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A l’appel de plusieurs organisations, les infirmiers libéraux se mobilisent ce jour. Beaucoup devraient rejoindre les rassemblements de ce mardi dans la fonction publique. Il est réclamé la reconnaissance de la pénibilité du métier et la revalorisation du tarif de base des actes infirmiers.

Les fonctionnaires sont dans la rue ce mardi. A l’appel de l’intersyndicale, une journée d’action se tient aujourd’hui. Elle porte sur les salaires et les conditions de travail. Les manifestants s’opposent également à la rémunération au « mérite Â». Plusieurs rassemblements sont prévus ce jour.

On s’est mobilisé ce matin  devant la Préfecture à Besançon et devant la Sous-préfecture à Dole. A Pontarlier, un rassemblement était annoncé pour midi sur la place d’Arçon. A Lons-le-Saunier, les manifestants ont prévu de se rassembler, à 14h,  sur la place de la Liberté.

Dans le cadre de la crise agricole, une réunion prévue ce mardi avec la FNSEA, à l’Elysée, a été reportée. Selon son président, Arnaud Rousseau, « les conditions pour sortir de la crise ne sont pas réunies Â». Le responsable syndical rappelle les 62 mesures exprimées et demande leur prise en compte totale. Les retraites, l’élevage, les produits phytosanitaires, la trésorerie et la simplification sont notamment des thématiques et problématiques au cÅ“ur de la crispation avec les autorités.  

A l’appel de l’intersyndicale, une journée d’action dans la fonction publique se tiendra ce mardi 19 mars. Elle portera sur les salaires et les conditions de travail. Les manifestants s’opposeront également à la rémunération au « mérite Â». Plusieurs rassemblements sont au programme : A 10h30 devant la Préfecture à Besançon à et à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier.

Le 26 mars prochain, le département du Doubs organisera le troisième salon des recruteurs. Ce forum dédié à l’emploi regroupera 133 exposants et proposera 1000 offres d’emploi à Besançon-Micropolis de 10 heures à 18 heures. De nombreuses entreprises du bassin d’emploi de Besan­Ã§on, quel que soit leur secteur d’activité, seront présentes avec une priorité donnée aux secteurs en tension ainsi qu’aux entre­prises à forts besoins de recrutement. Le Salon s’adresse à l’ensemble des demandeurs d’emploi, aux allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) et au grand public. Plus de 1 500 personnes sont atten­dues à Micropolis.

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut, 1er Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale

 

Le syndicat SUD-Rail a fait savoir qu’il avait déposé un préavis de grève pour le mois de mai, entre le 30 avril et le 31 mai. Cette mobilisation s’inscrit dans celle des contrôleurs de la SNCF mi-février. Cette action est la résultante de la réunion de concertation du 27 février, qui est jugée insatisfaisante, face aux interrogations et revendications,  portant sur la pénibilité, la fin de carrière des contrôleurs, la prime de travail et le reclassement des agents.

29 nouveaux départements vont expérimenter le RSA sous conditions. Ils rejoignent ainsi les 18 départements déjà concernés par cette mesure depuis le mois de décembre 2022. En Franche-Comté, le Territoire-de-Belfort et la Haute-Saône sont concernés. La généralisation de ce dispositif s’effectuera progressivement à compter de l’année prochaine.

Ce vendredi matin, entre 11h00 et 12h20, à Pontarlier, à l’appel de la CGT, 40 salariés, sur les 177 que compte  Knauff Ceiling Solution (ex Armstrong), ont cessé le travail pour dénoncer leur situation. Rappelons que cette société, rachetée depuis 2020 par l’entreprise allemande, fabrique des plafonds suspendus

La crise sanitaire, liée au Covid 19, et le conflit en Ukraine sont venus perturber la situation et les projets de la firme. A tel point, qu’elle vivait, sous perfusion, grâce aux aides et au soutien de l’état. Cependant, depuis le début de cette année, les aides de l’état ne sont plus au rendez-vous et le site pontissalien se trouve en difficulté.  Après plusieurs années de temps partiel imposé, les salariés s’interrogent et demandent à travailler normalement pour vivre de leur travail. Ces derniers se trouvent fragilisés par une situation qu’ils subissent.

Aujourd’hui, après la fin des soutiens de l’état, qui n’ont pas été reconduits, et le rejet de la demande de chômage partiel refusé par l’état également, ils attendent des explications de la part de leur direction. Via une pétition, ils exigent une meilleure répartition des productions entre les usines du groupe en Europe et une meilleure rémunération. Ils refusent également tout projet de licenciement. Une réponse est attendue d’ici un mois et demi.

L'interview de la rédaction : Kocay Advatek, secrétaire du syndicat CGT Knauff Pontarlier

Ce vendredi, les Restos du Cœur lancent leur collecte annuelle de denrées alimentaires. Jusqu’à dimanche, ce sont 80.000 bénévoles qui seront présents dans 7.500 supermarchés dans l’Hexagone pour récolter des produits alimentaires et d’hygiène. L’an dernier, les Restos du Cœur ont accueilli 1,3 million de personnes en France.


218 millions, c’est le montant du budget que s’apprêtent à voter les élus bisontins pour l’année 2024. Il s’agit déjà du 4è exercice comptable mis en Å“uvre par la Maire Anne Vignot et sa majorité. Malgré le désengagement de l’état, notamment au niveau du fond vert, et les dépenses liées au coût de l’énergie, la majorité écologiste et de gauche au Conseil Municipal « veut garder le cap Â». Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, évoque « un budget robuste et solidaire, tourné également vers la transition écologique Â».

Ce budget de 218 millions d’euros, présentant une hausse de 6 millions d’euros, par rapport à 2023, annonce 45 millions d’euros d’investissement pour cette nouvelle année. Le renforcement des moyens pour l’action sociale, notamment en direction des plus vulnérables, via le Centre Communal d’Action Sociale, fait partie des grands engagements. 11 millions d’euros y sont accordés. Soit une hausse de 1 million d’euros par rapport à 2023. La cité entend également agir « pour le maintien de la qualité des services publics Â». Par ailleurs dans le cadre du dialogue social annuel, les élus ont prévu de consacrer 1,5 million d’euros pour le pouvoir d’achat et l’attractivité des emplois des agents de la collectivité.

Les projets phares

La continuité du plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville, la revitalisation de la place des Lumières aux Clairs Soleils, avec la création d’un lieu hybride dédié à l’enfance et la parentalité, la création d’une nouvelle maison des femmes (rue Jean Wyrsch), le jardin des sciences, le programme de renouvellement urbain de Planoise, le nouveau pôle sportif à Diderot, la réhabilitation du hangar aux manœuvres à la Citadelle ou encore le lancement du quartier Saint-Jacques Arsenal, l’extension du cimetière Saint-Claude et l’achat de nouveaux matériels de communication à la police nationale font partie des investissements programmés

 

L’austérité de l’état

Anthony Poulin et Anne Vignot dénoncent « la politique d’austérité de l’état Â». La suppression de la taxe d’habitation, de l’ISF et du fond vert sont autant de moyens financiers que l’état n’a plus à sa disposition « Ce sont au moins 24 millions d’euros qui ne rentrent plus dans les caisses de l’état Â» pointent les élus. « L’état a également annoncé un milliard d’euros de baisse de crédits aux agences qui accompagnent les collectivités. La crainte est forte. Néanmoins, nous continuerons à déposer des dossiers et entrer dans cette logique de contractualisation avec l’Etat. C’est comme cela qui nous réussirions ensemble Â» conclut M. Poulin.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin