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Suite à un mouvement social national interprofessionnel, la circulation des trains sera perturbée ce mardi 18 octobre sur certaines lignes opérées par SNCF Voyageurs. Ces perturbations sont possibles dès ce lundi en fin d’après-midi. Pour obtenir des informations plus précises, il est important de contacter l’opérateur, via le 03.80.11.29.29 ou  le site ter.sncf.com

Nous avons rencontré Killian Touel, bisontin d’origine, qui arpente désormais les hauteurs de la capitale. Il s’adonne à la pratique du Parkour, une discipline sportive acrobatique qui consiste à franchir des obstacles urbains ou naturels, par des mouvements rapides et agiles et sans l'aide de matériel. Killian partage toutes ses aventures insolites sur les réseaux sociaux. A l’occasion de son retour dans la cité comtoise, la rédaction l’a rencontré, afin de mieux comprendre son activité.

 

Bonjour Killian ! Tout d’abord, comment te définir ?

Je dirais juste que je suis un mec qui saute partout, qui se challenge physiquement et mentalement, et qui aime raconter des histoires sur les réseaux sociaux !

 

Peux-tu nous expliquer ce que tu fais dans la vie ?

Ma carte principale, c’est la vulgarisation du parkour. Je fais un lien entre ce que nous on fait dans le parkour, et le grand public qui n'a pas toujours la chance de le comprendre, puisque d'ordinaire les pratiquants (appelés traceurs) sont très centrés sur leur groupe, leur discipline. Moi, j'ai décidé de l’ouvrir à tout le monde et de de vulgariser, de le contextualiser, en employant des mots accessibles à tous, et en racontant ça sous forme d'aventure et d’anecdotes plutôt insolites.

 

Qu’est-ce que le parkour, et depuis combien de temps pratiques-tu ?

Ça fait 17 ans maintenant. J'ai commencé quand j’étais tout gamin. C’est se reconnecter complètement avec son avec son corps. Se réapproprier ses facultés motrices complètes, jouer avec le mobilier qu'il soit urbain ou rural, et se mouvoir dans l'espace. Se reconnecter avec notre environnement 3D et puis se balader, sauter partout !

 

Tu transites beaucoup entre Besançon et Paris, comment tu organises ton temps ?

Pour 90% des situations en France, quand tu te mets à ton compte et quand tu fais des choses toi-même, il faut passer par Paris. C'est comme ça. Tout se passe là-bas, tout est hyper centralisé sur la capitale. Et puis aussi parce que c'est hyper riche, que ce soit que ce soit en opportunités, mais aussi en architecture, en histoire, tout ce que tu veux. Il y a beaucoup à faire, il y a beaucoup à dire, il y a beaucoup à montrer. Besançon est une ville tremplin, c'est très bien une petite ville, ça marche très bien pour pas mal de choses, elle m'a apporté ce qu’elle pouvait m’apporter, mais désormais pour exploiter mon plein potentiel, j'ai besoin de beaucoup plus. Que de raison pour passer désormais la majorité de mon temps à Paris et chercher activement à y emménager.

 

Comment est-ce que tu arrives à en vivre ?

Aujourd’hui je suis une vitrine ambulante. Dix millions de vues par semaine ce n’est pas rien, il y beaucoup de business, de marques, de personnes qui veulent utiliser cette vitrine-là, et ça se chiffre bien. Et j’ai aussi beaucoup de revenus en natif, ça veut dire que je fais vivre les plateformes autant elles me font vivre. Parce que c’est aussi grâce à nous les créateurs, qu'elles existent. On a TikTok, Snapchat, Youtube qui rémunèrent à la vue, et il faut savoir aussi qu’en France notre propriété intellectuelle est protégée. Il y a la SACD qui nous reverse de l'argent pour droit d’auteur, sur Youtube pour l'instant, mais prochainement sur TikTok. Jackpot incoming ! (rires)

 

Comment tu envisages la suite ?

En ce moment, je cherche vraiment à étendre mon audience. C’est vraiment le but principal. Et enclencher directement avec une diversification de mes univers. Pour l'instant j'ai ma marque de fabrique qui sont les toits parisiens que j'adore et que je ne n’abandonnerai pas. Mais j'aimerais aussi m’étendre à d'autres terrains de jeu et aussi m'amuser avec le plus de gens possible. Depuis quelques temps, je m'éclate avec beaucoup de créateurs, et c'est passionnant, c'est fantastique, il y a une émulsion qui est vraiment formidable.

