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Dans le cadre de la crise agricole, une réunion prévue ce mardi avec la FNSEA, à l’Elysée, a été reportée. Selon son président, Arnaud Rousseau, « les conditions pour sortir de la crise ne sont pas réunies ». Le responsable syndical rappelle les 62 mesures exprimées et demande leur prise en compte totale. Les retraites, l’élevage, les produits phytosanitaires, la trésorerie et la simplification sont notamment des thématiques et problématiques au cœur de la crispation avec les autorités.  

Ce lundi, une nouvelle assemblée départementale se tiendra à l’Hôtel du département du Doubs à Besançon. L’ordre du jour abordera plusieurs points dont le plan pluriannuel des ouvrages d’art et le plan de protection de l’enfance pour la période 2024/2027 avec la création d’une mission d’information et d’évaluation sur la politique de protection de l’enfance.

Hier soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview télévisée. Selon lui , la guerre en Ukraine est « une menace existentielle » pour l’Europe. « La sécurité de l’Europe et des Français se joue là-bas » a-t-il expliqué. Et de compléter  : « nous sommes prêts à mettre les moyens » pour apporter un soutien à l’Ukraine, après avoir rappelé le possible envoi de troupes occidentales.

Plus de 112 millions de Russes sont appelés aux urnes à compter de ce vendredi. Il s’agit du 1er tour de l’élection présidentielle. Un scrutin qui devrait permettre à Vladimir Poutine, accroché au pouvoir, de remporter un cinquième mandat à la tête de ce pays, qu’il dirige depuis 25 ans. Il est âgé de 71 ans.

Le Président de la République Emmanuel Macron s’exprimera ce jeudi 14 mars à la télévision en direct de l’Elysée. Il accordera une interview télévisée à Anne Sophie Lapix et Gilles Bouleau dans le cadre des journaux télévisés de 20 heures. Cet échange portera notamment sur les enjeux liés à la guerre en Ukraine.

Ce mardi, une majorité des députés a voté l’accord de soutien à l’Ukraine. L’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine prévoit le versement d’une aide de trois milliards d’euros. Sur les 572 députés, 471 ont pris part au vote. 372 ont approuvé ce plan. Les députés de La France Insoumise et les communistes ont fait part de leur désapprobation. Le Rassemblement National s’est abstenu.

Dans les colonnes du journal Libération et de la Croix, Emmanuel Macron dévoile ses intentions sur la fin de vie. Il y présente les contours du futur projet de loi qui ouvrira l’accès à « une aide à mourir » dans des conditions strictement encadrées. Le texte sera présenté en Conseil des ministres en avril et examiné au parlement à partir de mai, a indiqué le Chef de l’Etat.

Dans un communiqué de presse, la députée jurassienne Danielle Brulebois indique, après avoir interrogé le Président Directeur Général de la SNCF, qu’elle « ne baisse pas les bras et continue sa mobilisation pour améliorer la desserte du Jura et la gare de Lons-le-Saunier ».

Elle faisait notamment référence à la ligne TGV Strasbourg/Marseille, via Lons-le-Saunier. Une desserte sur laquelle elle s’est entretenue avec le directeur de l’entreprise ferroviaire, qui lui a assuré que la situation de cet itinéraire, via la capitale jurassienne, « sera réétudiée ».

C’est un projet qui inscrit encore le territoire Grand Bisontin dans le domaine de l’innovation et de la recherche.  Ce jeudi soir, Grand Besançon Métropole se positionnera sur un montant de 38.000 euros, sur un coût total estimé à 60.000 euros, pour le projet de Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence (CMQE) dans le champ de la santé. Ce campus, le deuxième dans la cité comtoise, après celui consacré aux microtechniques, a pour ambition de renforcer le lien entreprises-formations-recherche/innovation afin de répondre aux évolutions des métiers et des besoins de recrutement en région sur des filières en tension.

