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La Lue, c’est le nom de scène de Ludivine Faivre, cette auteure-compositrice et interprète du Haut-Doubs qui adore raconter des histoires à travers ses chansons. « Embrasser le chahut Â», son 4ème projet paru en janvier dernier, évoque de nombreux thèmes importants des dernières années. On y retrouve des morceaux sur l’égalité homme femme, la philosophie paysanne idéale, le prix de l’essence, et des chansons plus légères qui parlent d’amour de jeunesse. La Lue se produira bientôt puisqu’elle sera accompagnée de ses fidèles musiciens, le 27 novembre, sur la scène du Festi’Diff, à Labergement-Sainte-Marie.

 

"La Lue est une amoureuse de la chanson de caractère. Elle n’est jamais autant épanouie que lorsqu’elle écrit compose et interprète des chansons, et elle en compte déjà plus d’une centaine à son répertoire. En solo, en duo avec Jean-Michel Trimaille, en trio dans le collectif Cancoyote Girls, ou en tant que chroniqueuse chanson, La Lue allie, depuis 10 ans, les sons et le sens pour faire vibrer les âmes"

Bonjour Ludivine. Tu as sorti ton 4ème album en janvier, « Embrasser le chahut Â». Comment trouves-tu ton inspiration ?

« L’inspiration vient me chercher. Parfois, quelqu’un va me partager une histoire, ça  va m’émouvoir, me toucher, et je vais en faire une chanson. Je me réveille aussi parfois au milieu de la nuit, ça m’est arrivé plusieurs fois pour cet album, avec une idée très précise en tête que je n’avais pas la veille, et je me mets à écrire et une chanson en sort. Mais aussi un événement qui me met en colère, et je décide d’en faire une chanson Â»

 

Il arrive que tu t’inspires des histoires que ton public te raconte ?

« Oui effectivement, comme on parle du quotidien, avec des mots assez simples, on essaye de raconter des histoires, et les gens se reconnaissent souvent dans celles-ci. Ils viennent nous voir à la fin du concert, et puis ils nous racontent un bout de leur vie. Ça inspire et nourrit pour d’autres chansons Â»

 

Où peut-on te retrouver prochainement ?

« Je suis accompagné sur scène par deux musiciens extraordinaires, Jean-Michel Trimaille et Benoit Chabot. On retravaille le set, et on prépare, en prévision d’un concert important qu’on donnera le 27 novembre au Festi’Diff à Labergement-Sainte-Marie. On sera en co-plateau avec Oldelaf. Donc actuellement, on travaille le set pour ce concert, afin d’être préparé au mieux ! Â»

 

Tu me parlais du partage de ton art avec les enfants. Peux-tu m’en dire plus ?

« J’essaye de transmettre ce que j’ai eu la chance d’apprendre. Je fais pas mal d’ateliers d’écriture de chansons avec les enfants. Justement, pour le Festi’Diff, on travaille avec des enfants du SESSAD, de la Fondation Pluriel, et on va écrire une chanson qu’on interprétera sur scène le 27 novembre Â»

 

Comment perçoivent-ils ces ateliers ?

« J’ai déjà travaillé avec beaucoup d’enfants, et il y a chez eux beaucoup d’entrain et d’enthousiasme. C’est vraiment génial. Quelquefois, quand on est adulte, on perd un peu cet enthousiasme, et j’espère que ces enfants le garderont le plus longtemps possible ! Â»

 

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

« De continuer d’avoir la joie de chanter, de continuer à éprouver du bonheur en écrivant des chansons, et en les partageant avec le public. Mais aussi de continuer à bien réaliser nos clips ! Notre plus récent, Le Temps des Oiseaux, est sorti en début d’année. Il a été réalisé par François Royet. C’est l’histoire d’un homme amoureux de la nature et des oiseaux. Je vous invite à le regarder dès maintenant ! » 

 

 

 

 

 

Soucieuse du bien-être et de la santé de ses adhérents, la Mutualité Sociale Agricole de Franche-Comté vient d’éditer un livre, composé de 20 recettes rapides à réaliser et à emporter au travail, à destination de ses assurés.

