On l’a appris hier soir. La femme d’une trentaine d’années, qui avait été réanimée par les sapeurs-pompiers hier matin, n’a pas survécu. Rappelons qu’un corps flottant avait été repéré dans le canal au niveau du pont Robert Schwint. Les secouristes avaient procédé à une réanimation, avant de la conduire dans un état grave aux urgences de l’hôpital Minjoz.
Alors que plusieurs grandes villes de la région ont décidé de ne pas diffuser les matchs de la coupe du monde 2022, Pontarlier prend le contre-pied en retransmettant les trois rencontres de l’équipe de France. Une décision assumée par Philippe Besson, adjoint en charge du sport et de la vie associative.
Ce serait un euphémisme de dire que la coupe du monde de Football 2022 au Qatar ne fait pas que des adeptes. Un certains nombre de villes en France, y compris en Franche-Comté (Besançon, Montbéliard, Lons-le-Saunier) ont décidé de boycotter la compétition. Les raisons évoquées par ces municipalités sont relatives aux droits humains et à l’écologie.
Depuis quelques mois, de nombreuses enquêtes documentent les conditions de la tenue de l’événement. Entre 6500 et 10. 000 ouvriers seraient morts sur les chantiers, et le bilan carbone s’élèverait à 6 millions de tonnes de CO2 selon l’ONG Carbon Market Watch. Le pays organisateur tente également d’invisibiliser toutes les tentatives de soutien aux personnes LGBTQI+.
Un moment de partage et de joie
Sans chercher la polémique ni cautionner l’organisation du mondial, Philippe Besson assume le non-boycott de Pontarlier. « Je ne vais pas commenter les décisions politiques d’autres municipalités. La décision a été prise le 2 décembre 2010 si j’ai bonne mémoire. Ce n’est pas maintenant qu’il faut commencer à prendre des décisions ».
S’il est vrai qu’il y a quatre ans, les fans zones étaient pleines, la tenue de l’événement en hiver a certainement influencer certaines mairies à ne pas diffuser les matchs. Ce facteur météo n'a pas refroidi les élus pontissaliens « nous sommes dans une période assez morose, j’ai donc envie que les personnes gardent ces moments de joie et de partage. Et j’ai confiance que même avec le froid qui arrivent, les pontissaliens soient nombreux dans les rues ce soir ».
Retransmission des matchs des bleus tant qu’ils seront en compétition
Pontarlier a pris la décision de diffuser les matchs des bleus pendant la phase de groupe au théâtre Bernard Blier. « Et s’il y a qualification, nous diffuserons également la suite du parcours des bleus » assure Philippe Besson, qui espère un aussi beau parcours qu’en 2018. « Il faut rappeler également que la buvette du théâtre est tenue par le CAP foot, les bénéfices iront à l’association, il faut voir le positif ».
Rendez-vous donc ce mardi soir à 20H00 dans la salle Toussaint Louverture pour voir si les pontissaliens répondront présents ou non pour cette coupe de monde de football si particulière.
Rappel des dates et horaires pour la phase de poule :
Mardi 22 novembre 2022 Ã 20h - FRANCE/AUSTRALIE
- Théâtre Bernard Blier : salle Toussaint Louverture
Samedi 26 novembre 2022 Ã 17h - FRANCE/DANEMARK
- Théâtre Bernard Blier : salle Toussaint Louverture
Mercredi 30 novembre 2022 Ã 16h - TUNISIE/FRANCE
- Théâtre Bernard Blier : salle Jean Renoir
En cas de qualification en phase finale de l’équipe de France, les lieux de retransmission seront alors communiqués ultérieurement.
La Ville de Pontarlier fait savoir que le centre de dépistage, auparavant situé au Petit Bastion, se trouve désormais aux Casernes Marguet, dans locaux actuels du P'tit Panier. Le P'tit Panier, quant à lui, s'est installé au Petit Bastion et rouvrira ses portes ce mercredi 23 novembre. Pour rappel, le centre de dépistage est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h et le samedi de 9h à 12h.
Le Cops25, Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive, est un lieu unique à Besançon et en France. Il s’agit d’une structure ouverte à tous, avec de la technologie pour tous les niveaux. Chacun peut bénéficier des atouts de la maison sport santé, mais les fédérations et les athlètes de haut niveau peuvent aussi venir profiter d’équipements très particuliers. Cela concerne notamment les chambres d’hypoxie, recréant les conditions en altitude, ou encore la cryothérapie et l’oxygénation hyperbare. Une structure très prometteuse à 2 ans des Jeux Olympiques 2024 de Paris.
