Choix du secteur :
Se connecter :
 

Depuis 2018, Morgan Juif et Cavalcade Production animent le milieu rural, et plus particulièrement celui du Haut-Doubs. L’objectif est de faire vivre les villages et proposer des évènements culturels sur ces territoires. Si la structure s’est fait connaître avec son ‘Pop’Cornes Festival Â», dont la prochaine édition est programmée les 27, 28 et 29 mai prochains au Russey, elle organise également tout au long de l’année des évènements musicaux. Les deux prochains rendez-vous se tiendront les 21 et 22 octobre à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le 21 octobre, le public pourra applaudir Lilian Renaud en guest, et Ornella Tempesta, en première partie. Le lendemain, le 22 octobre, place à Renan Luce, et Lou Beurier, qui assurera la première partie de l’artiste.

« Cavalcade Production est née de l’envie de promouvoir la culture ailleurs que dans les grandes villes de la région Â» explique Morgan Juif, son directeur. Et de poursuivre : « cela va de l’organisation de spectacles, à de la tournée d’artistes locaux. Travailler en milieu rural peut représenter un défi, mais rien n’est impossible à celui qui forge son esprit à vouloir absolument. « C’est parfois complexe, mais c’est faisable Â» explique le chef d’entreprise. Et de compléter : « Tout vient de plus loin. Il faut bien s’organiser, prévoir et planifier Â». L’envie de continuer à faire vivre le milieu rural et d’ancrer et développer cette activité sur ces terres est bien réelle. « C’est un choix délibéré que j’assume complètement Â» poursuit M. Juif.

S’adapter

Cavalcade Production s’est fait un nom. De nombreuses collectivités font appel à ses services pour organiser leurs évènements tout au long de l’année. Un savoureux mélange de conseils et de savoir faire très apprécié. Chaque territoire a ses particularités qu’il faut être en capacité de ressentir pour savoir proposer et adapter la programmation et l’organisation. « Les goûts et les couleurs diffèrent entre les secteurs. On garde ce qui marche et on enlève ce qui fonctionne moins bien Â».

Le pouvoir d’achat

La crise est passée par là, mais Cavalcade Production poursuit son petit bonhomme de chemin. Morgan Juif admet que le contexte a évolué et qu’il est important de prendre en compte certains paramètres devenus incontournables. Le pouvoir d’achat en fait partie. Trouver la bonne équation entre le coût de plus en plus élevé des prestations, les possibilités  d’un territoire, la qualité d’une programmation et la billetterie. Un dilemme bien compliqué. D’autant plus que les préventes sont souvent délaissées par les festivaliers et spectateurs. Ce qui représente une difficulté supplémentaire dans la planification et l’organisation.

Pour tout savoir sur les rendez-vous des 21 et 22 octobre prochains : https://cavalcade-prod.com/

L'interview de la rédaction / Morgan Juif

 

Publié dans Actualités

Lilian Renaud se produira prochainement dans la région. Alors qu’il prépare, avec d’autres artistes, un double album collectif, baptisé « L’héritage Goldman Â», qui découlera également sur une tournée dans les Zéniths de France,  et qu’il se projette déjà dans la réalisation d’un cinquième album, l’artiste franc-comtois n’en oublie pas pour autant ses fans de la région. Le 21 octobre, il interprétera les titres de ses deux derniers albums à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le lendemain, c’est Renan Luce qui lui emboîtera le pas. Deux évènements à ne pas manquer, à l’initiative de LR Music et Cavalcade Production. Pour tout savoir sur la billetterie : https://cavalcade-prod.com/ . Rencontre avec Lilian Renaud.

Pourquoi ces concerts que vous interprétez localement sont-ils si importants pour vous ?

C’est très important pour moi en raison de mon attachement à la région et au soutien très fidèle que j’ai encore ici. C’est toujours avec bonheur que je joue dans le secteur.  C’est très fort depuis sept ans. Depuis 2015, et mon passage à The Voice, malgré les hauts et les bas, il y a toujours un soutien inconditionnel.

