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Annie Genevard, la ministre franc-comtoise est revenue sur ses réseaux sociaux sur sa première participation au Conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne. Elle a notamment évoqué  la problématique des relations commerciales. Alors que la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont prévu de se mobiliser, à partir du 15 novembre, contre un éventuel accord de Bruxelles avec le Mercosur.

La Ministre a clairement annoncé que « la France s’oppose au Mercosur Â», le marché commun de l'Amérique du Sud. L’inquiétude porte notamment sur le contexte dans lequel se déroule ces échanges commerciaux, « avec des produits étrangers qui ne respectent pas les mêmes règles, que celles dictées par l’Union Européenne Â». Ce qui représente un désavantage certain pour la production locale.

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs appellent à la mobilisation à partir du 15 novembre prochain. Ils s’élèvent contre un éventuel accord de Bruxelles avec le Mercosur. Une première véritable situation de crise qu’Annie Genevard, la ministre doubiste de l’agriculture, va devoir gérer. Après les grandes mobilisations de l’hiver dernier, les deux syndicats majoritaires entendent mettre de nouveau le gouvernement sous pression.

Ce vendredi, environ 200 agriculteurs ont forcé les portes du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté à Dijon.  Ils sont venus exprimer leur mécontentement par rapport au retard pris pour le versement des aides européennes agricoles que leur doit la collectivité territoriale.

Gilles Platret et des membres du groupe du Rassemblement de la droite, du centre et des écologistes indépendants au Conseil régional de Bourgogne et de Franche-Comté dénoncent « une gestion calamiteuse des fonds européens pour l’agriculture Â». Pour le collectif, « il est désormais urgent d'agir, car le temps presse et l'argent risque d'être définitivement perdu Â».

Environ 200 agriculteurs ont forcé les portes du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté  à Dijon ce vendredi.  En occupant les lieux, ils sont venus exprimer leur mécontentement par rapport au retard pris pour le versement des aides européennes agricoles que leur doit la collectivité territoriale.

Les 17 et 18 octobre prochains, l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté organise son concours pour désigner la meilleure saucisse de Morteau. Deux séances sont organisées. Ce jeudi, à 10h, 120 consommateurs passionnés et avertis détermineront les huit meilleures saucisses de Morteau. Le lendemain, à 10h, au lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier, les membres du jury d’experts désigneront le podium 2024.

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, est attendu, ce jeudi matin, à Champlive sur une exploitation agricole. M. Rousseau sera dans le Doubs, alors que la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs organisent un temps de rencontre et d’échanges autour des perspectives et défis du monde agricole. Le plan sanitaire renforcé face aux maladies infectieuses en élevage, le soutien financier aux exploitations touchées par les aléas climatiques ou encore la révision des lois Egalim et la simplification administrative pour alléger les démarches des agriculteurs seront à l’ordre du jour.

Au lendemain de la décision annoncée par le groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, de réduire sa collecte de lait en France, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt,  a exprimé, après avoir échangé avec Yohann Barbe, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), son soutien et son engagement aux côtés des producteurs « pour maintenir une activité laitière dans les élevages concernés Â».

Le groupe Lactalis a annoncé, mercredi soir, qu’il allait réduire de près de 9% ses volumes de lait collectés en France. Une réduction progressive est prévue. Elle devrait s’effectuer à partir de la fin de cette année 2024, et jusqu’en 2030. Hier matin, la FNSEA a déclaré qu’il s’agissait « d’une déflagration pour le milieu laitier Â» dans l’Hexagone. Dans un contexte où le monde agricole éprouve des difficultés.

La Ville de Pontarlier veut redonner un nouveau souffle à la Saint Luc, sa foire commerçante et agricole annuelle. Un manque d’intérêt des visiteurs et des exposants, commerçants et agricoles, ces dernières années a fait réagir les élus, et notamment Bertrand Guinchard, l’adjoint en charge de l’économie à la Ville de Pontarlier. Rappelons qu’il s’agit de la plus ancienne foire de Pontarlier. Appelé également la foire aux poulains, cet évènement date du 13è siècle. En le soutenant davantage et en lui donnant une dynamique nouvelle, la capitale du Haut-Doubs veut « maintenir les traditions Â» et continuer à faire vivre économiquement le territoire. Elle tirera toutes les conclusions nécessaires à l’issue de ce coup d’essai.

L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard

Si le premier rendez-vous, fixé le 10 octobre prochain, ne change pas et se tiendra, toujours, boulevard Pasteur, la deuxième date évolue, et pas qu’un peu. Ainsi, le 24 octobre, ce que les locaux appellent « le retour Â» se déroulera intégralement à l’espace Pourny. La foire occupera la salle et le parking attenant. La Ville et Bertrand Guinchard entendent proposer un vrai rendez-vous, en combinant la fête agricole et la fête commerçante. Ainsi , une grosse mobilisation a été menée.  Ce qui a permis de mobiliser davantage de partenaires et d’acteurs.

Une nouvelle fête agricole

Durant toute cette journée, à partir de 8h, le public trouvera sur place 150 exposants non sédentaires et une quinzaine de professionnels, issus du monde agricole. Grâce à la participation de l’Association Foire aux Bestiaux et aux Jeunes Agriculteurs de nombreuses festivités  sont prévues.  Au menu : exposition de machines agricoles, minotiers, présentation de chevaux et vaches montbéliardes et des animations gratuites pour toute la famille :  circuits de tracteurs à pédales, jeux et dessins, circuit en poney, spectacle équestre. Dans un souci de respecter les traditions, le traditionnel repas « du lièvre Â» le midi est maintenu. Un dîner dansant sera proposé le soir. Les inscriptions se feront le jour même. Il y a encore quelques années, le temps convivial de la mi-journée accueillait jusqu’à un millier de convives.

L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard

« Je veux et je dois avancer vite Â». C’est en ces termes qu’Annie Genevard s’est exprimée ce matin au ministère de l’Agriculture lors de la passation de pouvoir avec Marc Fesneau, son prédécesseur. Mise dernièrement sous pression par le Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui "lui donne 15 jours Â», la parlementaire du Doubs a reconnu, lors de son premier discours, la crise que connaît le secteur agricole. La crise sanitaire dans l’élevage, le problème de l’eau, la baisse des rendements, notamment pour les céréales, et les difficultés que connaissent les viticulteurs font partie des problèmes cités par la Ministre.

Annie Genevard a reconnu que l’attente des éleveurs est bien réelle et qu’elle avait trop duré. La ministre « veut faire en sorte que dans les semaines qui viennent les premiers résultats se voient dans les cours de ferme Â». « Le calendrier électoral a trop pesé sur le monde agricole Â» a-t-elle ajouté. Tout en rappelant son « soutien indéfectible aux agriculteurs Â», après avoir rappelé ses racines du Haut-Doubs. Annie Genevard a d’ailleurs précisé qu’elle recevra prochainement les professionnels du monde agricole pour « ajuster les réponses concrètes, rapides et opérationnelles qu’ils attendent et que nous construirons ensemble ».