Le porteur de projet est l’école d’ingénieurs ISIFC. La désertification médicale et la désaffection pour les métiers industriels et du soin, accentuée par l’attrait de la Suisse et le vieillissement de la population font partie des enjeux, que la souveraineté et l’indépendance dans la production de médicaments et biomédicaments viennent compléter. L’ISIFC aura pour mission de piloter à l’échelle régionale ce campus, qui chapotera trois pôles techniques que sont : la chimie fine, la pharmacie et l’E-santé, les dispositifs médicaux et la biothérapie et les soins aux personnes.

« Ils faut que l’on forme des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs autour des métiers de la santé. Ce campus va s’adresser aux collégiens, lycéens, en passant par les étudiants et les professionnels de santé en reconversion professionnelle » explique Benoît Vuillemin, maire de Saône, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche à Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuilemin

Ce jeudi soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, les élus de Grand Besançon Métropole (GBM) vont débattre sur un budget de plus de 355 millions d’euros. Soit une hausse de 9 millions d’euros par rapport à l’année dernière. Pour ce nouvel exercice, et malgré un contexte particulièrement incertain, la collectivité  a prévu 111 millions d’euros en investissement. Pour l’heure, excepté la Cotisation Foncière des Entreprises, qui devrait être ajustée au plus près du taux moyen national, la fiscalité ne devrait pas subir de majoration. Il n’empêche que dans les années à venir, GBM pourrait actionner ce levier afin de percevoir des ressources supplémentaires pour développer le territoire et maintenir les initiatives existantes.

« Depuis des années, les contribuables, dans leur ensemble, ont connu des allégements de fiscalité locale considérables. De mémoire, la suppression de la taxe d’habitation, sur le territoire du Grand Besançon, a procuré une économie de fiscalité prélevée de 80 millions d’euros, à l’année. Ainsi, si, pour aller un peu plus loin, nous avons besoin de quelques millions supplémentaires, cela ne serait pas un tremblement de terre que d’aller les chercher » explique Gabriel Baulieu, maire de Serre-les-Sapins et 1er vice-président de la collectivité, en charge des finances. Et de poursuivre : « Nous ne ferons pas cela de manière précipitée et inutilement.

L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu

 

Quels types d’investissements ?

17 millions d’euros seront investis dans le renouvellement et la requalification de la voirie, des ouvrages d’art et de l’éclairage public. Trois millions d’euros seront consacrés aux itinéraires cyclables. Grand Besançon entend également acquérir cinq nouvelles rames de tramway pour un montant de plus de 18 millions d’euros.  La décarbonation du parc de bus, le projet d’extension du réseau de chaleur à l’ouest, le démarrage des projets d’ombrières sur les parkings relais, la préservation de la ressource en eau et l’assainissement sont au programme. Sans oublier, la base de loisirs d’Osselle, la rénovation du camping de Chalezeule, l’extension de la salle d’Escalade Marie Paradis, le programme de rénovation du Campus de la Bouloie, le plan de rénovation urbaine de Planoise et la grande bibliothèque d’agglomération, avec la déconstruction de l’ancienne maternité, à partir de la fin du mois de mai.

S’assurer au Japon

C’est un véritable problème qui touche les grandes collectivités plus particulièrement. Ces dernières éprouvent des difficultés à trouver un assureur. Le territoire Grand Bisontin a dû faire face à plusieurs dénonciations de contrat. Les consultations organisées ont été infructueuses. Fort de ce constat, la collectivité, contrainte et forcée, a dû attribuer un de ses lots, en l’occurrence celui des assurances immobilières, à une compagnie japonaise. « Sur le plan des principes, nous sommes un peu désolés de devoir agir à l’international » explique M. Baulieu. Une problématique nationale, que le gouvernement tend à résoudre. L’Etat a d’ailleurs confié  à Alain Chrétien, le Maire et président de la Communauté d’Agglomération de Vesoul, le soin de porter une réflexion sur cette situation.

L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu

Ce mercredi, le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé de nouvelles restrictions budgétaires. Il a révélé le besoin de prévoir « au moins 20 milliards d’euros » d’économies en 2025. Soit près du double des 12 milliards d’euros qui étaient prévus jusqu’à présent.