La crise sanitaire de 2020 et 2021, incarnée notamment par deux périodes de confinements, plusieurs couvre-feux, le recours renforcé au télétravail et des déplacements limités a évidemment eu des répercussions « positives » sur le bilan de la délinquance dans le département. L’année 2022 marque le retour aux tendances observées lors des années précédant la crise sanitaire, faisant de 2019 l’année de référence pour comparer les résultats obtenus.
Concernant les atteintes à l'intégrité physique dans le département du Doubs, on peut constater une baisse des violences crapuleuses, avec 250 faits en 2022, contre 269 en 2021, et 355 en 2019. Les vols avec armes sont en recul de 28 % depuis 2021, avec 41 faits contre 57. L’inquiétude concerne l’explosion des violences intrafamiliales rapportées aux autorités, avec une hausse de 43 % en un an, pour 3.081 faits contre 2.148 en 2021. « Je n’ai pas l’impression que les hommes soient plus violents qu’avant dans la sphère privée, mais les femmes déposent beaucoup plus de plaintes » souligne le procureur de la République de Besançon. Des propos soutenus par Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, indiquant que la délinquance dans la sphère privée est beaucoup plus forte, en tout cas beaucoup plus révélée qu’en 2019. Un élan favorisé selon lui par une libération de la parole ou encore les efforts consentis par les policiers et les gendarmes pour mieux accueillir les victimes.
« Augmentation des violences dans la sphère privée, violences sexuelles, violences sur conjoint, violences intrafamiliales. Est-ce que c'est une nouvelle délinquance que nous observons, où est-ce une délinquance révélée ? C'est délicat de le dire. En tout cas c'est un fait dominant, il faut donc répondre à cette délinquance » Jean-François Colombet, préfet du Doubs.
Concernant les atteintes aux biens, on constate une chute des cambriolages par rapport à 2019 avec une réduction de près de 30 % par rapport aux années pré-Covid. Cependant, on observe une augmentation des vols dans les véhicules de plus de 22 %, avec 1.102 faits en 2019 pour 1.384 faits en 2022. « Avons-nous perdu les bonnes habitudes d'avant la pandémie ? Faut-il sensibiliser à nouveau les utilisateurs à surveiller ce qu’ils mettent à l'intérieur de leur véhicule ? L'explosion des vols à la roulotte elle est avérée. On a beaucoup plus de faits » souligne le préfet du Doubs. Enfin, les vols de carburant, notamment sur les aires d’autoroute se multiplient, en partie à cause de la hausse de prix.
Côté routes du Doubs, pour l’année 2022, 364 accidents ont été recensés sur le département, entraînant le décès de 25 personnes, 450 blessés dont 170 hospitalisés. La vitesse et l’alcool en sont les causes principales. Il est aussi constaté une hausse des accidents impliquant es cyclistes ou de trottinettes.
Aux côtés de Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon, Yves Cellier, directeur de la direction départementale de la sécurité publique, Bruno Ligiot, directeur régional de douanes de Franche-Comté ainsi que le colonel Frédérik Sauge-Merle, commandant en second du groupement de gendarmerie départemental du Doubs.
Concernant l'ultra violence, elle se manifeste dans des cercles bien identifiés, dans des cercles de délinquants, conduisant à de nombreuses victimes. Des affaires qui sont cependant de plus en plus clarifiées. « J’observe que le taux d'élucidation en police ou gendarmerie a progressé. On élucide plus facilement et de façon plus importante. Et je crois que le travail de la police judiciaire de la section de recherche sous l'autorité du parquet, nous permet de progresser et de conduire devant le juge de plus en plus fréquemment et solidement les auteurs de cette délinquance » indique Jean-François Colombet. Le nombre d’homicides ou de tentatives d’homicides est légèrement en retrait par rapport à 2021, avec 35 faits contre 38. Il reste cependant plus élevé qu’en 2019, où 25 faits avaient été relevés. « Ce qui m'importe, c'est que les effectifs des policiers et les gendarmes soient mobilisés sur le terrain, soit pour empêcher la commission des faits, soit pour révéler ces infractions, de façon à ce qu'une procédure soit ouverte et que les auteurs puissent être traduits devant les juges » souligne le préfet du Doubs.
Les infractions liées au trafic de drogue sont en hausse de 5,5 % par rapport à 2021, avec 1712 mis en cause en 2022 contre 1622 en 2021. « Ce qui augmente, c’est le nombre de procédures, révélées par l'activité des policiers et des gendarmes. Les forces de sécurité intérieure sont très présentes sur ce sujet stupéfiant, dont on sait qu'il gangrène une partie de notre territoire, en particulier sur la plaque bisontine » détaille Jean-François Colombet. En 2022, l’action de la sécurité publique a conduit à l’interpellation sur le quartier de Planoise de 635 individus, la saisie de 21,4kg de cannabis, 4kg d’héroïne, 3kg de cocaïne, 61.580€ et 44 armes à feu.
