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A compter du 2 avril, et jusqu’au 11 avril, dans le cadre du festival « Les Inclusifs Â», les bibliothèques municipales de Besançon organiseront une semaine d’animations autour du handicap afin de partager, reconnaître et accepter les différences visibles ou invisibles de chacun. Il sera notamment proposé des séances de jeux avec l’association des Familles de Traumatisés Crâniens, des lectures d’histoires et de comptines signées, pour apprendre tout en s’amusant la Langue des Signes Française, mais aussi plusieurs ateliers de sensibilisation à la déficience visuelle et à l’initiation du braille, ainsi qu’à la création d’une histoire tactile avec la fabrication d’un objet. Toutes les informations sont à retrouver sur le site https://sortir.besancon.fr/2024/03/13/festival-les-inclusifs-3eme-edition/

Ce samedi 21 octobre, le comité départemental handisports du Doubs, en partenariat avec l’Amicale sportive territoriale bisontine, organise sa randonnée ouverte à tous. Des parcours de 4 et 7 kilomètres seront proposées. Ils seront bien entendus accessibles aux personnes en situation de handicap. Cette sixième édition, à l’initiative de l’Information recherche rétinite pigmentaire vise à aider la recherche sur les maladies de la vue et sensibiliser au handicap visuel. Le rendez-vous est fixé, à 13h30, sur le parking Sanatorium.

La déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés est appliquée depuis le 1er octobre. Sa méthode de calcul change. Son montant est désormais calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. Avec cette réforme, le montant de cette allocation va augmenter pour près de 120.000 bénéficiaires vivant en couple, a expliqué le gouvernement.

Ce week-end, la ville de Maîche ouvrait au public le cercle scolaire Franche-Montagne. Le coût de ce projet s’élève à 10,5 millions d’euros. Cet établissement, conçu en arc de cercle,  se veut inclusif. Il accueillera des petits écoliers, notamment en situation de handicap. On notera également la présence d’un service social dédié à l’accompagnement et à la scolarisation des enfants en situation de handicap. Un centre périscolaire a également été pensé.  400 enfants et une trentaine d’adultes y feront prochainement leur rentrée.

A partir de ce lundi, le club jeunesse de l’association Apach’Evasion sera en Haute-Savoie pour son projet Â« aventure Â» ! 19 jeunes, dont 8 en situation de handicap, feront le tour du Mont-Blanc en tandem sur 6 jours, de lundi à samedi.

« Sioux Â», le club jeunesse d’Apach’Evasion, organise chaque semaine des sorties où jeunes valides et jeunes en situation de handicap se côtoient. L’idée n’est pas la recherche d’une performance mais d’utiliser l’activité sportive comme un outil de cohésion entre les deux dès le plus jeune âge. Puis, en fin d’année, ces jeunes organisent un « projet aventure Â». Et cette année, ils ont décidé d’effectuer le tour du Mont-Blanc en tandem sur 6 jours !

Un défi qui sera relevé par 19 jeunes dont 8 en situation de handicap. Chaque tandem sera constitué d’un jeune valide et d’un jeune en situation de handicap. Pour réussir ce défi, les jeunes vont réaliser des relais, pour que chacun, en fonction de ses capacités, puisse contribuer à la réalisation de l’objectif. Ils parcourront 340km de lundi à samedi, en franchissant plus de 8000m de dénivelé. L’aventure démarrera à Chamonix et de nombreux sommets se dresseront sur leur route. Les jeunes graviront notamment le Col du Grand Saint Bernard (2469m), le Col du Petit Saint Bernard (2188m), le Cormet de Roselend (1967m) ou encore le Col des Saisies (1650m).

Ce dimanche après-midi, à 15h30, à l’initiative de l’Adapei du Doubs, du service Altas de la Fondation Pluriel et de Droits Devant 25, sera joué le spectacle « Je suis autodéter Â».

