On connaît les dates du procès en appel de Nicolas Zepeda. Il se déroulera du 21 février au 10 mars au palais de justice de Vesoul. Rappelons qu’en première instance, le Chilien a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, à Besançon, en décembre 2016.
Il y a du handball ce jeudi soir. Dans le cadre de la 5è journée de championnat en ProLigue, le Grand Besançon Doubs Handball (11è) se déplace à Nancy (14è). Les Bisontins restent sur une belle victoire, la semaine dernière, à Cherbourg, la première de la saison. Il faudra confirmer ce bon résultat ce soir en Lorraine. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30.
Thibaut Pinot a pris la décision de mettre un terme à sa saison sportive en ce début de mois d’octobre. Il ne participera pas au Tour de Lombardie qui s’élancera ce samedi. Une compétition qu’il avait brillamment remportée en 2018. Le coureur de la FDJ, qui avait contracté le Covid-19 juste après le Tour de France, a laissé tomber la compétition depuis la Vuelta. Précisons, qu’avec 84 jours de course cette saison, Pinot est l’un des cyclistes qui a le plus porté le dossard sur le circuit international.
Ce jeudi 6 octobre se déroule, à partir de 9h, l’opération « Du Stade vers l’emploi » au complexe Léo Lagrange à Besançon. Cet événement est à l’initiative du Comité Olympique Paris 2024, de l’Agence Nationale du Sport, de la Fédération Française d’Athlétisme et de Pôle Emploi. Son objectif est « de permettre aux entreprises de recruter autrement, sans CV, mais en se concentrant dans un premier temps sur les savoir-être des candidats, mis en valeur par la pratique collective de l’athlétisme et sans notion de compétition » nous indique-t-on.
Une vingtaine d’entreprises seront présentes. Les organisateurs y voient « une belle occasion de mettre en valeur les compétences personnelles et collectives des demandeurs d’emplois et des recruteurs autour du partage d’une activité sportive ». Un moyen, selon eux, « de faire que les recruteurs et les candidats se découvrent autrement, sans le filtre formel de l’entretien professionnel ». En cette période si compliquée ne serait-il pas plus judicieux d’aborder les vraies questions sur le salaire et l’évolution de carrière ? La recherche d'un travail est loin d'être un jeu.
Dans un communiqué de presse, l’association France Nature Environnement dénonce l’organisation de la rencontre qui s’est tenue en début de semaine, à Labergement Sainte Marie, sur la présence du loup dans le Massif du Jura. Il est évoqué « une grande messe du préfet du Doubs, à laquelle peu d’associations de protections de la nature ont été invitées ». France Nature Environnement, la LPO et Ferus rappellent l’importance d’associer « tous les citoyens » à l’élaboration des méthodes de défense des troupeaux, tout en assurant la vie d’un prédateur fort utile à la biodiversité ».
On a appris ce mercredi qu’Aldo Kalulu avait prolongé son contrat en faveur du FC Sochaux-Montbéliard. L’attaquant de 26 ans est désormais lié au Club jusqu'en juin 2026.
C’est un projet qui suscite de vives réactions sur le 1er plateau du Doubs. Depuis deux ans maintenant, la commune de Nancray, en partenariat avec Opale Energies Naturelles, basée à Fontain, réfléchit à l’implantation de trois éoliennes de 200 mètres en bout de pale en forêt communal, permettant ainsi d’alimenter 12.600 personnes en électricité.
Concrètement, cette nouvelle énergie prévoit de desservir le poste électrique des Prés de Vaux, qui fournit déjà de l’électricité à une partie du Grand Besançon. Pour Vincent Fietier, l’installation de ces éoliennes répond aux enjeux du moment. A savoir, à l’indépendance énergétique du pays, à la lutte contre le réchauffement climatique et à la perception d’une nouvelle ressource financière, indispensable en cette période compliquée pour les collectivités publiques.
« En toute transparence »
Pour l’heure, l’initiative n’en est qu’à l’étape de projet. Le dernier mot, concernant sa faisabilité, reviendra au Préfet du Doubs. Son implantation définitive n’a pas encore été statuée précisément. Seule certitude, les mâts seront implantés en forêt communale, sur un espace de 1 hectare, que le promoteur s’engage à compenser à hauteur du double de l’emprise au minimum. A l’idéal, les éoliennes pourraient être mises en service durant l’année 2026, avec un premier coup de pelle à la fin de l’année 2024. Plusieurs étapes sont encore à franchir. D’autres études devront être menées. Le Maire et le conseil municipal veulent avoir en leur possession toutes les données nécessaires pour prendre une décision rationnelle. Un mât a été installé au village pour mesurer la force du vent. Une campagne acoustique sera menée, avec l’installation d’un sonomètre sur différents points d’écoute. Des expertises environnementales sont en cours. Autant d’informations qui viendront compléter le schéma d’implantation définitif en fin d’année, les études d’impact et l’enquête publique. Le dossier final devrait être déposé en juin prochain en péfecture. La réponse de l’état pourrait arriver 18 mois plus tard.

