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10ème journée de manifestation contre la réforme des retraites. Selon les intersyndicales, on a enregistré 600 manifestants à Saint-Claude et 2.500 à Dole. Ils seraient 8000 à Besançon et 500 à Pontarlier.  Selon des chiffres du rectorat de Besançon, dans l’académie, seulement 6,3% des personnels de l’éducation nationale étaient mobilisés. Soit 5,8% dans le 1er degré et 7,5% dans le second degré.

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Le problème des salaires

La sortie de crise est loin d’être actée. La mobilisation se poursuit dans la rue. Personne ne croit vraiment à la marche arrière du gouvernement, alors on attend la réponse du conseil d’Etat. On croit également à la mise en place d’un référendum d’initiative partagée et à la consultation de la rue. Ce militant bisontin du collectif ‘A Gauche Citoyens » pointe les difficultés que rencontrent également certains salariés qui ne peuvent pas toujours venir exprimer leur mécontentement dans la rue en raison de la baisse que cela engendre sur les salaires. Plus de cent euros peuvent être soustraits sur une même fiche de paie.

L'interview de la rédaction : Un militant du collectif "A Gauche Citoyens" 

 

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Toucher le patronnat

Pour Nicole Friess de lutte ouvrière, le combat sera gagné lorsque le patronat « sera réellement touché ». Pour l’heure, « seul Emmanuel Macron et sa réforme suscitent la colère ». Selon la militante bisontine, cette crise est aussi celle des conditions de travail et du partage des richesses également.

L'interview de la rédaction : Nicole Friess

 

Les jeunes se battent pour leur avenir

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Les étudiants ont une nouvelle fois été nombreux à se rassembler. Ils ont encore manifesté en tête du cortège. Ces jeunes ne le cachent pas, ils sont là aussi pour leurs parents qui ne peuvent pas toujours venir manifester pour des raisons financières. Ils sont également déterminés à poursuivre la mobilisation. Ils constatent que le mouvement se durcit. Ils ont conscience que la violence s’installe, mais « l’union fait la force ». Ils se sont donnés l’objectif de tenir et de faire « bouger » le gouvernement. Les jeunes veulent une autre société et participer à sa conception.

L'interview de la rédaction : Un étudiant bisontin

 

Le rectorat de Besançon vient de communiquer les chiffres de participation à la mobilisation contre la défense des retraites de ce mardi 28 mars. Dans l’académie, seulement 6,3% des personnels de l’éducation nationale étaient mobilisés ce jour. Soit 5,8% dans le 1er degré et 7,5% dans le second degré.

En raison du mouvement social en cours, des perturbations sont à prévoir sur le réseau ferroviaire ce mardi. Toutes les lignes bourguignonnes et franc-comtoises seront impactées. Prévoyez un ter sur deux en moyenne selon les lignes. Il ne devrait pas y avoir de perturbation sur les liaisons Lyria, entre la France et la Suisse.

La dixième journée d’action contre la réforme des retraites se tiendra ce mardi 28 mars. A Besançon, un rassemblement est prévu à 14h sur le parking Battant. L’intersyndicale bisontine annonce également l’organisation d’un piquet de grève ce  lundi 27 mars, à 18h, sur la place pasteur, au centre-ville.

A noter que le rassemblement pontissalien est programmé ce mardi après-midi également. Il aura lieu, à partir de 16h30, sur la place d’Arçon, avec pour thème « une marche à reculons afin de montrer au Président comment faire marche arrière ». Des actions sont également prévues dans le Jura. A 10h, devant la Sous-préfecture de Saint-Claude. A 10h30, avenue de Lahr à Dole. A 15h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Face à la montée de la violence lors des rassemblements contre la réforme des retraites, Anne Vignot, la Maire bisontine, demande à ce que la manifestation du 28 mars prochain et les suivantes se déroulent « dans le calme, la non-violence et la dignité ». Elle condamne « les violences inacceptables qui se sont déroulées dans les rues bisontines » dernièrement.

Elle  pointe également la gestion de cette crise. Elle appelle les parlementaires du Doubs Eric Alauzet, Laurent Croizier, Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot à « défendre, auprès du gouvernement,   la voie d’une sortie de crise en privilégiant, « à minima », une réouverture des négociations avec les forces syndicales.

