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Dans le cadre de la fête de musique, l’hôpital Jean Minjoz de Besançon proposera une série de sept concerts, entre 11h30 et 16h30, dans le hall de l’établissement. Différentes ambiances seront proposées : piano, violoncelle, guitare, piano, chanson française et internationale.

Dans le cadre de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le CHU Minjoz de Besançon a renouvelé son partenariat avec les boulangers de la région, qui s’est étendu, cette année, avec les départements de Haute-Saône et du Jura.

Rappelons que cette journée permet d’informer le grand public sur la loi en vigueur et de le sensibiliser sur le sujet. Ainsi, depuis le 17 juin, et jusqu’au 23 juin, 250 boulangeries emballent les achats de leurs clients avec des sachets spécialement conçus pour l’occasion, et remis par le centre hospitalier bisontin.

Ce lundi, en fin d’après-midi, les nouveaux locaux du centre de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRCM) adultes ont été inaugurés à l’hôpital Minjoz de Besançon. Le montant des travaux s’élève à 165.000 euros, dont les 2/3 ont été financés par l’association Grégory Lemarchal. Ces locaux, entièrement rénovés, ont été repensés et décorés. Ils offrent une meilleure prise en charge des patients, en concentrant en un même lieu une équipe pluridisciplinaire (médecins, kiné, diététicienne, psychologue, assistante sociale, infirmiers et secrétaire) . A Besançon, ce sont 90 adultes qui sont accueillis au sein de cette structure.

L'interview de la rédaction  : Pierre Lemarchal

En intervenant ainsi, Mme et Mr Lemarchal veulent faire évoluer ces structures, qui « ont un grand besoin d’aide et de soutien pour mener à bien leurs missions ». Ils font ainsi référence aux conditions qu’ils ont connues lorsqu’ils accompagnaient, leur fils Grégory, soignés pour la mucoviscidose, dans un hôpital parisien. La maman et le papa du jeune chanteur disparu veulent créer des espaces « sereins et apaisants », qui concourent au mieux-être d’un malade. Ils entendent également prendre soin des familles et des soignants. Désormais, l’hôpital Minjoz dispose d’un espace de quatre salles, entièrement dédiées à ce service. Des espaces accueillants, des couleurs chaleureuses, des aménagement fonctionnels sont désormais une réalité. Au total, depuis 17 ans, ce sont 27 services qui ont été rénovés, sur les 45 qui sont déployés dans les hôpitaux français. Nice et Créteil font partie des structures récemment ciblées.

L'interview de la rédaction  : Bénédicte Michaud-Thiriez, responsable du CRCM adultes de Besançon

Pour faire connaissance et aider l’association Grégory Lemarchal, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.association-gregorylemarchal.org/

Après deux années de travaux, le CHU de Besançon s’est doté d’un plateau technique de cardiologie de très haute technologie. L’établissement dispose désormais de quatre salles entièrement rénovées et d’équipements parmi les plus performants pour prendre en charge l’ensemble des pathologies cardiaques. Le coût de cet investissement s’élève à près de 6 millions d’euros, dont presque la moitié a été prise en charge par l’Europe.

Le Professeur Nicolas Meneveau, le chef du service cardiologie du CHU de Besançon, explique que ces nouvelles installations apportent une meilleure prise en charge et modifie considérablement les interventions qui, aujourd’hui, peuvent ne pas toujours faire  appel à la chirurgie. « Avec l’avènement des nouvelles techniques, les progrès de l’imagerie, la miniaturisation du matériel, nous sommes en mesure de proposer, aux patients souffrant d’une cardiopathie grave, des approches beaucoup moins agressives, qui évitent d’ouvrir la poitrine et qui permettent d’offrir des soins de qualité, et certainement beaucoup plus sûrs » argumente le Professeur Meneveau. Et d’ajouter que ces interventions provoquent « beaucoup moins de complications post-opératoires et de morbi-mortalités postopératoires ».

 

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L'interview de la rédaction : Le Professeur Nicolas Meneveau

Quatre nouvelles salles entièrement équipées

Concrètement, le CHU Minjoz dispose de deux salles dédiées à la prise en charge de patients souffrant des artères coronaires. Chaque année, l’hôpital bisontin réalise 2.500 coronographies et 1700 angioplasties, entrainant l’implantation d’un stent. Le nouveau plateau technique  comprend également deux salles hybrides qui sont des blocs opératoires. L’un d’eux permet la prise en charge des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque. Autrement dit, de tachycardies graves. L’autre est exclusivement dédiée  à la prise en charge de pathologies aortiques lourdes.

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L'interview de la rédaction : Le Professeur Nicolas Meneveau

 

En conclusion. Précisons que le CHU Minjoz apparaît dans le top 10 français, en termes de volumes d’activité dans ce domaine. Il est aujourd’hui doté d’un plateau technique moderne et confirme son positionnement de pointe dans cette spécialité. Actuellement, sept médecins et douze infirmières travaillent au sein de ce nouveau plateau technique de cardiologie.

