Au 4ᵉ trimestre 2024, la Bourgogne-Franche-Comté enregistre une diminution de 2.720 postes de salariés, marquant la plus forte baisse depuis la crise sanitaire. Sur un an, 3 600 emplois ont été perdus, principalement dans la construction et l’intérim.
La Franche-Comté accuse une baisse de -1,1 % sur un an, avec 3 070 emplois supprimés, impactant notamment les services, l’intérim et l’industrie. Le Doubs est particulièrement touché, avec 560 emplois perdus (-240 intérims). La perte est de 200 dans le Jura (-50 intérims).
Les syndicats CGT, UNSA, FSU, Solidaires et CFE-CGC appellent les agents de la fonction publique à se mobiliser le mardi 13 mai, face à la politique gouvernementale. Au cœur des revendications : la défense des services publics, la revalorisation des rémunérations, la création d’emplois et l’amélioration des conditions de travail. A Besançon, un rassemblement est annoncé à 10h30 sur la place du 8 septembre. A cette occasion, les manifestants interpelleront la population « sur la nécessité d’avoir des services publiques de qualité partout car ceux-ci constituent notre richesse commune ».
Le 1er mai sera marqué par plusieurs manifestations dans le Jura, avec des rassemblements revendicatifs à 10h30, à Dole (avenue de Lahr), à la même heure, à Lons-le-Saunier ( place de la liberté), à 10h, à Saint-Claude ( place du 4 avril) et à Champagnole, au Mont Rivel, à 11h. Au centre des mobilisations : la contestation de la retraite à 64 ans et un appel à la justice sociale et à la paix.
À Besançon, après le traditionnel défilé du 1er mai, dont le coup d’envoi sera donné à 10h30 de l’esplanade des Droits de l’Homme, un village CGT prendra place à Granvelle pour marquer les 130 ans du syndicat et soutenir la paix en Palestine. Trois associations seront présentes : le Mouvement de la Paix 25, l’Association France-Palestine Solidarité et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Au programme : stands syndicaux, animations pour enfants, expositions, restauration et une ambiance musicale assurée par Combo del Sol sur des rythmes latinos. Un rendez-vous engagé et festif !
A l’occasion de la journée du 1er mai prochain, la FSU appelle à la mobilisation. Le syndicat rappelle que la paix, la liberté, la justice sociale et l’opposition à l’extrême droite sont au cœur des revendications portées par l’intersyndicale. A Besançon, le rendez-vous est fixé à 10h30 sur l’Esplanade des droits de l’Homme. On se rassemblera également, à 10h, sur la place du marché d’Audincourt;
On ouvre ce flash par les chiffres du chômage. En moyenne au 1er trimestre 2025, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de personnes inscrites à France Travail, qui ne sont ni en attente d’orientation ni en parcours social, s’établit à 235.140. Il croît de 5,9% ce trimestre et de 10,8% sur un an pour la seule catégorie A. Par département, la progression est sans appel. Elle est de 6% sur un trimestre et de 11% sur un an dans le Doubs et de 5% et 5,8% sur ces mêmes périodes de référence dans le Jura.
En France, ce lundi 28 avril 2025, médecins et internes entament une grève nationale illimitée. Ce mouvement s'inscrit en réaction à une proposition de loi visant à encadrer leur installation dans le but de lutter contre les déserts médicaux. Les professionnels de santé dénoncent ces mesures, qu'ils considèrent comme une atteinte à leur liberté d'exercer et un frein à l'attractivité de leur métier.
Du 6 au 23 mai, la Ville de Besançon, en collaboration avec le CCAS et le Centre des Finances Publiques, propose un service gratuit d’aide pour remplir les déclarations papier de revenus. Les permanences se tiendront à la Maison des Seniors, 8 Rue Pasteur, de 9h à 12h et de 14h à 16h30, sauf les lundis, ainsi que les 8 et 9 mai.
Pour bénéficier de l’accompagnement, les documents nécessaires incluent :
Le formulaire de déclaration 2025,
L’avis d’imposition ou de non-imposition 2024,
Les identifiants et mot de passe de messagerie personnelle pour les impôts.
Alors qu’une nouvelle campagne de l’impôt s’organise, le syndicat national Solidaires Finances Publiques 25 monte au créneau. Selon lui, « depuis la fusion entre la Direction Générale des Impôts et le Trésor Public en 2008, les Finances Publiques ont perdu 30 000 emplois, soit 30 % de leurs effectifs. En 2025, 550 nouveaux postes seront supprimés, aggravant une situation déjà tendue ».
"Dans le Doubs, la baisse est significative : -12 % d’agents depuis 2014, et -23 % en service impôt. Cette réduction impacte la charge de travail des agents, contraints de gérer l’accueil, les demandes par téléphone et mail, ainsi que le soutien aux centres d’appels, eux-mêmes sous-dimensionnés" nous explique-t-on.
Toujours selon cette même source syndicale, « avec des ressources limitées, les Maisons France Service accueillent de plus en plus d’usagers en quête d’informations fiscales, mais le manque de spécialistes oblige à organiser des rendez-vous en visioconférence ou à renvoyer les usagers vers des centres éloignés. Une situation qui suscite des inquiétudes sur la qualité du service public ».
Depuis une quinzaine d’années, Grand Besançon Métropole s’est doté de la compétence insertion. Dans un contexte économique compliqué, où le taux de chômage se détériore également sur le territoire du Grand Besançon, jusque-là préservé, la collectivité veut répondre présent. Il en va de la « justice sociale ». Les prochains chiffres de 2025 devraient confirmer cette tendance. A l’image d’Oerlikon, à Mamirolle, ou des enseignes comme Gifi et C&A, à Besançon, des plans sociaux sont annoncés.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Grand Besançon veut jouer un rôle dans le domaine de l’emploi sur son territoire d’action. La collectivité, qui tisse des liens permanents avec le monde de l’entreprise, se présente comme « un facilitateur entre les recruteurs et les futurs salariés ». Elle mène également une stratégie en direction des populations les plus éloignées de l’emploi. L’objectif étant d’accompagner les habitants et les entreprises et de créer les synergies nécessaires pour ne pas fragiliser la capacité des entreprises à répondre aux demandes du marché.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Des secteurs en difficulté
Les décisions américaines récentes entraînent une augmentation immédiate de 20% des coûts pour certaines entreprises locales. La construction, la sous-traitance automobile, l’horlogerie, le luxe d’entrée et de gamme intermédiaire et la santé font partie des activités traditionnelles du territoire les plus impactées. En parallèle, le secteur de la défense montre des besoins croissants, pour lesquels les entreprises du territoire doivent être en capacité de répondre. La diversification de ces dernières fait partie des grands enjeux du moment, qui leur permettront d’écarter les risques liés à une dépendance excessive, comme peut la connaître les firmes liées à l’automobile.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.