Pour concevoir cet ouvrage, l’organisme s’est entouré de deux intervenantes : L’influenceuse bisontine, Lucie Brisotto, qui a fait du bien manger son cheval de bataille, et une diététicienne qui a vérifié que les recettes proposées répondaient bien aux exigences en matière d’équilibre alimentaire. Il s’agit de recettes salées, chaudes ou froides, faisant appel à des produits facilement accessibles, « que l’on a tous dans nos frigos Â». Comme tous les livres de cuisine qui se respectent, celui-ci ne déroge pas à la règle. On y trouve : les ingrédients, la fiche descriptive de la recette et une photographie. Les auteurs ont poussé la réflexion encore plus loin en indiquant les apports alimentaires que ces bons petits plats produisent. Des conseils diététiques sont également dispensés.

Promouvoir une alimentation équilibrée en adéquation avec ses dépenses énergétiques, préverser sa santé nutritionnelle au travail, en tenant compte des besoins spécifiques et des lieux de prise de déjeuner et une alimentation variée, qui s’adapte au fil des saisons, … sont autant de missions que cet ouvrage de 45 pages relève.  Précisons que cette action a vu le jour dans le cadre des actions de promotion de la santé que la Mutualité Sociale Agricole mène auprès de ses bénéficiaires. Une démarche utile qui permet d’anticiper les difficultés et les problèmes. Comme le dit le vieil adage : « mieux vaut prévenir que guérir Â».

L'interview de la rédaction / Fabrice Chartier, Sous-Directeur à la MSA de Franche-Comté

 

 

Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) sont des jeunes Ã¢gés de 12 à 16 ou 18 ans, selon les sections, formés aux missions par des sapeurs-pompiers afin qu’ils puissent par la suite, une fois le brevet national des jeunes sapeurs-pompiers passé, intégrer un centre d’incendie et de secours en tant que sapeurs-pompiers volontaires.

 

Un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers

La formation se déroule sur une demi-journée le mercredi ou le samedi selon les sections et comprend 3 formes d’apprentissage : manÅ“uvres, sport, cours théoriques d’incendie et d’éducation civique. Il y a également la possibilité de suivre une formation de secourisme. Au terme de la formation, les jeunes passent alors le brevet national de JSP, qui comprend différentes épreuves, et grâce à ce diplôme, ils peuvent se présenter au service départemental d’incendie et de secours du Doubs, et être recruté en tant que sapeur-pompier volontaire sans passer par les 240h de formation initiale. Dans le département du Doubs, un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers. « Les jeunes sont invités à venir dans les casernes au sein des sections une fois par semaine, les mercredis ou samedis. Pendant les cours, ils vont apprendre tous les rudiments du métier de sapeurs-pompiers, que ce soient les techniques de lutte contre l’incendie, du secourisme, de la culture administrative, et toutes les valeurs chères à notre profession Â» indique Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs (ADJSP). « La mobilisation est toujours aussi forte, on a beaucoup de jeunes qui souhaitent s’engager dans cette voie civique. On n’a pas de baisse d’effectif sur ce recrutement Â» poursuit le président de l’association.

 

Un manque criant d’encadrants

S’il n’y a pas de problème d’engagement des jeunes sapeurs-pompiers, on ne pourrait pas en dire autant des encadrants. Ce sont pour la grande majorité, des sapeurs-pompiers volontaires, bénévoles. « Ils ont leur profession, leur loisir personnel, leur vie de famille, en plus ils donnent du temps aux sapeurs-pompiers en prenant des gardes, en assurant des interventions et du temps de formation Â», indique Jérôme Defrasne. Mais cet engagement à tendance à diminuer ces derniers temps, mettant à mal la formation des JSP. « On a du mal à recruter des encadrants bénévoles pour nous aider à former ces jeunes Â» poursuit le président de l’ADJSP. S’il fallait dire une chose pour convaincre et attirer à nouveau ces encadrants, indispensables à la formation des JSP ? « La plupart d’entre nous sont recrutés par le biais des jeunes sapeurs-pompiers. On a eu cette chance d’être JSP parce que dans nos casernes, certains se sont engagés bénévolement pour pouvoir encadrer des jeunes. Donc ça me paraît être un juste retour des choses que de donner un petit peu de temps de manière organisée et concertée avec la section locale. Et puis, pour ceux n’étant pas passé par la case JSP, c’est un formidable outil pour se remettre le pied à l’étrier dans la formation Â» souligne Jérôme Defrasne.  

