Une troisième passerelle vient d’être installée dans le cadre du projet Échappée Bienne à Morez, poursuivant la mise en valeur du patrimoine local à travers l’architecture et l’art. Inspirée par le mouvement de la rivière, cette structure sinusoïdale en inox poli rappelle subtilement les ponts de nez des lunettes, rendant hommage à l’histoire industrielle de la ville. Une quatrième passerelle complétera bientôt cet ensemble, renforçant le lien entre tradition et modernité dans l’espace urbain.
Les 14 et 15 juin , le Musée des beaux-arts et d'archéologie ouvre ses portes gratuitement pour célébrer l’archéologie sous toutes ses formes. Au programme : une visite privilégiée des nouvelles vitrines d’objets protohistoriques danois avec le conservateur des collections historiques, une plongée fascinante dans l’univers des momies égyptiennes, ainsi qu’un atelier de modelage néolithique. Un week-end riche en découvertes pour petits et grands !
Programme complet sur : www.facebook.com/MBAA.Besancon
Le festival « Détonation », désormais à sa 12e édition, revient pour la deuxième année consécutive avec une nouvelle formule autour de La Rodia, qui avait fait ses preuves en 2024. Plus qu’un simple événement musical, il se veut un rendez-vous qui met en avant l’inclusion, l’égalité et le soutien aux artistes émergents et à la scène locale. Avec une programmation diversifiée et une ouverture à toutes les cultures, il s’affirme comme un rendez-vous convivial, accessible et audacieux artistiquement.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue en charge de la culture à la Ville de Besançon
Une formule renouvelée
Depuis 2024, le festival s’est orienté vers un nouveau ton, qui a séduit les spectateurs. Alors qu’il était menacé, l’évènement a ébauché une nouvelle dynamique, grâce à une réflexion collective, qui a associé de nombreux acteurs culturels et citoyens. Pour cette nouvelle édition, les 26 et 27 septembre prochains, 45 groupes répartis, mêlant artistes locaux et talents internationaux, seront au rendez-vous. « C’est un festival très humain, très convivial, et en même temps très ambitieux sur le plan artistique », explique David Demange, le directeur de la Rodia. La programmation mise à la fois sur la scène locale dynamique — particulièrement forte dans les musiques électroniques, le jazz et le rock — et sur des artistes venus d’Europe et d’ailleurs. Cet automne, la scène irlandaise sera à l’honneur.
L'interview de la rédaction : David Demange, le directeur de la Rodia
Une scène locale mise en lumière
La moitié des artistes programmés viennent de Besançon, illustrant la volonté du festival d’être un véritable tremplin pour la scène locale. Le festival travaille tout au long de l’année avec des associations et des artistes de la région, organisant des actions culturelles variées destinées à différents publics. « Détonation » est aussi une vitrine de ces initiatives.
L'interview de la rédaction : David Demange, le directeur de la Rodia
Une programmation ouverte et engagée
La programmation musicale reflète la diversité et l’ouverture du festival. Outre un fort ancrage dans le rock anglo-saxon et les musiques électroniques, cette édition met un accent particulier sur les scènes sud-américaine et irlandaise. « Détonation » défend des valeurs fortes : égalité femmes-hommes (avec six femmes parmi les dix artistes principaux), soutien aux artistes émergents, et inclusion des publics. Cette année, un concert traduit en langue des signes en direct, avec l’artiste Malik Djoudi, apportera une dimension atypique et inclusive à l’événement. Associé à la mise à disposition de gilets vibrants, ce concert permettra une expérience augmentée pour le public sourd et malentendant.
Une expérience immersive et festive
Au-delà de la musique, « Détonation » transforme La Rodia et ses alentours en un véritable espace festif et artistique. Deux bals de 400 places, plusieurs scènes en plein air, et différents bars émailleront le festival, offrant une expérience complète et conviviale. La danse jouera un rôle majeur, avec le collectif de danse bisontin, 100% féminin », « La Meute ». La troupe prépare activement ses représentations et performances, qui se déclineront à travers le site.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue en charge de la culture à la Ville de Besançon
Un festival accessible et soutenu
Malgré la montée des coûts dans l’organisation des festivals, « Détonation » réussit à rester accessible avec un pass deux jours à 50 €, soit environ 25 € par jour. Ce maintien est rendu possible grâce au soutien des collectivités publiques et à l’engagement des festivaliers. Les organisateurs insistent également sur l’importance de trouver des financements spécifiques pour les projets innovants, comme la traduction en langue des signes et les performances de danse, afin d’offrir des expériences hors du commun.
Un rendez-vous incontournable pour Besançon
Pour Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture à la Ville de Besançon, « Détonation » est un rendez-vous clé de la rentrée bisontine. Elle souligne aussi que ce festival s’inscrit « dans une démarche citoyenne et durable », avec une réflexion approfondie sur la soutenabilité économique et les attentes du public. Tout en n’omettant pas d’argumenter sur les valeurs sociales, économiques et environnementales qu’il défend.
Pour tout savoir sur cet évènement et sa billeterie : www.detonation-festival.com
Jusqu’au 9 juin, Besançon accueille la première édition du Week-end de l’Interculturalité, un événement gratuit dédié à la diversité culturelle. Concerts, danses, ateliers artistiques et linguistiques, dégustations de saveurs du monde, conférences et projections seront au programme, à l’Hôtel de Ville et au Musée Comtois de la Citadelle.
Un village associatif, installé tout le week-end, permettra aux visiteurs d’échanger autour des parcours migratoires et des cultures présentes dans la ville. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Cités Interculturelles du Conseil de l’Europe, affirmant l’engagement de Besançon pour le dialogue et l’inclusion. Un rendez-vous à ne pas manquer pour découvrir la richesse culturelle bisontine !
Parvenir à faire d’un musée un lieu de vie, de transmission, de dialogue culturel : c’est le pari relevé avec brio par une classe de seconde du lycée Victor Hugo de Besançon, avec leur exposition fictionnelle "Arsène & la malle du temps", présentée au Musée des beaux-arts et d’archéologie jusqu’au 29 septembre.
Tout au long de cette année scolaire, 14 lycéens ont vécu une aventure pédagogique et humaine hors normes. Encadrés par trois enseignantes — Julie Vernier (français), Malika Souidi (physique-chimie) et Emmanuelle François (SVT) — et accompagnés par les équipes des Musées des beaux-arts et du Temps, ils ont conçu une exposition de A à Z, à la manière de véritables commissaires d’exposition. De la sélection des œuvres en réserve, à la scénographie, jusqu’à la communication grand public, ce projet a permis aux adolescents de s’approprier l’univers muséal. Mais au-delà de la prouesse pédagogique et artistique, le rôle social du projet s’impose avec force.
L'interview de la rédaction : Bertin, un lycéen qui a particpité au projet.
L'interview de la rédaction : Ludovic, un lycéen qui a particpité au projet.
Un musée à portée de tramway : une nouvelle géographie sociale de la culture
Pour une partie des élèves issus du quartier de Planoise ou de collèges périphériques, le musée du centre-ville représentait un monde à part. « Certains pensaient que ce n'était pas pour eux », confie Malika Souidi. Cette exposition leur a offert une porte d’entrée, mieux : une clef. Chaque lundi après-midi, les élèves quittaient les murs du lycée pour investir ceux du musée. En créant un cadre régulier, identifiable dans l’emploi du temps, l’institution scolaire a ouvert l’espace muséal à une appropriation en profondeur. Le projet, soutenu par la préfecture dans le cadre d’une politique d’accès élargi à la culture, assume un objectif d’inclusion sociale : croiser des profils différents, mêler des élèves de divers horizons, et faire du musée un lieu où l’on peut se retrouver, réfléchir, créer, dialoguer.
L'interview de la rédaction : Mme François
Créer ensemble pour apprendre à vivre ensemble
« On n’était pas tous d’accord, mais on a appris à faire des concessions », racontent les élèves. Si la fiction d’Arsène, adolescent découvrant une malle mystérieuse dans le grenier familial, agit comme fil rouge narratif, la véritable histoire est celle de cette classe hétérogène unie par une œuvre collective. Chacun a contribué : certains portés par l’imaginaire, d’autres par le goût des objets, d’autres encore par le travail manuel. Tous ont découvert des métiers, des savoir-faire, et surtout la puissance de la création en groupe. En sélectionnant des objets inédits des réserves, en les liant par des récits inventés, les élèves ont composé un cabinet de curiosités personnel et profondément humain. L’histoire d’Arsène devient alors une métaphore du projet lui-même : une quête identitaire, faite de croisements, de détours, de transmission intergénérationnelle.
L'interview de la rédaction : Mesdames Vernier et Souidi
Un tremplin culturel et personnel
Le projet a aussi une dimension d’orientation. En explorant les coulisses du musée, en manipulant des œuvres, en visitant les ateliers de moulage, les élèves ont découvert des métiers souvent méconnus : régisseur, restaurateur, conservateur, médiateur. Pour certains, ce fut un déclencheur : « Ce sont des choses qu'on ne fait pas dans une vie normale », résume Ludovic. Mais plus encore que des vocations, ce projet a semé des graines de confiance. Confiance en soi, dans sa capacité à créer. Confiance dans les autres, dans la richesse des échanges. Et confiance dans les institutions culturelles, lorsque celles-ci se mettent réellement à la portée des jeunes.
"Arsène & la malle du temps" est à voir jusqu’au 29 septembre au Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon. Un livret-jeu accompagne l’exposition pour prolonger la découverte et résoudre l’énigme d’Arsène.
Les 7 et 8 juin, la Citadelle de Besançon participe à l’événement national rendez-vous aux Jardins, offrant une immersion unique dans ses paysages et savoir-faire. Au programme : visites guidées, ateliers artistiques, démonstrations artisanales, spectacle en plein air et bain sonore sous les étoiles. Une invitation à découvrir autrement ce patrimoine emblématique.