Et puis, du côté de la douane en Franche-Comté, les forces de l’ordre soulignent une année 2022 « exceptionnelle ». Tout d’abord, l’interpellation d’Hakim Hambli, recherché depuis 2002, le frère de Sofiane Hambli, un des plus gros trafiquant de drogue français. Le trafic de produits stupéfiants a bien occupé les services, avec 5,7 tonnes de cannabis saisis en 2022. Bruno Ligiot, le directeur des douanes de Franche-Comté, souligne deux saisies significatives en l’espace de trois jours : 20kg d’héroïne et 10kg d’héroïne, destiné à alimenter le quartier de Planoise à Besançon, connu pour être une place tournante du trafic de stupéfiants. Enfin, le directeur des douanes de Franche-Comté attire l’attention sur l’explosion du trafic de tabac, avec 11 tonnes saisies l’année dernière sur la région.
Ce mardi, Ludovic Durand, le secrétaire national Force Ouvrière police municipale, le syndicat majoritaire de la profession, est venu à la rencontre des policiers municipaux bisontins. On a parlé de la réforme des retraites, qui ne passe pas, et de la situation bisontine.
L’armement des policiers municipaux, que les différentes majorités ont toujours refusé, et le nouveau projet de service, que prépare la Maire sont décriés. Pour les locaux, comme le représentant national, la délinquance est telle que les tasers d’aujourd’hui ne sont plus adaptés aux réalités du terrain. Ces armes ne sont plus suffisantes pour protéger les policiers en exercice et leur permettre d’assurer leur mission de protection de la population. « Un homme dangereux est activement recherché à Besançon. Comment voulez-vous vous mesurer à lui sans équipement adéquat » pointe l’assistance. A ce sujet, une délégation devrait rapidement solliciter une rencontre auprès d’Anne Vignot pour échanger sur ce point.
Un projet de service qui divise
L’autre point d’achoppement concerne le nouveau projet de service, qui devrait être décliné en septembre prochain. La suppression du service VTT et la réorganisation des secteurs couverts, qui aura un impact sur les rythmes de travail des agents, sont contestés. « Nous allons perdre également en présence sur le terrain et en relations humaines » expliquent-ils. Dénonçant cette situation, deux policiers sont sur le départ. D’autres devraient suivre. A cela s’ajoutent les conditions salariales, l’absence de primes et les recrutements qui se font désirer. « Dans ces conditions, comment voulez-vous intéresser les jeunes et renforcer les effectifs ? » explique un représentant syndical. Aujourd’hui, la moyenne d’âge de la police municipale est d’environ 50 ans. 46 policiers, tous services confondus, composent l’effectif local. Il en faudrait trois fois plus.
L'interview de la rédaction / Ludovic Durand
Une vingtaine de personnes se sont mobilisées ce jeudi devant le commissariat de police de Besançon. Elles dénoncent le placement prolongé en garde à vue de trois jeunes qui auraient effectué plusieurs tags sur la fontaine, place de la Révolution. Les faits se sont produits mardi soir aux alentours de minuit et les auteurs étaient toujours en garde à vue ce jeudi en début d’après-midi. Les manifestants protestent contre « la durée abusive » du placement en garde à vue de leurs camarades, et dénoncent « un avertissement, une punition disproportionnée, dans le but de menacer ». D’après nos informations, les tags auraient été signés d’un logo anarchiste, et déclaraient notamment « Mort à l’Etat ». Les auteurs devraient être déférés au parquet dans l’après-midi.
Ce mardi 21 février, lors d’un contrôle dans les transports en commun, les agents sont tombés sur une femme de 27 ans sans titre de transport. Celle-ci a refusé de dévoiler son identité, ce qui a conduit les contrôleurs à requérir la police bisontine. La femme aurait ensuite invectivé les fonctionnaires en se montrant particulièrement virulente physiquement. Après leur avoir porté des coups de pied en les insultant, elle a finalement été immobilisée puis placée en garde à vue. Cette femme de 27 ans a confirmé les faits, en minimisant tout de même sa responsabilité, déclarant avoir porté des coups de pied sans l’intention de toucher les policiers. Elle sera convoquée devant le délégué du procureur de la République le 5 avril prochain.
