Les travaux d’élagage, menés sur l’emblématique « sapin président » dans la forêt de la Joux, dans le Jura, seront-ils suffisants pour le sauver ? L’arbre est malade et préoccupe grandement les techniciens. Rappelons que l’actuel Sapin Président, désigné en 1964, mesure 45 mètres de haut et a plus de deux siècles. L’intervention vise, en priorité, la préservation de la forêt et de toute la richesse qui la compose.
Demain samedi, dans le cadre de la journée nationale de l’eau, une nouvelle mobilisation se tiendra à Ornans, « pour exiger des actions concrètes en faveur des rivières du département ». Le rendez-vous est donné à 14 heures sur la place Courbet. Il sera suivi d’une déambulation, jusqu’au cimetière. Un débat, en présence de scientifiques, se tiendra ensuite, à 18h, au cinéma Eldorado. Les écologistes de Franche-Comté appellent à la mobilisation. Ils expliquent « qu’il ne s’agit pas seulement d’écologie et de poissons, mais aussi de santé publique ».
Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau, les étudiants de l’ENILEA de Mamirolle, en BTS Gestion et Maîtrise de l’Eau et de l’Environnement, se mobilisent aux côtés des équipes de Grand Besançon Métropole pour faire découvrir les métiers de l’eau et de l’assainissement. Ainsi, professionnels et étudiants accueilleront le public, ce samedi 29 septembre, de 9h à 17h, sur la place du 8 septembre, au centre-ville de Besançon. Plusieurs ateliers seront proposés à cette occasion.
Le combat se poursuit aux Vaîtes. L’association « les Jardins des Vaîtes » refuse toujours le projet d’écoquartier, pensé par la Ville de Besançon. A sa demande, le collectif rencontrera la municipalité le 25 mars, « pour porter ses revendications ». Par ailleurs, le samedi 30 mars, à partir de 15h, les militants organiseront un temps de rencontre, sous l’Agora, pour « échanger autour de la préservation des terres et jardins des Vaîtes. Pour les opposants, « la terre des Vaîtes doit être préservée. Préserver les jardins, c’est aussi dire non au béton ».
Dans un communiqué de presse, le collectif « les Jardins des Vaîtes » dénonce l’attitude de la mairie, qui aurait « changé les conditions du dialogue », concernant les règles de la démarche participative, qu’elle avait instituées. Il est notamment dénoncé l’annulation de trois ateliers participatifs, pourtant programmés, par un webinaire, « pour ne pas être perturbée ». Rappelons que la réunion du 11 décembre dernier, portant sur la présentation de l’acte 2 » avait été houleuse. La colère se porte également sur « les boîtes privées, payées 111.000 euros et 77.000 euros, qui s’en mettent de nouveau plein les poches ».
Selon le collectif, les changements annoncés marquent « la fébrilité de la mairie face à une opposition déterminée à préserver les Vaîtes ». Le 15 mars prochain, alors que la Ville organisera ses balades urbaines, « les Jardins des Vaîtes » organisera deux visites guidées, à 9h30 et 14h30. Un pique-nique partagé est également prévu à 11h30. Le point de ralliement est l’arrêt de tram « Vaîtes ».
Selon une dernière étude de l’INSEE, la bande frontalière de la Suisse et les intercommunalités périurbaines, autour des principales villes de la région, concentrent un taux d’émission de tonnes de gaz à effet de serre, en équivalent CO2, plus important qu’ailleurs.
À l’opposé, le taux est moindre dans les zones urbaines : les distances parcourues y sont plus faibles, les transports en commun, plus utilisés, et le nombre de véhicules y est réduit. En 2021, les véhicules des particuliers ont émis 2,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre en Bourgogne Franche-Comté.
A quelques semaines du retour des beaux jours, la question de la présence du loup sur le massif du Jura, et notamment dans le Haut-Doubs, ne cesse de susciter de nombreuses interrogations et préoccupation chez les éleveurs. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a, à ce sujet, signé un texte favorisant le tir de défense pour les préfets lors du salon de l’agriculture.
Rappelons que dans le Doubs, plusieurs arrêtés ont été attaqués en justice. Selon Rémi Bastille, le préfet du Doubs, les tirs territorialisés, mis en place dans le secteur de Mouthe en 2024, ont donné satisfaction et seront renouvelés ce printemps. « Ce qui permet de mieux répondre aux enjeux et spécificités du territoire ».
L’étude socio-économique réalisé a permis de dresser le bilan et justifier les prochaines mesures de protection. Les louvetiers conserveront pleinement la responsabilité des tirs. Ils sont 34 dans le département du Doubs.
Demain, jeudi 27 février, la fédération de pêche du Jura organise un nettoyage du lac de Chalain. Le rendez-vous est fixé à 8h devant la Barrière d’accès du domaine. Une ultime démarche avant la grande ouverture de la pêche à la truite, qui se tiendra le 8 mars prochain partout en France.
Ce dimanche, une opération de la Mission Interservices de l'Eau et de la Nature (MISEN), pilotée par la Direction Départementale des Territoires et l’Office Français de la Biodiversité, s’est déroulée dans le Jura, au sein du massif du Risoux et de la forêt du Massacre.
« Elle avait pour objectif de s'assurer du respect des espaces protégés et d'aller à la rencontre des usagers pour les informer et les sensibiliser aux enjeux de protection liés à l'avifaune » indique la Préfecture du Jura. Selon des chiffres de celle-ci : 109 usagers ont été contactés. Une verbalisation a été effectuée en raison de la présence d’une personne, avec son chien, dans la zone de protection. Il est précisé que de nombreuses actions de sensibilisation et de pédagogie ont été menées.
Le lac de Saint Point et son barrage, implanté sur le territoire de la commune d’Oye-et-Pallet, changent de propriétaire. Ce matin, le transfert du joyau du Haut-Doubs à l’EPAGE, établissement dédié à la gestion des zones humides et des plans d’eau, a été officialisé. Jusqu’à présent, il était propriété de l’Etat. Rappelons que le lac de Saint Point est plus qu’un espace de jeu et de loisirs, « c’est une réserve stratégique en eau, tant pour la biodiversité que pour l’alimentation en eau potable sur le massif du Jura » explique Philippe Alpy, le président de l’EPAGE
L'interview de la rédaction : Philippe Alpy
Long de sept kilomètres, d’une longueur moyenne de 800 mètres, le lac de Saint-Point est un des plus vastes plans d’eau naturel de France métropolitaine. Impliqué depuis 2014 dans le fonctionnement du barrage, qui stocke l’eau et régule le flux, l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue va pouvoir mettre toutes ses compétences en application et décliner les études prospectives réalisées. Les travaux sur le barrage sont devenus une nécessité. La structure ne remplissant plus sa fonction.
L'interview de la rédaction : Philippe Alpy
Début des travaux en 2026
En fonction des discussions engagées, avec notamment les communes du tour du lac pour l’occupation du domaine public, le chantier pourrait débuter en 2026. Les travaux sont estimés à hauteur de 3,5 millions d’euros. L’état s’est engagé à financer 2,5 millions d’euros, tandis que les neuf établissements publics, qui composent l’EPAGE, feront un emprunt d’un million d’euros. L’intervention va consister en la reconstruction du barrage, avec une rehausse mobile de 25 centimètres de l'ouvrage, qui permettrait d’améliorer la réponse aux enjeux du moment.
L'interview de la rédaction : Philippe Alpy