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Dans un communiqué de presse, la Préfecture du Jura annonce que 50 policiers et gendarmes supplémentaires seront mobilisés dans le département durant la prochaine saison estivale. Selon l’écrit préfectoral, ces agents seront notamment déployés sur les plages, les lieux de villégiature ou les sites touristiques. Il est complété que « cette présence exceptionnelle est rendue possible par les restrictions de congés consenties par les policiers et les gendarmes cet été afin d’assurer une mobilisation générale des effectifs ».

Le 3è et dernier comité de pilotage, concernant l’organisation de la sécurité lors du passage de la flamme olympique, le 25 juin prochain dans le département du Doubs, s’est tenu ce lundi 27 mai en préfecture. Cette réunion s’est déroulée sous la direction de Nathalie Valleix, secrétaire générale de la Préfecture du Doubs, sous—préfète de l’arrondissement de Besançon, en présence notamment du Colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs, Yves Cellier, directeur interdépartemental de la Police Nationale du Doubs et Stéphane Beaudoux , le contrôleur général du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Secours.

Rappelons que le parcours traversera sept communes : Pontarlier, Chaux-Neuve, Maîche, Etalans, Montbéliard, Baume-les-Dames et Besançon. Pour assurer la bonne organisation de l’évènement, deux torches s’animeront alternativement. Gendarmes et policiers seront chargés de la sécurité en fonction de leur territoire d’action. Différents moyens humains et matériels seront déployés sur le terrain. Placés sur les sites et tout au long du parcours, ils auront pour mission d’assurer la protection de la flamme, des sites et des personnes.  « Les risques terroriste et de contestation sociale » sont au cœur des préoccupations.

Des moyens aériens

Difficile de connaître précisément le nombre d’hommes et de femmes qui seront mobilisés. Néanmoins, plusieurs mesures seront prises. Cela se traduira par la mise en place d’un dispositif de pilotage, d’une bulle autour de la flamme et d’un dispositif de réserve d’intervention. Ainsi, il est prévu des moyens mobiles sur le parcours et lourds sur les sites. Des moyens aériens seront également déployés, avec, par exemple des hélicoptères et des drones.

L'interview de la rédaction : Nathalie Valleix

10.000 personnes à la Gare d’Eau

Partie, vers 8h30 de Pontarlier, la flamme arrivera vers 19h – 19h30 au parc de la Gare d’Eau. La sécurité sera optimale sur le site pour accueillir les 10.000 personnes attendues. Des policiers seront également positionnés sur le Doubs. La sécurité du chaudron, qui recueillera la flamme après son long périple en terre doubienne,  fera l’objet de toutes les attentions. Les forces de l’ordre seront fortement mobilisées. Un gros effort sera consenti pour maintenir l’ordre sur cet évènement, tout en assurant les opérations  quotidiennes.

 

Cette semaine, les brigades de surveillance de la Direction régionale des douanes de Besançon et la brigade Scanner Mobile ont mené une opération commune sur les grands axes routiers du Doubs et du Jura  pour lutter contre la criminalité. Pour ce faire, il a été utilisé le scanner mobile spécial. Cet appareil permet d’identifier les charges atypiques. 200 poids lourds ont ainsi pu être rapidement contrôlés dans un objectif de lutte contre les trafics de stupéfiants et de tabac. En 2022, les services de la direction des douanes avaient saisi 5,4 tonnes de produits stupéfiants et 11 tonnes émanant de produits du tabac en contrebande.

Elisabeth Borne a estimé que l’installation de « boutons d’appel » dans les collèges et lycées pour prévenir immédiatement un commissariat de police est une réponse qui peut être généralisée. Cette mesure fait écho à la sécurité dans les établissements scolaires après l’assassinat du professeur d’histoire Dominique Bernard dans son lycée d’Arras, il y a trois semaines.

