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La présence de nodules anciens typiques de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été constatée le 2 décembre lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs). Les lésions, datant d’au moins trois semaines, concernaient quatre bovins.

Les analyses ont confirmé l’infection de trois d’entre eux, révélant une contamination ancienne, survenue avant l’acquisition de la protection vaccinale administrée le 22 octobre.
Un premier cas avait été identifié le 28 novembre dans ce même élevage, situé à une vingtaine de kilomètres des foyers d’Ecleux (Jura).

La préfecture du Doubs explique que « ces éléments confortent la stratégie sanitaire mise en œuvre ». A savoir l’abattage de l’ensemble des bovins présents dans le foyer et la vaccination obligatoire.

À la suite de l’abattage de 83 bovins mercredi dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs), après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une cagnotte solidaire a été ouverte sur la plateforme Leetchi.

Intitulée « Soutien à une ferme du Doubs – Ensemble, ne laissons pas tout s’effondrer », elle vise à aider financièrement l’éleveur et sa famille, confrontés à la perte brutale de leur troupeau, « malgré les mesures sanitaires mises en place ». Les organisateurs rappellent que derrière une exploitation, « il y a une famille, un pilier humain, un producteur local ».

La collecte appelle à la solidarité des citoyens « pour soutenir l’avenir de cette ferme et témoigner que le travail des éleveurs « compte ». Pour participer à cet élan de solidarité : cagnotte leetchi  

La découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs) a déclenché une mobilisation qui dépasse désormais le cadre local. Mercredi, plusieurs centaines d’éleveurs se sont rassemblés sur place pour dénoncer l’abattage du troupeau concerné.

Depuis, des actions de soutien ont été organisées dans divers départements, de l’Aveyron aux Landes, illustrant l’inquiétude d’une filière bovine confrontée à une maladie encore mal connue. Les syndicats agricoles dénoncent une stratégie sanitaire jugée « trop radicale, fondée sur l’abattage massif, et réclament des alternatives ».

Suite à la mobilisation qui s’est tenue mercredi à Pouilley-Français, après la découverte d’un cas d’un bovin touché par dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Annie Genevard, la ministre franc-comtoise de l’agriculture, a réagi sur ses réseaux sociaux.

Mme Genevard a reconnu « des décisions sanitaires difficiles mais indispensables » et assuré son « soutien indéfectible » aux éleveurs, rappelant la mobilisation de l’État sur les plans psychologique, moral et financier. Elle précise que la stratégie nationale «  — détection rapide, restrictions de mouvements, vaccination massive et dépeuplement des foyers — a déjà permis de lever trois zones réglementées dans d’autres départements ». Concernant les interrogations sur l’efficacité du vaccin, la ministre rappelle qu’un bovin peut déclarer la maladie s’il a été contaminé avant d’être pleinement immunisé, soit dans les 21 jours suivant l’injection.

Enfin, elle explique que « les analyses confirment que la vache malade était bien infectée par le virus, et que la DNC circulait discrètement dans le troupeau depuis plusieurs semaines ». Annie Genevard appelle à l’unité et à la vigilance : « Les fausses informations et les appels à violer les règles ralentissent l’éradication de la DNC. »

À Pouilley-Français, près de Saint-Vit dans le Doubs, l’abattage du troupeau de l’exploitation Lhomme a débuté ce mardi en milieu d’après-midi. Au total, 83 vaches et veaux ont été euthanasiés, après la confirmation d’un cas de dermatose nodulaire bovine, une maladie contagieuse affectant les bovins.

Une décision de justice confirmée

Le tribunal administratif de Besançon avait rejeté en début d’après-midi les deux recours en référé-liberté déposés pour tenter de s’opposer à la mesure. Cette décision a ouvert la voie à l’intervention des services de l’État, qui ont pu procéder comme prévu. Dans un communiqué, le préfet du Doubs a exprimé son « entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve », tout en appelant « à la responsabilité de chacun ».

Une mobilisation encadrée

Dès le matin, 175 gendarmes avaient été déployés pour sécuriser l’exploitation et encadrer environ 300 manifestants venus dénoncer l’abattage. La mobilisation s’est déroulée dans le calme, malgré quatre interpellations et un tir défensif de LBD effectué face à des tracteurs en mouvement vers les forces de l’ordre, sans faire de blessé selon la préfecture.

