On approche dangereusement de la fin de la première partie de saison. A trois journées de l’épilogue des matchs aller, le BesAC (8è) reçoit Orchies (7è). Un nouveau match important pour les hommes de Joseph Kalambani. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h15.
Dans la nuit de dimanche à lundi 21 novembre, la statue de Victor Hugo par Ousmane Sow, qui était en cours de rénovation, a été vandalisée. Le visage de l’écrivain a été recouvert d’une peinture blanche et une pancarte « White Power », slogan des suprémacistes blancs, a été apposé aux cotés de l’œuvre. La nuit suivante, la sculpture de « l'homme et l'enfant », située au parc des Glacis, du même sculpteur, avait elle aussi été vandalisée par de la peinture blanche. Ces faits, s’ajoutent au rassemblement de militants d’ultra droite fin août dans la capitale comtoise, défilant dans les rues du centre-ville entonnant des chants et saluts nazis.
C’est dans ce contexte grave que plus de deux cents artistes, techniciennes et techniciens, actrices et acteurs culturels de la ville se sont mobilisés en signant une tribune commune :
« Nous condamnons avec vigueur les actes de vandalisme et les propos racistes de ces derniers jours à l’encontre des sculptures d'Ousmane Sow. Nous considérons qu’ils s’inscrivent dans une tradition fasciste, celle des autodafés et des stigmatisations de l’art dans les années 1930 en Allemagne. Ils nous renvoient ainsi aux heures les plus sombres et les plus intolérantes de notre histoire dont nul ne peut ignorer les conséquences.
Sous couvert de bon sens (oui Victor Hugo était blanc), ils jettent le discrédit sur un artiste et des restaurateurs d’œuvres d'art tout en revendiquant une idéologie mortifère, absurde et illégale, celle du suprématisme blanc.
Nous condamnons cette manière honteuse de tordre la réalité au profit d'un récit xénophobe et haineux. Nous n'acceptons pas que la mémoire de Victor Hugo soit invoquée sans fondement par des personnes éloignées en tout point du bien commun et des valeurs humaines que nous défendons. Nous voulons manifester notre inquiétude à l’heure où se propage de façon alarmante cette idéologie délétère dans certains médias et jusque dans nos institutions politiques. Nous affirmons que c’est elle qui tue aujourd’hui de par le monde. C’est l’extrême droite qui est dangereuse pour notre société, et non pas les minorités persécutées, les militant.es, les artistes ou les œuvres. »
En plus de cette tribune, une peinture collective a été réalisée avenue Arthur Gaulard, en face du Frac de Franche-Comté. On peut y lire « Sous la peinture blanche, la couleur résiste ».
Benjamin Cornuez
L'interview de la rédaction / David Demougeot, directeur artistique chez "Juste Ici"
C’est un fait divers que cette famille de Villers Bouton, en Haute-Saône, n’oubliera jamais. Mercredi, en fin d’après-midi, trois jeunes sangliers, pesant chacun environ 80 kilos, ont fait irruption dans leur maison. La lucidité et le sang-froid du mari, qui venait de rentrer du travail, a permis de diriger les cochons sauvages dans la chambre à coucher du couple. Ce qui a permis de protéger son épouse, leur nourrisson de 6 mois et le chien.
Les indésirables ont fini par prendre la fuite par la porte fenêtre de la pièce, défonçant, dans la foulée, les trois enclos qui protégeaient la propriété. Margaux, la jeune maman, ne cache pas qu’elle a eu très peur. « On sentait qu’ils étaient apeurés. Ils n’ont pas cherché à attaquer. Les dégâts matériels ne sont pas très importants » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Un ami chasseur nous a expliqué que nous avions eu de la chance. Des sangliers plus costauds auraient pu tout casser sur leur passage ».
Margaux reconnaît que cette visite inattendue, rien de courtoise, l’a marquée. A tel point que les vérifications sur la bonne fermeture des portes de la maison s’effectuent désormais à plusieurs reprises. La jeune maman a craint pour son mari qui s’était enfermé avec les trois animaux. « C’est mon héros » dit-elle avec sourire et beaucoup de reconnaissance.
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin pour un feu dans un local de 50 m2, faisant usage de chaufferie, dans une habitation à Neublans-Abergement. Deux personnes, légèrement blessées, ont été transportées sur un centre hospitalier après avoir inhalé des fumées.