Qu’est-ce que l’hypoxie et quelles sont ses vertus ?
« L’hypoxie c’est créer de la dette d’oxygène comme si vous montiez en altitude » explique Alexandre Chouffe, président du COPS25. Cela consiste à respirer de l'air réduit en oxygène, afin d'apporter des adaptations naturelles et bénéfiques à la physiologie du corps. Le corps s'adapte alors naturellement à cette forme de stress, afin d'améliorer les performances ou sa condition physique. Des améliorations remarquables de performance sont réalisables dans un laps de temps très court. Par ailleurs, en cas de blessure, un système entraîné en hypoxie fournira de l'oxygène au point de blessure, de manière plus efficace, aidant ainsi le processus de récupération de la blessure elle-même. Les bénéfices de l'hypoxie dans le domaine sportif ne sont plus à prouver, et désormais, de nombreuses recherches ont montré que l'hypoxie est un atout majeur dans le domaine de la santé et du sport.
« On est à deux ans des Jeux Olympiques. Aujourd’hui les fédérations ont besoin de s’appuyer sur des compétences, ils font appel à nous pour envisager des protocoles sur les prochaines échéances avec des équipes internationales. On est à 2h de Paris en TGV, les fédérations internationales sont à l’affut de ce genre de structures. Le bâtiment a aussi été construit pour ça. Parce qu’on devait être très compétitif. Depuis 2 ans on a formé du personnel à l’intérieur du bâtiment, pour être très compétents sur les domaines de l’hypoxie, la cryothérapie ou l’oxygénation hyperbare, car ce sont des vecteurs de performances inégalés » Alexandre Chouffe, président du COPS25.
Le COPS25, cette structure bisontine de 2500m² possède de nombreuses chambres d’hypoxie, simulant l’altitude. « C’est très protocolisé, on va faire des essais sur l’athlète bien avant, afin de savoir comment il répond à l’altitude. Ça peut aussi être un stage d’acclimatation, avant une période d’une compétition en altitude, où certaines personnes voulant faire un trek en montagne, veulent se rendre compte des effets de l’altitude sur leur corps » détaille Alexandre Chouffe. Les chambres d’hypoxie existent maintenant depuis quelques années en France, mais sont très souvent réservées à un certain public, la plupart du temps aux athlètes de haut niveau. « En privé, aujourd’hui, on est les seuls en France, voire peut-être en Europe, sur des protocoles qui sont réalisés à l’intérieur du bâtiment, pour que chaque personne dispose de son propre protocole afin d’en avoir les efficiences maximums » poursuit le président.
Alexandre Chouffe, président du COPS25 est au micro de la rédaction :
Ce mardi 22 novembre, le lycée Xavier Marmier de Pontarlier organisait sa traditionnelle journée de la solidarité. L'occasion pour les élèves de rencontrer les représentants d'une vingtaine d'associations sur le thème de l'aide à la personne et du handicap.
C'est une journée de sensibilisation qui avait lieu ce mardi au sein du lycée Xavier Marmier. Comme chaque année au mois de novembre, un temps de rencontre est organisé par l'équipe pédagogique pour que les lycéens et lycéennes puissent rencontrer des responsables d'associations qui œuvrent sur les thématiques du handicap ou de l'aide à la personne.
A l'initiative de projet, deux professeures d'éco-gestion du lycée : Pascale Desmaizières et Elisabeth Gasner-Bez. Cette dernière explique que la journée permet une réelle prise de conscience chez ces jeunes pontissaliens : «L'idée est de faire comprendre à nos élèves qu'il y a des personnes en situation de handicap, malades ou bien précaires et qu'elles ont évidemment leurs places dans la société».
Le matin, ce sont les élèves de première, toutes filières confondues, qui ont pu échanger avec par exemple les reponsables des étoiles noires, association qui lutte pour améliorer les conditions de vie des enfants malades à l'hôpital. Leurs camarades de secondes leurs ont succédé dans l'après-midi. «On est convaincu de l'importance de sensibiliser les lycéens à la solidarité. De plus nous avons d'excellents retour des associations qui viennent échanger, l'action est bonne pour tout le monde» conclut Elisabeth Gasner-Bez.
