Face à la suspension du dispositif MaPrimeRénov’, la députée jurassienne centriste Danielle Brulebois, accompagnée de 11 autres parlementaires, a adressé un courrier aux membres du gouvernement pour exprimer « sa profonde inquiétude ».
« Ce programme, crucial pour la rénovation énergétique et le secteur du bâtiment, est actuellement en péril, mettant en difficulté artisans et ménages » dit-elle. Les élus demandent « une réforme adaptée pour 2026, tout en renforçant la lutte contre la fraude, afin de garantir l’avenir de la politique de rénovation énergétique et la protection des emplois ».
Les Insoumis.es du Haut Doubs organisent un rassemblement ce samedi 14 juin à 18h30, Place d’Arçon à Pontarlier. L'événement vise à dénoncer l’arrestation jugée illégale de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont quatre ressortissants français, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan. Les participants exprimeront également leur opposition aux événements en cours à Gaza et réclameront une paix durable. Les organisateurs invitent les citoyens à se mobiliser.
La municipalité de Besançon a franchi un nouveau cap dans la présentation de son action municipale. Ce jeudi, la maire Anne Vignot a dévoilé un outil inédit : une carte interactive répertoriant plus de 320 projets et réalisations conduits depuis le début du mandat en 2020. « Une démarche de transparence et de pédagogie », selon la majorité. « Une manœuvre de communication électorale prématurée et contestable », selon l’opposition municipale.
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Ludovic Fagaut dénonce « une opération électorale financée par la collectivité »
Du côté de l’opposition municipale, la présentation de cette carte numérique passe mal. Ludovic Fagaut, chef de file du groupe "Besançon Maintenant", dénonce une instrumentalisation des moyens municipaux à des fins électorales. « Nous découvrons l’existence de cet outil qui, sous couvert de bilan, est en réalité un outil de campagne financé par la collectivité », accuse l’élu d’opposition, rappelant qu’Anne Vignot a officiellement annoncé sa candidature à un second mandat dès le mois d’octobre dernier, soit plus d’un an et demi avant le scrutin de 2026. « Depuis l’annonce de sa candidature, la ville tourne au rythme de sa réélection. Tout devient prétexte à communication : chaque inauguration, chaque projet est utilisé pour alimenter sa campagne », poursuit Ludovic Fagaut, qui regrette que la maire « ne soit plus à plein temps au service de la ville, mais en campagne permanente ».
Un bilan critiqué sur le fond
Au-delà de la forme, l’opposition municipale porte également un jugement très sévère sur le bilan présenté. « Parler de métamorphose de la ville est un contresens total », estime Ludovic Fagaut, qui dresse un inventaire à charge du mandat écoulé. Sur le plan de la sécurité, le chef de l’opposition évoque « une insécurité galopante que la majorité n’a pas su ou pas voulu maîtriser ». Concernant les mobilités, il accuse la maire d’avoir « sclérosé la circulation et rendu Besançon repoussoir pour de nombreux visiteurs et investisseurs à cause des difficultés de stationnement et de déplacement ». Sur le développement économique, Ludovic Fagaut pointe les tensions avec les maires de la périphérie sur les zones d’activités de Grand Besançon Métropole, et un « manque d’ambition en matière de développement touristique » avec une citadelle « déficitaire à hauteur de 4,5 millions d’euros ».
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Quant au logement, « aucun bâtiment significatif n’a été inauguré depuis 2020 », accuse-t-il, dénonçant l’incapacité de la majorité à répondre à la demande croissante de logements sur le territoire. L’opposition critique également les dépenses jugées « dispendieuses », citant en exemple les travaux engagés sur les infrastructures sportives ou encore l’installation d’une statue place de la Révolution, pour un coût de 130 000 euros.
Un « mandat d’idéologie punitive » selon l’opposition
Pour Ludovic Fagaut, ce mandat se résume à « une gestion dogmatique et punitive, où l’idéologie a pris le pas sur l’intérêt des habitants, des commerçants, des associations et des touristes ». Seule nuance dans un bilan jugé globalement « catastrophique » : l’investissement consenti dans la rénovation des écoles et des bâtiments publics, une politique qu’il concède néanmoins être « menée partout, indépendamment des majorités politiques ».
Alors que les bilans de mandat se traduisent traditionnellement par des publications papier ou des dossiers dans les magazines municipaux, la Ville de Besançon a choisi d’innover. Pour présenter le fruit de plusieurs années de travail ( 2020-2025) et rendre compte de sa transformation, une carte interactive recensant plus de 320 actions a été mise en ligne. Une première pour la capitale comtoise, qui s’inscrit dans une volonté claire : « rendre l’action publique plus visible, plus lisible, et surtout plus proche des habitants ».
