A Besançon, le CHU Minjoz n’a toujours pas déclenché le Plan Blanc. Et ce, même si la tension s’avère tendue, en raison des épidémies hivernales, qui sévissent sur les territoires franc-comtois et national. La mobilisation des équipes du centre hospitalier bisontin permet, une nouvelle fois encore, de faire face à la situation actuelle. Plus de 4.000 dossiers ont été enregistrés sur un week-end aux urgences bisontines. Le retour des médecins généralistes, après les congés de Noël, devrait permettre d’améliorer la situation. Néanmoins, le CHU, via son directeur, entend bien à l’avenir repositionner le contexte pour éviter de tels problèmes.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
Alors que le pic de la grippe n’a pas encore été atteint, Thierry Gamond-Rius, le directeur du CHU, appelle la population à ne pas surcharger inutilement le 15 et à s’adresser, en premier lieu, aux médecins de ville lorsque sa santé le nécessite.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
Le CHU Minjoz organise, jusqu’à ce jeudi, des journées de sensibilisation autour des cancers du sang. Demain, et pour la deuxième journée consécutive, l’association Ensemble Leucémie Lymphomes Espoir tiendra un stand d’information, qui évoquera notamment certaines pathologies. Selon des chiffres communiqués par l’établissement bisontin les cancers du sang sont très diversifiés et concernent, en France, 45 000 cas au total ; soit 12 % des nouveaux cas de cancer chaque année, à tout âge.
Dans le cadre de la semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens, le CHU Minjoz de Besançon organisera une opération de sensibilisation ce vendredi 22 novembre de 9h à 15h30 dans le hall principal de l’établissement. Une équipe pluridisciplinaire, composée de médecins, infirmières, pharmaciens, hygiénistes et microbiologistes notamment, sensibilisera le public sur l’antibiorésistance.
Lors de cette opération, des membres du Centre national de référence (CNR) Résistance aux antibiotiques vous proposeront également de découvrir les étapes de la détection de la résistance aux antibiotiques de façon ludique.
Le service de neurochirurgie du CHU utilise désormais une plateforme de guidage robotisée pour sécuriser ses biopsies cérébrales. La première biopsie robotique neurochirurgicale a été réalisée au CHU de Besançon le 12 septembre. Chaque année, 50 à 60 biopsies cérébrales sont réalisées au CHU de Besançon.
La biopsie cérébrale est réalisée le plus souvent à visée diagnostique, en cas de suspicion de tumeur cérébrale ; elle peut également être réalisée à visée curative, dans le cadre d’une ponction d’abcès profond. D’un coût de 185 000 €, cette nouvelle plateforme d’assistance robotisée crânienne a été intégralement financée dans le cadre des fonds européens (FEDER) gérés par la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Ce mardi 22 octobre, le CHU Minjoz à Besançon participe à la première campagne nationale d’information et de dépistage de l’insuffisance cardiaque. Au cours de cette opération, qui se déroulera de 9h30 à 16h30, Les personnes volontaires seront invitées à remplir un questionnaire recherchant les quatre signes d’alerte de l’insuffisance cardiaque : essoufflement, prise de poids, œdème des pieds et des chevilles, fatigue. Un micro-prélèvement sanguin sera ensuite réalisé. L’équipe médicale présente sur place informera les volontaires des résultats et les orientera vers un cardiologue en cas de suspicion d’insuffisance cardiaque.
A l’occasion d’Octobre Rose, le 17 octobre, 20 patientes du CHU Minjoz de Besançon deviendront mannequins d’un jour. Elles seront habillées par le couturier bisontin Romuald Bertrand. Ainsi, le jeudi 17 octobre, elles s’élanceront sur le tapis rose spécialement déroulé pour elles. L’école de coiffure Cordier prêtera main forte pour coiffer les participantes.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une journée spéciale, qui débutera par des ateliers d’information et de sensibilisation. Après un intermède musical, programmé entre 17h30 et 18h30, le défilé se déroulera, dans le hall principal de l’hôpital bisontin, de 18h30 à 19h30.
Dans un communiqué, le collectif de défense de la santé du Doubs s’alarme quant à la situation des hôpitaux publics français. Selon des chiffres concomitants, « il y aura 1.510 postes ouverts en moins dans les hôpitaux pour la nouvelle promotion d’internes en médecine à la rentrée ».
Les internes sont des étudiants qui ont déjà effectué six années d'études de médecine, qui exercent sous la responsabilité d'un médecin senior, tout en continuant à se former dans une spécialité. Selon le collectif, « le CHU Minjoz de Besançon n’est pas épargné, avec 37 internes en moins soit 16,5% ». Une pétition nationale est en ligne. Elle recueille déjà plus de 7000 signatures afin que le gouvernement ouvre de nouvelles places.
Dans le cadre de la fête de musique, l’hôpital Jean Minjoz de Besançon proposera une série de sept concerts, entre 11h30 et 16h30, dans le hall de l’établissement. Différentes ambiances seront proposées : piano, violoncelle, guitare, piano, chanson française et internationale.
Dans le cadre de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le CHU Minjoz de Besançon a renouvelé son partenariat avec les boulangers de la région, qui s’est étendu, cette année, avec les départements de Haute-Saône et du Jura.
Rappelons que cette journée permet d’informer le grand public sur la loi en vigueur et de le sensibiliser sur le sujet. Ainsi, depuis le 17 juin, et jusqu’au 23 juin, 250 boulangeries emballent les achats de leurs clients avec des sachets spécialement conçus pour l’occasion, et remis par le centre hospitalier bisontin.
Ce lundi, en fin d’après-midi, les nouveaux locaux du centre de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRCM) adultes ont été inaugurés à l’hôpital Minjoz de Besançon. Le montant des travaux s’élève à 165.000 euros, dont les 2/3 ont été financés par l’association Grégory Lemarchal. Ces locaux, entièrement rénovés, ont été repensés et décorés. Ils offrent une meilleure prise en charge des patients, en concentrant en un même lieu une équipe pluridisciplinaire (médecins, kiné, diététicienne, psychologue, assistante sociale, infirmiers et secrétaire) . A Besançon, ce sont 90 adultes qui sont accueillis au sein de cette structure.
L'interview de la rédaction : Pierre Lemarchal
En intervenant ainsi, Mme et Mr Lemarchal veulent faire évoluer ces structures, qui « ont un grand besoin d’aide et de soutien pour mener à bien leurs missions ». Ils font ainsi référence aux conditions qu’ils ont connues lorsqu’ils accompagnaient, leur fils Grégory, soignés pour la mucoviscidose, dans un hôpital parisien. La maman et le papa du jeune chanteur disparu veulent créer des espaces « sereins et apaisants », qui concourent au mieux-être d’un malade. Ils entendent également prendre soin des familles et des soignants. Désormais, l’hôpital Minjoz dispose d’un espace de quatre salles, entièrement dédiées à ce service. Des espaces accueillants, des couleurs chaleureuses, des aménagement fonctionnels sont désormais une réalité. Au total, depuis 17 ans, ce sont 27 services qui ont été rénovés, sur les 45 qui sont déployés dans les hôpitaux français. Nice et Créteil font partie des structures récemment ciblées.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Michaud-Thiriez, responsable du CRCM adultes de Besançon
Pour faire connaissance et aider l’association Grégory Lemarchal, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.association-gregorylemarchal.org/