L'interview de la rédaction / Elisabeth Gasner-Bez
Anne Vignot, maire de Besançon, accompagnée de Christophe Bery, directeur de la fonderie Coubertin à l’origine de la rénovation de l’œuvre, étaient réunis ce mardi matin devant la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Après les actes de vandalisme réalisés sur l’œuvre d’Ousmane Sow dans la nuit de dimanche à lundi, Anne Vignot s’est dit profondément touchée et affectée par ces agissements.
À l’origine, Ousmane Sow avait donné vie à son œuvre en utilisant du bronze pour son visage, ce qui lui donnait ce teint particulier. C’est ainsi que cette statue avait été dévoilée le 17 octobre 2003. Vingt années plus tard, le temps et la météo ont marqué cette œuvre qui a donc a été placée entre les mains d’un patineur de la fonderie de Coubertin. C’est donc depuis sa rénovation, il y a une semaine, que la statue présente des couleurs légèrement différentes de celles de d’habitude. Une chemise plus blanche, une veste plus sombre, ses mains et son visage de couleur brune. C’est ce qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains élus auraient même eu des propos abjects, selon Anne Vignot. La maire de Besançon déplore « l’emballement » de ces derniers jours, avec le standard de la maire saturé d’injures et d’appels malveillants.
Une situation qui s’est conclue par le vandalisme de l’œuvre dans la nuit de dimanche à lundi, où une personne a jeté de la peinture blanche sur le visage de la statue à l’abri des regards. La maire de Besançon a porté plainte et espère exploiter au mieux les images des caméras de vidéosurveillance placées autour de l’Esplanade.
Anne Vignot, maire de Besançon :
C’est parti dans le département du Doubs. Les bénévoles, les gilets orange de la Banque Alimentaire, sont sur le pied de guerre pour la grande collecte nationale de l’association. Cette année, ils s’installeront à l’entrée de 140 magasins du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Actuellement, en Franche-Comté, 32.000 personnes bénéficient de ce soutien orchestré par la Banque Alimentaire. Car oui, l’association n’est pas en contact direct avec un public, elle redistribue les produits qu’elle collecte à près de 90 structures partenaires, réparties sur tout le territoire.
Les besoins sont grandissants. La Banque Alimentaire a besoin de produits à longue date de conservation : conserves, produits du petit déjeuner, produits de base pour la cuisine, produits d’hygiène. L’an dernier, les 2000 bénévoles mobilisés ont récolté 187 tonnes de produits alimentaires, représentant près de 374.000 repas.

Les paniers solidaires
Pour la troisième année consécutive, l’association propose « mon panier solidaire ». Il est ainsi possible de faire un don en ligne, en choisissant un type de panier alimentaire : étudiant, petit déjeuner, famille petite ou grande. Pour ce faire : www.monpaniersolidaire.org
L'interview de la rédaction / Michel Jeannin, responsable communication de la Banque Alimentaire du Doubs
Dans le cadre de la campagne pour la présidence du parti Les Républicains, Aurélien Pradié sera à Besançon ce lundi 28 novembre. Aurélien Pradié fait partie des trois candidats qui succéderont à Annie Genevard, qui n’a pas souhaité se représenter. Rappelons que les deux autres prétendants sont Eric Ciotti et Bruno Retailleau.
Le corps d'une jeune femme dérivant dans le canal a été repéré dans la matinée ce mardi près du pont Schwint à Besançon. Alertés par un riverain, les secours l’ont repêché avant de procéder à des efforts de réanimation sur la berge. La victime a été emmenée en ambulance au CHU Minjoz avec un très léger pouls. Son identité n'a pas pu être confirmée, mais cette femme aurait moins de 30 ans. Son pronostic vital reste engagé. Les caméras de vidéosurveillance sont actuellement analysées par la police, et une enquête a été ouverte.
Dans le cadre du grave accident survenu le 17 novembre dernier à Besançon, avenue Carnot, la police nationale lance un appel à témoins. Rappelons qu’un piéton a été fauché par le conducteur d’un véhicule Range Rover, avant de terminer sa course dans une vitrine de la même rue. Les enquêteurs cherchent un homme vêtu de sombre et porteur d’une mallette, qui a manqué d’être percuté par la voiture impliquée dans l’accident.
Les personnes susceptibles de faire avancer les investigations sont invitées à composer le commissariat de police au 03.81.21.12.16