Seul candidat à sa succession David Lisnard, le maire de Cannes, a été réélu hier à la tête de l’AMF, l’association des maires de France. Il s’agit de son deuxième mandat. Il a été réélu avec près de 92% des suffrages exprimés, avec un taux de participation de près de 25%. Précisons qu’avec 8799 bulletins enregistrés, cette élection à moins mobilisé qu’en 2021.
La décision va rassurer les consommateurs et les producteurs de Mont d’Or notamment. Par un amendement, dans le rapport sur la proposition de règlement sur les emballages et déchets d’emballages, le parlement européen a décidé d’exclure du champ d’application de cette règle les boîtes en bois. Ainsi, l’emblématique fromage franc-comtois, mais également le camembert, continueront d’être commercialisés comme ils le sont actuellement.
Un grave accident de la route s’est produit ce mercredi, vers 17h15, à Plénise, près de Champagnole. Une voiture a terminé sa course, sur le toit, dans un champ. Un homme de 27 ans a été transporté, par hélicoptère, sur l’hôpital de Besançon.
Sur sa page Facebook, le Grand Besançon Doubs Handball indique que son jeune gardien de but Clément Franck sera absent des parquets pour une indéterminée. Il souffre d’un trou maculaire et d’une hémorragie à l’œil , après avoir reçu un ballon dans le visage, à bout portant, lors de la rencontre face à Nancy, comptant pour la 10è journée en ProLigue.
Ce mercredi après-midi, quatre enfants et adolescents, âgés de 6 à 14 ans, dont le frère ou la sœur sont suivis au service hématologie Oncologie pédiatrique et à l’hôpital de jour de pédiatrie du CHU de Besançon, ont reçu les livres qu’ils ont réalisés durant une prise en charge spécifique lors de la dernière année scolaire. Durant ces dix séances, au CHU Minjoz, ces garçons et filles ont participé à ce dispositif groupal, de fratrie, d’accompagnement à l’écriture.
Proposée par Déborah Maillot, psychologue clinicienne au centre hospitalier bisontin, et animée par une biographe hospitalière de l’association doloise « Traces de vie », cette initiative motivait un triple objectif. Tout d’abord, celui de donner la possibilité à ces enfants, qui vivent et subissent la maladie d’un proche, de partager une activité, de rencontrer d’autres jeunes, qui connaissent un quotidien proche du leur, et de pouvoir dire et exprimer leurs émotions, leurs doutes, leurs souhaits et leurs difficultés dans ce quotidien qui leur échappe et dans lequel ils doivent exister et trouver une place.
Le reportage de la rédaction
Quatre créations très personnelles
Les enfants ont donné libre cours à leur imagination. Ils ont créé des ouvrages très personnels. Certains d’entre eux, à l’image de Loïs (12 ans) souhaitent en garder la primeur à leur famille. Les jeunes participants ont apprécié cette initiative. Chacun a trouvé sa place et un véritable groupe s’est créé. Cet atelier a permis de se libérer un peu, de s’évader ou d’envisager un autre avenir, que seuls les mots et les crayons permettent. Ce mercredi, à la maison des familles, durant quelques minutes, ils ont également partagé un moment avec leurs parents. Un petit instant de plaisir. Un moyen d’arrêter le temps et de vivre un peu dans l’insouciance de leur âge, dans cette vie où la maladie a pris tellement de place.
Le reportage de la rédaction
Les jeunes agriculteurs du Doubs ont décidé de suivre l’appel à la mobilisation nationale. Depuis la nuit dernière, ils procèdent au retournement des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération. Cette mobilisation a été lancée dans les 22 cantons que compte le département. Une centaine de pancartes a été retournée hier soir. Le mécontentement porte sur les difficultés liées à l’installation des agriculteurs et les discussions « sans fin et stériles » avec le conseil régional, les taxes, qui assomment ces professionnels, les difficultés de vivre du métier et le nouveau plan national « loup », dans lequel les agriculteurs ne se sentent pas écoutés.

Une mobilisation qui pourrait en appeler d’autres

Pour l’heure, les professionnels de la terre ont choisi une démarche symbolique, « pour montrer que le monde marche sur la tête », mais ils pourraient intensifier leur mouvement. Comme c’est le cas dans d’autres départements français. L’objectif, dans un premier temps, est de sensibiliser, sans violence, le grand public et les décideurs, mais, sans réponse à leurs interrogations, d’autres formes d’action ne sont pas exclues.