Un outil numérique pensé pour tous les Bisontins
Pourquoi avoir choisi une carte interactive plutôt qu’un traditionnel document imprimé ? « Parce qu’un outil numérique est aujourd’hui beaucoup plus accessible. On peut le consulter sur son téléphone, son ordinateur, à tout moment. Et surtout, il est bien plus exhaustif qu’un dossier papier qui nécessite de faire des choix éditoriaux », explique Anne Vignot, Maire de Besançon. La carte permet ainsi aux habitants de visualiser l’ensemble des actions menées sur leur territoire : aménagements urbains, équipements culturels ou sportifs, réseaux de chaleur, espaces végétalisés, fibre optique, projets de rénovation… Autant de réalisations concrètes, quartier par quartier, permettant à chaque citoyen de constater ce qui a été fait, y compris parfois à deux pas de chez lui sans même qu’il l’ait remarqué.
Répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain
Au-delà de l’exercice de transparence, la municipalité souhaite également montrer comment elle adapte la ville aux grands défis du XXIe siècle. « Besançon doit être une ville où l’on se sent bien. C’est une question de confort de vie, d’accessibilité pour une population qui vieillit, mais aussi d’attractivité pour la jeunesse qui représente une personne sur cinq dans notre ville. Nous voulons que cette dynamique continue en proposant un cadre de vie animé, festif, culturellement riche et propice au développement personnel et familial », souligne la maire. Sur le plan environnemental, Besançon s’engage également de manière volontariste. Plantations massives d’arbres, meilleure gestion de l’eau et des sols, aménagement d’espaces verts : autant d’actions concrètes qui contribuent à améliorer la qualité de vie des habitants tout en répondant aux enjeux climatiques et de biodiversité. « Plus de 40 % de la santé publique est liée à l’environnement. Une ville bien pensée est aussi une ville qui favorise la santé et le bien-être de ses habitants ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Favoriser la participation citoyenne
Cette carte interactive est aussi, selon l’édile, « le reflet d’une nouvelle façon de gouverner, plus participative ». La plateforme numérique permet ainsi de valoriser les initiatives citoyennes, déployées au cours de ce mandat, et de montrer concrètement la prise en compte des propositions émises. « Dans une période où la démocratie est parfois mise à rude épreuve, il est essentiel de renforcer le lien entre les élus et les citoyens. Cette carte permet de rendre compte de manière concrète de l’action menée, tout en offrant aux habitants une vision globale et transparente des investissements réalisés. C’est une manière de reconnecter la politique municipale avec le quotidien des habitants », insiste Mme Vignot.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une première étape d’un projet amené à évoluer
Inspirée par des démarches similaires menées notamment à Paris, cette première version de la carte interactive devrait évoluer et s’enrichir au fil du temps. « C’est un outil qui va encore s’améliorer, notamment pour le rendre toujours plus facile à utiliser pour tous les publics. Mais il s’agit déjà d’une première pierre importante pour rendre visibles les transformations de Besançon et permettre à chacun de mieux se projeter dans l’avenir de sa ville », conclut la maire.
Pour découvrir la carte : https://www.besancon.fr/actualite/besancon-se-metamorphose/
Après 16 ans d’absence, le Tour de France fait son grand retour à Pontarlier. L'évènement se tiendra le 26 juillet prochain, avec une arrivée, à partir de 16h, vers la gare de la cité du Haut-Doubs. Une nouvelle occasion pour la capitale du Haut-Doubs d’accueillir une des plus grandes compétitions sportives mondiales. Cet événement soulève des enjeux économiques majeurs et demande une préparation minutieuse.
L'interview de la rédaction : Philippe Besson, adjoint aux sports
Un impact médiatique et économique indéniable
Pour les commerçants locaux, la perspective du passage du Tour est une source d’enthousiasme. « Les retombées économiques sont incalculables, mais nous savons que les commerces en bénéficieront bien au-delà du jour de l’événement, même plusieurs années après, » explique Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie. L’impact médiatique mondial est un avantage que la ville pourrait difficilement se payer autrement. Les images de Pontarlier seront diffusées à des millions de spectateurs, renforçant son attractivité touristique. Précisons que le droit d’entrée, fixé par ASO, s’élève à 168.000 euros, auxquels il convient d’ajouter 58.000 euros pour absorber des dépenses annexes. Le département, à hauteur de 84.000 euros, la région ( 25.000 euros) et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (20.000 euros) apportent également leur soutien.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, adjoint à l'économie
Une organisation locale rigoureuse
Obtenir le passage du Tour de France a été un travail de longue haleine. « Cela fait 10 ans que je sollicitais Christian Prudhomme pour l’obtenir, et aujourd’hui, en tant qu’élu au sport, c’est un immense bonheur, » confie Philippe Besson, l'adjoint aux sports. L’événement mobilise un vaste réseau de bénévoles et d’associations locales. La journée commencera dès 9 h avec des animations sportives et gastronomiques mettant en valeur le terroir local, incluant le patrimoine agricole de la région.
