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Jura Sud a perdu sa place de leader hier soir dans le cadre de la 10è journée de championnat en nationale 2. Les Jurasudistes se sont inclinés, en fin de période, sur le score de 4 buts à 3 face à Lyon Duchère, qui leur passe devant au classement. Un petit point seulement sépare les deux formations.

Le BesAC s’est incliné hier soir sur son parquet du gymnase des Montboucons. La rencontre face à Orchies s’est conclue sur le score de 74 à 90. Au classement provisoire de cette 11è journée de championnat en nationale 1, les basketteurs bisontins apparaissent à la 8è place.

Le Grand Besançon Doubs Handball s’est montré à la hauteur de la tâche qui l’attendait hier soir. Les hommes de Benoît Guillaume se sont redonnés confiance en s’imposant sur le score de 34 à 23 face à Villeurbanne, un adversaire direct pour le maintien. Les deux formations disputaient la 11è journée de championnat en Proligue. Les Bisontins campent à la 13è place au classement.

Handball

D2 féminine

Palente Besançon – Fleury Loiret ( forfait de Fleury Loiret)

ProLigue

Villeurbanne 23 – 34 Grand Besançon Doubs Handball

Nationale 1 féminine

ESBF 27 – 26 ASPTT Strasbourg

Nationale 2 masculine

Plobsheim 29 – 32 GBDH (2)

Nationale 2 féminine

Saône Mamirolle 36 – 23 Colmar

Pontarlier 24 – 27 Wittenheim

Maîche Morteau 32 -  27 ASPTT Strasbourg

Nationale 3 masculine

Saône Mamirolle 28 – 24 Mulhouse

Beaujolais Val de Saône 26 – 32 Franois

Nationale 3 féminine

AS Auxois 24  – 22 Dole/Chaussin

Palente Besançon Handball (2) 31 – 22 HBC Varois

Doubs Central 23 – 22 Chevigny Saint Sauveur

Lons le Saunier 34 – 31 Entente Saône Mamirolle (2)

Basket

Nationale 1 masculine

BesAC 74 – 90 Orchies

Rugby

Fédérale 2

XV de la Dombe 25 – 16 CA Pontarlier

Grand Dole 29 - 17 Andrézieux

Lons 26 – 42 Rillieux

Le Creusot 22 – 12 Saint – Claude

Fédérale 3

Besançon 9 – 33 Colmar

Nationale 2

US Lusitanos Saint Maur 3 –  0 ASM Belfort

Saint Quentin 0 – 1 Racing Besançon

Jura Sud 3 – 4 Lyon La Duchère

Nationale 3

Besançon Football 5 - 0 Quetigny 

Saint Apollinaire 1 – 3 Jura Dolois

CA Pontarlier 2 – 0 Gueugnon

FC Morteau Montlebon – Dijon (2) ( arrêté en raison du brouillard)

Macon 1 – 0 Grandvillars

Sochaux Montbéliard (2) 0 – 1 Selongey

Régionale 1

Groupe B

Lons le Saunier 3 – 1 Champagnole

Bresse Jura 1 – 2 Jura Sud Foot (2)

Fauverney Rouvres – Jura Lacs

Chalon 4 – 1 Pontarlier (2)

Saint Vit 1 – 1 Levier

Groupe C

Ornans 3 – 3 Vesoul FC

Jura Dolois 1 – 1 Baume les Dames

4 Rivières 70 4 – 2 USPV

Belfort Sud 0 – 1 Lure

Audincourt – Belfort (2)

Racing Besançon (2) 3 – 1 Valdahon Vercel

Concernant l’épidémie de Covid19, l’Agence Régionale de Santé confirme que l’épidémie repart à la hausse en Bourgogne Franche-Comté. Une tendance qui avait déjà été constatée la semaine dernière. Le taux de positivité des tests, à plus de 27% à l’échelle régionale, enregistre une augmentation dans tous les départements.

Un jeune homme de 23 ans devra impérativement indemniser sa victime. Sans quoi, il aura de nouveau à faire à la justice. Il  a dernièrement été interpellé pour un vol à l’étalage dans une grande surface à Doubs. Lors de son audition, il a reconnu deux autres larcins. Le montant du préjudice s’élève à 90 euros. Les policiers ont également récupéré et détruit le couteau qu’il avait en sa possession. Il s’agissait d’une arme de catégorie D, qu’il ne pouvait détenir.

A Pontarlier. Un homme de 40 ans a été replacé en hôpital psychiatrique dans l’attente d’une expertise psychologique, qui devrait avoir lieu en janvier 2023. Entre le 30 septembre et le 7 octobre, cet individu a suivi trois fillettes, âgées entre 9 et 13 ans, et aurait eu des gestes déplacés à leur encontre. Les trois enfants sont très choquées. Affaire à suivre.

Après son premier documentaire "Danube, en quête de la plus grande cave à vin du monde" sillonnant l'Europe de l'Est jusqu'en Moldavie, Bertrand Vinsu, réalisateur depuis quelques années, revient avec son nouveau film "L'interdite, sur les traces de l'absinthe".