L'interview de la rédaction : Mélanie Gruet, présidente des jeunes agriculteurs du Doubs
C’est un projet d’envergure que préparent actuellement l’association « Roule pour les maladies rares », basée à Montgesoye, dans la Vallée de la Loue, et Aurielle Gomila, sa présidente. En septembre prochain, et durant 80 jours, cette quadragénaire, touchée par plusieurs maladies rares, a décidé de réaliser un parcours de 20.000 kilomètres, en solo et en moto, entre Pontarlier et Dakar pour sensibiliser le grand public sur les handicaps invisibles liés aux maladies rares. Le « projet Dakar 2024 » est lancé.
A travers cette belle et grande aventure, Mme Gomila veut également récolter des fonds pour la recherche, en direction de deux maladies rares, que sont la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome Sapho. Il s’agit de maladies auto-immunes, auto-inflammatoires et orphelines de nature rhumatologique qui arrivent et sévissent par « poussées inflammatoires » pouvant durer plusieurs jours, semaines, voire mois. « Ces maladies sont extrêmement douloureuses et invalidantes. Elles s’attaquent aux tissus osseux et aux articulations, de façon différente, en causant des dommages considérables sur ces dernières » explique l’organisatrice du défi.
Soutenir la recherche
Par cette action, Aurielle Gomila espère récolter un maximum d’argent. Il est possible de soutenir l’association et son combat de différentes manières. Tout d’abord, en faisant un don directement à la recherche, via la Fondation Hôpital Saint-Joseph : www.jedonneenligne.org/fhsj/DEFIMOTO-RHUMATO/ . Il est également possible d’aider l’association de la Vallée de la Loue, en adhérant, en faisant un don, en contribuant à la cagnotte du projet ou en achetant des articles sur la boutique solidaire, en se connectant au site internet : www.roulepourlesmaladiesrares.fr
L'interview de la rédaction : Aurielle Gomila
La nouvelle exposition du musée du Temps retrace les 110 ans d'existence de Lip. Intitulée « LIP.ologie, une histoire horlogère », elle revient sur l'évolution de la marque, de l'Atelier Lipmann, créé en 1867 en centre-ville, à son développement en manufacture à la Mouillère dès 1902, puis à son implantation à Palente dans une usine de 24.000m2 ultramoderne à l'époque. L'exposition évoque également la lutte ouvrière, la fameuse « affaire Lip », survenue il y a tout juste 50 ans. Élaborée par les Archives départementales du Doubs, cette exposition présente la collection du musée du Temps, constituée au fil des années depuis 1970.
Cette exposition s’inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l’affaire Lip. Mais au-delà du conflit lui-même, l’exposition LIP.ologie s’interroge sur ce qui a fait de Lip un nom marquant et emblématique. Aujourd'hui encore, citée en France dans le top 5 des marques de montres, et 40 ans après sa fermeture, Lip voit sa mythologie exposée à Besançon. Des montres précises et accessibles à toutes et tous, une communication inventive, des innovations techniques et des usines ultra modernes, des dirigeants atypiques, sans oublier une identité forte partagée par ses salariés : tout ceci confère à la marque une place à part dans l’histoire de l’horlogerie française, et particulièrement dans le cœur des bisontins.
« On a souhaité élargir et expliquer en quoi Lip, une entreprise qui a vécu 110 ans, est une entreprise emblématique à bien plus d'un titre. Pas uniquement le conflit lui-même, mais également le côté visionnaire de ses dirigeants, la politique très innovante en matière de communication, la production avec des modèles iconiques que beaucoup de français ont eu, comme le T18 ou la Dauphine. C'est un large panorama qu'on donne à voir, pour comprendre aussi pourquoi cette affaire Lip a eu tant de retentissements » Laurence Reibel, conservateur en chef du musée du Temps.
Chacun est légitime à voir Lip de son point de vue. C’est également le parti pris de cette exposition. LIP.ologie est à l’image de la collection du musée du Temps : représentative mais non exhaustive. Elle se décline au fil de chapitres, détaillant l’histoire de l’entreprise. Cette exposition est une porte ouverte sur des recherches à poursuivre, une histoire à compléter, pour rendre compte de la vie de l’entreprise, de sa production et de ses ouvriers. « 10 millions de français avaient une Lip, c’est impressionnant. On espère apporter notre petite pierre à l'édifice, et surtout inciter les chercheurs, les universitaires, les étudiants à s'intéresser à cette histoire. Parce qu'on parle beaucoup du conflit, mais toute l’histoire de Lip, dans sa globalité, contribue énormément à la connaissance et à comprendre pourquoi ce conflit a été si emblématique » indique Laurence Reibel. « Nous avons réuni nos propres collections essentiellement, qui n'étaient pas exploitées, qu'on conservait depuis des années. Dès les années 70-80 le musée a collecté beaucoup d’œuvres, notamment dans l'usine qui était désertée, et donc nous avons énormément d'archives. On espère que le public sera présent, mais on n’en doute pas trop, parce que les bisontins sont très attachés à Lip. Mais on espère bien toucher au-delà des bisontins, parce que Lip, c'était la première entreprise horlogère française » poursuit Laurence Reibel.
Laurence Reibel, conservateur au Musée du Temps :
Cette exposition, ouverte depuis le 18 novembre le restera jusqu’au 30 juin au Musée du Temps de Besançon. Plus d’informations sur : www.mdt.besancon.fr
L’interpellation de trois individus sur un point de deal, à Besançon, Chemin de Caborde, le 19 novembre, a été fructueuse. Lors des perquisitions, menées chez les deux vendeurs mis en cause, les policiers ont découvert plus de 3,5 kilogrammes de résine de cannabis, 78 grammes de cocaïne, 72 grammes d’herbe de cannabis et plus de 300 grammes d’héroïne. Près de 2.000 euros se trouvaient au domicile du mineur. Sur le consommateur, 9 grammes de cannabis ont été constatés.
Au cours de son audition, le mineur vendeur a reconnu être « une nourrice », pour le compte d’un tiers, pour la somme de 400 euros par semaine. Les deux vendeurs, âgés de 16 et 18 ans, ont été déférés devant le substitut du Procureur. La réponse pénale n’est pas encore connue ce matin. Un acheteur de 22 ans, identifié et interpellé, s’expliquera en mars prochain devant la justice.
Les jeunes agriculteurs du Doubs ont décidé de suivre l’appel à la mobilisation nationale. Depuis la nuit dernière, ils procèdent au retournement des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération. Cette mobilisation a été lancée dans les 22 cantons que compte le département. Les territoires levitiens, mortuacien et du Saugeais ont été la cible des agriculteurs de leur territoire. A travers cette action symbolique, ces professionnels veulent dénoncer la politique gouvernementale en matière d’agriculture.