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Ce mardi 15 octobre, La Communauté de Communes du Val de Morteau, France Travail et la Mission Locale Haut-Doubs s’allient pour organiser le cinquième Forum de l’Emploi. Pour cette nouvelle édition, plus d’une quarantaine d’entreprises du val de Morteau seront présentes.

Cet évènement s’adresse aux personnes à la recherche d’un emploi et en reconversion professionnelle, mais également à tous ceux qui souhaitent découvrir la richesse de l’économie locale.  Les filières bâtiment, agriculture et industrie seront représentées. Le forum de l’emploi se tiendra à l’Escale de 9h à 12h. Pour tout savoir sur ce rendez-vous et les offres d’emploi proposées : https://www.cc-valdemorteau.fr/evenement/le-forum-de-lemploi/

Le premier ministre a présenté, hier, un projet de loi de finances pour 2025. L’objectif est de ramener le déficit à 5 % du PIB l’année prochaine. Il prévoit 60 milliards d’euros d’économies et de hausses d’impôts. 8,5 milliards d’euros seront ponctionnés sur les grandes entreprises.

2 milliards sont prévus sur les très hauts revenus. Un gel pendant six mois des pensions versées aux retraités a été évoqué. Dans l’éducation nationale, 4 000 postes d’enseignants sont visés. Environ 2 200 postes seraient supprimés en 2025 au sein de l’Etat. Précisons que ce budget n’a pas encore été soumis au vote.

Pour la septième année, l’association la Pive fête sa monnaie ce samedi 12 octobre de 12h à 22h sur la place Granvelle à Besançon. Selon les derniers chiffres, en date de la fin de l’année 2023, 700 particuliers l’utilisent. 260 professionnels, répartis sur l’ensemble de la région, sont engagés dans ce dispositif. Cinq collectivités, dont la Ville de Besançon, soutiennent la Pive. Selon cette même source, environ 200.000 pives sont en circulation.

L'interview de la rédaction : Antoine Monot, chargé du développement du réseau professionnel.

Numérique ou papier, la Pive est un moyen de paiement comme l’euro. Antoine Monot, chargé du développement du réseau professionnel, présente une monnaie « qui fait vivre les acteurs économiques locaux ». « Choisir cette monnaie permet de relocaliser la richesse » - puisque les Pives ne peuvent s’utiliser que dans la région – et «  dynamiser l’économie régionale ». M. Monot y voit également d’autres avantages : « elle est un accélérateur de la transition écologique, en favorisant les circuits courts et la consommation locale. Elle met aussi en exergue d’autres valeurs, liées à la consommation, telles que le réemploi, la recyclerie et l’agriculture paysanne ».

L'interview de la rédaction : Antoine Monot, chargé du développement du réseau professionnel.

 Des comptoirs d’échange

Un réseau de quatre salariés et une cinquantaine de bénévoles se mobilisent pour convaincre de nouveaux commerçants et de nouveaux clients sur le territoire franc-comtois. Des comptoirs d’échange sont présents chez les commerçants partenaires, qui disposent d’une réserve de pives pour répondre à la demande. Par ailleurs, une application numérique a été déployée. Facile d’utilisation, elle donne les moyens à tout un chacun de remplir régulièrement son portefeuille numérique et, ainsi, de ne jamais être à court lors de ses achats.

 L'interview de la rédaction : Antoine Monot, chargé du développement du réseau professionnel.

La fête de la Pive

Elle se déroulera ce samedi à Besançon, au cœur de la place Granvelle. Une trentaine de producteurs, créateurs et artisans engagés seront présents. Comme le veut l’évènement, on fera également la fête, avec des animations pour petits et grands, des concerts, des ateliers et des jeux, avec à la clé des cadeaux offerts par les professionnels de la Pive.

Pour tout savoir sur cet évènement : www.pive.fr

Alstom va livrer à Proxima, première compagnie indépendante à se lancer sur le marché de la grande vitesse en France,  12 trains à très grande vitesse Avelia Horizon et assurer 15 années de maintenance sur les lignes de la façade Atlantique.

Cette commande représente un montant total de près de 850 millions d’euros. Les premières livraisons sont attendues en 2028. 10 des 16 sites français de l’entreprise sont concernés par ce projet. Les motrices seront produites à Belfort. Ornans se chargera des moteurs.

Michel Barnier, le Premier ministre, veut taxer « les plus fortunés »- ce qui représente 65.000 foyers fiscaux -  et les 300 plus grosses entreprises françaises. L’objectif est de trouver 20 milliards d’euros sur les 60 milliards nécessaires pour combler le déficit. Michel Barnier a précisé que cette hausse ne serait que « temporaire ».

Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire le taux de remboursement de la Sécurité sociale pour les consultations médicales. Les assurances et mutuelles devraient couvrir la différence. En 2024, le déficit de la sécurité sociale devrait dépasser 17 milliards d’euros.  

Après huit années de réflexion et de discussion, le projet de la future cité des horlogers va pouvoir être lancé. Le début des travaux est prévu pour le printemps 2025. D’un montant de 7 millions d’euros, l’initiative vient d’obtenir une aide non négligeable de 500.000 euros, émanant du loto du patrimoine de la mission Stéphane Bern. Concrètement, le Château Pertusier, où les travaux seront menés, fait partie des 18 sites emblématiques qui ont été reconnus, cette année, par la fondation du patrimoine. Lui donnant ainsi le droit de concourir à cette action lucrative.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Quel projet ?