A travers cette création interactive, les organisateurs veulent rappeler aux personnes concernées qu’elles ont des droits et qu’elles peuvent choisir ce qu’est et sera  leur vie. Ils veulent également   interroger et sensibiliser les familles, les professionnels et tout le grand public sur la place de la personne en situation de handicap intellectuel dans la société. L’autodétermination, c’est pouvoir choisir et prendre des décisions sans être influencé par des personnes extérieures. C’est aussi pouvoir compter sur des personnes de soutien qui aident à la prise de décision. Pour l’Adapei du Doubs, la Fondation Pluriel et Droits Devant 25, l’objectif est d’inscrire l’autodétermination de la personne en situation de handicap au cÅ“ur de sa vie.  

Changer le regard

C’est par des saynètes et des temps de discussion que la prise de conscience est envisagée. « Le handicap intellectuel souffre d’un manque de connaissance et de reconnaissance. Il est important de comprendre ce que vivent les gens. L’environnement et la société doivent s’adapter à la personne. Le handicap n’est qu’un contexte qui la confronte  Ã  une situation inadaptée Â» explique Romaric Vielle, chef de service d’Atlas de la Fondation Pluriel.

Une série de représentations

Le spectacle « Je suis autodéter Â» interviendra dans le cadre de la semaine mortuacienne du handicap 2023. Il partira ensuite en tournée à Pontarlier (18 juin), Besançon, Baume-les-Dames et Montbéliard.

L'interview de la rédaction : Romaric Vieille, , chef de service d’Atlas de la Fondation Pluriel.

 

 

Tout au long de cette période hivernale, Apach'Evasion accueille de nombreuses personnes en situation de handicap à la station de Métabief. Grâce à du matériel spécifique, l’association et ses accompagnateurs font découvrir les sports de glisse à leurs visiteurs. En fonction du handicap, la pratique s’effectue avec plus au moins d’autonomie. La rédaction a rencontré Céline et Arthur.

 Â« Ce n’est pas parce que l’on est en situation de handicap que l’on ne peut pas faire comme tout le monde Â» explique Céline. Pour atteindre cet objectif, la structure bénéficie de matériels, type dual, tandem piloté, uniski et kart-ski. Elle forme des bénévoles à l’utilisation de ces engins adaptés. Arthur en fait partie. Dans le cadre d’un stage, qu’il doit mener avec son école de commerce, sur le thème de l’humanitaire, le jeune homme encadre des sorties. Ce lundi après-midi, il doit assurer une activité en kart-ski. « Cela m’apprend énormément de choses. Cela me permet d’avoir une ouverture d’esprit, de mieux comprendre les personnes en situation de handicap et développer une meilleure empathie Â» explique l’étudiant. Et de continuer : « La pratique du kart-ski s’adresse aux personnes qui ont une mobilité au niveau du corps. Elles sont plus autonomes que les autres. Je me déplace derrière. Elles m’indiquent la direction qu’elles souhaitent prendre. Je dirige ensuite la sortie grâce à une ligne de vie Â».

Partager une activité

En plus de leurs compétences techniques, les pilotes d’Apache Evasion doivent savoir développer de bonnes relations humaines avec leur public, instaurer de la confiance et rassurer. Ils doivent constamment s’adapter en fonction du handicap présent. « Nous devons se mettre à leur place et essayer d’apprécier ce qu’elles ressentent. Il faut beaucoup communiquer. Même si la personne ne peut pas le faire à son tour. C’est important de lui expliquer comment les choses vont se dérouler pour qu’elle puisse être en confiance et à l’aise pour la descente Â» conclut Céline.

L'interview de la rédaction / Arthur et Céline

 

 

Aux Fins, dans le Haut-Doubs Laurent Guglielmeti associe sa passion dans le domaine de l’impression 3D au handicap. C’est ainsi qu’il vient, via l’association e-Nable, de créer deux prothèses pour deux fillettes, âgées de 5 et 7 ans. Pour Alexandra, dont la famille vit à Delémont, en Suisse voisine, le Haut-Doubiste a donné naissance à une main articulée. Pour la deuxième enfant, originaire de Villers-le-Lac, c’est un bras qui a été créé.

Tout a commencé durant le premier confinement, en mars 2019, lorsqu’il a fallu produire des visières et des protections pour les soignants. Sollicité par Bruno Todeschini, l’ancien maire des Fins, Laurent a mis ses compétences en action. Puis, à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision, il ira plus loin en s’associant au collectif e-Nable, désireux d’améliorer le quotidien de ses contacts.

Personnaliser la prothèse

Ensuite, ce sont des relations humaines qui se construisent et donnent naissance à un superbe projet humaniste, qui redonne de l’espoir, de la force, de l’engagement, mais aussi de la confiance. Le Finois se met totalement à la disposition de ses patients. A leur écoute, il est en capacité de donner naissance à la prothèse qui fera un peu oublier le handicap. Tout est possible, du choix des couleurs au design, en passant par l’impression et les motifs. Une totale personnalisation de l’objet. Les pièces sortent les unes après les autres de ses machines. Il faut ensuite les assembler pour rendre le tout fonctionnel.

Donner une apparence plus humaine

Le résultat est étonnant. La petite suissesse, paralysée du côté gauche, peut aujourd’hui utiliser cette nouvelle main. La pratique du vélo est même devenue une réalité pour elle. L’autre enfant est en capacité de prendre en main un objet de de déplacer. Désireux de toujours et encore améliorer le confort de ses bénéficiaires, Laurent s’intéresse actuellement à une autre technique de production. Son objectif ? travailler à la conception de prothèses à l’apparence plus humaine. Cela passera notamment par l’utilisation d’autres matériaux.

L'interview de la rédaction / Laurent Guglielmeti

L’IME l’Eveil de Villeneuve d’Amont cherche à compléter son groupe de familles Relais,  et ainsi permettre aux jeunes accueillis au sein de son établissement de sortir et de vivre des expériences dans un environnement familial et accueillant. Il s’agit d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes, âgés entre 3 et 20 ans, en situation de handicap intellectuel, psychique et/ou moteur. Certains d’entre eux bénéficient d’une mesure de protection au titre de la protection de l’enfance. Pour d’autres, les familles sont inexistantes, éloignées ou fragilisées.

William Lavrut, le Directeur de l’IME, explique que ce contact avec l’extérieur « est particulièrement utile ». Et de poursuivre : « Il est important que les jeunes vivent autre chose que l’institut. L’accompagnement au sein  d’une famille va leur permettre  d’évoluer. L’institut ne remplacera jamais ce qu’un jeune peut vivre dans une famille Â».

Les familles, qui souhaiteraient obtenir de plus amples informations, sont conviées à participer à la rencontre découverte qui se tiendra le samedi 4 février à l’institut médico-éducatif de Villeneuve d’Amont. Le rendez-vous est fixé à 10h.  Pensez à vous faire connaître, en appelant la structure ou en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction / William Lavrut, directeur de l'IME

 

Amandine Jeannenot, assistance sociale libérale, lance à compter du 31 janvier prochain son projet de café des aidants. Il s’adresse à celles et ceux qui accompagnent quotidiennement des personnes dépendantes (personnes âgées, personnes en situation de handicap). L’objectif est d’instaurer un temps d’échange et de discussion où il sera possible de se ressourcer, d’obtenir des réponses à ses interrogations, de trouver des solutions et de s’inspirer de l’expérience d’autres personnes.

Pour assurer le meilleur accompagnement possible, Mme Jeannenot interviendra aux côtés de Malia Hakkar, psychologue. Chacun est libre de participer et de s’engager comme il l’entend à ses rendez-vous. La prise de parole l’est également. La confidentialité, l’absence de jugement et la bienveillance sont bien entendu de mise.

malia hakkar psychologue

Malia Hakkar ( psychologue)

Un rendez-vous par mois

Le café des aidants se tiendra à Besançon et Ornans, un lundi par mois. Des thématiques différentes sont proposées tous les mois. Elles permettent d’amorcer la discussion. Dans la capitale comtoise, l’intervention se déroulera 6b Boulevard Diderot de 13h30 à 17h. Dans la cité Courbet, les participants sont attendus dans les locaux du Café Casoli  ( 2 rue Champliman) de 10h30 à 12h.

Pour obtenir de plus amples informations : 06.77.13.64.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction : Amandine Jeannenot