C’est une atmosphère à la fois studieuse et pleine d’enthousiasme qui régnait ce mercredi dans l’hémicycle du Conseil départemental du Doubs. Le temps d’une assemblée plénière, ce ne sont pas les élus habituels qui ont siégé, mais 68 collégiens de 5e et 4e issus des bassins de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Réunis dans le cadre du Conseil départemental des jeunes, ces élèves ont présenté leurs projets de terrain, débattu de sujets de société et incarné pleinement leur rôle de jeunes citoyens engagés.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs
Des projets à deux niveaux : territoire et établissements
Depuis un an, les jeunes élus travaillent sur deux types de projets : d’une part, des projets territoriaux menés à l’échelle des trois bassins (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), avec pour thématiques la marque territoriale du Doubs ou encore le lien intergénérationnel avec les personnes âgées. D’autre part, chaque collégien mène un projet au sein de son établissement, avec un soutien financier du Département. Ces initiatives scolaires, élaborées en lien avec les équipes pédagogiques, visent à améliorer la vie quotidienne des élèves : bancs de l’amitié pour lutter contre l’isolement, revégétalisassions des cours de récréation pour répondre aux enjeux climatiques ou encore projets de sensibilisation environnementale. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’opérateur Orange, dans le cadre d’un partenariat autour de l’économie circulaire. Les collèges sont invités à participer à un challenge de collecte de vieux téléphones, tablettes, câbles et accessoires électroniques, afin de favoriser leur recyclage. « Ce sont des projets très concrets, qui touchent au quotidien des élèves », salue Christine Bouquin, présidente du Département. « Ils sont le reflet d’une génération attentive, solidaire et déjà très consciente des enjeux sociétaux. »
L'interview de la rédaction : Lili Bichet, présidente du Conseil départemental des jeunes. Héline Cartier, sa Vice-présidente
Une démocratie jeune, mais bien en place
À la tribune, c’est Lili, présidente du Conseil départemental des jeunes, qui a dirigé les échanges, accompagnée de sa Vice-présidente Héline. À tour de rôle, les représentants de chaque bassin ont pris la parole pour exposer leurs travaux. « On apprend à prendre des responsabilités, à écouter les autres, à porter la voix de son territoire », explique Héline, également présidente du bassin de Pontarlier. Une fois les projets exposés, l’assemblée s’est plongée dans un débat de fond sur les réseaux sociaux et leur encadrement légal.
Le débat sur l’âge minimum face à une loi inapplicable
Dernier point à l’ordre du jour : faut-il restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans ? Une question brûlante, alors que la loi de 2023 sur la majorité numérique, censée imposer un contrôle parental obligatoire pour les moins de 15 ans, n’est jamais entrée en application, en raison de doutes sur sa compatibilité avec le droit européen. Sur ce sujet sensible, les jeunes élus ont exprimé une maturité saisissante. « Je suis une grande consommatrice de YouTube, mais je n’ai pas Instagram ou TikTok. Je trouve que c’est une plateforme très ouverte, mais il faut rester vigilant », témoigne Zélie, 13 ans. D'autres, comme Hissem, rappellent les risques : « J’ai été victime de cyberharcèlement. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. » Leurs positions sont nuancées. Beaucoup dénoncent les comportements toxiques, tout en défendant la liberté d’expression et la richesse de certaines plateformes. « Ce n’est pas juste que ceux qui ne font rien de mal soient pénalisés à cause de quelques personnes malveillantes », résume Paul, un autre jeune élu. Un regard lucide sur un univers numérique à double tranchant.
L'interview de la rédaction : réactions de jeunes
Une jeunesse qui inspire confiance
Pour la présidente Christine Bouquin, cette session confirme l’intérêt de "Cap Jeunesses", la nouvelle politique jeunesse départementale : « Ces jeunes ont du recul, du respect, des idées. Ils débattent, ils construisent. Je repars pleine d’espoir. » Avec deux assemblées plénières par an, le Conseil départemental des jeunes s’affirme comme un outil d’éducation civique et d’expérimentation démocratique, mais surtout, comme un révélateur de talents et de consciences chez les adolescents du Doubs.
Ce mercredi, à Frambouhans, les autorités locales et les représentants de l’État ont signé le Plan départemental pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDLHPD) 2024–2028. Ce programme vise à garantir à tous les habitants du Doubs un accès durable à un logement digne, en renforçant l’action publique contre la précarité.
