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Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, pointe les décisions prises dans le cadre de la prochaine carte scolaire dans l’académie de Besançon. « La baisse des effectifs scolaires doit être l’occasion de réduire le nombre d’enfants par classe au bénéfice des élèves et des professeurs et non servir une politique d’érosion du nombre d’enseignants que les parlementaires de tous bords ont dénoncée ! Â» explique-t-elle.

L’élue pointe notamment la fermeture d’une classe à l’école de Chantrans, « pour seulement 4 ou 5 élèves en moins Â». Tout comme à Besançon, « où les fermetures concernent quasiment exclusivement des quartiers prioritaires Â».

Une partie des Jurassiens devra revoter. Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a annoncé l’annulation des élections législatives de la 2è circonscription du Jura et l’annulation de l’élection de la députée Marie Christine Dalloz. Cette décision fait suite à la candidature irrégulière de Thierry Mosca, candidat du Rassemblement National, qui était placé sous curatelle. Il était par conséquence inéligible. La date du nouveau scrutin n’est pas encore connue.

Thani Mohamed Soilihi, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux est attendu, ce vendredi, à Besançon. A 14h15, il participera à une table ronde avec les associations engagées en faveur de la coopération internationale et de l’animation des réseaux de diasporas. A 16h, le ministre visitera le centre de linguistique appliquée de l’université Marie et Louis Pasteur de Besançon. Il est également précisé qu’il profitera de ce déplacement pour rencontrer les Mahorais présents sur le territoire bisontin.

Les travaux de conception et de réalisation des espaces extérieurs, menés dans le cadre de la transformation du Campus Bouloie Temis à Besançon, ont obtenu le prix Equerre d’argent, dans la catégorie « Espaces publics et paysagers Â». Cette récompense constitue un prix de référence à l’échelle nationale dans le domaine de l’architecture. Localement, elle salue le travail de conception réalisé par l’agence Altitude 35, sous maitrise d’ouvrage confiée par l’Etat à Grand Besançon Métropole. Le projet d’aménagement paysager récompensé représente une enveloppe de près de 11 millions d’euros TTC. Il a été financé par la Région Bourgogne-Franche-Comté (75%), Grand Besançon Métropole (12%), le Département du Doubs (9%) et l’Université de Franche-Comté (4%)

Demain, jeudi 13 février, avec comme support le livre collectif de l’Institut la Boétie « Extrême droite : la résistible ascension Â»,  une conférence se tiendra, à 20h, à la salle Courbet, à Besançon. Sous la coordination du sociologue Ugo Palheta, 18 contributrices et contributeurs, composés de personnalités, engagées dans les domaines des sciences sociales, ont participé à sa rédaction. On notera par exemple que l’historien du nazisme Johann Chapoutot en a signé la préface. L’historienne Fanny Gallot fait également partie des auteurs.

L'interview de la rédaction : Severine Véziès

Ce livre, plus que jamais d’actualité, vise à fournir des armes intellectuelles pour analyser, comprendre et décrypter le processus d’extrême droitisation de la société pour, ensuite,  trouver les actions à mener « pour mieux lutter contre ces idées ». Sévérine Véziès, la responsable doubiste de la France Insoumise ne cache pas son inquiétude et relève des similitudes « entre notre histoire actuelle et ce qui a pu se passer dans les années 30 Â», avec la montée du nazisme.  

L'interview de la rédaction : Severine Véziès

Retailleau, Bayrou, Bolloré et les autres

La lutte contre l’Extrême Droite fait partie du combat politique de toujours de Séverine Vézies. L’appartenance des médias nationaux à des milliardaires, avec un projet politique « clair, en faveur des idées de l’extrême droite Â» et une droitisation de la droite conventionnelle et des Macronistes Â» contribuent, selon elle,  Â« Ã  la montée de l’extrême droite en France Â». Les derniers propos de François Bayrou sur « l’identité nationale et la submersion migratoire Â» témoignent « d’une alliance Â» avec l’extrême droite. Mme Véziès croit en « une lutte des classes Â» pour gagner la bataille des idées. « Il faut unir les milieux populaires d’où ils habitent. Ce n’est pas une question géographique, mais de classe sociale Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Severine Véziès