Un projet éolien participatif
La commune de Nancray compte sur 86.000 euros de recettes annuelles. Son objectif est d’inscrire ce projet localement en créant une société de projet et associer les communes limitrophes et les particuliers dans cette aventure. Ils détiendraient ainsi des parts, qui leur rapporteraient de l’argent, grâce à la vente de l’énergie. L’idée étant que 40% du parc éolien appartienne au territoire. Vincent Fietier tient à rappeler qu’aucun risque n’a été pris. Ce dernier étant limité à 2000 euros pour sa collectivité.
Une nouvelle mobilisation
Le Maire de la commune dénonce la virulence avec laquelle les opposants manifestent leur mécontentement. Pourtant, il estime que tout a été mis en œuvre pour rassurer la population. Une nouvelle manifestation se tiendra ce samedi après-midi dans les rues du village.
L'interview de la rédaction / Coralie Vaillant, chef de projets, et Vincent Fitier, maire de Nancray, sont au micro de la rédaction.
La Place de la Révolution est devenue presque entièrement minérale, ce qui s’est révélée problématique face aux températures estivales de plus élevées. Ce qui en fait l’un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. La plantation d’arbres en pleine terre permettra de profiter de l’ombre qui lui manque et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. Pour répondre à cette exigence, la municipalité étudie actuellement la meilleure manière de la végétaliser tout en souhaitant conserver l’intégrité de l’aménagement réalisé il y a quelques années. Avec l’objectif que la Place de la Révolution redevienne un lieu de vie pour tout le monde, quel que soit le temps ou les événements prévus. Tout cela en concertation avec l’ensemble des habitants de Besançon et des acteurs de la place.
Depuis mai 2022, la Direction Biodiversité et Espaces Verts, pilote du projet, va à la rencontre des différents acteurs de la place afin de recenser les contraintes d’usage. Le 21 octobre aura lieu la réunion de lancement. Toutes les personnes souhaitant y participer peuvent d’ores et déjà s’inscrire. La maison du projet située dans le musée des Beaux-Arts sera inaugurée et la plateforme « Ateliers citoyens » sera mise en ligne et accessible à tout le monde. S’en suivront toute une série de rendez-vous pour participer à la réflexion, partager ses souvenirs et son avis. La consultation sera également accessible sur la plateforme « Les Ateliers Citoyens » jusqu’au 4 décembre.
Alors que le syndicat mixte du Marais de Saône et du bassin versant de la source d’Arcier s’apprête à renouveler son plan de gestion, celui qui fixera les enjeux et les projets liés à la préservation de l’eau et de la biodiversité sur ce territoire pour la période 2022/2030, il organise une réunion publique le mercredi 12 octobre, à 20h, à la salle socio-culturelle de Morre.
A cette occasion, Ludovic Fagaut et son comité, composé d’élus, de partenaires techniques et institutionnels et des techniciens de la structure feront le point sur les travaux qui ont été précédemment réalisés et ceux qui arriveront pour poursuivre la mission de préservation de cette zone humide de 8 km2, située sur le versant de la source d’Arcier, qui alimente , à hauteur de 45%, la ville de Besançon en eau potable.
Le Syndicat évolue
Depuis le 1er janvier 2020, le syndicat s’étend sur 14 communes. Dernièrement, pour des raisons liées à leur situation géographique, et dans un esprit de pertinence territoriale, les villages de Bouclans et Naisey-les-Granges, localisés sur le secteur de la Communauté de Communes des Portes du Haut-Doubs, ont rejoint le syndicat grand bisontin. Grâce à un budget annuel de 370.000 euros, 150.000 euros sont investis pour financer des opérations concrètes pour la restauration et la conservation de ces espaces précieux en cette période où la préservation de l’eau est un véritable enjeu.
L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut
Un exercice de simulation grandeur nature s’est déroulée ce mercredi sur l’aéroport de Dole Tavaux. Il a mobilisé d’importants moyens. Il s’agissait d’un accident aérien, avec beaucoup de victimes. L’objectif d’une telle opération est d’anticiper les crises majeures et améliorer la coopération entre les différents acteurs engagés dans de ce type d’interventions.