Ce vendredi, Yves Cellier, le Directeur départemental de la Sécurité Publique du Doubs, a tenu une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur la semaine très lucrative de ses équipes dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Quatre interventions ont été menées dans le quartier de Planoise, dans les rues de Cologne, des Causses, Île de France et Jacquard. Des interpellations ont été effectuées. Les protagonistes ont été déférés. Certains ont été incarcérés. Globalement, sur les quatre affaires précitées, 6000 euros en numéraire ont été enregistrés. La valeur marchande de la quantité de drogue saisie est estimée à 55.000 euros.
Preuve que ces activités illicites sont très rémunératrices, dans une même affaire, lors de perquisitions, en plus de découvrir 880 euros en numéraire sur un des dealers, 3.800 euros en liquide ont été retrouvés . Un fichier client de 400 personnes a également été constaté. Soit un bénéfice net estimé à 1500 euros par semaine pour ce trafiquant, qui se trouve actuellement en détention.
Yves Cellier, le patron de la police du Doubs, a fixé à ses équipes quatre grands objectifs : « recueillir et traiter la parole citoyenne, via le site moncommissariat.fr, harceler les consommateurs, déstabiliser les dealers et insécuriser les trafiquants ». M. Cellier le promet : « la perspective de l’argent facile ne durera qu’un temps. Elle sera temporaire et éphémère. Les dealers auront, de toute façon, un jour ou l’autre à rendre des comptes à la justice et la police ».
L'interview de la rédaction
Cet outil mis en place sur tout le territoire national depuis un an vise à lutter contre les violences conjugales, et de limiter le risque de récidive. Pour cette raison, il avait été administré à cet homme de 59 ans suite à son jugement en juin dernier. L’homme souffrant d’une pathologie lourde, et en l’absence d’antécédent judiciaire, c’est une peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire qui lui a été appliquée. Seulement, le 24 septembre, sa famille indique que le quinquagénaire monte en pression. Ses enfants contactent alors la gendarmerie par téléphone : « il veut venir tuer tout le monde ». Rapidement, l’homme qui habite à proximité de la frontière suisse est localisé, et interpellé par les forces de l’ordre. Il sera incarcéré à titre provisoire, dans l’attente d’une décision sur la révocation sans doute partielle de son sursis. Il pourrait voir la moitié de sa peine en sursis appliquée en prison ferme, et l'autre partie pourrait rester en sursis, toujours avec la pose du bracelet. "Le but serait de garder une sorte d'épée Damoclès au-dessus de sa tête. Parce que, parfois, certains profils continuent à ruminer en détention suite à leur détention, et sortent de prison encore plus remontés, plus revanchards", souligne le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Il s’agit de la première incarcération suite au non-respect du bracelet anti rapprochement dans le Doubs.
La juridiction de Besançon a déjà ordonné l’utilisation de deux de ces dispositifs, avec l’accord des victimes, condition indispensable à sa mise en place. De plus, le parquet de Besançon dispose constamment de trois bracelets anti rapprochement, mais le garde des Sceaux assure qu'il n'y a pas de limite et que des bracelets supplémentaires pourraient être livrés en cas de besoin. Étienne Manteaux en profite d’ailleurs pour évoquer l’affaire « Razia Askari », cette dame poignardée à mort en pleine rue par son mari, en 2018 à Besançon. Le procès est prévu pour les 8, 9 et 10 décembre prochains. « Dans cette affaire, un bracelet anti rapprochement aurait été un outil efficace pour protéger Madame Askari », regrette le procureur de la République.
Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon :
Ce vendredi après-midi, une opération de sécurité routière s’est tenue au collège Proudhon à Besançon. 146 élèves de sixième ont été sensibilisés aux récentes règles du code de la route qui régissent la conduite de la trottinette électrique et sur le port de la ceinture de sécurité dans les cars. Concernant, cette dernière intervention, les enfants ont appris à évacuer un car scolaire lors d’un accident. Concrètement, ils ont appris à évoluer dans un bus allongé sur le flanc et à en sortir par une issue de secours, en l’occurrence une trappe d’évacuation.