Depuis le 22 novembre 2022 et jusqu’au 28 janvier, de nombreux incendies ont éclaté sur un périmètre d’un rayon de 500m sur le secteur des Chaprais / rue de Belfort à Besançon. Ces incendies ont généré d’importants dégâts (13 véhicules dont 10 totalement détruits, une cave, 3 locaux à poubelles, bitume et façades d’immeuble). Les premières investigations ont montré que le mode opératoire sur la mise à feu des véhicules était identique. Lors d’un incendie dans un local poubelle rue de Belfort, un des résidents a intrigué les policiers par son comportement. Après avoir relevé son identité et mené de investigations, les forces de l’ordre ont remarqué qu’il avait été arrêté pour les mêmes faits en 2017 en Côte d’Or. Son mode opératoire était similaire. Par ailleurs, une enquête menée dans son ancien travail où deux incendies s’étaient déclarés sur le parking a permis de l’identifier physiquement. Son ADN a également été retrouvé sur des chiffons ayant servi à mettre le feu sous un véhicule. Il a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Auditionné, l’homme de 35 ans a reconnu souffrir de troubles psychiatriques. Il a aussi indiqué être « le possible auteur de ces faits, mais sans avoir plus de souvenirs précis sur leur mode de survenance ». L’enquête a aussi permis d’exhumer une procédure de 2013 où plusieurs véhicules avaient pris feu avec le même mode opératoire.
Il s’agit de la 3ème arme de guerre saisie par les forces de l'ordre en deux mois à Planoise. Une situation préoccupante qui témoigne de la présence menaçante des trafiquants au sein du quartier. Autre inquiétude, la dangerosité des munitions retrouvées. Assez rares, avec une douille est longue qui permet de contenir une quantité de poudre importante, ces munitions de 7,62mm « sont des munitions au pouvoir létal très fort qui peuvent tuer à plusieurs kilomètres" a détaillé Etienne Manteaux, le procureur de la République. Si aucune interpellation n'a eu lieu dans le cadre de cette saisie pour l’heure, Etienne Manteaux pointe un « succès considérable et une saisie qu’il faut saluer ». Avec ces trois armes de guerre, « il est probable qu'on puisse faire des corrélations avec des tentatives d'assassinat » poursuit le procureur. Car toutes ces saisies donnent désormais lieu à des expertises, balistiques, capillaires, ainsi que des recherches d'ADN, qui pourront peut-être conduire à l’élucidation ou la clarification de certains dossiers.
Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale a souhaité mettre en avant le travail minutieux et méticuleux de ses équipes, en rappelant l’ampleur du trafic d’armes et de stupéfiants à Besançon. "Au total, on est à 18 armes à feu saisies l'an dernier. Les délinquants réhaussent le niveau de leur dangerosité pour protéger leur trafic. Depuis janvier 2023, sept kilos d'héroïne ont déjà été saisis par la police. Ce qui est cinq fois plus que ce qu'on a saisi l'an dernier » souligne la commissaire. A Besançon, dans le quartier de Planoise plus particulièrement, les saisies et la traque des dealers se poursuivent de manière intensive depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre, omniprésentes au sein du quartier, souhaitent déraciner et démanteler ces réseaux illégaux, mais aussi interpeller les potentiels responsables des règlements de compte mortels qui ont tristement sévi à Planoise depuis plusieurs mois.
Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale de Besançon :
Plusieurs coups de feu intenses ont retenti ce dimanche aux alentours de 21h en direction d'une cage d'escaliers, au 22 rue de Fribourg, à Planoise. 22 tirs plus précisément, dans ce haut-lieu du trafic de stupéfiants bisontin. Aucune victime n'est à déplorer, mais plusieurs impacts de balles ont marqué les murs, et de nombreuses douilles jonchaient le sol. Les services de police ont immédiatement diligenté une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en lien avec un trafic de stupéfiants.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi après-midi, le procureur de la République, Etienne Manteaux, a indiqué que les gendarmes de Poligny ont repéré le présumé véhicule des malfaiteurs dans la commune jurassienne. Ce dernier avait été volé à Beaune au début du mois de janvier. La fouille du véhicule n’a pas été « spectaculaire », seulement quelques fausses plaques d’immatriculation ont été retrouvées. Mais ce qui intéresse véritablement les enquêteurs est l’exploitation de l’ADN et des empreintes digitales des personnes qui ont utilisé cette voiture. Un gros travail de balistique et d'analyses ADN est en cours.
Etienne Manteaux fait état d'une accélération importante de l'enquête. Grace aux images des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs ont remarqué plusieurs allées et venues d’individus au comportement suspect en direction d’un appartement. Ce mercredi matin à 6h, des agents de la police judiciaire de Besançon, soutenus par des équipes du RAID de Strasbourg, ont perquisitionné cet appartement situé au 6 rue de Savoie, dans le quartier de Planoise. Il n’était pas occupé, mais une arme de type kalachnikov AK47 a été retrouvée sur place, ainsi que des munitions, de la drogue et du matériel servant à conditionner des stupéfiants. Un homme de 41 ans, originaire de Saint-Étienne, condamné 25 fois, pour trafic de drogue, extorsion et proxénétisme a été placé en garde à vue, alors qu'il rôdait à proximité de l'appartement.
