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Belle réaction du FC Sochaux Montbéliard hier soir face à Laval dans le cadre de la 7è journée de championnat en Ligue 2. Menés au score, les Sochaliens ont fini par l’emporter sur le score de 4 buts à 1.Weissbeck (45+2), Doumbia (72è), Mauricio (81è) et De Couto (83è) ont rendu la victoire possible. Au classement provisoire, la formation franc-comtoise fait un bon à la deuxième place.

Ce vendredi soir, à 18h, un collectif d’habitants a organisé un rassemblement dans le quartier Planoise,  sur la place Nelson Mandela,  pour dire « stop à la violence Â». Le 29 août dernier, des coups de feu ont retenti rue de Fribourg, blessant deux adolescents, dont un grièvement. Une centaine de personnes est venue exprimer ses peurs, ses inquiétudes et sa colère.

PLANOISE MANIF 2

Dans le cortège, des habitants, d’anciens habitants, mais qui gardent toujours un regard bienveillant sur le quartier, des voisins,  qui ont pris l’habitude de venir y faire leurs emplettes,  et des élus bisontins de tous bords. Tout le monde s’accorde à dire que la violence est montée d’un cran. Les participants aimeraient aider à faire évoluer cette situation, mais ils se sentent bien démunis. Rappelons qu’actuellement, un des deux adolescents blessés se trouvent entre la vie et la mort.

Le reportage de la rédaction : des habitants du quartier et Abdel Guezali (élu bisontin)

Concernant l’épidémie de Covid19, l’Agence Régionale de Santé indique que cette dernière, qui avait atteint un plancher au cours de la période précédente, s’inscrit dans une tendance à la baisse progressive ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté.  L’incidence en population générale est désormais de 170 cas pour 100 000 habitants à l’échelle régionale.

Un accident,  entre une voiture et une moto,  s’est produit ce vendredi après-midi, vers 16h45, à Montmorot devant le lycée agricole. Trois personnes sont impliquées. Le motard, âgé de 45 ans, et sa passagère de 17 ans sont légèrement blessés. Cette dernière n’a pas été prise en charge par les secours, mais le pilote a été transporté sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier. Le conducteur, un homme de 50 ans, est indemne.

Ce mercredi, la police de Besançon organisait une importante opération de lutte contre les rodéos urbains. Après avoir saisi un véhicule suspect dans un garage à Chalezeule, les agents ont déployé leur dispositif dans le quartier de reconquête républicaine de Planoise. Depuis le jeudi 1er septembre, sur la plateforme en ligne MonCommissariat.fr, il est désormais possible pour la population de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Dans le cadre de leur mission, les policiers sont parfois amenés à vérifier les parties communes des immeubles. C’était le cas ce mercredi, rue de Chalezeule. Un garage abritant trois engins motorisés, deux en règle, et une moto cross suspecte et non-homologuée. Après avoir saisi le véhicule qu’ils ont ensuite confié à la fourrière, les agents de police disséqueront les images des caméras du centre de surveillance urbaine pour déterminer si ce véhicule a participé à un ou plusieurs rodéos urbains. Ensuite, ils contacteront et convoqueront le propriétaire, afin qu’il se présente pour justifier de la propriété de la moto, et de son homologation.

La nouveauté mise en place depuis le 1er septembre est la plateforme numérique https://www.moncommissariat.interieur.gouv.fr/fr. Il est possible pour les personnes qui ont des informations, de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Le reportage de la rédaction

En raison de travaux sur la route départementale 104, le Conseil Départemental du Doubs indique que la circulation sera interrompue du 5 septembre au 28 octobre à hauteur de Larnod. Il s’agit de traiter un glissement de terrain en aval de la route départementale et de procéder à des travaux de réfection de chaussée. Le coût de l’opération s’élève à 860.000 euros TTC. Une déviation sera mise en place par la nationale 83 et la Voie des Mercureaux.

Dans le cadre du 78ème anniversaire de la libération de Pontarlier, le 5 septembre 1944, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier propose au public une exposition d’affiches de films sur le thème de la résistance au cinéma qui se déroulera dans le hall de l’Hôtel de Ville jusqu’au 30 septembre. Le rôle du cinéma dans la transmission et la formation des consciences sera notamment abordé à travers la sélection cinématographique effectuée. 

Claude Bertin Denis et Fabrice Herard tiennent à participer à cet évènement. Ils tiennent beaucoup d’importance à ce devoir de mémoire. D’autant plus en ces périodes troubles que nous connaissons. Les deux amis en sont convaincus, le cinéma a son rôle à jouer. Sa popularité permet de transmettre les bonnes valeurs à un public multigénérationnel.

C’est ainsi qu’une vingtaine d’affiches seront présentées. A travers les longs métrages qu’elles présentent, elles évoquent différentes formes de résistance. Soit un choix de films déclinant une période allant de 1943 à 2009. Les visiteurs pourront ainsi découvrir des créations très diverses dans leur style, mais toutes aussi instructives et intéressantes dans leur manière d’intéresser le public à cette triste période de notre histoire contemporaine.

L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis et Fabrice Hérard

 

Rendre l’école inclusive. Telle est l’une des missions que se fixe chaque année l’éducation nationale. De belles intentions. Mais est-ce toujours le cas ? Comment les enfants en situation de handicap trouvent-ils leur place dans le système scolaire français ? Nous avons posé la question à Bruno Ubbiali, le directeur départemental des structures pour enfants et adolescents de la Fondation Pluriel ( ex-Adapei).

« Tous les enfants ont le droit à l’école de la République, avec les moyens techniques que nous apportons » explique Bruno Ubbialli. Dans le département du Doubs, la Fondation Pluriel scolarise 1000 enfants. Elle concentre 450 professionnels qui interviennent en fonction du handicap des jeunes. Une trentaine d’enseignants sont mis à la disposition du pôle chaque année par le rectorat de Besançon. 70% de ces enfants sont scolarisés en milieu ordinaire. Certains sont accueillis dans des classes ordinaires. D’autres suivent une scolarité en classe ULIS ou dans des unités d’enseignement externalisés dans les écoles, collèges ou lycées du département. Les autres, plus vulnérables, sont accueillis dans les murs des structures de l’association. « Même si les pouvoirs publics nous incitent à intensifier le nombre d’enfants à scolariser en milieu ordinaire, nous sommes vigilants à ne pas les mettre en difficulté Â» explique le responsable bisontin.  Pour que cela fonctionne, il faut que « la structure d’accueil soit en capacité de disposer des moyens humains nécessaires, quant à leur nombre et leur qualification Â» souligne-t-il.

Trois postes d’enseignants en cours de nomination

Bruno Ubbiali juge cette rentrée des classes « globalement satisfaisante Â».  Néanmoins, comme tous les services de santé, la Fondation éprouve des difficultés à recruter des professionnels. Il en est de même dans le domaine de l’enseignement, où les intervenants sont nommés tardivement. Dans le département, sur les trente postes alloués à l’association par le rectorat de Besançon, trois ne sont pas encore pourvus en cette période de l’année. Les besoins en personnel formés sont importants et une réalité. « Nous accueillons de plus en plus d’enfants qui souffrent de troubles autistiques ou psychiques. Ce qui nécessite une prise en charge individuelle et diversifiée Â» complète le responsable. Et de conclure : « Plus nous sommes dans des réponses individuelles, plus il faut des moyens en ressource humaine et plus il faut des gens spécialisés dans différents domaines Â».

L'interview de la rédaction / Bruno Ubbiali

 

Ce jeudi 1er septembre c’était la rentrée des classes, 203.511 élèves ont fait leur rentrée ce jeudi 1er septembre dans l’académie de Besançon, dont 95.000 dans le Doubs. Cette année plus de masques et des mesures sanitaires allégées au plus grand bonheur des élèves et des enseignants. La rédaction s’est rendue à Pontarlier, à l’école Charles Péguy, où le maire, son adjointe et le service éducatif effectuaient la traditionnelle visite des écoles.

 

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« Revenir sur les fondamentaux Â»

Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, faisait le point ce mardi sur la rentrée scolaire. « Une rentrée apaisée, maîtrisée et engagée Â» avait souligné la rectrice. En partie grâce à la levée des nombreuses restrictions sanitaires. Des propos partagés ce jeudi par Olivia Guyon, adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. « La rentrée se passe bien, on a un magnifique temps, c’est toujours plus agréable. Tout se fait en douceur. C’est une rentrée sereine, normale, après ces années Covid. Enfin on a l’impression de revenir aux fondamentaux, à l’école Â». L’intégralité des cours se feront désormais en présentiel, les activités sportives auront lieu sans restriction, et le port du masque n’est plus obligatoire même s’il reste recommandé pour les personnes vulnérables. « Ã‡a va nous permettre à nous, mais surtout aux enseignants, aux familles et aux enfants, de se concentrer sur l’essentiel, sur les fondamentaux. On vient à l’école pour s’épanouir, grandir, apprendre. Désormais la priorité sera l’école, les apprentissages, un climat plus serein, le plus sain possible, pour permettre aux enfants de s’épanouir à l’école Â» ajoute Olivia Guyon.

 

Des effectifs complets à Pontarlier

Alors que l’on annonçait une rentrée compliquée au niveau des effectifs, que 4000 postes d’enseignants n’étaient pas pourvus à 10 jours de la rentrée, la rectrice a affirmé que dans les départements du Doubs, de Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, la pénurie des enseignants était bien moindre qu’au niveau national. « Les enseignants sont là, devant leurs élèves, qui eux aussi sont là. Tout le monde est bien présent. En tout cas, nous n’avons pas cette problématique au niveau des écoles Â» explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. Par ailleurs, les effectifs des élèves sont en hausse. « On entend parler d’une baisse démographique sur le département, mais sur le secteur de Pontarlier ça ne se ressent pas. Au global, nous avons plus d’élèves que la rentrée dernière, avec des variations en fonction des écoles. C’est un indicateur important, rassurant Â» confie Olivia Guyon.