Accès avec billet d’entrée ou abonnement Citadelle. Précisons que la participation à l’animation « bain sonore » exige une inscription. Certains de ces rendez-vous seront annulés en cas de météo est capricieuse. Pour de plus amples informations : www.citadelle.com
Mercredi dernier, Anne Vignot, Présidente de Grand Besançon Métropole et Maire de Besançon, Pierre-Olivier Rousset, Directeur régional adjoint de la DRAC, et Chantal Guyen, Vice-présidente du Département du Doubs, ont signé le Contrat Territoire Lecture du Grand Besançon. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de développer la lecture publique auprès des 200 000 habitants du territoire. Grand Besançon Métropole, déjà à l’origine du festival littéraire Livres dans la Boucle, poursuit son engagement avec la création d’une Grande Bibliothèque d’agglomération prévue pour 2028, combinant bibliothèque publique et universitaire.
Le contrat signé prévoit un budget annuel de 40 000 € pour trois ans, permettant l’organisation d’ateliers, de rencontres et d’animations autour du livre. Douze bibliothèques (Bonnay, Devecey, Besançon (Nelson Mandela), Pelousey, Les Auxons, Larnod, Ecole- Valentin, Novillars, Gennes, Boussières, Amagney, Pouilley-Français), en collaboration avec des acteurs locaux, proposeront cette année un programme centré sur l’écologie, du 22 septembre au 30 novembre.
Grâce à la mise en réseau des bibliothèques et médiathèques du territoire depuis janvier 2025, l’accès au livre sera facilité pour les habitants des 67 communes de l’agglomération, renforçant ainsi la dynamique culturelle locale.
Objet du quotidien, la valise devient un symbole poignant lorsqu’elle traverse l’histoire et les drames humains. Au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, une exposition exceptionnelle, baptisée tout simplement « Valises », explore ce simple contenant, révélant son rôle crucial au cours de la Seconde Guerre mondiale.
L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation
Un objet du départ
Exil, exode, déportation… La valise accompagne ceux qui fuient la guerre. Pour certains, elle représente l’urgence du départ, pour d’autres, elle incarne une tentative de préserver un fragment de leur existence. « Elle est toujours là , témoin silencieux des choix imposés par la guerre », explique Annick Cousin, directrice adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon. À travers des archives et des témoignages, l’exposition met en lumière ces parcours, parfois interrompus brutalement.
L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation
Des valises pleines… ou vides
Certaines valises ont traversé l’Europe avec leurs propriétaires, marquées par des autocollants d’hôtels, comme celle d’un juif slovaque ayant tenté de fuir le conflit. D’autres ne contiennent que les vestiges de vies brisées : carnets, photographies, souvenirs précieux conservés par les déportés.,… . L’exposition souligne aussi que parfois, il ne reste que le contenu sans contenant—des objets sauvés alors que la valise a disparu.
Un écho dans le présent
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Au-delà de son regard historique, cette exposition interroge le présent. « Tant qu’on a une valise, on est en action », souligne Anne Vignot, Maire de Besançon, faisant le lien avec les réfugiés d’aujourd’hui, contraints de fuir sans même pouvoir emporter le nécessaire. Dans un monde où les conflits et les crises continuent de provoquer des déplacements forcés, la symbolique de la valise résonne encore.
Accessible jusqu’au 31 décembre, l’exposition « Valises » offre aux visiteurs une plongée dans ces histoires de départs, de pertes, mais aussi d’espoir—car certaines valises reviennent, portées par ceux qui survivent et reconstruisent.
À l’occasion du 50e anniversaire de Marion Cotillard, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier célèbre son parcours cinématographique avec une exposition d’affiches de ses films. L’événement se tient du 3 au 28 juin dans le hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier.
Révélée dans la saga Taxi, l’actrice française a marqué le cinéma mondial avec son interprétation d’Édith Piaf dans La Môme, qui lui a valu un Oscar. Son talent l’a menée à collaborer avec des réalisateurs de renom et à recevoir de prestigieuses distinctions, faisant d’elle l’une des figures majeures du cinéma international.
Du 14 juin au 21 septembre, Malbuisson (25) accueillera la nouvelle édition de Pièces d’été, la quadriennale d’art contemporain en plein air organisée par MALBUISSONART. Cette année, 20 artistes ont créé 19 œuvres qui seront exposées sur un parcours pédestre de 5 kilomètres, reliant le village à la forêt et au lac.
Un musée à ciel ouvert
Pendant 100 jours, habitants, écoles, randonneurs et vacanciers pourront découvrir un véritable musée à ciel ouvert, en libre accès. Les œuvres mises en avant privilégient des matériaux durables et s’inscrivent dans une démarche écoresponsable, renforçant les liens entre l’art et le territoire.
Des performances et des artistes internationaux
Parmi eux, l’artiste danoise Sophie Dupont proposera, le 15 juin, une performance participative, Marking Breath, autour de la respiration, qu’elle a déjà réalisée à Mexico, Singapour ou encore New York. Pendant toute la durée de l’exposition, les œuvres de David Bartholoméo, Laure Tixier, Charles Pétillon et des 17 autres artistes seront à découvrir.
Une invitation à la contemplation
Pièces d’été est une manifestation artistique incontournable du paysage culturel franco-suisse, offrant une expérience immersive et inédite à travers l’art contemporain et le territoire.