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Dans un communiqué de presse, les Écologistes de Franche-Comté réaffirment « leur soutien à la filière Comté », tout en appelant « à un cahier des charges renforcé pour limiter l’impact environnemental de la production ». « Si ce fromage est un pilier du patrimoine et de l’économie régionale, la pression sur les prairies et cours d’eau reste préoccupante » expliquent-ils.

Selon l’étude NutriKarst, « les rejets agricoles contribuent à la pollution de l’eau, malgré les efforts engagés ». Le mouvement écologiste milite « pour une évolution de la filière, garantissant qualité, préservation de la biodiversité et conditions d’élevage respectueuses, afin que le Comté reste une fierté régionale durable ».

Le comté, trésor gastronomique de la région se retrouve au cœur d'une controverse initiée par des militants écologistes et animalistes. Pierre Rigaux, activiste reconnu, a récemment appelé au boycott du comté, dénonçant son impact environnemental et la souffrance animale qui découlerait de sa production. Selon lui, l’élevage des vaches laitières contribue à la pollution des sols et des cours d’eau, et les animaux finissent leur vie à l’abattoir.

Réaction de la filière

Cette prise de position a provoqué une riposte immédiate de la filière fromagère et des défenseurs du terroir. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #TouchePasAuComté est apparu, porté par des consommateurs et des producteurs qui refusent la stigmatisation de ce fromage ancestral. Le préfet du Jura, Pierre-Édouard Colliex, s'est lui-même exprimé sur le sujet, affirmant que "le comté est un produit de qualité, inscrit dans une démarche artisanale et respectueuse des traditions".

Un débat qui dépasse le comté

Derrière cette polémique, c'est un affrontement plus large qui se dessine entre les écologistes et la filière fromagère. Des associations comme L214 et le Parti animaliste critiquent depuis longtemps l’élevage intensif et son impact sur la biodiversité. De leur côté, les producteurs de comté rappellent que ce fromage est essentiel à leur survie économique et qu’il représente un savoir-faire unique qui participe au rayonnement de la gastronomie française.

Suite à la démission de Christophe Chambon, le conseil d’administration de la FRSEA Bourgogne Franche-Comté du 8 avril a élu, à l’unanimité, Stéphane Sauce comme nouveau président. Christophe Chambon, fortement impliqué au niveau de la FNSEA et responsable de plusieurs dossiers stratégiques avait souhaité alléger sa charge de travail. Stéphane Sauce s’est installé en GAEC avec son père en 2003. Aujourd’hui, en EARL, avec un salarié et un apprenti, il évolue sur une surface de 190 hectares, il produit 550 000 litres de lait à Comté

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est dans le Jura ce vendredi 4 avril. Ce matin, il est prévu qu’elle se rende à Dole Expo pour effectuer un discours dans le cadre de la séance plénière sur la restauration collective. Elle doit visiter une exploitation agricole à Foucherans. Enfin, ce déplacement sur ses terres franc-comtoises se terminera par la visite d’un domaine viticole à Toulouse-le-Château. Son départ est prévu vers 15h30.

C’est confirmé depuis quelques jours. La mise à jour du Nutri-Score a été validée par le gouvernement. Catherine Vautrin, Annie Genevard, Éric Lombard, Yannick Neuder et Véronique Louwagie ont signé collégialement l’arrêté, tout en demandant « une démarche d’amélioration continue du dispositif ». Une attention particulière sera notamment prêtée pour que les nouvelles informations  ne « nuisent pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs et symboles de notre patrimoine culinaire ». 

Il est regretté que ces produits soient « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score, calculé à partir d’une quantité de 100 grammes ou 100 ml de produits », alors que selon les ministres, « ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus, lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels en vigueur. Plus d’infos sur : https://www.mangerbouger.fr/

Mercredi, à AgroSup Dijon, Vincent Lavier a été élu à la tête de la chambre régionale d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté. Le Doubiste Philippe Monnet, président de la chambre d’agriculture Doubs Territoire-de-Belfort, est le secrétaire général de l’organisme régional. M. Lavier a obtenu 80% des suffrages. La préparation de la prochaine Politique Agricole Commune, la gestion des fonds FEADER et l’adaptation au changement climatique font partie des dossiers prioritaires qu’il entend se saisir en premier lieu.

Depuis vendredi dernier, la Chambre d’agriculture a un nouveau président. Le siège revient à Christophe Buchet. Rappelons que lors des dernières élections syndicales, la FDSEA était largement arrivée en tête du scrutin, avec 51,3% des suffrages, s’imposant devant la confédération paysanne, qui avait obtenu 27,04% des voix, et la Coordination Rurale et ses 21,66 %. Installé à Bersaillin, l’éleveur succède à François Lavrut, qui avait été élu en 2019.

Ce samedi, à 9h sera officiellement donné le coup d’envoi du salon international de l’agriculture, qui fermera ses portes le 2 mars. Pas moins de 4.000 animaux sont à découvrir sur place. Une véritable immersion au sein de différentes filières. Cette année, c’est Oupette, une vache limousine qui en est l’égérie. Cette année encore, le public pourra apprécier les différentes catégories du concours générale agricole qui saura mettre à l’honneur les meilleurs produits du terroir, les produits laitiers, les vins et l’excellence de la génétique française.

Sans aucune surprise, compte tenu des dernières élections syndicales, le Haut-Doubiste Philippe Monnet a retrouvé son fauteuil à la tête de la chambre d’agriculture Doubs Territoire-de-Belfort. Dans le Doubs, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs se sont largement imposés dans ce scrutin. Les deux syndicats ont notamment remporté haut la main le collège 1, des chefs d’exploitation et assimilés, en décrochant 15 des 18 sièges. La coordination rurale a obtenu deux sièges. La Confédération Paysanne se contentera d’un siège.

La 61è édition du Salon international de l’Agriculture se tiendra du 22 février au 2 mars prochain à Paris. Pour cette nouvelle édition, « la fierté française » sera le fil conducteur de cet évènement. L’objectif est « de mettre en lumière celles et ceux qui nourrissent le pays et permettent à la France de compter parmi les principales puissances agricoles ». Ainsi, les différents maillons de la filière élevage et viande seront mis en lumière. Ce qui représente, sur le sol national, 500.000 professionnels éleveurs, commerçants transformateurs.