 

En octobre prochain, le CHRU Minjoz ouvrira, à Besançon, son hôpital de jour de santé des femmes. A terme, l’établissement proposera sept parcours de santé. Dans un premier temps, ce sont trois parcours qui seront proposés aux patientes : le parcours chirurgical pour les patientes atteintes de cancer du sein, de cancer du pelvis, et  d’endométriose. A travers cette démarche, le CHU Minjoz entend accompagner et aider les femmes qui en ont besoin dans les trois dimensions de santé que sont la santé physique, psychique et sexuelle.

L’objectif est d’optimiser la prise en charge globale. L’hôpital de jour de santé des femmes (HDJ) associera le monde associatif. Il sera composé également de différents professionnels hospitaliers ou extra-hospitaliers. Une sage-femme, une psychologue, un kiné et une socio-esthéticienne  seront présents. Une initiation à l’hypnose sera également proposée pour permettre le développement de compétences dans la gestion de son stress et de son anxiété. Ce dispositif entend rendre les patientes actrices de leur santé, identifier leurs besoins et les orienter en fonction de ces derniers. La mission est ambitieuse et vise à améliorer la convalescence des patientes et réduire les séquelles de la maladie et/ou de la chirurgie.  « C’est important de rendre les patientes actrices de leur prise en charge et qu’elles comprennent bien ce qui va leur arriver. Si elles ont des besoins particuliers, il faut que l’on puisse anticiper les choses et qu’elles bénéficient d’un accompagnement spécifique, en rencontrant une assistante sociale par exemple » termine Séverine Bey, cadre de santé et à l’initiative de ce projet. 

L'interview de la rédaction : Séverine Bey, cadre de santé

 

Deux approches

Ce projet est à l’initiative du centre hospitalier bisontin, qui s’appuie sur deux approches qui ont fait leur preuve : l’éducation thérapeutique et la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC). « C’est vraiment centré sur le patient. C’est lui donné des compétences et qu’il ait les bonnes réactions » explique Mme Bey. La cadre de santé voit en ce projet un complément à la médecine de ville, qui a besoin d’appui et de  relais, face aux fortes sollicitations qu’elle rencontre.

Afin de promouvoir auprès des étudiants en médecine, en pharmacie et en odontologie Besançon, le CHU Jean Minjoz met le cap sur une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes « Mon internat, c’est Besac ! », à l’adresse moninternatcestbesancon.fr. L’objectif est de convaincre ces jeunes futurs praticiens de choisir Besançon pour effectuer leur 3e cycle d’études médicales ou pharmaceutiques et donc à choisir leur internat et leur spécialité.

C’est un bel anniversaire qui a été célébré ce vendredi après-midi au service de cardiologie du CHU Minjoz à Besançon. Le personnel soignant, en présence du chirurgien et Professeur Sidney Chocron, a reçu Mme Evelyne Goyet, âgée de 77 ans, qui a bénéficié d’une opération du cœur, qui lui a permis d’améliorer grandement sa santé et de prolonger une vie qui semblait bien fragile. Il y a dix ans, cette Jurassienne, en grande insuffisance cardiaque, acceptait l’implantation d’un cœur artificiel. Une intervention qu’elle redoutait, mais qu’elle ne regrette pas. En France, elle est la troisième patiente à fêter ses dix ans d’assistance cardiaque.

L'interview de la rédaction / Mme Goyet

Reconnaissante, Mme Goyet explique que cet appareillage, « un peu contraignant », lui a sauvé la vie. « La vie s’était drôlement ralentie. J’allais vraiment vers la fin » explique-t-elle. Et de continuer : « Chapeau à eux. Ce fut difficile à l’accepter, mais mon existence a grandement changé depuis ». Dix années se sont désormais écoulées et la patiente profite du quotidien et de ses proches. Depuis l’intervention, deux petits enfants sont venus agrandir la famille.

COEUR CHU 2

 

Une grande insuffisance cardiaque

Le Professeur Sidney Chocron explique que cette technologie s’adresse à des personnes « qui n’arrivent plus à respirer correctement ». « Elle était maigre. Elle était dénutrie. Aujourd’hui, elle est en pleine forme. Elle fait même du ski » ajoute le Professeur. Pour faire simple, dans le cas de cette patiente, le ventricule gauche est défaillant. Ainsi la technologie mise en œuvre a pour mission principale de le court-circuiter, via un système, composé d’une turbine, qui assure le transfert du sang, du ventricule gauche à l’aorte. La technologie d’il y a 10 ans a déjà évolué. Une décennie plus tard, elle n’est déjà plus la même. Elle se perfectionne et améliore le confort de vie des patients. Le  CHU de Besançon a réalisé  une cinquantaine d’interventions de ce type depuis 2011.

L'interview de la rédaction / Professeur Chocron

Le CHU de Besançon est désormais doté de trois IRM de pointe. Ces équipements permettent d’accélérer les prises en charge et les diagnostics, notamment au sein de la filière AVC, de la pédiatrie et des urgences pédiatriques et de la cancérologie. Ces acquisitions s’accompagnent d’une rénovation du service existant. Par ailleurs, dans un souci de rendre ces examens les plus confortables possibles, rappelons que le plateau technique d’imagerie médicale propose une solution immersive et la possibilité de visionner une vidéo pendant le temps de la prise en charge.