Un homme, âgé de 32 ans, a été interpellé mercredi, vers 17h30, à Besançon, dans le quartier de Planoise. Sa garde à vue a été prolongée hier soir. Il a été suivi à distance par des policiers qui effectuaient une patrouille pédestre. Ils ont aperçu le trentenaire qui se dirigeait, sachet en plastique et téléphone à la main, dans un immeuble. Il s’apprêtait à déposer son sachet dans un local électrique. Il était en possession de 34 grammes d’herbe de cannabis, 280 grammes de résine de cannabis, 17 grammes de cocaïne et 440 euros en liquide.
Un jeune homme devra s’expliquer en janvier prochain devant le délégué du procureur. Mercredi soir, à Besançon, il circulait, avec deux autres individus, sur un scooter. A la vue des policiers, les occupants ont pris la fuite à pied, laissant leur engin. Ils ont été interpellés. Quant à leur deux roues, il est apparu qu’il avait été signalé volé il y a quelques jours. Le conducteur, âgé de 15 ans, en possession d’un couteau, a été placé en garde à vue. Ces jeunes gens ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés.
Concernant la dégradation des deux statues bisontines de l’artiste Ousmane Sow, qui ont été blanchies avec de la peinture, deux hommes âgés d’une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue. Elles ont été prolongées hier soir. Concernant la statue représentant Victor Hugo, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, un premier individu a été interpellé. Il a pu être confondu par les caméras de vidéosurveillance. Un complice s’est présenté au commissariat également et a connu le même sort. Le procureur de la République de Besançon doit faire une conférence de presse à la mi-journée sur ces faits.
La garde à vue de trois hommes est toujours d’actualité ce vendredi matin à Besançon. Ces trois individus ont importuné plusieurs passants dans la nuit de mercredi à jeudi, rue des Granges. Le trio, très agité et alcoolisé, a été placé en garde à vue avec droits différés. Une victime, qui a été conduite sous un porche et s’est fait dérober son téléphone portable, a déposé plainte. Elle serait tombée à terre durant son agression.
Durant toute la semaine, des jeunes écoliers du RPI Montferrand-le-Château / Thoraise ont planté de nombreux arbres fruitiers sur un terrain inutilisé de la commune. Une action dans le cadre « Les petits fruitiers pour l’avenir », supervisé par l’association écologique et forestière Franc-Comtoise qui encadre ces enfants. L’objectif : compenser l’emprunte carbone tout en plantant des arbres fruitiers destinés aux futurs habitants.
Les bottes étaient de sortie ce matin, dans un terrain rendu boueux par l‘humidité et les allers-retours des écoliers, munis de pelles, sacs de terreau, arrosoirs et seaux. Sous la houlette d’Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise, les élèves ont donc pu planter des cerisiers, figuiers, poiriers et même un cognassier. Au total, 9 arbres fruitiers, 120 petits fruitiers ainsi qu’un arbousier, un buisson cultivé pour ses qualités ornementales et pour ses fruits comestibles.
L’association a lancé le projet « Les petits fruitiers pour l’avenir », permettant de planter ces arbustes comestibles et autres dans les espaces verts et inutilisés des villes. Le premier objectif était de compenser l’emprunte carbone par ces plantations. « Il faut savoir qu’un arbre fruitier va faire autant de compensation de CO² qu’un arbre en forêt » explique Olivier Bourgeois. Mais au-delà de la compensation carbone, ce projet permet aussi de sensibiliser la population à l’éco-citoyenneté et à l’éco-solidarité. Avec l’ambition, dans quelques années, que « les mêmes enfants qui sont venus planter tous ces arbustes, viendront en récolter les fruits avec leurs parents ou leurs amis ! » poursuit le président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise.
Ce projet rentre pleinement dans la continuité pédagogique des jeunes écoliers qui étudient actuellement les thèmes de l’environnement et du développement durable. « Tout ça est mis en œuvre sur le terrain. Du comptage des fruits, au fonctionnement d’un arbre, de la nature, jusqu’à un constat plus général avec l’impact du réchauffement climatique » explique Olivier Bourgeois. « En plus il y a quelque chose de sentimental dans la plantation d’un arbre. Chaque classe a repéré le sien, ils vont y être attachés, donc on espère qu’ils seront attentifs à tout ça dans l’avenir ! » poursuit le président de l’association. Toujours dans cet esprit d’espace de partage, de lieu ouvert à toutes et à tous, de petit coin paisible de verdure au milieu du village.
Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise :
Un blessé grave a été pris en charge par les secours ce jeudi, vers 16h15, sur la commune de Haute Roche. Il a été transporté sur un centre hospitalier. Deux voitures sont impliquées dans cet accident.