 

Des cantines prêtes à accueillir tout le monde

Les places de cantine étaient aussi au cÅ“ur des préoccupations dans certaines grandes villes de France, les restaurants scolaires ne pouvant accueillir la totalité des élèves. Si tel était le cas à Pontarlier, ce n’est désormais plus d’actualité. « On donne une réponse positive à toutes les familles, on a la capacité d’accueillir tous les enfants. Effectivement on avait un problème de place, mais il a été résolu puisque maintenant on va permettre à des enfants de se restaurer au lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier, notamment les enfants de l’école Cordier. On va continuer d’y réfléchir, parce que l’idée c’est de permettre de pouvoir assurer cette continuité Â» explique Olivia Guyon.

 

Quelles nouveautés dans les écoles cette année ?

A Pontarlier, des travaux s’effectuent chaque année, chaque été. Peinture, sol, rénovation, chauffage, et bien d’autres encore. Mais la grande nouveauté de cette rentrée, c’est l’équipement de toutes les écoles élémentaires d’ordinateurs portables. « On a mis en place des classes mobiles qui étaient attendues par les enseignants. Ça fonctionne en Wifi, ça va permettre aux enseignants de mettre en place d’autres activités par ce biais du numérique Â» confie l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

Un projet de cour à l’école élémentaire Joliot Curie devrait aussi voir le jour. « C’est un travail collaboratif qui va être mis en place avec les équipes enseignantes, les élèves, la maison de quartiers et les habitants. L’idée est de ne rien s’interdire, de s’imaginer la cour de demain, leur cour d’école, que ça devienne un lieu de vie, un lieu d’accueil pour les parents, et peut-être même un espace partagé. Je ne sais pas ce que donneront les résultats de leurs travaux. Les idées vont venir du terrain, de façon collaborative Â» souligne Olivia Guyon.

Enfin, dernière nouveauté qui intervient en partenariat avec l’Education Nationale, la mise en place de l’accueil des toutes petites sections, les TPS. « On peut accueillir jusqu’à deux fois quatre familles dans deux écoles maternelles différentes, l’école Vauthier et des Pareuses, donc potentiellement 4 places pour accueillir ces enfants-là. L’idée est aussi de pouvoir permettre à des enfants un peu plus jeunes de pouvoir intégrer une école un peu plus tôt, et acquérir certaines habitudes Â» explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

Fabrice Hérard, très engagé dans le milieu culturel pontissalien, vient de sortir un ouvrage dans lequel il met en lumière trois de ses aïeux. Baptisé Â« Henri, Victor, Maurice Cordier. Pionniers du Haut-Doubs Â», ce livre de 96 pages, richement documenté, revient sur le parcours de ces trois hommes qui ont tant apporté à la vie socio-culturelle pontissalienne.

Encore aujourd’hui, leurs nom et prénoms résonnent dans les rues de la capitale du Haut-Doubs et des secteurs environnants. Ils sont la preuve que quasiment tout est possible avec de la passion et de l’amour pour son territoire. Dans une démarche désintéressée, ils ont toujours eu à cÅ“ur la motivation de valoriser Pontarlier, le Haut-Doubs et ses habitants. Dans leurs domaines respectifs, ils ont souvent été en avance sur leur temps en donnant naissance à des projets novateurs. Henri (1867 – 1931), l’arrière-grand-père de Fabrice, instituteur de métier,  a connu « mille vies bénévoles Â».  Ses talents et ses compétences dans les domaines de l’écriture, de la chanson, de la photographie,… ont séduit tous ceux qui l’ont côtoyé. Un véritable artiste, tout en modestie,  qui a même occupé la fonction d’adjoint aux affaires sociales.  Victor Cordier (1878-1927) , son frère, a notamment été à la tête de l’usine hydroélectrique de Fourperet, près de Mouthe. Enfin, Maurice (1898-1962), le grand-oncle de l’écrivain, fut notamment celui qui a fait ouvrir le Château de Joux au grand public et crée son musée d’armes anciennes. Il a également occupé la fonction de président du Syndicat d’Initiative de la ville.

Un projet familial

C’est lors d’un repas familial, en avril dernier, que cette aventure littéraire a vu le jour. Pour l’auteur, il est important de rendre hommage à ses trois hommes, qui sont un exemple.  Un altruisme et une envie de partager que l’on pourrait également attribuer à Fabrice Hérard. Son attachement au territoire, son envie de partager, son souhait permanent d’ouvrir la culture au plus grand nombre, son envie de transmettre … sont autant de valeurs que le Pontissalien aime décliner dans ses actions quotidiennes. « Ce sont des exemples à suivre Â» conclut l’auteur.

« Henri, Victor, Maurice Cordier. Pionniers du Haut-Doubs Â» est à retrouver dans les librairies et maisons de la presse de Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard