Suite au décret publié en France, modifiant les critères définissant l’offre raisonnable d’emploi (ORE) pour les travailleurs frontaliers en situation de chômage, le 21 mars dernier, la confédération européenne des frontaliers monte au créneau et n’a pas tardé de réagir. Ses membres ont pris plusieurs décisions. La création d’une cellule juridique pour la défense des travailleurs frontaliers a été actée. Tout comme, l’interpellation de la ministre du travail et des parlementaires nationaux et européens. Cette décision suscite de réelles inquiétudes quant à son impact sur l’attractivité économique des régions frontalières et sur les droits des travailleurs concernés.
Rappelons que, par cette décision, le gouvernement veut réduire le déficit de l’assurance chômage, estimé à 800 millions d’euros par an, en raison des indemnités versées aux travailleurs frontaliers. En 2023, plus de 25.000 travailleurs frontaliers, résidant en France, et travaillant en Suisse, ont ouvert des droits à l’assurance chômage.
Le Conseil Départemental du Doubs doit-il revoir l’argent qu’il octroie au monde économique, via les EPCI , autrement dit les anciennes Communauté de Communes ? Doit-il être plus vigilant sur la manière dont ces deniers publics sont gérés ? C’est toute la problématique qu’a lancée hier le socialiste Raphaël Krucien à la majorité départementale. Selon lui, alors qu’une dizaine d’emplois sont menacés dans l’éducation spécialisée dans le département du Doubs, la collectivité ferait preuve d’une grande largesse auprès de certaines entreprises qui, pourtant, selon lui, n’en n’auraient pas besoin.
Il fustigeait l’argent public accordé à certaines sociétés locales, dont l’une d’elles aurait « rendu millionnaire son actionnaire unique ». Ainsi, « les 50.000 euros accordés à un affineur de comté, les 14.500 euros consentis à un agent immobilier mortuacien et 50.000 euros à un sous-traitant du luxe » sont pointés par l’élu de gauche. Christine Bouquin s’est défendue en expliquant que cette réserve était accordée aux collectivités locales, qui la redistribue ensuite.
La 4è édition du salon de l’emploi, « Doubs pour l’emploi », organisé par le Conseil Départemental du Doubs et ses partenaires, dont Grand Besançon Métropole, se tiendra le 19 mars prochain à Besançon Micropolis, de 9h à 18h. L’an dernier, l’évènement avait attiré plus de 3.200 visiteurs et 133 entreprises, avec près de 250 contrats signés. A travers cette initiative, le Conseil Départemental du Doubs et Ludovic Fagaut, son vice-président, veulent faciliter l’insertion dans le monde du travail des demandeurs d’emploi. Le salon est ouvert à tous, mais la collectivité souhaite remettre le pied à l’étrier aux allocataires du RSA, notamment les 25 – 39 ans, afin que, rapidement, ils s’éloignent des aides sociales et retrouvent un emploi plein et entier. Pour l’élu bisontin LR, le travail est « facteur de lien social, d’émancipation, d’autonomie dans la société et de dignité ».
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Des nouveautés
De nombreux secteurs seront représentés, qu’il s’agisse de l’aide à la personne, l’industrie, le bâtiment et les travaux publics, …. . 1.000 offres d’emploi sont d’ores et déjà proposés. Pour ce nouveau rendez-vous, en plus des temps d’échanges et de rencontres, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment l’usage de LinkedIn, seront proposés. Des ateliers CV et 5 minutes pour convaincre sont également au programme. Un espace job dating sera également installé. L’apprentissage y aura toute sa place. Enfin, pour faciliter la recherche d’emploi, une crèche sera installée pour accueillir les enfants des allocataires du RSA. Parce que cet évènement se veut le plus complet possible, les gestes professionnels seront également mis à l’honneur.
L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut
Les coaches filières
Les coaches filières, issus de France Travail, dont les postes sont financés par le département du Doubs, préparent activement les bénéficiaires du RSA à cet évènement. Ayant une connaissance très fine du monde de travail local et de ses besoins et attentes, ils sont des relais indispensables. A quelques jours de l’évènement, ils préparent leur public. Selon Ludovic Fagaut, cette organisation porte ses fruits. « Un taux de sortie de 40% du RSA est enregistré » sur le département du Doubs, grâce à ce fonctionnement.
Cette année, en 2025, le débat d’orientation budgétaire de Grand Besançon Métropole, qui se tiendra ce jeudi soir, s’articulera autour d’un budget de plus de 381 millions d’euros, soit une hausse de 24 millions d’euros, pour un poste investissement total de 128 millions d’euros, en hausse de 17 millions de plus qu’en 2024. Cet exercice comptable s’inscrit dans un contexte financier national « insoutenable », qui impose aux collectivités de véritables contraintes financières, dont le montant est estimé à 1,7 million d’euros pour le seul territoire du Grand Besançon. Cette année encore, la collectivité ne modifie pas ses taux fiscaux, sauf pour ajuster le taux de la CFE au niveau de la moyenne nationale. La rénovation et la modernisation des campus universitaires, la création et l’extension des zones d’activités économiques, le développement et l’optimisation des transports en commun, de nouveaux itinéraires cyclables, l’extension du réseau de chaleur, … sont autant d’investissements consentis par le Grand Besançon.
L'interview de la rédaction : Gabriel Baulieu, 1er Vice-Président de Grand Besançon Métropole, en charge des finances
L'interview de la rédaction : Gabriel Baulieu, 1er Vice-Président de Grand Besançon Métropole, en charge des finances
Réalisation d’un 4è terminus
Grand Besançon Métropole va lancer également de nouveaux investissements pour améliorer le service proposé aux usagers. 2025 verra la création d’un quatrième terminus de tramway à la station Brulard. Cette initiative permettra d’améliorer le confort et la fréquentation. Il répondra notamment à la problématique de la saturation des rames aux heures de pointe. Concrètement, cela se traduira par une division de la ligne T1 pour améliorer l’efficacité. Marie Zehaf, l’élue en charge des transports, explique que « cette nouvelle configuration va permettre de réduire considérablement les temps d’attente et d’augmenter la fréquence des tramways », notamment à trois minutes sur le tronc commun, entre Brulard et le Parc Micaud, et entre 5 et 8 minutes ailleurs. Par ailleurs GBM prévoit l’acquisition de trois rames supplémentaires de 34 mètres, ayant une capacité de 200 passagers. Le coût total de ce dernier investissement s’élève à 9 millions d’euros. Les véhicules devraient arriver en 2026, peu avant l’été. Enfin, face à la forte demande, la flotte actuelle de 820 vélos électriques sera confortée. Pour y remédier, 250 nouveaux vélos Ginko seront déployés sur 4 ans pour soutenir l’extension du service, dont 160 vélos à assistance électrique dès cette année. Soit un investissement de 460.000 euros.
L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, l’élue en charge de mobilités, est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, l’élue en charge de mobilités, est au micro de la rédaction
La ZAE de Marchaux/ Chaudefontaine
Ce jeudi soir, les élus de Grand Besançon Métropole (GBM) se positionneront sur le projet de Zone d’Activité Economique de Marchaux/ Chaudefontaine. Soit un site de 38 hectares, avec une livraison prévue en 2028. GBM compte, à ce jour, 59 zones d’activité économique, dont 53 sont actives. Elles représentent 1.850 établissements et proposent 29.000 emplois privés. Leurs tailles varient de 0,6 hectare à plus de 200 hectares. Sur le territoire grand bisontin, comme ailleurs, la situation internationale est scrutée de très près. Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’activité économique, s’interroge sur les conséquences que pourraient avoir, sur le territoire, les décisions politiques du Président Donald Trump.
L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin, l’élue en charge de l’activité économique, est au micro de la rédaction
L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin, l’élue en charge de l’activité économique, est au micro de la rédaction
Ce jeudi, s’est tenue, en préfecture, à Besançon, une nouvelle séance plénière de la commission départementale de surendettement. Un temps qui a également permis de dresser le bilan annuel de cette instance. En 2024, la hausse du chômage et l’inflation ont entraîné une augmentation des dépôts de dossiers du surendettement. Il s’agit de la première augmentation notable depuis le Covid.19, avec une hausse de 12,3% par rapport à 2023. Soit 1.125 dossiers déposés. Dans le Doubs, en 2024, l’endettement contracté par l’ensemble des ménages surendettés s’établit à 42,3 millions d’euros. L’endettement médian, hors immobilier, de ces derniers est estimé à 19.032 euros ( contre 17.289 euros en Bourgogne Franche-Comté et 17.447 euros en France métropolitaine).
L'interview de la rédaction : Laurent Quinet, directeur départemental de la Banque de France
Quels profils ?
La majorité des personnes surendettées sont des femmes, représentant 51,4% dans le Doubs. 60% des dossiers concernent des personnes divorcées, séparées, célibataires ou veuves. 75% des ménages en difficultés sont composés de personnes seules, avec sou sans enfant. Enfin, 89,5% des ménages surendettés sont locataires ou hébergés gratuitement.
