L’association UFC-Que Choisir a déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer « l’inaction » du gouvernement face aux inégalités croissantes d’accès aux soins. 83 % des Français résident dans un désert médical pour au moins une profession parmi les généralistes, pédiatres, gynécologues et ophtalmologues ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires. Elle propose aux Français de signer et « partager massivement » la pétition intitulée « J’accuse l’Etat ».
La pétition : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-petition-acces-aux-soins-j-accuse-l-etat-n113334/
Une quarantaine d’étudiants en pharmacie se sont mobilisés ce mardi après-midi à l’UFR Santé de Besançon. Ils ont été rejoints par une petite délégation en provenance de Dijon. Leurs revendications ? Faire avancer une réforme qui stagne depuis 7 ans sur les bancs de l’Assemblée nationale.
C’est une manifestation nationale. Les 24 facultés de de pharmacie de France se mobilisaient ce mardi 21 novembre pour répondre à l’appel l’ANEPF, l’association nationale des étudiants en pharmacie de France. En 2 semaines, les membres de l’association sont allés dans les villes comportant une faculté de pharmacie pour sensibiliser les étudiants à la cause de la réforme du troisième cycle des études pharmaceutiques et les appeler à se mobiliser. « Il fallait s’y attendre, au bout de 7 ans, les étudiants en pharmacie allaient forcément devoir aller plus loin pour se faire entendre, car non, ça n’est pas comme ça que l’on traite les soignants de demain » explique l’ANEPF.
Parmi leurs revendications :
Témoignage de Lucie, en 5ème année de pharmacie filière industrie, et Rémi, en quatrième année filière officine :
Le salon Studyrama, consacré aux études supérieures, se déroulera ce samedi 25 novembre à Besançon Micropolis. Le public pourra trouver, sur place, des réponses à toutes les questions qu’il se pose sur son orientation et son avenir professionnel. Des spécialistes des études supérieures, des professeurs et des étudiants seront présents et vous conseilleront parmi les plus de 800 formations de bac à bac +5, dans de nombreuses activités : art, sport, management, numérique, commerce, santé, … . Il sera également possible de tout savoir sur son inscription sur la plateforme Parcoursup et sur la vie étudiante à Besançon.
La commune de Morez a obtenu le label « commune sportive », délivré par le comité départemental olympique et sportif, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée vendredi dernier à Lons le Saunier.Ce label récompense les actions menées par les associations sportives et les communes en faveur du développement de la pratique sportive. Six autres communes ont été labellisées dans le département du Jura.
A cette même occasion, des trophées ont été remis aux lauréats pour la meilleure performance sportive de l'année, toutes disciplines confondues. Trois membres du club Jura Vertical et un membre de la Société de Tir du Haut-Jura ont été récompensés.
Sébastien Mizoule ne sera plus l’entraîneur de l’ESBF la saison prochaine. Arrivé à Besançon en 2016, comme responsable du centre de formation, le technicien bisontin s’est vu confier pendant trois saisons la tête de l’équipe de professionnelle. « J'ai fait le choix de décliner l'offre pour des raisons strictement personnelles et de privilégier ma vie personnelle avec ou sans handball » explique-t-il. Pour l’heure, le nom de son successeur n’a pas été communiqué.
Le 105è congrès de l’Association des maires de France s’est ouvert ce mardi. Il fermera ses portes jeudi. Cette année encore, cet évènement politique, très attendu, se déroule dans un contexte « de fatigue républicaine » et de malaise des élus locaux à deux années et demie du prochain scrutin municipal, qui devrait se tenir en mars 2026. Les édiles dénoncent les lourdeurs administratives et les violences verbales et physiques de leurs administrés. Les réseaux sociaux sont notamment visés. Rencontre avec Patrick Genre, Maire de Pontarlier et président de l’association des Maires du Doubs.
Les élus sont épuisés Monsieur Genre ?
C’est la pression qui pèse sur eux, de tous bords, qui fait qu’il y a une sensation d’épuisement et de stress permanent. Les contraintes financières, administratives et normatives sont une réalité. Sans oublier, l’augmentation préoccupante des agressions. Soit 20% de plus que l’an dernier. Qu’il s’agisse d’agressions verbales ou physiques auprès des élus et de leur famille. Tout cela créé un environnement qui pèse beaucoup sur les élus, qui se sentent parfois un peu seuls. Certes, le Maire est à porter d’engueulade – on est là pour cela, si je puis dire - mais pas toujours et pas dans tous les cas. Le Maire n’est pas responsable de tout. Même s’il peut intervenir sur beaucoup de choses. Il n’a pas toujours les réponses aux problèmes que posent les habitants. C’est vrai que cette situation produit une ambiance particulière qui pèse sur ce mandat.