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?

Franchement ce n’est pas compliqué. Que tout continue comme c’est parti !

 

Bien évidemment toutes les actions réalisées par Killian ne sont pas à reproduire. Il est le fruit de 17 années d’expérience et de pratique, et il en fait son activité professionnelle.

 

Pour retrouver toutes les aventures de Killian :

https://www.tiktok.com/@killiantouel 

https://www.youtube.com/channel/UCGTzt0APmiqXZjXsaAImjZw

https://www.instagram.com/killiantouel/?hl=fr

Publié dans Actualités, A la une, Sport

A Besançon. Un homme de 24 ans a été placé en rétention judiciaire. Dimanche, vers 22h, lors d’un contrôle, il est apparu que cet automobiliste faisait l’objet d’une fiche de recherche dans le cadre d’un contrôle judiciaire lui interdisant de paraître dans le département du Doubs. Il a été interpellé et conduit sans incident au commissariat de police bisontin.

Une grande journée de mobilisation pour les salaires et les contre les réquisitions se déroulera ce mardi 18 octobre. En Franche-Comté, plusieurs rassemblements sont prévus. Les manifestants se donnent rendez-vous : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.  

 A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.

Les filles du Palente Besançon Handball ont décroché leur première victoire de la saison en D2 féminine samedi soir. Dans le cadre de la 5è journée de championnat, elles ont vaincu, au Palais des Sports Ghani Yalouz, Noisy le Grand sur le score de 28 à 24. Le groupe de Stéphane Delerce quitte la place de lanterne rouge, occupée par Lille désormais. Avant la trêve internationale, le groupe va tenter de conserver cette dynamique. Cela passe notamment par une victoire samedi soir face aux Lilloises justement.

Un mineur, âgé de 15 ans, a été placé en détention provisoire. Vendredi soir, à Planoise, il a été retrouvé en possession de barrettes de résine de cannabis et de trois bonbonnes de cocaïne. Au cours de son audition, le jeune homme a reconnu les faits. Il est également apparu qu’il faisait l’objet d’un mandat d’amener.

Dimanche matin, à Pontarlier, un automobiliste, qui avait refusé de se soumettre à un contrôle routier,  a fini par se présenter au commissariat après avoir été contacté par les forces de l’ordre. Ce dernier, venu en voiture,  Ã©tait encore alcoolisé lorsqu’il s’y est rendu. Il a été fait appel à un tiers pour le prendre en charge. Son véhicule a été immobilisé. Son permis a fait l’objet d’une rétention administrative.

Un  grave accident de la route s’est produit ce dimanche, vers 15h, à Pratz, sur la commune de Lavans-lès-Saint-Claude (39). Trois voitures et neuf personnes sont impliquées. On déplore un blessé grave et six blessés légers. Ils ont été transportés sur un centre hospitalier. 10 engins et 21 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Un mineur, défavorablement connu de la police et de la justice, a été interpellé vers 19h, vendredi soir, dans le quartier planoise à Besançon. Il était en possession de 3 barrettes de résine de cannabis et de trois petites bonbonnes de cocaïne. Il a été placé en garde à vue. Cette dernière a été prolongée ce samedi.

Un ibis chauve de la Citadelle de Besançon né en 2022 est parti le 13 octobre pour être réintroduit en Espagne, aux côtés de jeunes ibis nés au zoo de Mulhouse, dans le cadre du projet de sauvegarde Proyecto eremita. Cet oiseau classé « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUC) va rejoindre une colonie vouée à être relâchée dans leur milieu naturel.

Depuis 1998, la Citadelle de Besançon accueille des ibis chauves et depuis 2000, ils s’y reproduisent. Parmi les 14 jeunes nés entre 2019 et 2022, 8 ont été réintroduits l’année dernière dans leur milieu naturel et 1 va y être cette année.

Après 1 mois d’acclimatation au zoo de Jerez (Andalousie), la volière des ibis sera ouverte pour les laisser s’envoler. Dans un premier temps, ils seront nourris à proximité par les équipes du zoo et pourront rencontrer d’autres ibis sauvages afin de s’acclimater à la survie en milieu naturel. Petit à petit, selon leurs capacités d’adaptation, les ibis seront relâchés dispersés et établiront leurs colonies dans les endroits propices. Depuis la création du projet, plus de 400 oiseaux ont été réintroduits et on observe une population viable in situ avec des jeunes nés de couples provenant eux de zoos