 

Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs : 

 

 

Un travail collectif de longue haleine a permis un impressionnant coup de filet le 10 octobre dernier. Grace à une enquête mobilisant plus de 60 enquêteurs, une équipe de malfaiteurs français qui frappait des chefs d'entreprises d'horlogeries en Suisse, a été démantelée par la Direction centrale de la police judiciaire. 14 individus ont été interpellés par la brigade de recherche et d'intervention et le RAID. De nombreuses voitures, trois armes volées, une balise et des produits stupéfiants ont été saisis. Parmi ces 14 personnes interpellées, 6 ont été présentées devant un magistrat et placées en détention provisoire. Deux ont été mis en examen pour tentative d'extorsion en bande organisée commise au Locle en Suisse, et tous ont été mis en examen du chef d'association de malfaiteurs. Deux individus interpellés à Pontarlier en janvier avaient déjà été mis en examen et placés en détention provisoire.

Pour rappel, le 3 novembre 2021, une société située dans le canton du Jura Suisse était victime d'un commando armé. Les auteurs, munis d'armes lourdes, avaient pris en otage le gérant de la société, sa femme, et leurs deux enfants mineurs. Les malfaiteurs avaient contraint le gérant de les faire pénétrer dans sa société de fabrication de montres de luxe, afin de leur ouvrir les coffres-forts. Il avait remis 70 kilos de métaux précieux et deux montres de marque Purnell destinées aux Ballons d'Or 2021, Lionel Messi et Alexis Putellas. Le lendemain, les deux véhicules utilisés pour cette opération avaient été retrouvés brûlés dans une forêt. Et puis, quelques mois plus tard, dans le canton de Neuchâtel le 6 janvier 2022, le fils d’un directeur d’entreprise horlogère était enlevé sur le parking de sa résidence par des hommes cagoulés et armés. Contrait d’ouvrir son domicile, il est pris en otage avec sa femme enceinte. Une nouvelle fois, les auteurs se font conduire dans l’horlogerie, où ils séquestrent deux employés avant de s’échapper, effrayés par une patrouille de sécurité privée. Dans leur fuite, les malfaiteurs menacent une automobiliste avec une arme à feu, avant de lui voler son véhicule et de se réfugier en France. Mais après une course-poursuite, ils sont finalement interpellés par les policiers de Pontarlier.

Un homme de 50 ans a été placé en garde à vue, avec différemment de ses droits, au commissariat de la Gare d’Eau à Besançon. Il est impliqué dans un accident de la circulation, survenu mardi soir, vers 20h, rue du Chasnot, dans la cité comtoise. Lors du contrôle d’usage, il est apparu qu’il était positif au dépistage de l’imprégnation alcoolique. Il présentait un taux de 1,54 gramme d’alcool dans le sang.

On pourrait presque parler du match de la peur. Après leur très mauvaise prestation face à Dijon vendredi dernier, les filles de l’ESBF vont affronter Brest ce mercredi soir dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h. Cette rencontre est doublement importante. D’une part, l’équipe doit se rassurer et rassurer son staff avant la trêve internationale. D’autre part, une mauvaise prestation et un match sans saveur pourraient renforcer les inquiétudes et les questionnements pour l’avenir. D’autant plus, qu’au retour à la compétition, après le championnat d’Europe féminin, la formation ira défier un autre cador du championnat, Metz.

