Ce mercredi 12 novembre, Dole accueille le traditionnel cross académique de l’UNSS. Près de 1000 jeunes de 14 à 18 ans sont attendus pour cette grande fête du sport scolaire, organisée en partenariat avec la ville et la région Bourgogne-Franche-Comté.
Objectif pour les participants : décrocher leur qualification pour le Championnat de France, prévu en février à Aix-les-Bains. Au-delà de la compétition, l’événement met à l’honneur l’engagement des élèves, mobilisés comme jeunes coachs, organisateurs, secouristes ou reporters.
Animations, ateliers santé, randonnée trail… cette édition urbaine illustre pleinement la devise de l’UNSS : « pour les élèves et par les élèves ».
À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le Collège Mont Miroir de Maîche s’est mobilisé pour une journée d’actions symboliques et fédératrices, organisée et coordonnée par Madame Romer, référente harcèlement de l’établissement. Placée sous le signe de l’écoute, de l’espoir et de la main tendue, cette journée avait pour ambition de rappeler que chaque mot, chaque geste, chaque regard peut contribuer à construire un climat scolaire apaisé et bienveillant. Une journée construite autour de la bienveillance et de la solidarité. Chaque activité avait un objectif clair : faire réfléchir, susciter l’empathie et donner la parole à chacun.
Le Mur de la reconnaissance
Dès la première heure de la journée, chaque élève a écrit un message de remerciement ou de reconnaissance à une personne qui l’a aidé, soutenu ou écouté. Ces centaines de petits mots bienveillants ont ensuite été rassemblés pour former les lettres N‑A‑H (« Non Au Harcèlement »), créant une fresque colorée et émotive, symbole d’un collège uni autour du respect.
Les ateliers de la bienveillance
Pendant les récréations et le temps de midi, les élèves ambassadeurs ont animé plusieurs stands :
– le Mur des mains bienveillantes, où chacun traçait sa main et inscrivait un mot positif ;
– le Mini‑quiz « Stop au harcèlement », pour tester ses connaissances et apprendre à repérer les situations à risque ;
– et la Boîte à paroles, destinée à recueillir anonymement les messages, idées ou témoignages d’élèves.

Un « menu vert » à la cantine
Un clin d’œil symbolique, pour rappeler que la mobilisation contre le harcèlement passe aussi par des gestes simples, partagés dans la convivialité.
Une flashmob sous le signe de l’espoir
A 13h. Moment fort de la journée, tous les élèves et personnels se sont retrouvés dans la cour pour danser sur la chanson « On écrit sur les murs » du groupe Kids United. Ce choix n’était pas anodin : cette chanson, véritable hymne à l’espoir et à la main tendue, reflète parfaitement l’esprit de la journée. Vêtus d’un haut blanc et d’un jean bleu, les participants ont offert un moment fort et émouvant, clôturé par le dévoilement des grandes affiches « Non au harcèlement ».
Des interventions de sensibilisation en classe
De 13h45 à 14h45. Chaque classe a participé à une séance d’une heure animée à partir d’un diaporama pédagogique, conçu pour favoriser la discussion et la réflexion. Au programme : vidéos, quiz interactifs, témoignages et échanges autour du rôle des témoins et des solutions possibles pour agir.
Une clôture chargée d’émotion : la parole des ambassadeurs
En fin de journée, les élèves ambassadeurs sont intervenus, par groupes de trois ou quatre, dans différentes classes pour lire un texte engagé et symbolique. Ils pouvaient choisir entre deux textes forts, écrits pour l’occasion :
– l’un, centré sur le courage de parler, la main tendue et la force du respect ;
– l’autre, porté par le silence d’écoute et la promesse d’espoir et de reconstruction.
Ces lectures, empreintes d’émotion et de sincérité, ont offert un moment d’unité et de réflexion collective. Elles ont permis à chacun de mesurer la puissance des mots et l’importance d’oser dire « non » à la peur, à la moquerie et à la violence.
Une journée pour apprendre à écouter, comprendre et agir
Au-delà des activités, cette journée a rappelé que la lutte contre le harcèlement commence par l’écoute et le respect. Sous l’impulsion de Madame Romer, le Collège Mont Miroir a su faire de cette journée un véritable temps d’éducation à l’empathie et à la solidarité. Les élèves se sont montrés très investis, témoignant d’une belle maturité et d’un réel engagement pour défendre les valeurs du vivre‑ensemble. « Le but n’était pas seulement de dénoncer le harcèlement, mais de donner envie à chacun d’agir, d’écouter et de tendre la main. L’espoir et la bienveillance sont les meilleurs outils de prévention » explique Mme Romer.
Un message fort pour toute la communauté éducative
Cette mobilisation collective restera un moment marquant de la vie du collège, tant par la participation enthousiaste des élèves que par la force des émotions partagées. Elle illustre parfaitement le message que souhaite faire passer l’équipe éducative : « Un mot peut blesser, mais un mot peut aussi guérir. » Et c’est ensemble, dans le respect et la solidarité, que les élèves du Collège Mont Miroir ont choisi d’écrire cette belle page d’espoir.
