Dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets, le SYBERT, chargé du traitement des déchets, organise, jusqu’au 22 novembre, des animations gratuites et ouvertes à tous dans son nouvel espace pédagogique, situé rue de Dole à Besançon. Au programme : jeu d’énigmes en famille, visite du centre de tri, atelier de fabrication de produits ménagers naturels, … . On notera la présence des animateurs prévention du SYBERT, qui pourront répondre aux interrogations des visiteurs. Pour participer à l’évènement et tout savoir sur son organisation : https://www.sybert.fr/fete-du-reemploi-et-de-la-reparation/
Ce samedi après-midi, le groupe local de L.214 se mobilisera à Besançon, entre 14h et 15h, au Monoprix de la Grande Rue, pour lutter contre les « pires pratiques de l’élevage intensif des poulets ». Les militants iront à la rencontre de la clientèle pour l’inviter à « tourner le dos » à certaines marques. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une opération nationale, qui se tient dans une vingtaine de villes. L’objectif est de retourner 100.000 barquettes en rayon, avec l’aide du public.
A travers différents dispositifs, Grand Besançon Métropole ambitionne le projet de renforcer sa production d’énergies renouvelables pour atteindre le statut de Territoire à Energie Positive d’ici 2050. Le Plan Climat Air Energie Territorial, adopté par le Grand Besançon le 26 septembre dernier, définit la trajectoire de réduction des consommations énergétiques du territoire et celle de production d’énergies renouvelables. En parallèle, la collectivité invite les communes de l’agglomération à définir, sur leur territoire, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER). Il s’agit de zones jugées préférentielles et prioritaires, définies comme telles, pour le développement des énergies renouvelables.
L'interview de la rédaction : Lorine Gagliolo, l'élue en charge du développement durable, de l'énergie et de l'environnement
Actuellement, sur les 80 communes, qui composent Grand Besançon Métropole, 43 ont listé des zones susceptibles d’accueillir de telles initiatives. La collectivité souhaite voir naître un programme diversifié, décliné en un mix énergétique, associant photovoltaïque, éolien, bois-énergie, géothermie et méthanisation. Si une dominante liée au photovoltaïque apparaît, d’autres concepts ( méthane, biomasse, géothermie, …) sont à l’étude. Le travail et la réflexion se poursuivent.
La consultation publique, portant sur le projet d’installation d’une unité de granulation, mené par la société EO2 Bourgogne Franche-Comté, est lancée ce mardi 13 novembre à Salins-les-Bains. Elle se déroulera jusqu’au 11 décembre dans les locaux de la mairie jurassienne. L'installation s'implantera sur un terrain de 8,3 ha dans la zone industrielle des Mélincols, située au Nord-Ouest de la commune. L'unité transformera des rondins de trituration, feuillus et résineux, en granulés de bois. Les granulés seront vendus en vrac ou ensachés et palettisés. La capacité de production de l'unité s'élèvera à 110 000 t de granulés par an.
Le site comportera :
Une plateforme de stockage et de transformation des rondins,
Un séchoir à contact direct équipé d'un générateur d'air chaud à partir de biomasse,
Une unité de granulation,
Une unité d'ensachage et de palettisation,
Des zones de stockage des granulés.
Le public pourra formuler ses observations et propositions de la manière suivante :
- Soit par voie électronique à l’adresse suivante : pref-enquetespubliques@jura.gouv.fr en précisant l’objet “société EO2 Salins-les-Bains”;
- Soit par correspondance : Préfecture du Jura à l’attention du BRGAE – 9 rue de la Préfecture – 39000 LONS LE SAUNIER
- Soit sur le registre de consultation établi sur les feuillets non mobiles cotés et paraphés par le maire de Salins-les-Bains, disponible aux jours et heures d’ouverture de la mairie.
https://www.mairie-salinslesbains.fr/wp-content/uploads/2024/10/Avis_consult.pdf
Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon appelle les jardiniers des Vaîtes à se faire connaître et a procédé, avant le 20 décembre prochain, à la régularisation de leur situation. Elle leur propose, quelle que soit la solution choisie, de pouvoir cultiver la parcelle qu’ils occupent actuellement jusqu’à la fin de la saison de culture 2025 (au plus tard le 31 décembre 2025). Des rencontres individuelles des jardiniers occupants vont démarrer. Il leur sera proposé trois solutions de régularisation de leur activité.
Pour se faire connaître, s’informer et être régularisé les jardiniers peuvent dès à présent mais avant le 20 décembre 2024 :
Ou
Ou
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse vient de publier son nouveau rapport sur l’état des eaux. En Bourgogne-Franche-Comté, 26% de rivières seulement sont en bon état écologique. La qualité des rivières est quasi systématiquement altérée par la présence de pesticides dans les zones de plaine.
La qualité des rivières est également impactée par le changement climatique, qui élève la température de l’eau, nuisant ainsi à la vie aquatique. En 2023, sur les 1.400 paramètres analysés dans les eaux des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse, 706 produits de synthèse ont été détectés au moins une fois dans les cours d’eau, dont la moitié sont des pesticides.
La direction Biodiversité et Espaces verts de la Ville de Besançon procède actuellement à l’abattage d’arbres dépérissants ou menaçants sur l’ensemble des quartiers de la ville. 277 opérations sont programmées. Cette situation s’explique par le dérèglement climatique et l’apparition d’attaques parasitaires croissantes ces dernières années.
Pour compenser les pertes et accroitre le patrimoine arboré, près de 1 000 arbres seront plantés cet hiver : tilleuls, érables champêtres, chênes, arbres de Judée, muriers blancs, micocouliers et bien d’autres. « Plus de 5 000 arbres ont été plantés depuis le début du mandat » ajoute la Ville.
Un 20è lynx a été blessé à la suite d’une collision cette nuit dans le Doubs. La structure jurassienne Athenas, chargée de la préservation de la faune sauvage, s’est rapidement rendue sur place, mais elle n’est pas parvenue à le capturer. « Victime d'une fracture à une patte postérieure, il est probablement condamné s'il n'est pas retrouvé » indique-t-elle. Toute information dans le secteur de Levier /Chaffois doit être communiquée au plus tôt. Pour ce faire, il est possible de contacter urgence lynx au 06.76.78.05.83.
C’est une décision qui suscite de vives réactions. Dans le cadre de son plan de chasse, la Commission Départementale de Chasse et de la Faune Sauvage du Doubs prévoient d’abattre près de 500 chamois lors de cette saison 2024/2025.
Selon les chasseurs, cette mesure fait suite à l’absence de prédateurs pour assurer la régularisation. Ce que démentent les défenseurs de l’environnement. Cet animal provoquerait d’importants dégâts. Selon l’association, cette situation pourrait mettre en péril certaines parcelles. Selon le collectif de défense, plus de 200 individus auraient été tués en moins d’un an sur le territoire.
Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie les Verts dénonce la pratique inacceptable des « safaris faisans » en Haute-Saône et ailleurs. Cette information provient d’un reportage repéré, sur la toile, par un écologue, naturaliste et lanceur d’alerte. Chaque année des faisans, élevés de manière intensive, sont relâchés pour être abattus par des chasseurs dans une sorte de ball-trap vivant. EELV Franche-Comté « appelle les responsables politiques et les autorités à interdire ces pratiques, et cela passe par l’interdiction de l’élevage des animaux destinés à la chasse ».
Le lien de la vidéo : https://www.linkedin.com/posts/pierre-rigaux-01060b1a1_faune-animaux-aezcologie-activity-7256584107613179905-1lqh/