Néanmoins, cette situation est à relativiser. Il y a un an, le club était dans la même situation comptable, se posait les mêmes questions, et finalement, il terminait la saison de la plus belle des manières.  A l’image de Pauline Robert, l’équipe veut se racheter. D’autant plus que les Engagées évolueront dans un palais des sports Ghani Yalouz plein comme un Å“uf ce soir. Les joueuses savent qu’elles ne devront pas décevoir leurs supporters, bien décidés à ne pas les laisser tomber dans cette phase difficile.

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Pauline Robert (ESBF)

Les filles ont les ressources nécessaires pour l’emporter. Elles ne doivent absolument pas retomber dans leurs travers. Elles ont montré cette capacité de malmener leur adversaire et de bien jouer au handball à de multiples moments depuis le retour à la compétition. Toujours plus facile à écrire qu’à faire, mais cela passe par une capacité à muscler sa défense, tout en se créant davantage d’occasions devant le but adverse. L’ESBF sait faire trembler les filets. Il doit le prouver ce soir.

Le reportage de la rédaction / Pauline Robert et Sébastien Mizoule

Concernant la difficile gestion de l’approvisionnement en essence, le Préfet du Doubs a décidé de faire évoluer une nouvelle fois encore, la liste des stations-services concernées par le dispositif d’accès facilité aux véhicules prioritaires. Deux nouveaux sites sont concernés dans le Haut-Doubs : l’Intermarché de Maîche et  l’I.S.E à Morteau, toute la journée, pour les collecteurs de lait et les véhicules transportant de l’alimentation animale.

Dix mois d’enquête de la police judiciaire ont permis d’établir l’implication de Daniel Benazeraf, le directeur de l’ADAT, dans le détournement de 127.000€ d’argent public pour son usage personnel. Des manÅ“uvres qu’il effectuait notamment via des indemnités, des reventes de voitures et des achats en carte bancaire appartenant à l’agence. Le sexagénaire a aussi gonflé son revenu illégalement pour s’enrichir, sans que les services des finances publics ne s’en aperçoivent.

 

Début décembre 2021, nos confrères de l’Est Républicain avaient dévoilé une série de dépenses suspectes effectuées le directeur de l’Agence d’appui aux territoires (ADAT), une agence au service des collectivités du Doubs. Cet organisme apporte une expertise technique et juridique aux communes sous l'autorité du Département du Doubs. Créé en 2016, il emploie 12 agents pour un budget de 1,3 millions d'euros.

 

127.000€ détournés

Soupçonné d’avoir détourné de l’argent public, son ex-directeur, Daniel Benazeraf, a été interpellé ce lundi matin par la police judiciaire de Besançon. Son ex-femme et sa secrétaire comptable ont aussi été interpellées. Selon l’enquête, c’est dès 2020 qu’il a commencé à détourner ces fonds. Daniel Benazeraf s’octroyait une indemnité de 1200 euros bruts mensuels, en demandant à sa comptable de rajouter une ligne sur sa feuille de paye. Au total, l’homme de 62 ans percevait 6000€ nets par mois. Lui est aussi reproché la gestion du parc automobile de l’ADAT. Six véhicules, achetés par le biais de l’organisme, ont été revendus à des prix moindres, ou même offerts à des proches. L’ex-directeur encaissait ensuite l’entièreté du produit de la vente. Parmi les véhicules achetés, une Alfa Roméo de plus de 50.000€. L’ex-directeur utilisait aussi les fonds de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, plus de 17.000€ d’argent public dépensés avec la carte bancaire de l’agence. La carte bancaire de l’ADAT a aussi été utilisée pour acheter des chaînes hifi, écran TV, téléphones, cartes cadeaux, etc. Et puis, Daniel Benazeraf a également profité de la « carte essence Â» de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, ce sont 127.000€ d’argent public détournés.

 

Qui est impliqué ?