Comment expliquez-vous ce succès qui dure. Je m’aventure à une réponse, c’est parce que vous êtes l’enfant du pays ?

Je pense que c’est au-delà de l’enfant du pays. Peut-être que j’ai une voix, J’ai une façon aussi d’interpréter des textes. Mon univers plaît et touche certaines personnes. Tout cela construit un public et un attachement.

Pourtant, contrairement à vous, certains artistes cherchent plutôt à se détacher de leurs origines franc-comtoises pour espérer réussir ailleurs, et notamment à Paris.

J’assume complétement mes racines franc-comtoises. C’est une forme de respect par rapport à ma famille, à mes parents qui m’ont mis au monde ici, qui m’on construit ici. Je n’ai pas envie de renier ce que je suis. J’ai un attachement fort au monde paysan, au monde très populaire. Il n’y a pas si longtemps, j’ai fait un concours de chants à Froideconche en Haute-Saône. Un villageois a organisé un concours avec des chanteurs,  Ã  la bonne franquette. Il n’y avait pas de paillettes. J’ai un attachement très fort aux hommes de la terre et aux valeurs qu’ils dégagent.

Quelle est l’actualité de Lilian Renaud ?

Avec mon quatrième album, j’ai fait pas mal de dates cette année. Il y en a encore quelques-unes avant la fin de l’année. Je collabore également à deux albums, qui s’appellent « L’Héritage Goldman Â». Une belle tournée des Zéniths se fera avec Michaël Jones en 2023. En parallèle, il y aura sans doute la construction d’un cinquième album.

C’est difficile de vivre de la musique ?

Oui. Cela peut être très dur. Je suis néanmoins très privilégié car je suis parvenu à autoproduire mes deux derniers albums, qui ont plutôt bien marché. Mes concerts marchent plutôt toujours bien également. J’arrive ainsi à accumuler des petites sources de revenue. Ce qui me permet de pouvoir vivre de la musique. Je peux me lever tous les matins en me disant que j’en vis et que je peux payer mes factures avec cela.

Pensez-vous encore à une carrière nationale ou  internationale plus grande ? On a senti que la vie parisienne n’était pas forcément votre truc. Peut-on réussir en mettant de côté la capitale ?

Ma vie est en Franche-Comté. Sur « L’héritage Goldman Â», je chante une très belle composition qui s’appelle « Il y a Â». « Je suis né ici et tout finira ici Â». J’ai un peu l’intime conviction que ma vie est ici et qu’elle finira ici. Après évidemment, pour avoir connu de belles tournées nationales, c’est sûr qu’il y a toujours une forme de frustration quand les chansons ne parviennent pas aux oreilles des gens. Quand on est artiste, bien évidemment que l’on souhaite passer par un schéma plus important et réussir à toucher plus amplement. Je ne vais pas vous mentir. On a toujours envie de cela. Je fais au jour le jour. C’est tellement complexe. Il y a tellement de gens qui chantent, qui font de la musique, que pour se démarquer, c’est très compliqué.

Avez-vous des regrets ? Des choses que vous auriez faites différemment ?

Certainement. On apprend de la vie. La question est compliquée. De toute façon, les choses se sont déroulées différemment. Il est inutile de revenir en arrière. Si nous avions un pouvoir magique est revenir dans le passé, j’aurais agi différemment sans doute. Je prends les choses comme elles ont été. Je ne crois pas beaucoup au hasard. Tout ce qui passe, c’est peut-être fait pour quelque chose.

Quel regard portez-vous sur ces youtubeurs, tiktokeurs et autres influenceurs qui donnent l’impression que l’argent et la réussite sont faciles et semblent si éloignés, pour certains en tout cas, de la valeur travail ?

