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Les Dijonnaises étaient trop fortes pour les Bisontines. Le groupe de Sébastien Mizoule s’est lourdement incliné en championnat hier soir en Bourgogne. Score final 34 à 21. Les Engagées devront vite oublier cette contreperformance et se remobiliser pour le match de mercredi soir face à Brest, l’actuel N°2 au classement.

Dans le cadre de la 5è journée de championnat en nationale 1 de basket, le BesAC (8è) se déplace à Pont-de-Cheruy (6è) ce samedi soir. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. Les Bisontins restent sur une belle victoire, obtenue mardi, face à Boulogne ( 91-76).

Concernant l’épidémie de Covid 19. La circulation du virus affiche toujours une tendance à la hausse dans la région. Le taux d’incidence en population générale augmente encore cette dernière période pour atteindre 750 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. le  taux de positivité des tests, proche de 34%, enregistre également une progression. La circulation virale concerne toutes les classes d’âges, et notamment les personnes les plus âgées.  Si la situation hospitalière reste à ce stade maîtrisée, les indicateurs marquent une nouvelle hausse.

Ce samedi 15 octobre, c’est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Dans ce cadre là, Sandrine Capelli, alias Nimbè’s, sort sur les réseaux sociaux et sa chaîne Youtube, une chanson, baptisée « place des anges Â». Sandrine en est l’auteure et l’interprète. Le Pontissalien Gilles Petitjean s’est chargé de la musique. Le mortuacien Phil Clémence s’est occupé des arrangements. Quant à la vidéo, elle a été réalisée par la société Smize Production, basée à Oye-et-Pallet.

Domiciliée dans le Haut-Doubs, cette maman a voulu parler de sa douleur à travers cette chanson. Il lui a fallu plusieurs années,  après la perte de son enfant,  avant de pouvoir trouver les mots capables de traduire avec la plus grande des justesses ses émotions, sa peine et sa souffrance. Pas toujours facile pour ces femmes, qui ont ressenti durant plusieurs mois la vie en elle, d’être entendues et comprises. « Nous sommes très peu écoutées. Nous avons peu de soutien. C’est très dur de se remettre de tout cela, de se relever physiquement. J’en porte encore les traces et les séquelles » affirme-t-elle.

Porteuse de vie et d’espoir

Comme le témoigne Sandrine Capelli, « ces femmes vivent un véritable choc Â». Le plaisir de donner la vie se transforme en un véritable cauchemar.   La déchirure est immense. « Vous avez un corps qui est censé donner la vie et tout d’un coup tout s’arrête Â» ajoute-t-elle. Autant que faire se peut, Sandrine a trouvé dans la musique un moyen d’entrer en résilience. Être en capacité de mettre des mots sur des maux. Parvenir à exprimer cette souffrance qui prend tellement de place dans le quotidien. A travers sa démarche, il y a bien sûr la recherche du meilleur pour soi, mais aussi l’envie de partager, de témoigner pour d’autres. « Expliquer que rien n’est perdu et que la vie continue Â». Comme elle le dit si bien, « partager un message d’espoir Â». Et de conclure : « Il y a toujours un après. Même si le futur nous semble peu envisageable lorsque cela nous arrive, il faut garder espoir. La vie continue… Â».

De nouveaux projets

Sandrine Capelli n’envisage pas de s’arrêter là. Celle qui a toujours aimé chanter, ambitionne de sortir prochainement un nouvel EP ou un nouvel album. De nombreux textes n’attendent que cela. Cette maman artiste du Haut-Doubs veut continuer à raconter la vie. Elle veut poursuivre sa guérison et aider, par son talent et son empathie, celles et ceux que le quotidien n’épargne pas.

Pour retrouver Nimbè’s. Rendez vous sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086263913072 et sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCg6C5ZMiX3IJmBtPohbBABg

L'interview de la rédaction

Dans le cadre de la 12è journée de championnat en Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard se déplace à Metz ce samedi soir. Au classement, les Sochaliens sont quatrièmes, à un point seulement du leader bordelais. Les Lorrains occupent la dixième place. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.

Ce vendredi matin, le procureur de la République de Besançon et le président du tribunal judiciaire de Besançon ont réuni des représentants des institutions publiques ainsi que de nombreuses représentantes d’associations engagées dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales. Ensemble ils ont signé une convention destinée à améliorer le fonctionnement de l’ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales. Pour rappel, dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022.

 

Ce vendredi 14 octobre a eu lieu la signature d'une convention ayant comme objectif d’améliorer la mise en place de l'ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales, dans le ressort du tribunal judiciaire de Besançon. Cette convention stipule précisément les rôles et les devoirs de chacun dans le cas de la mise en place d'ordonnances de protection. Pour rappel, l'ordonnance de protection est délivrée par le juge, saisi par la personne en danger, si besoin assistée, ou, avec l'accord de celle-ci, par le ministère public. Sa délivrance n'est pas conditionnée à l'existence d'une plainte pénale préalable. Cette convention permet des améliorations au sujet de la prise en charge des victimes, notamment grâce à la mise en place de protocoles clairs et détaillés. Ce document précise la marche à suivre pour les signataires durant trois phases : la phase préparatoire à l'ordonnance de protection, la phase de l'audience et la phase post-audience, lorsque l'ordonnance de protection a été rendue. Dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022. 