Placé en garde à vue, l’ex-directeur de l’ADAT a admis sa participation aux faits, et s’est montré très coopératif lors de ses explications. Il a souligné « une grande facilité Â». Son épouse, désormais ex, a souhaité divorcer en été 2022 lorsque l’affaire a retenti dans les médias. Elle a expliqué ne pas vouloir « Ãªtre receleuse d’une quelconque manière Â», et a tout de suite condamné ces agissements. Elle a par la suite expliqué que compte-tenu du salaire important de son ex-mari (6000€ nets par mois) elle ne se rendait pas compte du train de vie et des achats de ce dernier. Sa garde à vue a été levée et elle a été mise hors de cause. La garde à vue de la secrétaire comptable a aussi été levée, mais elle pourrait faire l’objet de poursuites. Elle a bénéficié selon le parquet de l’achat d’une voiture à un prix qui n’est pas celui du marché. L’ancien directeur de l’ADAT a été remis en liberté, mais la justice a saisi une partie de son patrimoine à hauteur de 120.000€. Il encourt 7 ans de prison pour détournement de fonds publics, 5 ans pour abus de confiance. Il devrait être jugé en correctionnelle, sauf s’il plaide directement coupable.

 

Une forte sanction financière est souhaitée par le procureur de la République, Etienne Manteaux, qui a souligné « une extrême liberté dans la gestion de l’ADAT et aucun contrôle du Conseil départemental ». Les conséquences risquent d’être « nombreuses et fâcheuses pour cet homme Â» a poursuivi le procureur. Daniel Benazeraf avait été le directeur de cabinet de Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental, et de ce fait la présidente de l’ADAT. Il a aussi été directeur général des services de la mairie de Charquemont aux côtés de Christine Bouquin. Elle a été auditionnée et indique ne plus avoir de contact avec cet homme depuis octobre 2021. Le conseil Départemental aura la possibilité de se porter partie civile. 

 

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon : 

 

 

L’ESBF connaît son adversaire pour le 3è  tour des qualifications de l’European League de handball. Les Bisontines affronteront les Espagnoles de Bera Bera, qui avaient compté l’ancienne coach de la formation bisontine, Raphaëlle Tervel, dans leurs rangs. Le groupe de Sébastien Mizoule recevra tout d’abord cette formation le 3 ou le 4 décembre prochain, avant de se rendre chez son adversaire le 10 ou le 11 décembre.

Tout au long de ce mois d’octobre se déroule « le mois sans tabac Â» partout en France. Une opération nationale pour sensibiliser le grand public aux dangers du tabac et l’inviter à se mettre en marche pour stopper la cigarette. La nocivité est bien réelle. Le tabac est l’addiction qui engendre la plus grande dépendance au niveau physique, psychologique et comportemental. Le tabac tue. En moyenne, entre 75.000 et 80.000 morts sont recensés chaque année. En 2020, plus de trois adultes de 18-75 ans sur dix déclaraient fumer, soit 32%, et un quart déclaraient fumer quotidiennement (25%), selon le dernier baromètre de santé publique France. Preuve que ces chiffres sont inquiétants, toujours dans notre pays, le nombre de femmes, touchées par le cancer du poumon, devrait dépasser celles touchées par un cancer du sein.

Une prise en charge pluridisciplinaire

Seule une prise en charge pluridisciplinaire permet de sortir les fumeurs de cette emprise. Plusieurs actions sont menées, le plus souvent en parallèle. Cela passe par des consultations médicales, qui permettent de prendre en charge la dépendance physique, avec une substitution en nicotine, un accompagnement psychologique, qui permettra la mise en place de thérapies comportementales et cognitives et, si besoin, des rendez-vous auprès d’une diététicienne pour éviter la prise de poids.

Comment participer ?

Au cours de cette 7è édition du Mois Sans Tabac, les fumeurs volontaires sont invités à s’inscrire via le site dédié et à se préparer à faire face au tabac dès le 1er novembre. Un accompagnement personnalisé est proposé. Cette opération a fait ses preuves. Peggy Benoît de l’association Tab’agir explique qu’un sevrage d’un mois multiplie par cinq  les chances d’arrêter de fumer.

Pour obtenir de plus amples informations : www.tabagir.fr

L'interview de la rédaction : Peggy Benoît