Un contexte sanitaire tendu

Cette opération fait suite à la détection, le 28 novembre, d’un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse dans le département. Cette maladie, qui impose des mesures sanitaires strictes, a conduit les autorités à ordonner l’abattage du troupeau afin d’éviter toute propagation.

Entre colère et résignation

Samedi déjà, l’agriculteur et sa famille avaient dénoncé publiquement la décision, jugeant la mesure disproportionnée. Ce mardi, malgré la résistance organisée et le soutien des manifestants, l’opération s’est déroulée comme prévu, marquant un tournant douloureux pour l’exploitation et pour la filière locale.

La décision a été rendue. Le tribunal administratif de Besançon a rejeté ce mardi, en début d’après-midi, les deux recours en référé-liberté déposés pour s’opposer à l’abatage des 82 bovins de l’exploitation Lhomme à Pouilley-Français. Dans ces conditions, l’opération des services de l’état va pouvoir se dérouler comme initialement prévu.

Dans un communiqué de presse, « le préfet du Doubs renouvelle son entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve, ainsi qu’aux intervenants mobilisés sur cette opération".  Afin de permettre le bon déroulement des opérations, les forces de l’ordre sécurisent l’exploitation. Le préfet appelle à la responsabilité de chacun.

Dès ce matin, 175 gendarmes ont été déployés à Pouilley-Français (25) pour encadrer une mobilisation d’environ 300 manifestants opposés à la procédure d’abattage d’un troupeau contaminé, composé de 82 bovins. Ce matin, deux interpellations ont eu lieu et un tir défensif de LBD a été effectué « face à des tracteurs en mouvement vers les forces de l’ordre, sans faire blessé ».

Cette mobilisation fait suite à la détection, le 28 novembre, d’un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse dans le département du Doubs. La zone réglementée a été élargie et la procédure de dépeuplement a été enclenchée ce mardi 2 décembre.

L’abattage des 82 bovins, lié à un foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine aura bien lieu ce mardi 2 décembre dans la commune de Pouilley-Français. Le foyer a été déclaré ce vendredi 28 novembre. La préfecture du Doubs rappelle que « ces mesures visent à réduire le risque de propagation du virus et à protéger la filière bovine ».

Tout en assurant son soutien à l’éleveur concerné, le préfet appelle « chacun à respecter strictement les consignes : interdiction de manifester aux abords de l’exploitation, interdiction de circulation et de stationnement des tracteurs dans les communes de Pouilley-Français, Saint-Vit et Ferrières-les-Bois ».  Le communiqué préfectoral souligne que  :  « les déplacements non autorisés autour de l’exploitation favorisent la diffusion du virus. Toute entrave à l’opération sera sanctionnée ».

La tension monte dans le Doubs, où la Confédération Paysanne du Doubs s’oppose fermement à l’abattage programmé de 82 bovins dans un élevage de Pouilley-Français. Laurence Lyonnais-Meslob, paysanne et porte-parole du syndicat, dénonce une décision « insupportable », prise après la détection d’un cas positif de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans une exploitation pourtant vaccinée depuis plus d’un mois.

Un cas « statistiquement improbable »

Selon la porte-parole, l’exploitation concernée a respecté « tous les protocoles de biosécurité » imposés par les services de l’État. Les animaux avaient été vaccinés 36 jours auparavant et les fermes voisines étaient elles aussi protégées. Pourtant, un bovin a été testé positif ,— un résultat que les services de l’État jugent catégorique. « Nous sommes face à un cas totalement exceptionnel, et statistiquement improbable, 35 jours après la vaccination », explique Laurence Lyonnais-Meslob. Face à cette anomalie, la Confédération Paysanne réclamait une contre-expertise, qui n’a pas été accordée. « L’abattage de 82 animaux, sans deuxième test, c’est dramatique pour cette famille. La moindre des choses aurait été de vérifier. »

