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Concernant les chiffres du chômage en Bourgogne Franche-Comté. Au premier trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A, c’est-à-dire les personnes tenues de rechercher un emploi et sans activité,  s'établit en moyenne sur le trimestre à 101 220. Soit une augmentation de 0,7 % sur le trimestre et de 1,6 % sur un an. Ce qui correspond à une augmentation de 3,6% dans le Doubs en un an et une diminution de 0,6% dans le Jura.

Les syndicats ont été informés ce mercredi du « projet de réorganisation »  du groupe Casino, qui a changé de distributeur. Entre 1.300 et 3.200 postes sont menacés, dont les 170 emplois que compte le site Easydis, la plateforme logistique bisontine. Une présentation détaillée du projet et des mesures d’accompagnement est prévue les 6 et 7 mai prochains.

Ce mercredi, dans le cadre du plan « Quartiers 2030 », le dispositif CitésLab de Besançon a rassemblé les acteurs de la création d’entreprise, de la formation, de l’emploi et de l’insertion professionnelle pour aider à la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires Politique de la Ville. Après le Territoire-de-Belfort, l’opération s’est tenue dans le quartier Planoise. Ainsi, dans les coursives du Centre d’Affaires des Fabriques, les visiteurs ont pu participer à des ateliers et entendre des témoignages. L’objectif visé étant de sensibiliser davantage à la culture entrepreneuriale et donner des réponses aux questions que l’on peut se poser sur le sujet pour rassurer, diriger, conseiller et donner des clés pour surmonter les obstacles et mieux structurer son initiative.

De plus en plus de jeunes entrepreneurs

Pour son plus grand plaisir, Hinda Mehri, responsable du pôle « émergence » à BGE Franche-Comté, explique que sa structure accompagne de plus en plus de jeunes, âgés entre 20 et 24 ans, désireux de se lancer dans le monde de l’entreprise. Des interlocuteurs déterminés et présentant des projets loin d’être farfelus. Des jeunes entrepreneurs qui se questionnent, souhaitent rencontrer les bons experts et obtenir des aides précieuses. « Dans cette volonté de plein emploi, l’entrepreunariat est une solution possible car il permet de créer son emploi » explique Mme Mehri. Le commerce et le numérique font partie des domaines que questionnent ces jeunes gens. Un profil qui conviendra totalement à la future infrastructure, liée au numérique, qui devrait voir le jour à la fin de l’année 2025 dans le quartier, et qui tient pleinement à cœur aux élus de Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Hinda Mehri

C’est beaucoup plus qu’une action symbolique qui a été menée ce mercredi par le Centre Communal d’Action Sociale de Besançon. Pour sensibiliser les personnes, parfois les plus éloignées des campagnes d’information et de sensibilisation, Grand Besançon Métropole, la Ville de Besançon et son CCAS ont offert des carafes d’eau « La Bisontine » aux bénéficiaires du service de portage de repas à domicile. Soit environ 700 personnes.

Trouver les bons arguments et rassurer

L’opération est intéressante car elle a permis de rassurer ces personnes qui expriment, pour des raisons culturelles et autres, une grande méfiance envers l’eau du robinet. Pourtant, la Bisontine est une eau des plus sûres, écologique et de qualité. Elle est aussi beaucoup moins chère que les eaux en bouteille. L’économie est bien réelle. En moyenne selon des études effectuées, une famille de quatre personnes dépense 500 euros / an en eau. Ce qui est moindre lorsque l’on consomme l’eau du robinet dans le Grand Besançon. Un argument de taille, qu’il convient encore de diffuser pour convaincre le plus grand nombre.

Tromperie sur les eaux en bouteille

Les dernières polémiques autour de l’eau en bouteille viennent sans doute donner encore plus d’écho à l’action des collectivités locales. Rappelons que des investigations ont permis d’établir que les eaux minérales de Nestlé, par exemple, ne garantissaient pas la qualité sanitaire, qu’elles étaient censées apporter. « On a une présence de nanoparticules de plastique extrêmement importante suivant le type de marques » explique Anne Vignot, Présidente du Grand Besançon. Et de conclure : « L’actualité montre qu’un produit qui est vendu dans la distribution n’est pas forcément plus intéressant qu’un produit qui est apporté et distribué ».

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole

 

Dans un communiqué de presse, Nicolas Pacquot, député du Doubs, qui compose la majorité présidentielle, ne cache pas que la rémunération du patron de Stellantis Carlos Tavares, approuvée à plus de 70%, interpelle.

Il juge les 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 « indécents ». Même si « les compétences du directeur général sont indéniables et que personne n’a oublié son rôle crucial dans le sauvetage de PSA, alors que l’entreprise était au bord du précipice ».