Depuis 3 mois, les services de pédiatrie du CHU accueillent chaque semaine des visiteurs pour le moins singuliers : des poules, des lapins, des cochons d'Inde et un chien ont investi les locaux de médecine et de chirurgie pédiatriques le temps de séances de médiation animale.

Ce vendredi matin, Maybe, le colley au poil long, Alpine la poule hollandaise huppée, Pouki et Cybèle, les deux lapins béliers ou encore Chouquette le cochon d’Inde, rendaient visite aux enfants du service pédiatrique du CHU Minjoz de Besançon. L’objectif est de rendre les conditions de séjour hospitalier plus agréables pour les enfants, de leur permettre de changer d’univers et de s’évader du contexte de l’hospitalisation. « Tout est parti d'une collègue éducatrice qui avait eu cette idée de faire venir des animaux à l'hôpital. On lui a dit qu’elle était folle, que ça ne se ferait jamais. Et puis finalement, on a cru à ce projet, et on a fait beaucoup de recherches pour savoir si ça se faisait dans d'autres CHU. Avec beaucoup de travail, il a fini par aboutir au mois d'octobre 2023 » indique Caroline, éducatrice de jeunes enfants en chirurgie pédiatrique. Ce projet de médiation animale qui a donc été initié par les éducatrices de jeunes enfants du CHU et adopté par l’ensemble des équipes de pédiatrie, reçoit le soutien financier de l’association CéKeDuBonheur. Chaque vendredi matin, plusieurs sessions sont mises en place pour faire bénéficier le maximum d’enfants de ces ateliers. 157 ont déjà pu y participer. « Les bienfaits, on y croyait énormément. Et depuis que les ateliers sont en place, ça n'a fait que se confirmer. Quand les enfants viennent en atelier de médiation animale, ils sont apaisés, détendus, ça leur fait oublier qu'ils sont à l'hôpital, ainsi que les jours et semaines passées, qui parfois sont très durs » poursuit Caroline.

 

 

« C'était une très bonne séance. Les enfants étaient souriants et on a un petit qui était, je pense, vraiment pas dans son assiette en début de séance, et qui a terminé avec un grand sourire en s'occupant des animaux » Emilie Hienne, zoothérapeute à Anim’O-tive

 

Le rôle de médiateur de l’animal

L’animal joue un rôle de médiateur entre le patient et le zoothérapeute. Chez les enfants, il s’agit avant tout d’une aventure sensorielle empreinte de douceur et rythmée par des jeux pédagogiques avec les animaux. « C’est un moment qui sort de l'ordinaire, qui permet passer du bon temps. Quand on s'occupe l'esprit, on oublie un petit peu la douleur, et ça permet de diminuer les angoisses des soins qui seront à venir » explique Emilie Hienne, la zoothérapeute qui encadre ces ateliers. La zoothérapie requiert une formation précise tant pour le professionnel que pour l’animal. Les animaux présents au CHU sont entraînés et habitués depuis plusieurs années à ces ateliers dans divers établissements sanitaires et sociaux de la région ; ils ont un comportement adapté en présence d’enfants. « Oui les animaux ont été éduqués pour intervenir auprès d'un public fragilisé, donc ce sont des animaux qui ont un tempérament très calme. Concernant les enfants en pédiatrie, qui peuvent souffrir physiquement, on ne pourrait pas emmener des animaux qui sont un petit peu trop vifs, qui pourraient les bousculer. C'est important qu'ils soient vraiment habitués » confie Emilie Hienne.

Emilie Hienne, zoothérapeute à Anim’O-tive : 

 

Le respect des règles strictes d’hygiène

« Les chiennes doivent effectivement être à jour de tous leurs vaccins et tous les animaux ont des traitements antiparasitaires de manière très régulière » indique Emilie. Pour permettre la concrétisation de ce projet à l’hôpital, un protocole sanitaire a été mis en place et toute séance de médiation animale est tracée. Les ateliers sont accessibles à tous les enfants, sauf contre-indication médicale. Avant chaque séance, une vérification du bon état général de chaque animal est effectuée par Emilie, les animaux sont brossés avant chaque séance et lavés si nécessaire. Une attestation de bonne santé et de conformité à la pratique de la médiation animale délivrée par un vétérinaire a été fournie au CHU pour l’ensemble des animaux.

Caroline, éducatrice de jeunes enfants en chirurgie pédiatrique : 

 

Il y a 40 ans, le 11 janvier 1984, l’hôpital Jean-Minjoz de Chateaufarine ouvrait ses portes et accueillait ses premiers patients en gastro-entérologie et en médecine interne. Dans ce contexte, le site bisontin propose une exposition consacrée à la genèse, à la construction, à l’évolution et à l’avenir de l’hôpital. Elle se décline en vingt panneaux, réalisés à partir des archives du CHU. Cette création est visible du 12 janvier au 5 février dans le hall de l’hôpital.