Etienne Manteaux souligne la satisfaction quant à la réussite de cette opération et de la saisie de cette arme, mais pointe aussi son inquiétude vis-à -vis de la saisie de ce type de calibre, qui n'avait pas eu lieu depuis plusieurs années à Besançon.
Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon :
La police et la gendarmerie du Doubs ont relancé leur dispositif anti hold-up pour ces fêtes de fin d’année. L’opération aura lieu durant tout le mois de décembre, jusqu’au 8 janvier 2023. Le rôle principal des forces de l’ordre étant une assistance et un rôle de conseil auprès des commerçants afin d’éviter les vols à mains armées. Policiers et gendarmes rendent donc visite aux gérants de boutiques du département pour rappeler les consignes. « Ils sont très souvent les plus vulnérables au moment de l'ouverture et de la fermeture » explique le commandant Armand Trousseau, du commissariat de police de Pontarlier. « On conseille de convenir avec les commerçants voisins, qui ont à peu près les mêmes créneaux horaires d'ouverture et de fermeture, de petits signes le matin quand on ouvre la boutique et de faire de même le soir pour s’assurer que tout va bien ».
[#MardiConseil]
— Police Nationale 25 (@PoliceNat25) December 6, 2022
Quelques conseils aux commerçants, afin de passer les fêtes de fin d'année plus sereinement ? pic.twitter.com/Lij3NFkGju
Ne pas laisser d’importantes sommes d’argent en caisse
La consigne la plus importante est sans doute celle de ne pas laisser d’argent liquide en trop grande quantité dans les fonds de caisse. Même si les clients payent de plus en plus en cartes bancaires, « les commerces du Haut-Doubs sont encore fournis en espèces, avec notamment nos amis frontaliers suisses qui restent très attachés à payer de cette manière » précise le commandant de police. « Il faut faire des prélèvements régulièrement. Pour ceux qui sont en centre-ville, il y a toujours des banques à proximité, de même pour ceux qui se trouvent en zone commerciale ».
Dans le cas où votre commerce serait touché par un vol à main armée, police et gendarmerie conseillent de « ne pas résister et laisser partir avec l'individu avec l'argent plutôt que de vous blesser ». En cas de vol, « il ne faut toucher à rien, appeler les services de police ou de gendarmerie afin que la police technique et scientifique puisse prendre toutes les mesures et relever des traces et dans les meilleures conditions ». Toute information concernant le physique, si l’individu est gaucher droitier, ou le type d'arme peut faire avancer l’enquête. Pensez également à consulter les images de vidéo-surveillance des parkings.
Pour les particuliers, un plan « tranquillité vacances »
Afin de prévenir des cambriolages pendant les vacances, le plan tranquillité vacances est reconduit. Si vous souhaitez en bénéficier, des patrouilles rendront visite à votre domicile de manière aléatoire pendant votre absence. En vous munissant de l’un de vos comptes France Connect, il est possible de s’inscrire en ligne via une plate-forme unique et commune aux services de police et de Gendarmerie. Il vous faudra ensuite renseigner votre adresse, les dates correspondantes à votre période d’absence et les possibles particularités de votre logement. A l’issue de la démarche en ligne, un récépissé de demande ainsi qu’un récapitulatif vous sont transmis par mail. Les forces de l’ordre peuvent également enregistrer votre demande directement au commissariat ou en gendarmerie pendant les heures d’ouverture. Dans ce cas, vous devez présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile. Un récépissé vous sera remis en main propre.
L'interview de la rédaction / Commandant Armand Trousseau
Un Géorgien de 42 ans a été placé en garde à vue ce lundi au commissariat pontissalien. Il est accusé de vol à l'étalage. Cet homme, en fauteuil roulant, aurait dérobé cinq bouteilles d’alcool et deux vêtements au Géant Casino de Pontarlier. Le montant total du préjudice s’élève à 200€.
Le 29 novembre à Besançon, l’équipage de la BAC est attiré par le comportement d’un conducteur au volant de son véhicule sur le parking de Burger King à Châteaufarine. Après l’avoir observé, ils décident de le contrôler alors qu’il vient de se stationner en restant moteur tournant. A leur vue, ce dernier tente de dissimuler dans la précipitation, un sachet zippable dans l’une de ses poches. Invité à remettre le sachet, il obtempère. Les agents retrouvent d’autres sachets contenant de l’herbe de cannabis après palpation. Il leur remet ensuite deux plaquettes de résine de cannabis qui étaient dissimulées sous le volant. Il a été placé en garde à vue. Au total, ce sont 305g de résine de cannabis et 20g d’herbe de cannabis qui ont été retrouvés.