C’est assez perturbant. C’est une nouvelle façon de vivre. Il y a des gens qui, aujourd’hui, par le biais des réseaux sociaux, gagnent beaucoup d’argent. Alors que dans certaines familles, on explique qu’il faut faire des études pour réussir. Il y a un décalage. C’est l’époque. Jusqu’à où cette époque nous mènera ? Je ne sais pas. En tout cas, je n’ai pas l’impression de m’identifier à celle-ci, mais, en même temps, c’est la vie. On ne peut pas aller contre. Il y a certainement des choses positives à tout cela.

Revenons à la musique. Quelle prestation assurerez-vous le 21 octobre prochain à Villers-le-Lac ?

Je serai sur scène avec mes deux musiciens. Nous proposerons des shows français et anglais, issus de mes 3è et 4è albums. Ce sera très folk. Dynamique parfois, plus acoustique, piano, guitare, voix à d’autres moments. J’essaie de construire des shows où cela vit, où les émotions sont différentes. Des beaux moments de partage.

Pour tout savoir sur le concert du 21 octobre de Lilian Renaud à Villers-le-Lac : https://cavalcade-prod.com/

L'interview de la rédaction / Lilian Renaud

Hier après-midi, vers 17h, à la suite de travaux de terrassement, une conduite de gaz a été endommagée à Pontarlier, rue de Besançon. Un périmètre de sécurité a été mis en place. 25 personnes ont été évacuées. Au total, 123 personnes ont été impactées par la coupure. Une fois la fuite colmatée par GRDF, toutes les personnes ont pu regagner leur domicile. Des travaux seront menés par l’opérateur, sur ce site, durant la journée.

Grâce à des réalisations de Saad Agouzoul et Moussa Doumbia le FC Sochaux Montbéliard a vaincu l’AS Saint-Etienne sur le score de 2 buts à 1 hier soir. Cette rencontre s’inscrivait dans un match en retard comptant pour la 11è journée de championnat en Ligue 2. Le classement est très serré. Avec 22 points, le FCSM apparaît à la 4è place, à un point du leader bordelais.

Dans le Doubs, la préfecture reconnaît « une tension sur les livraisons Â» de carburant dans les stations-services. Ce qui impacte leur bon fonctionnement, notamment dans le secteur pontissalien. Des difficultés sont également à noter à Besançon.

Malgré les files de voitures qui apparaissent à nos yeux, la préfecture du Doubs assure que le département « ne connaît pas de difficultés d’approvisionnements majeurs Â». Le représentant de l’état, Jean-François Colombet, invite « Ã  ne pas surstocker le carburant et en appelle au civisme et à la responsabilité de chacun Â».

Concernant la pénurie d’essence suite à un mouvement social dans le secteur des carburants, la préfecture du Jura indique que sur les 87 stations-services que compte le département,  36 étaient en rupture et 17 en rupture partielle ce lundi matin. Selon le communiqué préfectoral, « les approvisionnements sont réguliers et le Jura n’est pas dans une situation de pénurie Â». Néanmoins, Serge Castel, le préfet jurassien a pris, ce lundi, un arrêté interdisant la vente de carburant en « jerricans » à des particuliers, pour une durée d’une semaine.

Les policiers pontissaliens ont eu à gérer une affaire de violences conjugales. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3h30, les forces de l’ordre sont intervenus dans un appartement. En voyant les fonctionnaires, le mari, alcoolisé et sans doute sous l’effet de stupéfiants,  s’est emporté. Il a insulté les policiers et leur a craché dessus. Ces derniers ont dû utiliser la force pour le maîtriser et l’interpeller. Placé en garde à vue, il s’est blessé en se jetant contre les murs et la porte de sa cellule. Il a été conduit à l’hôpital et récupéré dimanche matin. Il a été présenté à un magistrat ce lundi et jugé en comparution immédiate.

Dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale, l’association Escale, basée à Pontarlier, organise un « brunch itinérant Â» ce dimanche matin. L’objectif est d’informer et de parler avec le grand public.  Ses membres, composés de patients et de soignants, issus de l’hôpital du Grandvallier, veulent sensibiliser à la souffrance psychique et démystifier les soins psychiatriques.