 

Alain Troilo, le président du tribunal judiciaire de Besançon : 

 

"C'est avec tous les acteurs que nous avons travaillé à l'élaboration de ce protocole" s’est félicité Etienne Manteaux, le procureur de la République. "Sur les 12 derniers mois, à Besançon, nous sommes à quatre homicides. On devrait être en dessous de 1 pour 100 000 habitants pour être dans la moyenne, nous sommes à quatre. Ce sont des femmes qui n’avaient pas porté plainte" souligne tout de même le procureur. Avant d’ajouter que « tout n’est pas parfait mais l'immense majorité des dossiers est traitée avec une grande sévérité. Car les chiffres sont mauvais, très mauvais dans le Doubs Â» explique Etienne Manteaux en évoquant les homicides conjugaux dans la juridiction de Besançon en 2022. 

 

Mélanie Geoffrey, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité : 

 

 

Les signataires de cette convention :

-          Préfecture du Doubs

-          Tribunal Judiciaire de Besançon

-          Groupement de Gendarmerie Départemental du Doubs

-          Direction Départementale de la Sécurité Publique du Doubs (DDSP 25)

-          Ordre des avocats de Besançon

-          Chambre départementale des commissaires de justice du Doubs

-          Centre hospitalier universitaire de Besançon

-          Association du Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles du Doubs (CIDFF 25)

-          Association Solidarité Femmes

-          Association La Marelle

-          Association France Victimes 25 Besançon 

 

La Transju 2023 se prépare. Depuis hier, les inscriptions pour la prochaine édition sont ouvertes. L’évènement se déroulera les 11 et 12 février prochains. Il proposera sept épreuves entre 20 et 70 kilomètres, dont le mythique parcours entre Lamoura, dans le Jura, et Mouthe, dans le Doubs. A noter que le vendredi 10 février se déroulera le salon du nordique, où se retrouveront les passionnés de ski nordique. Rappelons que les inscriptions sont possibles sur www.latransju.com  

Selon un dernier communiqué de Dreal, un lynx a été retrouvé mort dans le secteur de Fasne. L’autopsie pratiquée a permis de constater que l’animal avait été tué par arme à feu. Une enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du Procureur de la République de Besançon, est en cours. Ce délit est puni par une peine maximale de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée.

La Ville de Besançon indique qu’elle maintient les illuminations de Noël. Néanmoins, dans un souci de limiter la facture, il a été décidé de réduire la période d’illumination, qui passera de 5 à 4 semaines. L’amplitude horaire évolue également puisque les lumières de Noël scintilleront de la tombée de la nuit à 22h, et non plus jusqu’à minuit. A l’exception du 24 et du 31 décembre.  

Par ailleurs, les commerçants sont invités à programmer l’heure d’extinction de leur vitrine le plus tôt possible.  Il est également rappelé que « pour réaliser des économies d’énergie et limiter la pollution lumineuse Â», les bâtiments patrimoniaux ne seront plus éclairés à l’exception du 24 et 31 décembre.

Rappelons que ce samedi se déroule la manifestation nationale le « Jour de la Nuit Â». Dans ce cadre-là, chacun est invité d’éteindre ses lumières extérieures à partir de 20h30.  

Ce vendredi, sera inauguré à Morteau, le chemin Michel Hollard. Ce résistant, fondateur du réseau Agir, assurera, aux côtés de frontaliers francs-comtois, le passage de clandestins vers la Suisse, entre 1941 et 1944. Ce chemin de randonnée, de Louadey à la Brévine, sur un parcours de près de 7 kilomètres, avec un dénivelé de 400 mètres, permettra aux promeneurs de revivre cette histoire, en emboîtant les pas de Michel Hollard et ses amis, au plus près de l’itinéraire clandestin.

Au point culminant du parcours, à 1200 mètres, les visiteurs pourront se recueillir devant la stèle en hommage aux passeurs du Val de Morteau, édifiée en partenariat avec le Souvenir Français. C’est un véritable parcours de mémoire, à travers les hauts pâturages et les massifs forestiers de ce territoire franco-suisse, qui s’ouvre à tous. Des visites guidées pédagogiques seront également proposées.

Un projet sur le devoir de Mémoire qui a pu voir le jour grâce à de nombreux partenaires et la volonté d’Agnès Hollard, la petite fille de Michel Hollard, et Jean-Marie Binetruy, alors Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau. Les premières discussions sont apparues en 2016.