Effacement de dettes
Dans le département du Doubs, l’effacement de la dette représente un total de 11 millions d’euros d’encours sur 42,3 millions d’euros. Soit 22,2% du montant total des dettes des dossiers clos. Le montant effacé moyen, par dossier, est de 20.943 euros dans le Doubs, contre 18.353 euros en Bourgogne Franche-Comté et 19.728 euros en France métropolitaine. Précisons que les crédits à la consommation représentent une part marginale des cas de surendettement.
L'interview de la rédaction : Laurent Quinet, directeur départemental de la Banque de France
Le fonctionnement de la Commission
La commission départementale se réunit environ toutes les trois semaines. Les dossiers sont idéalement accompagnés par des travailleurs sociaux. Elle se compose de sept membres. Elle est présidée par le préfet ou son représentant. Le directeur départemental de la Banque de France, un représentant des finances publiques, des travailleurs sociaux, … siègent également à leurs côtés. Sa raison est également d’assurer le meilleur accompagnement possible afin que des solutions pérennes soient trouvées. En 2024, les chiffres sont plutôt encourageants, avec un taux, qui est passé de 63% en 2023 à 70% en 2024, concernant l’établissement de solutions pérennes.
Quid de 2025 ?
Difficile de répondre précisément à cette question. Néanmoins, la fragilité de certains secteurs économiques, tels que l’automobile et l’horlogerie pourraient aggraver la situation dans le département du Doubs. Les autorités sont vigilantes et analysent avec intérêt les informations et différents signes à leur disposition.
Dans le cadre du programme national « Action Cœur de Ville », la Ville de Besançon rappelle que des financements peuvent être alloués pour la réalisation de travaux, liés à la rénovation de l’habitat, grâce à des aides financières importantes et un accompagnement technique gratuit. Pour toute information, des permanences sont organisées et ouvertes au public les mardis de 14 heures à 16 heures 30 à l’accueil de La City, située 4 rue Gabriel Plançon à Besançon.
Pour la deuxième année consécutive, les Urssaf Franche-Comté et Rhône Alpes, chargées de la collecte des cotisations d’assurance maladie des frontaliers résidant en France et affiliées à la Sécurité sociale française, publient une étude statistique dédiée aux travailleurs frontaliers en Suisse. Cette année, l’Office fédéral de la statistique suisse et l’Insee ont collaboré à cette enquête. L’année 2022 est la période référence.
400.000 travailleurs frontaliers en Suisse, dont une majorité de Français
Rappelons qu’un frontalier est une personne qui exerce une activité salariée ou non dans un Etat membre et réside dans un autre Etat membre, y retournant au moins une fois par semaine. La Suisse compte près de 400.000 frontaliers, dont une grande majorité de Français (224.000). Plus de la moitié sont Français, 23% vivent en Italie, 16% sont originaires d’Allemagne, moins de 13.000 sont enregistrés dans d'autres Etats de l'Union Européenne. Cette enquête révèle que 75% proviennent de Haute-Savoie (43%), du Doubs (20%) et du Haut-Rhin (14%). Le Doubs et le Jura voient une stagnation de leur population de travailleurs frontaliers. 60% de la population du Val de Morteau travaille de l’autre côté de la frontière. 47% des frontaliers français embauchent dans le canton de Genève. Les cantons de Vaud et Bâle-Ville accueillent, respectivement 20% et 8% de ce public.
Quel profil ?
Le profil type du travailleur frontalier est un homme de 42 ans, salarié, résidant en Haute-Savoie et travaillant à Genève. Le revenu fiscal de référence moyen s’élève à 55.460 euros, en 2022, mais des disparités existent en fonction de territoires. Par exemple, s’il est de 62.000 euros en moyenne pour l’Ain et de 60.000 euros pour la Haute-Savoie, il est d’un peu moins de 50.000 euros dans le Doubs et de 48.000 euros dans le Jura.
L’industrie manufacturière
En Bourgogne Franche-Comté, jusqu’à 43 kilomètres, parfois plus de 50 kilomètres peuvent effectués par un salarié pour se rendre sur son lieu de travail. Pour comparer, en France, un salarié, réalise, en moyenne, un déplacement de 14 kilomètres. Précisons que l’industrie manufacturière est prédominante sur le territoire de l’arc suisse nord. Alors que les secteurs sont plus diversifiés ailleurs.
La part des frontaliers affiliés à la sécurité sociale française diminue
L’étude met l’accent sur le statut social et fiscal des travailleurs frontaliers en Suisse. En 2022, la somme correspondant aux revenus, qui ont été déclarés en France, s’élèvent à 8 milliards d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. Précisons que cette somme concerne les 152.000 travailleurs frontaliers, qui ont choisi l’assurance maladie en France, et donc cotisent à l’Urssaf. Ce qui représente une baisse de 4% entre 2022 et 2023.
L’accompagnement de l’Urssaf
L’Urssaf propose à son public des services et dispositifs d’accompagnement. Plusieurs outils sont à leur disposition : plateforme téléphonique dédiée ( 0806.807.713), rendez-vous en présentiel ou distanciel, compte en ligne ou encore des outils digitaux, assistés par l’intelligence artificielle.
Au quatrième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité, autrement dit de la catégorie A, s'établit en moyenne sur le trimestre à 106.230. Ce nombre augmente de 4 % sur le trimestre (soit + 4.000 personnes) et de 5,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 4 % ce trimestre (+3,7 % sur un an). Par département, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 5,7%, sur un trimestre, dans le Doubs. Il augmente de 2%, sur la même période, dans le Jura.
Plusieurs dossiers seront à l’ordre du jour du conseil municipal de Besançon de ce jeudi soir. Ce mercredi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant séance, la majorité bisontine a souhaité en décliner plusieurs.
Déploiement final de la fibre optique au centre-ville
Hier, Anne Vignot a annoncé le déploiement total de la fibre optique dans le centre-ville de Besançon. Les travaux, gérés par l’opérateur historique Orange, doivent débuter en février, et pour une durée de six mois. Symboliquement, et parce que la Ville veut montrer son attachement à ce quartier, le secteur de Battant sera le premier concerné. Les copropriétés et syndicats seront informés au fur et à mesure de l’arrivée de la fibre au pied des immeubles. Le coût d’installation à l’intérieur de la propriété incombera aux copropriétaires. Une centaine de rues sont visées par ces travaux.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Inclusion éducative
Dans le cadre de sa politique inclusive, la Ville de Besançon a choisi, en 2025, de participer au financement du dispositif permettant la scolarisation des enfants hospitalisés. Concrètement, elle soutient deux unités d’enseignement : au CHU de Besançon et aux Salins de Bregille. La subvention couvre l’achat de fournitures et l’informatique pour éviter l’interruption scolaire, si l’hospitalisation dure plus de 15 jours. L’éducation nationale dépêche des enseignants sur ces sites. Claudine Caulet, l’élue charge de l’éducation, est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction :
Investissements de proximité
Lors du prochain Conseil Municipal, la Ville de Besançon validera le programme 2025 des investissements de proximité. Le montant s’élève à plus de 16 millions d’euros. Cela concerne notamment : les bâtiments, l’énergie, la santé, les espaces verts et la biodiversité, les équipements numériques, le parc automobile… . La continuité des travaux de rénovation du tiers lieu jeunesse (190.000 euros), la réfection de la toiture du gymnase de Chateaufarine (250.000 euros), avec, à plus long terme, l’installation de panneaux photovoltaïques, l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments publics, la mise en place de tableaux interactifs dans les écoles, la mise en conformité et l’amélioration fonctionnelle du pôle des Tilleuls (100.000 euros) et du Fort de Bregille (240.000 euros), l’installation d’une nouvelle fontaine, en circuit fermé, sur la place Victor Hugo, l’achat de 130 photocopieurs reconditionnés pour les écoles, … font partie des investissement consentis.
Statue de Jenny d’Héricourt
Dans son combat pour la représentation des femmes dans l’espace public, la Ville de Besançon se prépare à accueillir une sculpture de l’artiste Lili Reynaud-Dewar. Le montant s’élève à plus de 103.300 euros. La sculpture, qui formera un groupe de quatre femmes, soudées et volontaires, sera installée Place de la Révolution, en face du musée des Beaux-Arts. Ces quatre bisontines d’aujourd’hui, une sage-femme, une écrivaine, une enseignante et une militante, incarnent « les différentes facettes et les combats de la vie de Jenny d’Héricourt pour le droit des femmes et l’égalité dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’écriture » explique Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture
Selon une dernière étude de l’INSEE, on apprend « que le climat économique et politique incertain pèse sur l’activité en Bourgogne Franche-Comté ». Il apparaît, qu’au 3è trimestre 2024, les défaillances d’entreprises restent élevées et le taux de chômage augmente légèrement (6,7%). Par ailleurs, l’emploi salarié industriel se dégrade et atteint un niveau historiquement bas dans l’automobile. Il diminue encore dans l’intérim et la construction. Le nombre de créations d’entreprises se stabilise. Enfin, les frontaliers sont encore plus nombreux. Ils sont plus de 48.000. Soit une augmentation de 0,3% sur ce trimestre et 2,5% sur un an.