Dans le cadre du partenariat entre la Gendarmerie du Jura, la compagnie de Dole et le groupe scolaire Mont-Roland, les élèves de la classe défense ont rencontré l’adjudant-chef Pascal, commandant de brigade de proximité et référent recrutement. Cette première séance a permis de découvrir les missions de la gendarmerie nationale et de lancer un cycle d’activités mensuelles autour des enjeux de la défense et du lien Armées-Nation. Une quinzaine d’élèves sont engagés dans ce parcours citoyen.
65 ans d’histoire et 30 ans sous le nom de Toussaint Louverture
Le lycée professionnel de Pontarlier s’apprête à fêter plusieurs anniversaires le 9 octobre prochain. L’établissement, installé rue de Besançon depuis 65 ans, a pris le nom de Toussaint Louverture en 1995 et célèbre également les dix ans de son pôle hôtelier. Autant d’occasions pour mettre en lumière une identité forte et un ancrage local affirmé.
Une journée tournée vers les partenaires
Le proviseur, Philippe Rouillier, a imaginé deux temps forts : une réception l’après-midi pour les représentants institutionnels, suivie d’une soirée conviviale avec les entreprises partenaires. Les visites d’ateliers seront menées par des enseignants et des élèves ambassadeurs, avant un buffet « cuisine du monde » préparé par les terminales bac pro hôtellerie.
Des filières attractives et des résultats au rendez-vous
Avec près de 460 élèves cette rentrée et des effectifs en hausse, le lycée affiche des taux de réussite remarquables : plus de 90 % aux examens, tous diplômes confondus. Les formations bois, maintenance, électricité et hôtellerie-restauration affichent quasi-complet. « Nous avons gagné une centaine d’élèves en trois ans », se réjouit le chef d’établissement.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
Des partenariats économiques solides
Le lycée cultive un maillage étroit avec les entreprises locales : Nestlé, Schrader, Guillin Emballages ou encore Enedis. Le dispositif P-TECH, par exemple, permet un suivi des élèves sur trois ans par des entreprises partenaires. « Nos jeunes vivent la réalité du métier dès la seconde », souligne M. Rouillier.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L’ouverture à l’international avec Erasmus+
Autre fierté : l’ouverture européenne. Chaque élève du pôle hôtelier a la possibilité d’effectuer un stage de quatre à six semaines à l’étranger (Malte, Irlande, Belgique, Finlande, Tchéquie, Luxembourg, bientôt l’Italie). « Ils en reviennent transformés », insiste le proviseur.
Des valeurs incarnées
Le 9 octobre marquera aussi la réinstallation d’un grand portrait de Toussaint Louverture dans le hall du lycée. « Nous voulons rappeler aux élèves les valeurs de liberté, de courage et d’émancipation portées par ce personnage historique », conclut Philippe Rouillier.
Un projet pédagogique autour de la mémoire
Des jeunes en terminale bac professionnel hôtellerie restaurant du Lycée Toussaint Louverture de Pontarlier ont participé à un projet ambitieux intitulé « Sur la route des mémoires pendant la Seconde Guerre mondiale en Bourgogne-Franche-Comté ». Ce programme académique, mené conjointement par les académies de Dijon et de Besançon, a mobilisé une trentaine d’établissements et près d’un millier d’élèves autour de trois thématiques : la mémoire des Tsiganes, celle des tirailleurs coloniaux et celle des Justes parmi les Nations. En cette rentrée scolaire, pour poursuivre ce travail de Mémoire, ils ont participé à un voyage d’études à Paris, où ils ont visité le mémorial de la Shoah, le Panthéon et le Musée d’Orsay.
L'interview de la rédaction : Tiago et Romane
À la découverte d’une histoire méconnue
Les élèves et leurs enseignants Assiba Hamadi ( Lettres/Histoire) et Valérie Liger ( professeur documentaliste) ont concentré leurs recherches, en retraçant l’histoire de Lilian et Charles Schneider, un couple reconnu Justes de la Nation pour avoir sauvé quatre enfants juifs de la famille Tuchband à la Ferrière-Sous-Jougne, près de Pontarlier. L’enquête des lycéens débute avec peu d’informations. « On ne savait pas par où commencer », reconnaît Tiago. Peu à peu, à force de recherches sur Internet et dans les archives, de rencontres, et grâce aux apports de leurs professeurs, les élèves parvinrent à reconstituer l’itinéraire des enfants Tuchband. « C’était comme un puzzle », confie Chloé. L’aide de Daniel Pinard, de l’association Culture et Loisirs de Jougne, et le témoignage de Dominique Schneider, fille des Justes, leur ont permis de préciser l’histoire.