En ce jour d’halloween et « dans le contexte international et de menace terroriste en France », Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur,  a demandé aux préfets « une vigilance élevée ». Ces dernières années, plusieurs incidents avaient été relevés durant cette fête. Des véhicules avaient été incendiés et des atteintes en direction des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers avaient été enregistrés


Hier, Gérald Darmanin a affirmé que les moyens pour assurer la sécurité des jeux olympiques l’été prochain, du 26 juillet au 11 août, ainsi que sa cérémonie d’ouverture sur la Seine, seront « décuplés » par rapport à ceux qui ont été mobilisés pour la Coupe du Monde de rugby. 11.000 membres de forces de l’ordre et environ 3000 policiers municipaux ont été mobilisés lors de cette dernière compétition, longue de sept semaines.

Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier.  Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine ». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.

A Pontarlier comme ailleurs, les forces de l’ordre sont pleinement mobilisées pour la sécurité des personnes. Les policiers pontissaliens sillonnent les quatre coins de l’arrondissement pontissalien pour assurer la surveillance des établissements scolaires et des édifices religieux. Dans le cadre du plan Vigipirate, une attention toute particulière est également prévue lors des grands rassemblements du territoire. Il en sera de même à l’approche de la fête religieuse de la Toussaint, qu’il s’agisse des églises ou des cimetières.

Alors que les fausses alertes se multiplient dans les établissements scolaires, les sites culturels et les aéroports, Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a annoncé hier que 18 interpellations ont été réalisées depuis 48 heures en France. Pour dénoncer les mêmes faits, Eric Dupont-Moretti, le ministre de la justice, avait dernièrement déclaré que « les petits guignols », auteurs de fausses alertes, seraient « retrouvés et punis ».

Le 2 octobre dernier, en déplacement dans le Lot-et-Garonne, Emmanuel Macron dévoilait la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront créées dans tous les départements français. Le département du Doubs, malgré une hausse de 16% des effectifs en neuf ans va accueillir trois nouvelles brigades mobiles, composées de six gendarmes chacune. Actuellement, le territoire compte 585 gendarmes. Si ces nouvelles équipes ont une spécificité particulière, répondant aux besoins et aux enjeux du territoire, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, y voit « un renforcement de la présence territoriale des forces de l’ordre ».

Construit avec les élus doubistes, ce schéma pointe trois enjeux majeurs que sont : les violences intrafamiliales, les atteintes à l’environnement et les trafics de drogue. Ces trois antennes se situeront respectivement sur le site de Tarragnoz, à Besançon, « avec un déplacement à termes à Saône », à Orchamps-Vennes et à Bethoncourt. Leur arrivée pourrait être effective à compter de la fin d’année, voire au cours du 1er trimestre 2024. Même si les militaires seront majoritairement sur le terrain, une réflexion est menée pour les accueillir avec leur famille. A Orchamps-Vennes par exemple, sur un terrain appartenant à la gendarmerie nationale, une nouvelle construction pourrait voir le jour.

La Brigade Mobile de Besançon : elle ciblera les violences intrafamiliales. Sa localisation a été choisie sur un territoire ou le nombre de ces agressions et comportements sont en constante évolution. 687 faits ont été constatés en 2019. Ils s’élevaient à 836 en 2022 dans le Doubs.

La Brigade Mobile du Haut-Doubs : elle sera située à Orchamps-Vennes. Ce service émane d’une forte demande des maires. Sa mission consistera notamment à lutter contre les dépôts sauvages, toujours en progression sur les territoires proches de la frontière suisse. Sa création correspond également à un choix politique de « reconquête » dans le domaine de l’environnement.

La Brigade Mobile du Pays de Montbéliard :  elle sera basée à Bethoncourt. Elle sera accompagnée d’une équipe cynophile. Grâce à ces nouveaux moyens, Jean-François Colombet veut atteindre les mêmes résultats qu’à Planoise, obtenus par la police nationale, Ce territoire de reconquête républicaine a vu le nombre de ses points de deal passé de 26 à 2.

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet