Ce week-end, la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle organisent leur grand comptage national des oiseaux des jardins. Tout le monde peut y participer, que vous soyez en ville ou à la campagne, novice ou passionné d’ornithologie. Il suffit d’observer et de noter les espèces qui se posent dans votre jardin ou sur votre balcon pendant une heure.
Les données collectées permettront de mieux comprendre l’évolution des populations d’oiseaux en période de reproduction et d’agir en faveur de leur protection. Toutes les informations utiles, y compris une fiche d’identification des espèces, sont disponibles sur le site www.oiseauxdesjardins.fr. À vos jumelles et carnets, prêts ? Comptez !
Plusieurs associations environnementales et commerces demandent à la Métropole de Besançon d’adopter une régulation plus stricte sur la publicité dans l’espace public, dans le cadre de l’élaboration du Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi).
Elles dénoncent les impacts écologiques et sociétaux de la publicité extérieure et réclament des mesures concrètes, comme l’interdiction des panneaux numériques et la réduction des formats d’affichage. Inspirées par des métropoles comme Lyon et Grenoble, elles appellent les élus locaux et nationaux à agir pour une politique plus responsable.
Quatre lynx, trois femelles et un mâle, ont retrouvé la liberté en mai 2025 après avoir été recueillis et réhabilités par le centre de soin Athenas. Relâchés à proximité de leurs lieux de sauvetage, sur les territoires de Pratz (39), Condamine (01), Pierrefontaine-les-Varans (25) et Bief-du-Fourg (39), ils portent des colliers VHF/GPS pour suivre leur adaptation.
Le lynx boréal, espèce menacée, est strictement protégé en France, où le Massif du Jura abrite 80 % de sa population. Sa survie reste fragilisée par les collisions routières et les destructions illégales. Cette réintégration s’inscrit dans le Plan National d’Actions en faveur du lynx boréal, porté par la DREAL Bourgogne-Franche-Comté et l’Office Français de la Biodiversité, visant à améliorer son état de conservation à long terme.
Dans un courrier adressé au député Laurent Croizier, la Ville de Besançon exprime son inquiétude face au projet de loi Duplomb, « qui prévoit la ré-autorisation des néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018 ». Soutenue par plusieurs centaines de scientifiques et médecins, la municipalité alerte « sur les conséquences désastreuses de ces pesticides sur la biodiversité, la santé publique et l’avenir des pollinisateurs, essentiels à l’équilibre des écosystèmes ». Fidèle à son engagement écologique, la majorité municipale rappelle ses actions « pour un entretien sans pesticides depuis 2004 » et demande au député sa position sur cette loi.
Les 16 et 17 mai, la Bourse Aux Matériaux (BAM) revient pour une nouvelle édition sur toute la région Bourgogne Franche-Comté. Organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en partenariat avec le SYBERT, cette opération permet aux habitants d’accéder à des matériaux neufs ou d’occasion à prix imbattables, proposés par des artisans et professionnels locaux.
Sur le territoire du SYBERT, neuf entreprises participent, proposant des articles variés : bois, carrelage, menuiserie, électroménager, matériel de bricolage, mobilier et bien plus. L’objectif ? Offrir une seconde vie aux surplus de stock et invendus, tout en dynamisant l’économie locale.
Toutes les informations et la liste des matériaux disponibles sont à retrouver sur www.lesjoursbam.fr
Depuis plusieurs années, les Communes et Communautés de communes concernées, accompagnées de partenaires tels que le Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté et le Parc naturel régional du Haut-Jura, réfléchissent à la préservation des milieux naturels sensibles des 4 lacs. Une démarche de labellisation en Grand Site de France a ainsi été engagée et devrait aboutir dans les prochaines années.
Une initiative reconduite chaque année
Au printemps 2021, une zone de tranquillité volontaire a été instaurée pour limiter les perturbations liées à la fréquentation humaine. Cette opération, complétée par des mesures telles que la sécurisation du cheminement le long d’Ilay et la mise en place de barrières sur les chemins forestiers, « a montré des résultats positifs ». Depuis, elle est reconduite chaque année du 15 avril au 15 septembre sur le même périmètre, couvrant les lacs d’Ilay, du Petit et du Grand Maclu, ainsi que l’île de la Motte et les zones de rivage.
Un enjeu de préservation de la faune et de la flore
L’objectif principal est de préserver la quiétude d’un espace riche en milieux naturels, tels que les boisements, prairies, tourbières et berges des lacs. L’augmentation de la fréquentation entraîne des dérangements répétés des espèces animales, notamment en période de reproduction. Des espèces emblématiques, comme le faucon pèlerin et le chat forestier, sont particulièrement vulnérables. De nombreuses plantes et mousses sensibles au piétinement bénéficient également de cette mesure.
Une sensibilisation essentielle
La zone est matérialisée par des banderoles et les élus appellent à la civilité des visiteurs pour protéger cet environnement exceptionnel. Le site des 4 lacs offre un cadre idéal pour diverses activités, mais leur pratique doit rester compatible avec la préservation du patrimoine naturel. Ainsi, les promeneurs sont donc invités à rester sur les nombreux sentiers balisés, ceux-ci permettant de découvrir les plus beaux paysages du site. Pour rappel, les feux et le camping sont strictement interdits et il est fortement encouragé de tenir son chien en laisse. Ce qui n'est pas le cas de la baignade.