Philippe Hosatte, le principal de l’établissement scolaire bisontin reconnaît les bienfaits de ces interventions pédagogiques. La sécurité des élèves, même aux abords de son établissement scolaire, est une véritable préoccupation au quotidien. Alors, autant dire que l’usage des trottinettes, qui s’est très largement démocratisé, est une inquiétude supplémentaire. La circulation des voitures, des piétons, des vélos, des scooters sur le parking à proximité du collège fait quotidiennement l’objet de toutes les attentions. « Tous les jours, nous constatons des situations de mise en danger. Notre devoir est d’éduquer les élèves afin qu’ils ne se mettent pas en danger » ajoute le chef d’établissement.

Informer et sensibiliser
Les jeunes pratiquants ne sont pas toujours au fait des règles qui régissent la conduite de ces engins électriques. D’où l’importance de rappeler les bons usages et aussi mettre en garde contre les comportements dangereux, dont les conséquences peuvent être graves. Il en va de sa sécurité personnelle et de celle des autres. Mme Valcin de la Direction Départementale des Territoires rappelle « qu’un enfant de 12 ans ne peut pas circuler sur une trottinette électrique et que l’on n’a pas le droit de circuler à deux sur ces engins ». Par ailleurs, « la circulation ne se fait que sur la route et les bandes et voies cyclables ».
Le reportage de la rédaction / Philippe Hosatte ( chef d'établissement). Mme Valcin ( DDT)
A la suite d’un malaise, le tram s’est mis à l’arrêt ce vendredi matin à Besançon. Un arrêt a été effectué à hauteur de l’arrêt Croix de Palente pour permettre la prise en charge de la victime.
Comme chaque semaine, le rectorat de Besançon communique les chiffres sur la situation sanitaire dans les établissements scolaires concernant la crise liée à la Covid-19. Selon l’administration, à la date de ce jeudi après-midi, « aucune structure scolaire n’a fermé » en Franche-Comté. En revanche, 31 classes suivent des cours à distance. Par ailleurs, 125 élèves et 5 personnels son cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les sept derniers jours.
« L’objectif de cette journée est de démontrer que le foot peut vraiment apporter sa pierre à l’édifice dans le handicap » souligne Giacinto Fabiano. « On a un public qu’on oublie. Qu’on ne va pas chercher. Et ce qui est dommage, c’est qu’on a des enfants qui adorent ça », poursuit-il. Au programme de cette journée, de nombreux ateliers disposés sur le stade Léo Lagrange, et encadrés par le personnel du Racing Besançon, des éducateurs U11 jusqu’aux joueurs de l’équipe première. Les enfants sont enjoués, et pleinement impliqués dans tous les exercices ludiques qui leur sont proposés. Des jeux d’adresse, de précision, de vitesse, de dribble, de perception, d’habileté. Vers le poteau de corner gauche, une ligne est tracée au sol. Les enfants, les uns derrières les autres, sautent d’un côté à l’autre de cette ligne, sous le rythme soutenu d’un joueur du Racing Besançon clamant : « Rive ! Rivière ! Rive ! Rive ! Rivière ». Et à chaque fois que l’un d’entre eux se trompe, il s’écarte de la piste, jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un seul vainqueur, fou de joie de remporter l’épreuve sous les yeux de ses camarades, des éducateurs, et des joueurs.
Giacinto Fabiano, qui développe la section foot adapté au Racing Besançon, et coordinateur de la journée "Foot adapté".
« Cette journée est destinée aux acteurs du handicap, qui ne nous connaissent pas, qui ne connaissent pas la section, mais aussi aux clubs de foot de la région » indique Giacinto Fabiano. « C’est aussi une façon de présenter le projet que je suis en train de développer, qui est de monter une section adaptée au sein d’un club. Et de démontrer que c’est quelque chose qui est faisable sur n’importe quel autre club » poursuit le coordinateur de la journée. En pleine reconversion professionnelle, Giacinto Fabiano prépare actuellement un DE JEPS (Diplôme d'Etat de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) en animation socio-culturelle à l’UFCV à Besançon. « Mon idée c’est d’avoir un métier utile » souligne-t-il. « Je suis rentré à la section adaptée qui était à l’initiative d’une éducatrice du Racing. Et ce qui m’a choqué, c’est que nous n’étions vraiment pas nombreux, alors que je sentais vraiment que les enfants voulaient participer, avaient envie. C’est ce qui a créé mon projet DE pour cette année ».