L'interview de la rédaction : Chloé
La force des rencontres
Moment fort du projet : la rencontre en visioconférence, puis à Paris, avec Joseph Tuchband, l’un des enfants sauvés, aujourd’hui âgé, ainsi qu’avec Dominique Schneider. « Les voir en vrai, après avoir travaillé si longtemps sur eux, c’était comme rencontrer des célébrités », raconte Tiago. Le voyage à Paris a permis aux lycéens de visiter le Mémorial de la Shoah, d’assister à une visite guidée et d’échanger directement avec les témoins. Le lendemain, la classe s’est notamment rendue au Panthéon, où figure depuis 2007 un hommage rendu aux Justes parmi les Nations, inauguré par Simone Veil.
Un travail reconnu et partagé
Le projet ne s’est pas limité à un simple podcast : les élèves ont également conçu un panneau explicatif qui sera intégré à un futur parcours mémoriel entre Vallorbe et La Ferrière-sous-Jougne. Un QR code renverra vers leur production sonore. Au-delà de l’expérience pédagogique, l’initiative vise à inscrire durablement ce travail dans le territoire, en lien avec Yad Vashem, institut international pour la mémoire de la Shoah, et les institutions mémorielles régionales.
L'interview de la rédaction : Zahia
Devenir passeurs de mémoire
Au terme de cette enquête, les élèves affirment avoir trouvé un rôle : celui de transmettre. « Ça nous a apporté de la culture générale, mais surtout le rôle de passeurs de mémoire », souligne Olivier, 17 ans. Conscients de l’urgence – les derniers survivants de la Shoah disparaissent peu à peu – les adolescents insistent sur la responsabilité de leur génération. « C’est important de ne pas oublier, pour éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent », conclut-il
L'interview de la rédaction : Olivier
Pour retrouver le travail de la classe :
https://webdiff.region-academique-bourgogne-franche-comte.fr/2025/05/07/les-justes-parmi-les-nations-de-ferriere-sous-jougne/
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura, en partenariat avec l’UIMM et SOELIS, lance “Métiers à la Une”, un événement immersif destiné aux collégiens. Du jeu d’investigation à la découverte de métiers variés, les élèves de Nozeroy et des Louataux et Jeanne d’Arc de Champagnole, mobilisés via la Communauté de communes, rencontreront huit entreprises locales pour relever des défis grandeur nature. Une aventure pédagogique entre industrie, agriculture et journalisme en herbe.
Les syndicats n’en ont pas terminé avec la contestation. Ce vendredi 19 septembre, deux actions marquantes se tiendront à Besançon. Dès 7h15, un rassemblement est prévu devant le lycée Pasteur, en réaction à la présence controversée de forces de l’ordre aux abords et à l’intérieur des lycées Pasteur et Ledoux hier matin. L’intersyndicale dénonce des « actes d’intimidation ». En soirée, à 18h, une « casserolade » est annoncée place du 8 septembre, au cœur du centre-ville. Ce rassemblement citoyen, organisé « pour la justice sociale et la justice fiscale », s’inscrit dans une mobilisation plus large portée par les syndicats et les collectifs locaux.
Ce 18 septembre, à Besançon, la présence de forces de l’ordre aux abords et à l’intérieur des lycées Pasteur et Ledoux a suscité l’indignation. L’intersyndicale raconte que « des CRS postés à l’entrée du lycée Ledoux, ainsi que des policiers en civil dans l’enceinte même de l’établissement, ont été perçus comme des actes d’intimidation par l’intersyndicale ». « Pourquoi les abords du lycée Pasteur n’ont-ils pas été sécurisés, notamment par une régulation temporaire de la circulation ? Quel est le rôle de la police dans un État républicain, si ce n’est d’assurer la sécurité des élèves ? » s’indignent les syndicats. L’intersyndicale dénonce également le comportement de certains personnels de direction, évoquant des bousculades envers des élèves.
Dans ces conditions, un rassemblement est prévu à partir de 7h15 devant le lycée Pasteur. Par ailleurs, « une casserolade » est programmée ce vendredi soir, à 18h, place du 8 septembre, au centre-ville de Besançon, « pour la justice sociale et la justice fiscale ».
Selon des chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon, plus de 15% des enseignants sont mobilisés lors de cette journée d’action sociale. Soit 15,7% annoncés dans le 1er degré. Un taux de 14,7% est relayé pour le second degré dans l’académie de Besançon. On notera également que des actions de blocage ont été menés devant les lycées Nicolas Ledoux et Pasteur à Besançon.
Le rectorat de Besançon a réagi ce jour aux déclarations de Karine Laurent, co-secrétaire générale du syndicat FSU dans le Doubs, concernant le manque d’enseignants dans l’académie. Par la voix de Guillaume Rivoire, l’administration précise qu’au 1er septembre, jour de la rentrée scolaire, seuls deux enseignants étaient absents dans le second degré. Toutefois, plus de deux semaines plus tard, ce chiffre est passé à 20, selon les données officielles.