La dixième journée d’action contre la réforme des retraites se tiendra ce mardi 28 mars. A Besançon, un rassemblement est prévu à 14h sur le parking Battant. En parallèle, l’intersyndicale bisontine annonce l’organisation d’un piquet de grève ces samedi 25 et  lundi 27 mars, à 18h, sur la place pasteur, au centre-ville de Besançon.

La troisième édition du salon de l’emploi, organisé par la Communauté de Communes du Grand Pontarlier,  se déroulera le jeudi 30 mars  à l’Espace Pourny de Pontarlier. 82 participants sont annoncés. Il s’agit d’entreprises, d’agences d’intérim, d’organismes, spécialisés dans le recrutement, de collectivités locales ou de centres de formation. A travers cette initiative, Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’activité économique sur le territoire pontissalien, a voulu créer un lieu de rencontres entre professionnels et visiteurs.

Un très grand nombre de secteurs d’activité sera représenté. L’élu pontissalien rappelle que cette initiative a vu le jour en raison des difficultés que rencontraient, en 2019 déjà, de nombreuses entreprises. Au-delà de cet aspect, ce rendez-vous annuel est également un formidable coup de projecteur sur la diversité de l’activité économique locale, ne serait-ce par les nombreux emplois et opportunités professionnelles qu’elle offre.

Beaucoup d’offres d’emploi non pourvues

Les raisons à cette situation sont sans doute multiples. Il serait faux de vouloir pointer un seul facteur. Bertrand Guinchard évoque « une situation qui s’est aggravée depuis 2019 ». Salariés et responsables d’entreprise doivent mieux se connaître et apprendre à œuvrer ensemble. « Le non-travail est devenu à la mode. Dès que l’on a fait quelques temps de travail, on veut prendre du bon temps. On donne naissance à des micros entreprises pour avoir du temps pour soi. La main d’œuvre traditionnelle, dont les entreprises ont besoin, se réduit au maximum. C’est un vrai problème. Nous avons des entreprises qui refusent des commandes et des marchés. On a vu des petites entreprises, notamment dans la restauration et l’artisanat, fermées car elles sont dans l’incapacité de répondre à des marchés ».

Préparer cette rencontre

Bertrand Guinchard invite les visiteurs à bien préparer leurs futures rencontres professionnelles. « Apportez un maximum de documents pour vous faire connaître,  pour vous valoriser et montrer votre motivation. Il faut donner envie aux entreprises de vous recruter » conseille M. Guinchard.  A l’entrée du site, un mur de l’emploi sera  installé. Il présentera les entreprises et les différents métiers et offres qui en découlent.

Rendez à l’Espace Pourny de Pontarlier ce jeudi 30 mars de 10h à 18h.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard

 

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce jeudi. Une neuvième édition pour laquelle les cortège étaient moyennent fournis. On a enregistré plus de 1000 personnes à Saint-Claude. Ils étaient plus de 3000 à Dole; 11.500 à Besançon et 700 à Pontarlier.

Le reportage de la rédaction

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Pour les manifestants, cette neuvième édition ne signe en rien la fin de la mobilisation. Bien au contraire.  Tous sont déterminés à montrer à Emmanuel Macron que ce sera la retraite à 60 ans ou rien du tout.

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Ce nouveau rassemblement bisontin a mis à l’honneur la jeunesse. La mobilisation semble gagner les rangs des étudiants. Les AG, organisés à la fac de lettres, ont de plus en plus d’adeptes. Pour la troisième semaine consécutive les actions se poursuivent sur les sites Mégevand et Canot. Ce qui n’est pas toujours le cas dans les autres campus bisontins.

 

 

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Nouvelle soirée de mobilisation, ce mercredi soir, à Besançon contre la réforme des retraites.  Entre 300 et 400 personnes se  sont rassemblées au centre-ville de la cité comtoise. Dans le cortège, de très nombreux jeunes pour lesquels il est inconcevable,  qu’eux et leurs parents travaillent plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein.  

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La prise de parole d’Emmanuel Macron à la mi-journée ne passe pas également. Les manifestants présentent un chef de l’état très éloigné des préoccupations des Français. Selon eux, « il ne comprend rien ». Les étudiants et la jeunesse bisontine sont attendus en nombre ce jeudi après-midi lors de la grande manifestation, dont le départ sera donné, à 14h, du parking Battant. Ils devraient être en tête du cortège.

Le reportage de la rédaction

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