accueillis au sein de 11 logements, pouvant accueillir jusqu’à 5 jeunes résidents. Ils seront encadrés, en alternance, par une éducatrice familiale et une aide familiale. Au total, c’est une équipe de 36 personnes, dont des travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, psychologique, animateurs), qui exerceront sur place.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs
Un projet à 10 millions d’euros
Le coût total de la rénovation s’élève à 10 millions d’euros Le Département a prévu de prendre à sa charge 3 millions d’euros. Les dépenses liées au fonctionnement seront assurées par la collectivité, via le soutien à l’aide sociale à l’enfance, pour lequel elle doit assurer le financement. La première pierre devrait être posée le 7 novembre prochain. A l’idéal, l’arrivée progressive des enfants est prévue entre mai 2026 et mars 2027 à Besançon et sur une période identique à l’Isle-sur-le-Doubs.
L'interview de la rédaction : Valérie Bonazzi, directrice territoriale Est de SOS Villages d'Enfants