Philippe Besson ( adjoint aux sport). Patrick Genre ( Maire de Pontarlier). Bertrand Guinchard (adjoint en charge de l'économie).
Un dispositif adapté aux spectateurs
Les organisateurs ont tenu à garantir un accès fluide pour les visiteurs et les habitants, malgré l'afflux prévu (30.000 visiteurs). Les infrastructures seront optimisées afin que les usagers puissent circuler sereinement, et des villages partenaires proposeront diverses animations. Le tracé du parcours prévoit une arrivée spectaculaire en plein cœur de Pontarlier, à proximité de la gare.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, adjoint à l'économie
Le passage du Tour de France à Pontarlier est bien plus qu’une simple course : il représente une vitrine exceptionnelle pour la ville et une occasion de dynamiser son tissu économique et associatif.
La France Insoumise de Pontarlier fait savoir que ce lundi 9 juin, à 18h, un rassemblement est organisé place d'Arçon à Pontarlier en soutien à l'équipage du navire Freedom Flotilla, intercepté cette nuit par les autorités israéliennes alors qu'il acheminait de l'aide humanitaire vers Gaza.
Les Insoumis du Haut-Doubs appellent à la mobilisation « pour exiger la libération immédiate des détenus et dénoncer le blocus imposé à Gaza depuis mars 2025 ». Des rassemblements similaires ont lieu dans plusieurs villes de France.
Hasni Alem, adjoint au maire de Besançon et président du groupe des élus communistes et républicains, dénonce la suspension de MaPrimeRénov’, effective dès juillet 2025. Selon lui, cette décision constitue un coup dur pour les projets de rénovation énergétique à Besançon, notamment dans le cadre du programme Territoire Zéro Exclusion Énergétique (TZEE).
Il souligne particulièrement la situation du quartier Palente-Orchamps, où les logements anciens et énergivores « rendent urgente la rénovation ». Il juge cette décision « antisociale et antiécologiste, compromettant l’accès à un habitat digne et économe pour les plus fragiles ».
Le collectif Palestine et Palestine Amitié appelle à un rassemblement ce soir à 18h, place du 8 septembre à Besançon, en soutien à l’équipage de la Flottille pour Gaza. Cette initiative intervient après l’interception du navire Freedom Flotilla par les autorités israéliennes, dans la nuit de dimanche à lundi, ayant conduit à l'arrestation de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont l’eurodéputée française Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg. Ce rassemblement s'inscrit dans un mouvement national visant à dénoncer cette action et à exiger la libération de l'équipage.
Le retrait de Patrick Genre, l’actuel Maire de Pontarlier, aiguise les appétits. A moins d’un an du prochain scrutin municipal, pas moins de six listes sont possibles pour ravir la capitale du Haut-Doubs. Béatrice Gaulard, Bénédicte Hérard, Patrick Comte et Agathe Henriet, qui a assuré un dernier mandat, dans l'opposition, à Châtillon-le-Duc, dans le Grand Besançon, Bertrand Guinchard et deux autres possibles listes à gauche et au Rassemblement National sont annoncées. Si les envies semblent être nombreuses, excepté Bertrand Guinchard, qui a pris le soin d’évoquer clairement son projet devant la presse, les autres semblent balbutier dans cette compétition politique.
Si l’actuel adjoint au Maire de Pontarlier a été en capacité de proposer officiellement des soutiens et partenaires de campagne, ses éventuels opposants, parfois sans vraiment savoir ce qu’ils représentent politiquement, apparaissent isolément dans la presse locale. Ces candidatures sont elles construites et véritables, représentent-elles un collectif, sont-elles juste opportunistes, ou feront-elles « pschitt » comme celle de Pierre Simon, en 2020 ? Affaire à suivre.
Ce jeudi 5 juin, le Conseil européen a acté une décision aux lourdes conséquences écologiques : le déclassement du loup du statut d'espèce « strictement protégée » à celui de « simplement protégée » dans la Directive Habitats.
Une mesure vivement contestée par les associations de protection de la nature, qui dénoncent « une décision contraire à la science et aux engagements européens ». Plusieurs ONG, dont FERUS, ont saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour en demander l’annulation.
Cette décision inquiète particulièrement en France, où la population de loups reste vulnérable. Les défenseurs de la biodiversité craignent une recrudescence des tirs, mettant en péril les efforts de cohabitation menés ces dernières années.
Pour les associations environnementales, « le déclassement du loup n’est qu’un prétexte, détournant l’attention des véritables causes du malaise agricole ». Elles alertent « sur un risque majeur pour la protection de la faune sauvage en Europe ».