La Ville de Besançon annonce le lancement d’une nouvelle campagne de dératisation entre le 20 et le 30 novembre. La cité rappelle que « ces animaux représentent une menace permanente d’épidémies ». Des techniciens et des égoutiers municipaux procéderont à la dératisation de la totalité du réseau visitable d’égouts, soit environ 65 kilomètres.
Depuis le printemps dernier, une nouvelle unité a vu le jour au sein du centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. Une unité d’accueil pédiatrique enfants en danger est né. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de lutte contre les violences faites aux enfants qui, en 2022, avait statué sur le déploiement d’un tel dispositif dans chaque département. A Besançon, cette entité est rattachée aux urgences pédiatriques. Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire, avec des pédiatres, des infirmières puéricultrices et une assistante-administrative. Elle sera prochainement renforcée par un psychologue et une assistante sociale.
Ce service a pour mission d’accueillir des enfants suspects ou victimes de maltraitance. Les causes sont multiples : négligences, maltraitances physiques et psychologiques, agressions sexuelles ou harcèlement scolaire. Depuis avril dernier, l’unité a déjà mené 70 consultations. Les petits patients sont dirigés sur ce service par voie judiciaire, par un professionnel hospitalier ou extrahospitalier, des travailleurs sociaux ou l’Education nationale.
Savoir accueillir et rassurer
Ces professionnels sont formés à l’accueil et l’écoute des enfants et des adolescents. Ils doivent les rassurer et tenter d’obtenir des informations pour mieux comprendre les difficultés et le contexte dans lequel ils évoluent. L’objectif étant de pouvoir réaliser un examen médico-psychologique, au sein d’un parcours médico-judiciaire, pour apporter l’aide et la protection nécessaires à cet être en danger. « Le premier contact est très important. Il faut toujours se mettre à hauteur de l’enfant, discuter avec lui, l’accueillir dans un endroit calme et chaleureux. On utilise le jeu le plus souvent possible. Il faut vraiment que l’enfant soit dans un environnement rassurant. Cela permet de recueillir plus facilement sa parole » explique Rachelle Roy, infirmière puéricultrice.
Un suivi au long cours
La prise en charge est longue et sinueuse. Les équipes se mobilisent pour trouver la meilleure prise en charge possible. Un accompagnement qui doit s’effectuer sur la durée. « Le suivi doit être réalisé au long cours. Avant de faire le relais avec d’autres structures, nous revoyons l’enfant une ou deux fois au sein de l’unité » conclut Adèle Schiby, pédiatre.
L'interview de la rédaction / Rachelle Roy ( infirmière puéricultrice). Adèle Schiby (pédiatre)
Que s’est-t-il passé dans cette famille ? Trois frères, aujourd’hui septuagénaires, sont mis en cause pour des actes pédophiles, viols et des agressions sexuelles pouvant remonter jusqu’aux années 80. En juin dernier, l’un de ces hommes, âgé de 73 ans, a comparu devant les juges de Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme. Ces trois frères étaient tous mariés avec des assistantes maternelles. Un de ces couples était même famille d’accueil. Des centaines d’enfants ont pu être en contact avec ces trois frères. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour faire toute la lumière sur ces agissements. Etienne Manteaux, le procureur de Besançon appelle toutes les victimes à se manifester et à rentrer en contact avec la gendarmerie de Tarragnoz.
Une affaire qui éclate en 2021
Tout commence en mars 2021, après qu’une collégienne indique à ses proches puis aux gendarmes qu’elle a été victime d’agressions sexuelles, chez son ancienne assistance maternelle, à Saône, par son mari. Des révélations qui débouchent sur huit autres plaintes. L’homme de 73 ans a comparu en juin dernier à Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là . « C’est la pugnacité d’un gendarme de la brigade de Tarragnoz qui a permis de faire la lumière sur ces agissements, et de découvrir de nouveaux faits » indiquait ce matin, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, lors d’une conférence de presse. En effet, l’enquêteur a découvert que le neveu du mis en cause avait dénoncé des attouchements, commis dans les années 80. Une deuxième enquête a donc été ouverte concernant le frère du prévenu, âgé de 78 ans. Entendu en 2021, son fils a confirmé avoir été victime de violences sexuelles par son père durant son enfance, faits pour lesquels il avait porté plainte en 2017. En apprenant l’ouverture de cette enquête, l’homme de 78 ans a tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la carotide. Sauvé par les médecins, il a reconnu huit faits dont l’agression sur son fils. Mais la totalité des faits sont aujourd’hui prescrits. Interrogé sur son enfance, le septuagénaire raconte avoir été agressé sexuellement par un prêtre et des garçons plus âgés alors qu'il était pensionnaire d'une institution catholique à Villers-Saint-Martin.
Le troisième frère, accusé à son tour
Puis, l’enquête prend un autre tournant en février 2023. Une femme apporte un nouveau témoignage, sur les réseaux sociaux, accusant le troisième frère, âgé de 70 ans. Celle qui a été placée de ses 18 mois à ses 18 ans dans cette famille à Arguel, déclare aux gendarmes avoir été « victime de violences sexuelles et d'une pénétration sexuelle digitale » en 1995, alors qu’elle est âgée de 13 ans. L’homme se présente alors spontanément à la gendarmerie, en criant à la diffamation, avant de porter plainte. Mais lors de son audition, le septuagénaire revient sur ses propos, et avoue que « ce qu’elle dit est en partie vrai ». Les enquêteurs identifient deux autres victimes, hébergées au domicile familial, à Arguel et à Larnod. Le septuagénaire a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Ce dernier reconnaît les agressions, mais pas le viol. Et selon la législation, les agressions sont prescrites, et le viol peut être retenu par la justice à son encontre.