Qu’attendez-vous de ce congrès ?
Le congrès nous permet d’être directement en relation avec les directeurs de l’administration centrale, les ministres, la Première ministre, … . Cela permet d’exposer, selon les thématiques, le vécu. On a l’impression, quand on est sur le terrain, que nos dirigeants parisiens sont un peu hors sol et qu’ils ne se rendent pas compte de ce qu’est la vraie vie. La vraie vie, c’est ce que nous avons chaque jour, lorsque nous rencontrons nos citoyennes et citoyens dans la rue. Lorsqu’ils nous exposent leurs problématiques de logement, de pouvoir d’achat, de sécurité, … . Le congrès permet aux élus de rencontrer ses gouvernants. C’est important. Les ateliers thématiques sont également très riches. Ils permettent d’apporter des réponses techniques et administratives.
Auriez-vous aimé qu’Emmanuel Macron fasse le déplacement ?
Le symbole aurait été bon et beau de voir le Président se déplacer et venir rencontrer les élus. Il ne l’a pas souhaité cette année. Je le regrette. Certes, il invitera, comme il le fait chaque année, des élus à l’Elysée, mais cela ne remplace pas sa présence sur le congrès. C’est un signe de reconnaissance et de respect par rapport aux élus, qui consacrent beaucoup de leur temps personnel, familial, parfois professionnel, pour essayer de gérer au mieux les communes dont ils ont la responsabilité.
Que dire des réseaux sociaux, qui peuvent parfois être dévastateurs ?
J’entame ma 29è année de mandat. J’ai vu l’évolution des relations entre les élus et la population et les effets néfastes des réseaux. Autant internet peut être quelque chose de très enrichissant pour sa culture personnelle, pour la découverte du monde. Autant les réseaux sociaux sont destructeurs par rapport à ce qu’ils véhiculent. Tout le monde y va de sa vérité et de son analyse, sans connaître les réalités d’un dossier. Cela alimente ce stress et cette angoisse que les élus ont. Ils sont, à longueur de journée, critiqués. Toutes leurs décisions sont analysées et critiquées. Certes, c’est le jeu de la démocratie. Il n’est pas question de tordre cette liberté. Mais il faudrait que les gens l’utilisent de manière plus constructive. Emettre des avis différents est tout à fait louable, mais sans détruire, sans agresser, sans insulter. S’exprimer en faisant l’effort d’avoir tous les éléments d’analyse. Ce qui n’est quasiment jamais le cas.
Craignez-vous pour la suite, pour les échéances municipales à venir ?
Cela arrive vite désormais. Normalement, le prochain scrutin municipal se tiendra en mars 2026. L’association des Maires de France lance un cri d’alarme vigilance au niveau national. Elle interpelle le gouvernement pour desserrer l’étreinte qui pèse sur les contraintes des élus. On a un risque qu’il n’y ait pas de renouvellement chez les personnes qui acceptent de prendre cette responsabilité. Nous l’avions déjà vécu en 2020. Je crains que le mouvement ne se développe et que l’on ait des communes sans candidat ou avec une seule liste. C’est quelque chose de déplorable pour la démocratie et pour la gestion de nos communes. Il faut faire en sorte que, dans les deux années qui restent, on essaie de redonner le goût et l’envie aux personnes de s’investir et s’impliquer dans la vie publique.
L'interview de la rédaction : Patrick Genre
Depuis près de 30 ans, le Secours Catholique publie chaque année son rapport sur l’état de la pauvreté en France. Cette analyse de la pauvreté s’appuie sur les données collectées par les acteurs de terrain et permet de donner un éclairage sur la situation des personnes les plus précaires en France. Cette année, la forte inflation induit une nette aggravation de la pauvreté pour tous, et particulièrement pour les femmes, qui sont les premières touchées.