La cité des horlogers est un ambitieux projet, qui se déclinera en plusieurs étapes. La fin du chantier est prévue pour l’année 2027. Les travaux seront menés sur le site historique et classée du Château Pertusier, construit au XVIè siècle par la famille Cuche. Il est prévu un temps de restauration du patrimoine ancien, datant de la Renaissance, une extension de l’établissement existant et la constitution d’une partie muséale, avec une incroyable scénographie, qui rappellera toute l’histoire horlogère de ce territoire, des paysans horlogers à l’industrie horlogère.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Un lieu unique

La Cité des Horlogers mettra en lumière  cette passionnante histoire et mutation d’une activité forte, liée plus que jamais au patrimoine local de tout un territoire et d’une région. Ainsi, ce nouveau site, unique, regroupera l’ensemble des collections du musée de l’horlogerie de Morteau, de la montre à Villers-le-Lac et de l’outillage des Gras. Les élus mortuaciens, du territoire et leurs partenaires veulent également en faire un lieu tourné vers l’avenir et l’économie. C’est la raison pour laquelle, les professionnels, les organismes et le lycée Edgar Faure sont associés. Outre la partie historique, des ateliers et autres lieux de formation et colloque viendront compléter l’offre proposée.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

France Horlogerie, l’organisation professionnelle, qui regroupe de nombreux acteurs issus de l’horlogerie, qu’il s’agisse de marques, de fabricants de composants ou de volumes, participe actuellement à Micronora, le salon international des microtechniques et de la précision. Sa présence à Besançon répond au projet de réindustrialisation qu’elle mène depuis deux ans. La structure vient à Besançon pour renforcer son écosystème. Autrement dit, créer des liens et des collaborations éventuelles avec d’autres partenaires, issus d’autres métiers, dont les savoir-faire peuvent venir enrichir les process et les projets de développement du Made in France dans ce domaine. « Il faut apporter des perspectives à nos entreprises. Ces dernières pourront réellement réindustrialiser les process de fabrication, de conception, d’innovation autour de l’horlogerie à partir du moment, où l’on a un écosystème » explique Guillaume Butty, Vice-président de France Horlogerie.

L'interview de la rédaction : Guillaume Butty

 

Prendre des risques ensemble

Parce que l’on est plus fort ensemble, parce que l’horlogerie dispose d’un ensemble de savoir-faire transversaux, contenus dans d’autres domaines ( aérospatiale, automobile, ….), la conjugaison  des forces et des compétences, issus également de l’axe recherche et développement, peut permettre son essor, sa diversification et son inscription  dans l’avenir. C’est tout l’enjeu de la présence de France Horlogerie et de ses professionnels au salon Micronora. « On ne va pas recréer l’horlogerie française sur la montre d’il y a 20 ans. C’est l’innovation qui va porter l’horlogerie et réussir sa transition » explique M. Butty. Une transition également écologique. « Ces sujets ne sont pas nouveaux pour notre métier, mais ils trouvent actuellement  une certaine modernité » conclut-il.

L'interview de la rédaction : Guillaume Butty

Retrouver de l’ambition. Apporter des perspectives

Cette démarche, tournée vers l’avenir, avec les moyens et les possibilités d’aujourd’hui, n’a pour seul objectif que faire croître l’horlogerie française et  inscrire durablement le « Made In France » sur la Mappemode. « L’horlogerie française était un acteur extrêmement important au niveau mondial. Nous le sommes toujours, avec un chiffre d’affaires conséquent. Mais, nous avons une marge de manœuvre pour développer nos entreprises. Notre projet de réindustrialisation vise, à 2030,  à créer 1.300 emplois, chez les sous-traitants mais aussi  chez les marques » explique M. Butty. Et de terminer : « notre mission se décline en termes de création d’emplois et de renforcement de nos structures, afin que nos dirigeants se mettent dans une optique de croissance ambitieuse ».

Dans sa dernière communication, la fédération Commerce Grand Pontarlier dresse un bilan économique estival plutôt favorable. Il apparaît une augmentation de plus de 10%, depuis le début de l’année, des chèques cadeaux. Par ailleurs, après un printemps et un début d’été calmes, en raison d’une météo compliquée, l’activité économique a repris des couleurs ensuite. Et ce, grâce aux touristes qui ont fini par arriver. L’activité commerciale reste néanmoins « variable » en fonction des enseignes, quelque soit le secteur pontissalien.

Ce jeudi 26 septembre, sur le territoire franc-comtois, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs, organise la troisième édition du salon « Cap vers l’emploi ». Cette année encore, l’évènement rassemblera, à Micropolis Besançon, une très large diversité d’offres ( + de 1.000) et de participants. Pour cette nouvelle édition, 150 recruteurs seront présents. Sur place les visiteurs pourront rencontrer des industriels, des représentants des collectivités, des organismes de formation, ….

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

« Un énorme travail de communication a été mené pour solliciter les personnes à la recherche d’un emploi » explique Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion à Grand Besançon métropole.  Le taux de chômage est plutôt faible sur le territoire grand bisontin. Néanmoins, des emplois restent vacants dans les domaines de l’hôtellerie restauration, l’aide à la personne et l’industrie. « L’objectif est de mettre en lien les recruteurs et les demandeurs d’emploi » ajoute M. Bodin.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Les Francs-Comtois sont invités en nombre à participer à cet évènement. Le salon se tiendra ce jeudi 26 septembre, de 9h à 17h, à Micropolis. En avant-première, il est également possible de découvrir les offres proposées. Pour ce faire : https://www.reussite-emploi.fr/

Selon des chiffres communiqués par la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, le territoire se classe parmi les 15 zones d’emploi établies par l’INSEE où le chômage est le plus faible en France. Le taux s’élève à 4,8% contre 6,6% pour la région et 7,3% pour la Métropole. Il n’en reste pas moins que les entreprises peinent à recruter à cause d’un déficit de candidat et l’attractivité de la Suisse.