Ce plan est le fruit d’une coopération étroite entre le Département, la préfecture et de nombreux partenaires sociaux et institutionnels, poursuivant une dynamique engagée depuis 2018. En six ans, plus de 18 600 ménages ont déjà bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de cette politique, selon les chiffres officiels communiqués lors de la signature.
En cohérence avec les priorités nationales fixées par la Stratégie du logement d’abord, ce nouveau plan 2024–2028 ambitionne de mieux coordonner les dispositifs d’hébergement, d’insertion et d’accès au logement, tout en s’adaptant aux spécificités locales du territoire doubiste.
Le Département du Doubs réalisera des travaux de réparation et d’entretien d’ouvrage d’art le long de la RD 572, à l’intersection de la rue de Vesoul et du boulevard Léon Blum sur la commune de Besançon, à partir du 19 mai, et jusqu’au 27 juin. Ce chantier de 125.000 euros vise à renforcer l’étanchéité de l’ouvrage et à aménager le trottoir.
Les travaux seront réalisés en deux phases :
Du 19 mai au 6 juin, travaux de nuit sauf week-end pour intervention sur la partie inférieure de l’ouvrage. La circulation sera déviée depuis le boulevard Léon Blum par les bretelles d’accès à la rue de Vesoul.
Du 9 au 27 juin, chantier de jour sous circulation, en partie supérieure de l’ouvrage (rue de Vesoul). La circulation sur le boulevard Léon Blum restera inchangée, tandis que la circulation mode doux sera basculée sur le trottoir opposé le temps de la durée des travaux.
Le Département du Doubs procédera à des travaux d’entretien et de sécurisation du Pont du Bouquet, situé sur la RD 9 à Bonnevaux, du lundi 5 au mercredi 7 mai, entre 22 h et 4 h. Le montant de cette opération s’élève à 10.000 euros. Pour permettre ces travaux, la circulation sera totalement interrompue durant deux nuits. Une déviation sera mise en place via les RD 9, 471, 72 et 437 ainsi que la RN 57, passant par Frasne, Pontarlier, et plusieurs autres communes.
Le Département du Doubs lancera dès le 22 avril la première phase des travaux de restauration du barrage de l’étang Claudet, à La Rivière-Drugeon. Cette intervention vise à renforcer l’étanchéité de la galerie sous la chaussée.
La circulation sur la route départementale 47 sera totalement interrompue jusqu’au 7 mai, avec mise en place de déviations pour les véhicules légers et les poids lourds. Les transports scolaires seront autorisés à circuler lors de la dernière semaine des travaux. Cette planification, en période de vacances scolaires, vise à limiter la gêne pour les usagers tout en assurant la sécurité du chantier.
Hier, au Conseil Départemental du Doubs, les options budgétaires choisies par la majorité pour faire face au manque cruel de moyens financiers, suite aux impacts de la loi de finance de l’état sur les budgets des collectivités locales, ont été fortement décriées par l’opposition de gauche. L’éducation spécialisée est dans le viseur des élus de droite, qui ont également décidé de rogner sur les investissements sur le bâti des collèges du département. Une réduction de 3,7 millions d’euros a été actée, entraînant le maintien d’une seule opération sur les sept initialement prévues. Seules les actions programmées au collège de Sancey-le-Grand sont maintenues. Les autres investissements, concernant des établissements du Pays de Montbéliard, à Doubs, au collège Grenier de Pontarlier et à Pouilley-les-Vignes, sont reportés.
Christine Bouquin a précisé qu’un nouveau calendrier sera établi. Par ailleurs, la Cheffe du département n’a pas caché que le Département travaille, d’ores et déjà , sur la baisse des effectifs scolaires annoncés, qui aura des conséquences sur les choix organisationnels à venir.