Mardi, le sénateur jurassien Clément Pernot a été reçu par Philippe Tabarot, le ministre des Transports, en compagnie des parlementaires du Département et Gérôme  Fassenet, le président du Conseil Départemental. Les enjeux de la mobilité dans le Jura étaient au cÅ“ur des discussions. Les investissements concernant la liaison Poligny – Vallorbe, ont été abordés. Des études seront menées avec les services du département. Parmi les autres sujets  : la réfection de la piste de l’aéroport local, le retour du TGV à Lons-le-Saunier et la pérennité de la ligne des Hirondelles. Affaire à suivre.

Aucune des deux motions de censure de la France Insoumise a été adoptée hier à l’Assemblée nationale. Le gouvernement de François Bayrou reste en place. Le budget 2025 et la première partie du budget de la sécurité sociale ont été adoptés sous 49.3. Rappelons que le Parti Socialiste et le Rassemblement National  avaient choisi de ne pas suivre la France Insoumise dans son projet de renverser le gouvernement.

La première motion de censure, déposée par la France Insoumise, examinée ce mercredi, n’a pas rassemblé la majorité absolue des députés. Dans ces conditions, elle a été rejetée. Le gouvernement de Français Bayrou reste en place. Son budget a été adopté sous 49.3. Rappelons que le Parti Socialiste et le Rassemblement National avaient choisi de ne pas suivre la France Insoumise dans son projet de renverser le gouvernement.

Ce mardi après-midi, en présence de la famille, Anne Vignot Maire de Besançon, et Marie Guite Dufay, présidente socialiste du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, ont baptisé l’Abri de nuit des Glacis, « Marguerite Vieille Marchiset Â». Soucieuse de reconnaître le rôle des femmes dans l’histoire sociale et politique de Besançon, la municipalité s’est dirigée vers celle qui a donné vie à cet endroit pour nommer cette structure. Une femme, qui a joué un rôle crucial dans l’établissement de valeurs d’accueil et d’inclusion dans la ville.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon

Elue municipale socialiste de 1977 à 1995, Marguerite Vieille Marchiset a été la première femme adjointe au maire en 1992 et a contribué à la mise en place d’initiatives humanitaires importantes. Ses années au Centre Communal d’Action Sociale ont été marquantes. Sa rigueur et sa bienveillance ont été saluées. Tout en rappelant que la dignité des personnes en situation difficile a toujours été au cœur de son combat politique. Un action publique qu’elle a menée aux côtés de son amie Paulette Guinchard, dont l’empreinte politique dans le domaine du social n’est plus à démontrer.

L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon

L’Abri de nuit

ABRI DE NUIT VIGNOT DUFAY

 

Crée en 1985, l’Abri de nuit Marguerite Vieille Marchiset dispose de 30 places pour les hommes uniquement. Il est ouvert toute l’année, avec des horaires adaptés, selon les saisons. Au fil des années, le nombre des nuitées a considérablement augmenté, pour atteindre près de 9.500 nuitées en 2024, pour 358 personnes accueillies. Une équipe de veilleurs de nuit accueille le public et joue pleinement son rôle de travailleurs sociaux, avec un public de plus en plus nombreux et en très grande souffrance. La Maire de Besançon, Anne Vignot, en a d’ailleurs profité pour rappeler que, malgré des besoins en constante mutation, le département du Doubs présente trois fois moins d’hébergement d’urgence que le département voisin de la Côte d’Or par exemple. Pourtant l’urgence est bien réelle.

L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon

La décision sera prise, ce mercredi 5 février, par Marine Le Pen, mais, hier, Jordan Bardella a assuré que le groupe ne voterait pas la censure du budget de François Bayrou, même s’il franchit certaines limites que le parti s’est fixé.