Ce samedi 2 octobre, Pontarlier accueille la journée nationale des sapeurs-pompiers. A cette occasion, le Service départemental d’incendie et de secours du Doubs organise une cérémonie sur la place d’Arçon. Cette journée a été instaurée en 2003 par le gouvernement pour rendre hommage au courage de celles et ceux qui, sur le territoire national et parfois à l’étranger, concourent à la protection des personnes et des biens et de l’environnement.
La cérémonie débutera à 10h30. Elle se terminera à 11h15 par un défilé motorisé. Pour cette première cérémonie d’après confinement, le contrôleur Stéphane Beaudoux a souhaité une matinée « symbolisant la reprise de rapports sociaux normalisés tant au sein du SDIS qu’avec la population ».
L’ESBF poursuit son petit bonhomme de chemin en ce début de saison compliquée. Effectivement, le calendrier des Bisontines leur impose des rencontres face aux cadors du championnat. Des formations qui, comme elles, disputeront la Coupe d’Europe. Ce samedi, c’est face à Paris, que le groupe de Sébastien Mizoule va devoir se montrer à la hauteur. Les Parisiennes sont actuellement deuxièmes au classement, avec trois victoires au compteur.
Samedi soir, devant leur public et l’équipe de France féminine de handball, qui prépare son match du 6 octobre prochain au Palais des Sports bisontin, comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2022, face à la République Tchèque, les Engagées, ont bien l’intention de ne pas laisser partir les points de la victoire. Elles espèrent bien poursuivre sur leur lancée, après les deux performances réalisées contre Plan de Cuques (29-20) et Chambray (25-26).
L’ESBF est prévenue. Le collectif devra savoir faire trembler la défense adverse si elle veut s’imposer. Sans doute un match où les gardiennes auront une grande responsabilité. Est-il utile de rappeler que les cages parisiennes seront gardées par une vieille connaissance, l’ex bisontine Cathy Gabriel ?
Le coup d’envoi du match sera donné 20h ce samedi soir au Palais des Sports Ghani Yalouz.
L'interview de la rédaction / Tom Garnier (entraîneur adjoint)
L’homme de 44 ans, domicilié à Marchaux, qui était porté disparu, depuis mercredi matin, a été retrouvé sain et sauf hier soir par une patrouille motocycliste de la gendarmerie. L’homme, hagard, avait passé la nuit dans la forêt de Chailluz. Il se trouvait plus précisément à la Dame Blanche, lorsqu’il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers.
Les sourires pouvaient largement se lire sur les visages. Ce jeudi, en fin d’après-midi, les U16 de l’Olympique Bisontin s’étaient donnés rendez-vous pour une nouvelle séance d’entraînement aux Orchamps. Après deux ans de quasi-interruption, depuis le début du mois de septembre, les jeunes rugbymen bisontins peuvent enfin pratiquer normalement leur sport de prédilection. « Ca nous manquait » expliquent ces jeunes sportifs. Certes, on a bien essayé de renouer avec la pratique collective avant l’été, mais sans les contacts, l’essence même de ce sport, le plaisir n’était pas le même. « On revit. C’est kiffant. Cela faisait longtemps que l’on attendait ça. Du coup, ça fait plaisir » ajoute un coéquipier.
Désormais, on peut enfin jouer au rugby et la compétition est de retour également. Cet automne, le groupe s’apprête à disputer ses matches de brassage. Une phase importante pour la suite de la compétition. Elle déterminera la suite des évènements et donnera la possibilité au groupe de Bernard Ricard de disputer le championnat de régionale 1 ou de régionale 2.
Le reportage de la rédaction