Combien de victimes ?
« Que s’est-il passé dans cette famille ? Ça dépasse toutes les statistiques » s’inquiète Etienne Manteaux. Le parquet a lancé un appel à témoin pour retrouver d'autres potentielles victimes, parmi tous les enfants accueillis, notamment chez le troisième couple à Arguel puis Saône. « Ce couple a accueilli un très grand nombre d’enfants. Madame était assistante maternelle. Des investigations approfondies doivent être menées ». Une centaine de mineurs ont pu être en contact avec l’un de ces trois frères. « La libération de la parole est douloureuse, mais elle est libératrice quand on est entendu. Le fait de parler est essentiel, la parole est puissamment libératrice. Même si les faits sont susceptibles d'être prescrits et qu'on ne peut ainsi se porter partie civile à un procès, les victimes peuvent être citées comme témoin devant une cour. C'est important pour la manifestation de la vérité » affirme Etienne Manteaux.
Si vous détenez des informations, contactez la brigade de gendarmerie de Besançon-Tarragnoz au : 03 81 81 32 23.
Ce vendredi matin, à Besançon, pour des raisons qui restent encore à éclaircir, un élève du lycée Pasteur a sauté dans le Doubs, depuis le pont Battant. Deux personnes lui ont porté secours. La victime et ses deux sauveteurs ont été pris en charge par l’équipe des plongeurs des sapeurs-pompiers et leur embarcation. Seule la victime a été transportée médicalisée sur le CHU Minjoz. Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place au sein de l’établissement scolaire.
Le Téléthon se prépare activement. Cette année, il se tiendra les 8 et 9 décembre prochains. De nombreuses animations caritatives seront organisées partout en France. A Pontarlier, après le succès de l’année dernière, Pont’Associations ressert le couvert. Pour cette année 2023, ses bénévoles, très attachés à cet évènement, ont décidé de voir les choses encore plus grandes et de proposer deux belles journées festives.
Le samedi 9 décembre, l’association proposera ses traditionnels vide grenier et Marché de Noël au théâtre Bernard Blier, auxquels s’ajouteront les concerts d’« Ars Nova », l’après-midi, et des Marchands de Bonheur, à partir de 20h30. Dimanche, la fête se poursuivra avec trois spectacles. Le public pourra applaudir le groupe Countryrebel, CaraiboBrasil, et Folklore Portugais. En parallèle, il sera possible de participer au traditionnel concours de tarot. Pensez à vous inscrire !
Vente d’affiches de cinéma
Toujours dans le cadre du Téléthon, une semaine auparavant, l’association organisera une vente d’affiches de film de cinéma. 52 posters seront vendues aux enchères au profit de la recherche contre les maladies génétiques. Le rendez-vous est fixé le samedi 2 décembre, à partir de 14h, à la salle Morand. Les bénévoles pontissaliens espèrent pouvoir faire un don de 10.000 euros à l’AFM. Une somme à laquelle les élèves du lycée Toussaint Louverture auront contribué. Le 13 octobre dernier, l’établissement scolaire et ses jeunes ont organisé un repas, dont les bénéfices ont été reversés à cette cause. 2.500 euros ont d’ores et déjà été récoltés.
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L'interview de la rédaction : Mme Mollé, présidente de l'association "Pont'Associations"
Nouveau coup de théâtre dans l’affaire Nicolas Zepeda. Le chilien, condamné à 28 ans de réclusion criminelle au printemps 2022 pour le meurtre de sa petite amie Narumi Kurosaki, doit être jugé en appel à partir du 4 décembre devant la cour d’Assises de Haute-Saône. Alors que ce procès devait être jugé en février, il n’avait pu se tenir puisque Nicolas Zepeda avait récusé son avocat quelques heures avant le début de l’audience. Ce vendredi, on apprend une nouvelle fois que ses deux avocats, Me Julien Dreyfus et Me Renaud Portejoie ont annoncé ne plus assurer sa défense. Aucune explication n’a été donné pour l’heure.
H -4, avant le match comptant pour le 7è tour de la Coupe de France entre le FC Sochaux Montbéliard et Jura Sud. Le coup d’envoi du match sera donné à 19h30. Pour cette rencontre, Oswald Tanchot a dû modifier son effectif, en raison du, départ de cinq joueurs vers leur sélection nationale. Quatre autres sont encore convalescents. Dans le même temps, Roli Pereira de Sa et Allan Ackra reviennent de suspension
Le BesAC reçoit Lyon ce vendredi soir, à 20h, au gymnase des Montboucons, pour le compte de la 12è journée de championnat en nationale 1 masculine. Avec 16 points, les basketteurs bisontins sont dixièmes de leur championnat. Les Lyonnais figurent en neuvième position, avec le même nombre de points. Le groupe de Joseph Kalambani reste sur une défaite, en date du 14 novembre, face à Mulhouse (95-73).
Il y a du handball ce vendredi soir. Dans le cadre de la 10è journée de championnat en ProLigue, le Grand Besançon Doubs Handball se déplace à Nancy. Les Lorrains occupent actuellement la septième place au classement. Les Bisontins apparaissent en douzième position. Trois points séparent les deux formations. Besançon doit l’emporter s’il ne veut pas trop s’éloigner de la première partie de tableau. Le coup d’envoi sera donné à 20h.
Ce vendredi, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles a présenté son rapport après trois ans d’enquête. Elle a fait 82 préconisations pour protéger les enfants contre les pédocriminels. Elle recommande notamment de rendre imprescriptible les violences sexuelles sur mineurs, au même titre que les crimes contre l’humanité. 160.000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année. Selon ce même rapport, 5,4 millions de femmes et d’hommes adultes en ont été victimes durant leur enfance.