Les organisateurs veulent « briser les tabous Â», parler du quotidien, de la prise en charge et de ses bienfaits pour mieux appréhender les accidents de la vie et leurs conséquences sur le quotidien. Comme le soulignent très justement Elise et Sophie, « personne n’est à l’abri de connaître ces souffrances un jour ou l’autre ». Les causes sont multiples. La perte d’un emploi, un ennui de santé, des difficultés relationnelles et les problèmes apparaissent. Difficile, voire impossible, de s’en sortir seul.  Tout l’enjeu reste d’accepter ensuite la main tendue.

Une équipe pluridisciplinaire

A Pontarlier, une équipe pluridisciplinaire accompagne les patients. Les prises en charge sont différentes. Elles consistent à soigner les maux pour travailler ensuite sur le projet personnel et professionnel du patient. Les interventions peuvent s’effectuer en parallèle, mais elles se construisent le plus souvent par étapes. « On nous montre qu’on peut se relever. Être utile à la société Â». Et de poursuivre : « L’isolement nous fait du mal. Nous sommes abîmés par notre souffrance. C’est important pour nous de voir des gens qui vont mieux quand on est au plus mal Â».

Un brunch itinérant

Au cours de cet évènement, le public pourra marcher, se restaurer et échanger avec les membres de l’association. Une boucle de 4 kilomètres est prévue, au départ de l’hôpital du Grandvallier. Le rendez-vous est fixé à 10h. Le tarif est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 10 ans.

Le reportage de la rédaction

Le 22 octobre prochain, la ville de Pontarlier se transformera en une grande ferme. Le milieu agricole investit le centre-ville de la capitale du Haut-Doubs à l’occasion du super comice. Organisé tous les cinq ans, cet évènement met à l’honneur le savoir-faire agricole. C’est toute une filière qui sera présente. La Ville et ses élus ne cachent pas leur satisfaction de contribuer à ce soutien et ce coup de projecteur. Entre 15.000 et 25.000 visiteurs sont attendues.

Pour ce nouveau rendez-vous, Covid oblige, il aura fallu attendre sept années. D’ici une dizaine de jours, 600 vaches et de très nombreux éleveurs s’installeront sur la place d’Arçon. Les plus belles bêtes issues des 21 comices départementaux seront présentes. Elles se confronteront lors d’un challenge inter-comices. D’autres rendez-vous devraient séduire le grand public : défilé, parade, animations pour enfants et adultes, expositions, bal populaire, organisé par les Jeunes Agriculteurs du canton de Pontarlier, à l’Espace René Pourny.

Visite du ministre de l’Agriculture

Le programme définitif n’est pas encore connu, mais Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, est attendu à cette occasion à Pontarlier. Philippe Schaller, le Président de la fédération des comices du Doubs, tient à ce que ce rassemblement reste festif et ne se transforme pas en une tribune politique. Il le fera savoir à ses collègues agriculteurs. Néanmoins, une délégation de professionnels devrait être reçue pour échanger sur les problématiques et les difficultés du moment. Le loup et la sécheresse seront sans doute évoqués.

Le reportage de la rédaction / Philippe Schaller et Patrick Genre

 

Dans le Jura,  le comité de pilotage gérant, depuis 2019, le dispositif qui réglemente la cueillette des champignons lactaires sur les communes forestières du département a décidé de reconduire l’opération mise en place.

Cette dernière, qui s’applique sur les territoires des communautés de communes de Champagnole/Nozeroy et Arbois Poligny Salins Cœur du Jura a pour principal objectif de lutter contre le ramassage illégal des lactaires pour alimenter les marchés de l’Europe du sud.

Chaque année, une campagne de ramassage légal est organisée et s’adresse aux habitants du secteur. Pour y participer, les cueilleurs doivent demander une carte d’autorisation auprès des communes partenaires.