Dans un contexte de forte inflation, notamment sur l’alimentation et l’énergie, les statistiques apportées par le Secours Catholique dévoilent une nette aggravation de la pauvreté en 2022. « Et tout porte à croire que cette dégradation se poursuit en 2023, comme en atteste la forte hausse du nombre de personnes faisant appel à l’aide alimentaire des associations » indique le Secours Catholique. Parmi les personnes accueillies par l’association, le niveau de vie médian a baissé de 7,6% en un an, et s’établit à 538€ par mois en 2022 contre 579€ en 2021. Soit 18€ par jour pour subvenir à tous ses besoins, dont le logement. « C’est moins de la moitié du seuil de pauvreté, que nous estimons à 1211€ en 2022 » détaille le rapport du Secours Catholique. Des chiffres 2022 qui corroborent les données de l’INSEE : 95% des personnes rencontrées par le Secours Catholique vivent sous le seuil de pauvreté, et les trois quarts vivent même en situation d’extrême pauvreté.
Antoine Aumonier, délégué du Secours catholique en Franche-Comté :
Une féminisation de la pauvreté
En 1989, les femmes représentaient 51% des adultes rencontrés par le Secours Catholique. En 2022, cette part est de 57,5%, et même de 60% des adultes de nationalité française. Les premières victimes de la pauvreté sont donc les femmes, et surtout celles avec des enfants. Quatre types de profils ressortent particulièrement, recouvrant la situation de 85% des femmes rencontrées :
Une situation tendue sur la bande frontalière du Haut-Doubs
Si cette région bénéficie de l’image d’un territoire riche et clinquant, encore beaucoup de personnes travaillent en France, perçoivent des revenus français, et sont obligés de se loger dans une bande frontalière, où les prix sont très onéreux. « Il y a des gens qui travaillent et vivent dans leur voiture. Ils n’ont plus les moyens de se loger sur le territoire » explique Nathalie, animatrice du réseau de solidarité sur la bande frontalière du Haut-Doubs. « Il faudrait des loyers acceptables, et plus de logements sociaux. Il y a des logements inoccupés qui devraient se transformer en logement sociaux ».
Témoignage de Nathalie, animatrice du réseau de solidarité sur la bande frontalière du Haut-Doubs :
Personne ne pourra y déroger. Dès le mois d’avril prochain, les deux et trois roues motorisés devront, eux aussi, passer le contrôle technique. Tout comme, les voitures sans permis de plus de sept ans. La mise en place du dispositif sera échelonnée dans le temps. A compter de 2027, l’ensemble de ces véhicules seront soumis aux mêmes obligations que les deux roues. Soit cinq ans après la première immatriculation et tous les trois ans ensuite. Le contrôle technique pour les ventes d’occasion devrait s’effectuer avant les six mois de son achat.
La Maîchoise Raphaëlle Tervel, ancienne joueuse et entraîneuse de l’ESBF, succédera à Pablo Morel sur le banc de l’équipe féminine de handball de Brest la saison prochaine. L’actuel coach breton, arrivé en 2021, ne sera pas reconduit au terme de son contrat. Agée de 44 ans, Raphaëlle Tervel reprend du service et se lance un nouveau défi dans le sport de haut niveau.
La direction régionale des douanes de Besançon appelle les consommateurs de la région à la plus grande des vigilances. D’autant plus en cette période de préparation des fêtes de fin d’année et de Black Friday. Il est rappelé qu’avec le développement du e-commerce, les arnaques et les contrefaçons sont une réalité. Un prix anormalement bas doit alerter les consommateurs. Il est important de privilégier les e-shops officiels et de contrôler l’authenticité d’un article.
Les frais de douane
L’administration précise également que pour les achats, hors de l’Union Européenne, « il est probable que le prix affiché n’intègre pas l’ensemble des frais que l’acheteur aura à payer ». Des frais supplémentaires pourront être facturés à l’arrivée du colis. C’est ce que l’on appelle, plus communément, « les frais de douane ». Il convient alors de consulter les conditions générales de vente pour savoir ce qu’intègre le prix facturé, de vérifier le lieu de provenance du produit et d’anticiper des frais supplémentaires, autrement dit appliquer des frais de dossier (entre 12 et 25 euros, selon les prestataires) et éventuellement des droits de douane.
Tentatives d’hameçonnage
Les autorités alertent sur la circulation de faux emails ou SMS, supposés provenir des services douaniers. Il s’agit de faux messages pour indiquer l’obligation de débloquer un colis retenu par les douanes ou encore régler des taxes en ligne ou récupérer un bagage. Pour éviter tout désagrément, la direction régionale des douanes de Besançon confirme qu’elle « ne contacte jamais les particuliers par SMS, courriel ou téléphone pour demander le règlement de droits et taxes ».