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Dans un communiqué de presse, le syndicat Sud Santé Sociaux s’inquiète quant à une possible fermeture d’Etape, une unité d’hospitalisation au long cours du centre hospitalier de Novillars, près de Besançon. Si cette information se confirme, le syndicat évoque « le naufrage de la psychiatrie en France ». Il s’interroge sur les annonces gouvernementales, qui voulait faire de la santé mentale, « une grande cause nationale en 2025 ».

La santé mentale est un véritable fléau. A tel point que Michel Barnier a décidé d’en faire une grande cause nationale en 2025. Lors d’un déplacement dans un centre hospitalier à Poitiers, le Premier ministre a déclaré que « la santé mentale touche presque un français sur cinq ». Ce qui représenterait 13 millions de personnes en France, dont trois millions considérées comme « sévères ». Les crises récentes, et notamment le covid-19, ont fait exploser les compteurs. Depuis 1990, en Franche-Comté, l’association ‘les Invités au Festin » agit dans ce domaine.

L'interview de la rédaction : David Erbs, directeur de l'association

Elle peut compter sur une équipe de 45 salariés. Au total, actuellement, 37 résidents sont pris en charge dans les pensions de famille qu’elle gère et une centaine de participants sont accueillis durant « les temps d’entraide mutuelle ». Un suivi est également assuré au domicile de certaines personnes. Ces interventions s’organisent sur l’ensemble du territoire doubien, avec des lieux identifiés à Besançon (place Flore), Pouilley-les-Vignes et dans le Haut-Doubs, sur les territoires de Maîche et Morteau.  David Erbs, le directeur de l’association, reconnaît que la dernière crise sanitaire a amplifié le phénomène, avec, notamment, la prise en charge d’un public jeune. « On a senti un franchissement de cap avec la pandémie de covid » explique le responsable. Et de compléter : «  dans le cadre de nos groupes d’entraide mutuelle, le soutien à ce public s’est amplifié. Sur les 50 dernières adhésions que nous avons reçues, la moyenne d’âge se situe entre 20 et 30 ans ».

L'interview de la rédaction : David Erbs, directeur de l'association

Deux types de public

L’association accompagne, au quotidien, deux types de public. Des personnes éprouvées par des accidents de la vie, qui ont provoqué un choc traumatique, se traduisant par différentes souffrances psychiques ( anxiété, schizophrénie, trouble de la personnalité ou de l’alimentation, …) et des femmes et des hommes, dont la prise en charge est plus lointaine, et remonte à l’adolescence. Ces derniers bénéficient d’un parcours psychiatrique, auquel s’ajoute l’intervention associative. Difficile de parler de guérison, les travailleurs sociaux préfèrent le terme « rétablissement ». Autrement dit, donner les moyens « d’apprendre à vivre, au mieux, avec ses difficultés ». « On ne parle jamais de guérison car la souffrance psychique demeure présente. On arrive à avoir des périodes de rémission, mais la maladie est toujours là » termine David Erbs.

Renforcer la communication en 2025

L’association veut profiter de la mobilisation nationale de 2025 pour davantage faire parler d’elle, mettre en lumière le travail qu’elle mène et faire changer le regard qui pèse sur les patients. Des campagnes publicitaires fortes, avec des messages chocs, seront déployés sur le territoire et sur différents supports et vecteurs de communication. D’autres aspects seront également abordés comme les formations que l’association dispense et les actions qu’elle mène pour le mieux vivre de son public.

L'interview de la rédaction : Anne-Rafaël Bertrand, responsable communication de l'association

 

Pour contacter « Les invités au festin » : www.iaf-developpement.fr ou 03.81.88.90.30

Jusqu’au 22 octobre se déroulent les semaines d’information sur la santé mentale. L’objectif de ces deux semaines de mobilisation est d’informer le grand public, décliner ce sujet de société, qui a récemment fait irruption dans nos vies de tous les jours et présenter les différents acteurs, qui pourront être de précieux interlocuteurs, en cas de souffrance.

La santé mentale est un terme relativement récent dans le langage du quotidien. Cette notion s’est démocratisée notamment  lors des différentes périodes de confinement, liées à la pandémie de covid-19. Les ruptures de liens qu’elles ont provoquées, les incertitudes sur l’avenir et les conflits récents en Ukraine et au Proche-Orient ont des effets dévastateurs sur chacun d’entre nous. La santé mentale des Français, et notamment celle des jeunes, reste dégradée et préoccupante en 2023.

Brunch-itinérant à Pontarlier

Plusieurs actions sont organisées durant cette quinzaine d’information. L’association « l’escale » du pôle psychiatrique Grandvallier, composée de patients et de soignants, organise un brunch-itinérant qui se déroulera ce dimanche 15 octobre de 10h à 12h, au départ du pôle psychiatrique (rue du 3e Régiment de Tirailleurs Algériens). Une boucle de 4 kilomètres sera proposée. Elle permettra aux participants de rencontrer les membres de l’association locale, mais également d’autres relais que sont Res’ado, le Groupe d’Entraide Mutuel Comtois de Maîche et Morteau et l’EHPAD du Larmont. Tarif : 4 euros. C’est gratuit pour les enfants de -10 ans. Il n’y a pas besoin de réserver.

L'interview de la rédaction : Sophie Bagnoud, présidente de l'association "Escale"

 

Dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale, l’association Escale, basée à Pontarlier, organise un « brunch itinérant » ce dimanche matin. L’objectif est d’informer et de parler avec le grand public.  Ses membres, composés de patients et de soignants, issus de l’hôpital du Grandvallier, veulent sensibiliser à la souffrance psychique et démystifier les soins psychiatriques.

Les organisateurs veulent « briser les tabous », parler du quotidien, de la prise en charge et de ses bienfaits pour mieux appréhender les accidents de la vie et leurs conséquences sur le quotidien. Comme le soulignent très justement Elise et Sophie, « personne n’est à l’abri de connaître ces souffrances un jour ou l’autre ». Les causes sont multiples. La perte d’un emploi, un ennui de santé, des difficultés relationnelles et les problèmes apparaissent. Difficile, voire impossible, de s’en sortir seul.  Tout l’enjeu reste d’accepter ensuite la main tendue.

Une équipe pluridisciplinaire

A Pontarlier, une équipe pluridisciplinaire accompagne les patients. Les prises en charge sont différentes. Elles consistent à soigner les maux pour travailler ensuite sur le projet personnel et professionnel du patient. Les interventions peuvent s’effectuer en parallèle, mais elles se construisent le plus souvent par étapes. « On nous montre qu’on peut se relever. Être utile à la société ». Et de poursuivre : « L’isolement nous fait du mal. Nous sommes abîmés par notre souffrance. C’est important pour nous de voir des gens qui vont mieux quand on est au plus mal ».

Un brunch itinérant

Au cours de cet évènement, le public pourra marcher, se restaurer et échanger avec les membres de l’association. Une boucle de 4 kilomètres est prévue, au départ de l’hôpital du Grandvallier. Le rendez-vous est fixé à 10h. Le tarif est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 10 ans.

Le reportage de la rédaction

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