Une stratégie nationale contestée

Depuis le début de la crise, la gestion sanitaire de la DNC — maladie d’origine africaine, non transmissible à l’humain — repose sur l’abattage systématique des troupeaux touchés. Une politique appliquée dans plusieurs communes dans deux communes jurassiennes. A Écleux, l’ensemble des bovins a été euthanasié. Nationalement, on compte désormais 100 foyers, dans six départements, et plus de 2 500 bovins abattus. Pour la Confédération Paysanne, cette stratégie est disproportionnée. « On applique mécaniquement un règlement européen. Mais un règlement peut évoluer. On inflige aux éleveurs un traumatisme terrible afin de maintenir les exportations. C’est trop cher payé. »

L'interview de la rédaction : Laurence Lyonnais-Meslob, porte-paroile du syndicat 

Un recours en justice et un appel à la mobilisation

Un recours en justice doit être déposé « dans les heures qui viennent », indique la porte-parole. Le syndicat espère que l’État suspendra toute décision d’abattage dans l’attente de l’issue juridique. Parallèlement, un appel à la mobilisation a été lancé par la famille touchée, relayé par la Confédération paysanne. Un rassemblement est prévu mardi matin, dès 8h,  pour s’opposer à l’opération d’abattage et soutenir l’éleveur. « Ce qui se passe choque tout le monde rural, mais aussi bien au-delà. Les citoyens comprennent l’injustice de cette décision. Nous demandons un traitement adapté à une situation qui sort totalement de l’ordinaire » conclut Mme Lyonnais.

Les tensions montent à Pouilley-Français, où une mobilisation est annoncée ce mardi matin, en soutien à une exploitation agricole menacée par l’abattage de l’intégralité de son cheptel, après la découverte d'un cas de dermatose nodumaire bovine. Deux syndicats, Coordination rurale et Confédération paysanne, déjà sur place, appellent citoyens et paysans à se rassembler pour tenter d’empêcher la mise à mort de 82 bovins.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90 

Un abattage ordonné malgré la vaccination

Selon les organisations syndicales, les animaux concernés avaient pourtant été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois. « Les bêtes sont vaccinées depuis 36, bientôt 37 jours. Elles ont aujourd’hui une immunité acquise », affirme Nicolas Bongay, président de la Coordination Rurale du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Le collectif dénonce également un arrêté préfectoral pris dès le lendemain du signalement, sans qu’une seconde analyse ait été demandée. Une décision jugée « démesurée » et « injustifiée » compte tenu du contexte sanitaire local.

Un risque jugé “très limité” par les syndicats

Sur place, les représentants agricoles pointent l’incohérence de la mesure : « L’abattage total, en temps normal déjà, on trouve cela inutile. Il existe d’autres moyens de lutter contre cette maladie, dont la vaccination ». Le syndicat estime que l’environnement autour de l’exploitation renforce encore la sécurité sanitaire : « L’ensemble du secteur est vacciné, peut-être pas totalement mais très fortement, dans un rayon d’au moins 30 kilomètres. On est à proximité de l’ancien foyer d’Ecleux, donc une immunité collective existe déjà. Le risque de contamination aux voisins est extrêmement limité. »

Face à l’administration, des réponses qui ne convainquent pas

Une délégation syndicale s’est rendue dans la matinée à la préfecture pour obtenir des explications. « On a été reçus par des experts nationaux en épidémiologie. Leur position est la même : tant que le risque n’est pas de zéro, ils ne peuvent pas affirmer qu’il est nul. L’administration s’accroche à cela pour justifier l’abattage », rapporte le porte-parole. Une approche jugée trop théorique par les syndicats, qui rappellent que les vétérinaires de terrain n’observent aucun signe alarmant.

Objectif : gagner du temps pour déposer un recours

Sur l’exploitation, les militants se sont installés dès les premières heures pour tenter de bloquer l’arrivée des services chargés de l’abattage, prévu ce mardi. « Notre présence vise à empêcher l’opération le temps que le recours contre l’arrêté soit déposé devant le tribunal », explique M. Bongay. Les syndicats appellent donc à une large participation ce mardi pour soutenir l’éleveur et contester une mesure qu’ils jugent disproportionnée et préjudiciable.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90