 

Après un long périple le long du Danube en quête de la plus grande cave à vin du monde, tu reviens avec un projet cette fois-ci sur l’histoire de l’absinthe. Comment est née cette idée ?

C’est arrivé assez naturellement, le projet autour du film sur l’absinthe est venu très vite. Anna qui nous avait accueilli dans la plus grande cave à vin du monde en Moldavie, est venue nous rendre visite à Besançon. J’ai voulu lui faire découvrir la région, et on s’est arrêté chez les fils d’Emile Pernot à Lacluse-et-Mijoux, pour lui montrer nos alcools locaux, comme l’absinthe. On a passé un très bon moment, et de la rencontre avec les gens dans la distillerie est née l’idée d’un film. On leur a dit qu’on reviendrait la semaine prochaine pour tourner. Ils ont rigolé. La semaine d’après, quand ils nous ont vu arriver, ils se sont dit : « Ah, mais ils sont sérieux Â». Tout est parti de là.

 

Combien de temps a pris la réalisation de ce documentaire, et comment s’est déroulé le tournage ?

On a eu cette idée fin décembre, autour du 28-27. On s’est concerté avec Tony, et le 3 janvier, on partait avec nos chaussures de randonnée, nos sacs à dos, nos tentes, et tout ce qu’il fallait pour affronter la froideur de l’hiver. Donc nous sommes partis une semaine, de Pontarlier jusqu’au Creux-du-Van en Suisse. On s’est arrêté à la distillerie de La Cluse-et-Mijoux, et puis chez d’autres distillateurs et anciens clandestins côté suisse. Ça nous a pris une semaine de voyage, et après il y a eu toute la partie montage, qui elle prend plus de temps. On a fait la première projection le 7 octobre à Besançon, une dizaine de mois après. Et la nouvelle projection est prévue ce soir à Pontarlier.

 

L’absinthe a une histoire très particulière sur notre territoire, c’est un sujet fascinant j’imagine.

L’absinthe est très présente dans le Haut-Doubs c’est vrai, beaucoup de gens en parle, beaucoup la connaisse et beaucoup en boive. Il y a aussi beaucoup de collections autour de ça, avec les cuillères à absinthe, les fontaines, les affiches. Effectivement, l’absinthe a été interdite pendant une centaine d’années côté français comme côté suisse. Ce qui était intéressant quand on a traversé la frontière, c’est qu’on a pu rencontrer des gens qui ont vécu cette interdiction et cette clandestinité. Donc on a pu avoir des témoignages de personnes qui faisaient de l’absinthe de façon clandestine au début des années 2000 et fin 1990. De très belles rencontres.

 

Ce documentaire se place véritablement dans l’esprit du premier finalement. Tu arpentes les routes à la recherche d’alcool, d’histoires, de personnages atypiques et passionnés !

Totalement, c’est toujours cet esprit-là que je souhaite mettre en avant. Le côté humain, les rencontres, les discussions, on boit un coup et on passe un bon moment ensemble. A peine arrivé chez un distillateur, on a fait l’embouteillage de son absinthe à ses côtés. Après on s’est retrouvé dans sa cuisine à déguster quelques spécialités. Ce sont toujours des moments forts sympathiques et très agréables.

 

Une projection est prévue ce soir à Pontarlier suivie d’une dégustation d’absinthe, orchestrée par les fils d’Emile Pernot.

 

C’est dans un magasin de vêtement du centre-ville que la Ville de Besançon a lancé le dispositif « Où est Angela ? Â». A travers cette initiative, la cité comtoise veut lutter contre le harcèlement de rue et les violences faites aux femmes. Concrètement, lorsqu’une personne est en danger, elle peut trouver refuge dans l’un des 30 commerces bisontins. En prononçant cette phrase, elle y trouvera de l’aide et un soutien.  Les victimes seront alors mises en sécurité et les contacts nécessaires seront pris.

Les professionnels, engagés dans cette démarche, ont accepté de suivre une formation de deux heures dispensée par le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CDIFF). C’est ainsi tout un ensemble de partenaires qui se mobilisent autour de cette cause. L’Etat, les polices nationale et municipale, la société Ginko et l’union des commerçants de Besançon ont répondu favorablement à la sollicitation qui leur a été adressée.

VIGNOT FEMME FEMME

Anne Vignot, la maire bisontine, explique que « 86% des femmes sont victimes de harcèlement de rue et 8 femmes sur 10 n’osent pas sortir le soir de peur de se faire agresser Â». Elise Aebischer, l’élue en charge des discriminations, sait que de nouveaux adhérents les rejoindront en 2023. D’ores et déjà de nouveaux temps de formation sont programmés. Anne Vignot veut rendre sa ville la plus sécurisée et  apaisée possible. Ce qui passe par ce genre de dispositifs et « un maillage intégral du territoire Â» par un ensemble d’interlocuteurs, (associations, forces de l’ordre, institutions, organismes) engagés dans une démarche professionnelle et militante pour le mieux vivre ensemble.

L'interview de la rédaction / Elise Aebischer et une commerçante bisontine