Des actions continueront à être mises en place pour mieux organiser la fréquentation et proposer des outils de découverte du site. Cet été encore, des accompagnateurs en montagne seront présents pour sensibiliser le public à ces enjeux.
Jusqu’au 5 octobre, le club patrimoine de Villers-le-Lac propose une exposition en plein air au lieu-dit Combe-la-Fève, baptisée « profondeur de champ ». Sur un sentier de 2 km, les visiteurs découvriront 54 œuvres grand format de 23 photographes de la région et de Suisse, mettant en lumière la beauté des oiseaux du massif jurassien.
Chaque photo est accompagnée d’un QR-code permettant d’en apprendre plus sur l’auteur, l’espèce photographiée et même d’écouter son chant. Accès libre, avec possibilité de contribution au point de départ. Parking recommandé près des gymnases municipaux.
Du 29 mars au 29 juin 2025, la Maison de la Réserve accueille l’exposition Ma prairie magique de Marie Renne et Flavien Simon. À travers une série de photographies prises dans une prairie du Vercors, les visiteurs découvriront la beauté fragile des papillons, capturés au lever du jour alors qu’ils se réchauffent sous les premiers rayons du soleil.
Une exposition qui invite à contempler la nature dans toute sa délicatesse. Accès payant, inclus dans le billet d’entrée de la Maison de la Réserve.
La démarche participative engagée autour du projet d’aménagement du quartier des Vaîtes à Besançon franchit une étape clé. Après cinq mois d’échanges et d’analyses, les concepteurs urbains du groupement Ville Ouverte, en collaboration avec la Ville de Besançon et l’aménageur Territoire 25, ont dévoilé de premières esquisses du futur quartier. Cette avancée marque un tournant dans la conception du projet en intégrant largement les contributions des habitants et acteurs locaux.
Un premier aperçu du quartier
Lors d’un atelier participatif en ligne le 13 avril, une esquisse préliminaire du projet a été présentée aux Bisontins. Cette première représentation graphique permet de visualiser les intentions d’aménagement sans pour autant figer une version définitive. Parmi les propositions phares :
Un équilibre entre espaces naturels et zones construites, avec 11 hectares dédiés aux espaces paysagers et seulement 5 hectares constructibles.
Un urbanisme aéré, où les îlots végétalisés et les cheminements doux garantissent une accessibilité fluide et un cadre de vie agréable.
Une diversité architecturale incluant des bâtiments de 1 à 10 étages, pensés en cohérence avec le tissu urbain environnant.
La vocation jardinière confirmée
L’une des préoccupations majeures des riverains concernait l’avenir des jardins potagers informels du site. Après plusieurs mois de concertation, la Ville et Territoire 25 ont mené une démarche de régularisation permettant à 82 % des jardiniers recensés de pérenniser leur activité. Le site historique des « Deux vallons » restera préservé, avec 3 hectares consacrés aux potagers. Si des ajustements ont été nécessaires, notamment pour certains jardiniers le long de la rue de Charigney, la volonté des porteurs du projet est de « garantir la continuité de cette activité essentielle tout en favorisant l'intégration des futurs habitants ». « Le projet des Vaîtes continue de se construire dans l’échange et la concertation », selon la Ville, avec un prochain atelier prévu le 13 mai.
Depuis avril dernier, un vaste chantier de restauration du Doubs est en cours sur plus de 3 kilomètres entre Doubs et Arçon, mené par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Ces travaux répondent à une double problématique : réduire les pertes d’eau en période de sécheresse et prévenir les risques d’inondation dans les zones urbanisées.
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Le Doubs est une rivière karstique, ce qui signifie qu’elle peut perdre une partie de son eau dans des fissures souterraines. En été, lorsque le niveau d’eau est bas, ces pertes entraînent l’assèchement du lit, mettant en péril la faune, la flore et les usages liés à l’eau, comme l’approvisionnement des communes. À l’inverse, lors de fortes pluies, l’eau peine à s’évacuer correctement, exposant certaines zones à des risques d’inondation.
Les solutions mises en place
Face à ces défis, plusieurs mesures techniques sont appliquées :
Rechargement du lit en matériaux alluvionnaires : l’ajout de graviers et de sédiments permet de colmater les fissures naturelles et de limiter la fuite de l’eau vers le sous-sol.
Installation de banquettes minérales : en réduisant la largeur du cours d’eau, ces aménagements assurent un débit plus stable et permettent à la rivière de conserver un niveau d’eau suffisant même en période d’étiage.
Optimisation de la gestion des crues : en modifiant la morphologie du lit, les travaux facilitent l’écoulement naturel de l’eau, limitant ainsi l’impact des inondations.
Quel impact à long terme ?
L’objectif est de redonner au Doubs un fonctionnement plus équilibré, où l’eau reste disponible en toute saison tout en limitant les risques liés aux crues. Si ces interventions s’avèrent efficaces, d’autres secteurs pourraient bénéficier de restaurations similaires, notamment jusqu’à Ville-du-Pont. Au-delà des aspects techniques, ce projet reflète une volonté plus large de préserver les cours d’eau tout en garantissant leur usage durable pour les générations futures. Ce chantier, qui s’étend sur plusieurs mois, illustre ainsi l’importance d’une gestion proactive des rivières face aux défis climatiques.