Ce lundi, la première décision modificative du budget 2025 était à l’ordre du jour de l’assemblée plénière du Conseil Départemental du Doubs. Il a notamment été abordé les impacts de la loi de finances sur les comptes départementaux. 9 millions d’euros d’efforts supplémentaires sont imposées à la collectivité locale. Ils s’ajoutent aux 30 millions d’euros précédemment exigés pour l’année en cours. Ce contexte impose une diminution de 1,5 millions d’euros du fonctionnement de la collectivité et de 7,5 millions d’euros de l’investissement. Parmi les décisions prises : la réduction de 3,7 millions d’euros concernant les investissements envisagés pour les collèges du département, entrainant le maintien d’une seule opération sur les sept initialement prévues, une réduction de 3 millions pour les mobilités et infrastructures et une augmentation de 0,5 point du taux lié aux frais de notaire
Le soutien à l’éducation spécialisée
Ce lundi après-midi, les éducateurs de rue se sont mobilisés devant le Conseil Départemental du Doubs. Ils s’inquiètent quant à la diminution des aides accordées par la collectivité à la prévention spécialisée, estimées à près de 500.000 euros au global en 2025. Ce qui induit indéniablement une baisse des moyens humains. Cette décision pourrait entraîner la suppression de 12 postes d’éducateurs de rue sur 36, affectant les quartiers prioritaires de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Selon les syndicats FO et CGT, il s’agit ‘d’une baisse de financement sans précédent ». A ce sujet, le secteur social et médico-social prévoit, d’ores- et déjà , une nouvelle mobilisation le 1er avril prochain.
La 4è édition du salon de l’emploi, « Doubs pour l’emploi », organisé par le Conseil Départemental du Doubs et ses partenaires, dont Grand Besançon Métropole, se tiendra le 19 mars prochain à Besançon Micropolis, de 9h à 18h. L’an dernier, l’évènement avait attiré plus de 3.200 visiteurs et 133 entreprises, avec près de 250 contrats signés. A travers cette initiative, le Conseil Départemental du Doubs et Ludovic Fagaut, son vice-président, veulent faciliter l’insertion dans le monde du travail des demandeurs d’emploi. Le salon est ouvert à tous, mais la collectivité souhaite remettre le pied à l’étrier aux allocataires du RSA, notamment les 25 – 39 ans, afin que, rapidement, ils s’éloignent des aides sociales et retrouvent un emploi plein et entier. Pour l’élu bisontin LR, le travail est « facteur de lien social, d’émancipation, d’autonomie dans la société et de dignité ».
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Des nouveautés
De nombreux secteurs seront représentés, qu’il s’agisse de l’aide à la personne, l’industrie, le bâtiment et les travaux publics, …. . 1.000 offres d’emploi sont d’ores et déjà proposés. Pour ce nouveau rendez-vous, en plus des temps d’échanges et de rencontres, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment l’usage de LinkedIn, seront proposés. Des ateliers CV et 5 minutes pour convaincre sont également au programme. Un espace job dating sera également installé. L’apprentissage y aura toute sa place. Enfin, pour faciliter la recherche d’emploi, une crèche sera installée pour accueillir les enfants des allocataires du RSA. Parce que cet évènement se veut le plus complet possible, les gestes professionnels seront également mis à l’honneur.
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Les coaches filières
Les coaches filières, issus de France Travail, dont les postes sont financés par le département du Doubs, préparent activement les bénéficiaires du RSA à cet évènement. Ayant une connaissance très fine du monde de travail local et de ses besoins et attentes, ils sont des relais indispensables. A quelques jours de l’évènement, ils préparent leur public. Selon Ludovic Fagaut, cette organisation porte ses fruits. « Un taux de sortie de 40% du RSA est enregistré » sur le département du Doubs, grâce à ce fonctionnement.
Son soutien apporté au Conseil Départemental du Doubs dans son projet de réduction de la voilure à Métabief et son opposition à la fermeture du site de Troupézy, malgré la décision prise par Michel Morel le Maire de Jougne, ont sans doute rendu les échanges compliqués au sein de sa collectivité.
Dans un communiqué de presse, Géraldine Tissot-Trullard annonce qu’elle démissionne de ses fonctions de Première Adjointe et conseillère municipale à Jougne. Elle explique qu’elle « n’est plus en accord avec les décisions prises par Monsieur le Maire et l'équipe municipale actuelle ». L’élue précise qu’elle continuera son action locale au sein « du département et des collectivités du canton de Frasne ».
Après deux jours de débat, le Conseil Départemental du Doubs a adopté son budget primitif pour l’année 2025. Il s’élève à 663 millions d’euros, avec 85,5 millions d’euros d’investissement. La majorité départementale et le groupe Ensemble pour le Doubs ont voté « pour ». En revanche, la minorité départementale, le groupe Doubs social, écologique et solidaire, a voté contre.