Ce jeudi 11 avril, les élus du Grand Besançon voteront le budget primitif 2024. Cette organisation politique fait suite au débat d’orientations budgétaires du 7 mars dernier. Le nouvel exercice comptable s’élève à 357 millions d’euros. « Un montant inédit » selon Gabriel Baulieu, l’élu en charge des finances à GBM. Près de 111 millions d’euros de dépenses d’équipement sont prévus. Soit 11 millions de plus qu’en 2023 et 24 millions de plus qu’en 2022. La collectivité a fait le choix de ne pas augmenter les taux de fiscalité. Seul le taux de CFE connaîtra une légère évolution, passant de 26,5% à 26,7%.

En annonçant un durcissement des règles de l’assurance-chômage, Gabriel Attal, le Premier Ministre, a mis le feu aux poudres. Sa majorité, et en premier lieu Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale, s’est montrée divisée sur le sujet. Les syndicats n’ont pas tardé à monter au créneau. Tout comme les associations militantes, parmi lesquelles AC ! Agir ensemble contre le chômage. Ce collectif s’est rassemblé ce matin, à Besançon,  devant le site Témis de Pôle Emploi pour informer les chômeurs sur le sujet.

Depuis 2017, date d’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, quatre réformes du régime de l’assurance chômage ont été enregistrées. Le nouveau raccourcissement de la durée de versement de la prestation des indemnités chômage, auquel s’ajoutent le renforcement des contrôles des demandeurs d’emploi, l’application de la réforme du revenu de solidarité active et la suppression de l’Allocation spécifique de solidarité, ne passent pas et inquiètent Alain Tamboloni, le président de l’association bisontine. D’autant plus qu’une grande précarité touche les premiers concernés.

L'interview de la rédaction : Alain Tamboloni

 

Le budget de la ville de Besançon sera au cœur des discussions du prochain conseil municipal.  Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, évoque un budget de 218 millions d’euros pour 2024, « tourné vers la justice sociale et climatique », avec 45,6 millions d’euros de nouveaux investissements. Face au plan d’économie, évoqué par Bruno Le Maire, l’adjoint à la Maire de Besançon l’invite à arrêter de stigmatiser les collectivités locales et à s’inspirer justement de leur gestion pour cesser la politique d’austérité qu’il prévoit et envisager d’autres mesures,  plus justes et moins stigmatisantes.  

Pour justifier ses propos, Anthony Poulin évoque une somme réservée aux investissements ( 45,6 millions), « jamais consentie à cette hauteur depuis une dizaine d’années ». Des dépenses que la cité est en mesure de réaliser majoritairement grâce à ses ressources et un bon autofinancement. L’élu écologiste  cite également les choix opérés par la Ville de Besançon pour réduire les dépenses au maximum, comme celles liées à l’alimentation dans les cantines scolaires. Alors que les coûts des matières premières ont augmenté. L’augmentation, fixée à 2%, n’a pas été un frein pour le développement du bio et des produits locaux par exemple.  

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin

 

Deux nouveaux équipements culturels

Le conseil municipal devrait également voter la réhabilitation de deux sites bisontins, qui deviendront des nouveaux lieux culturels d’ici les deux prochaines années. Dès cette année 2024, la grande halle des Prés de Vaux fera l’objet d’une cure de jouvence. 1,8 million d’euros ont été budgétisés, sur trois ans,  pour la transformation de cet endroit, que la Ville a dû fermer il y a deux ans après avoir constaté quelques vétustés inquiétantes. En décembre 2024, devrait commencer les travaux de réhabilitation du Hangar des Manœuvres, situé, dans le parc Saint-Etienne, à la Citadelle. Soit un budget de plus de 3 millions d’euros, qui permettra d’augmenter à 1.000 la jauge d’accueil, aujourd’hui estimée à 300. La livraison du nouvel établissement est envisagée pour le 1er trimestre 2026.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

A compter de ce mardi 2 avril, 5,6 millions de foyers vont recevoir leur chèque énergie. Rappelons que cette aide a pour objectif d’aider les familles françaises, les plus en difficulté, à payer leurs factures d’électricité, mais également de gaz ou de fioul notamment. Son montant varie de 48 à 277 euros, en fonction des revenus ou de la composition du foyer. Cette aide est envoyée automatiquement aux bénéficiaires par voie postale ou via le site chequeenergie.gouv.fr

Selon une dernière étude de l’Insee, au quatrième trimestre 2023, l’activité économique en Bourgogne-Franche-Comté, comme en France, peine à se relancer. Si la hausse des prix s’atténue, la consommation stagne et les conditions de financement pèsent sur les investissements des entreprises comme des ménages.  

L’emploi dans les services non marchands est dynamisé par les activités de la santé et l’hébergement médico-social. L’emploi se stabilise dans la construction mais demeure en baisse dans l’immobilier. Même si la région résiste mieux que le national, la fréquentation hôtelière diminue et l’emploi dans l’hébergement-restauration s’oriente à la baisse. Les défaillances d’entreprises retrouvent leur niveau d’avant-crise et le nombre de créations reste à un niveau élevé.