Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.
Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à -dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.

Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».
Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.
Ce mercredi, dans le cadre de son opération « La rentrée des solutions en Bourgogne Franche-Comté », la Mission Locale du bassin d’emploi de Besançon organise, ce mercredi 29 septembre, un salon de l’apprentissage et de l’emploi. Il se déroulera du 13h30 à 17h30 à l’espace Grammont, 20 rue Mégevand à Besançon.
L’objectif est de présenter aux 16-25 ans les formations en apprentissage et de les mettre en relation directement avec les employeurs présents ou des offres d’emploi. On notera la présence des CFA, des organismes de formation et des employeurs, recrutant dans différents secteurs d’activité. L’accès est libre mais sur présentation d’un passe sanitaire.
Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement ». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... »
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier après-midi, vers 16h30, à Bolandoz, près d’Ornans, pour secourir une femme de 65 ans, enlisée dans 80 centimètres de boue en forêt. Elle était dans l’incapacité de s’en extraire, même avec l’aide de ses amis qui l’accompagnaient. Il a été fait appel aux sapeurs-pompiers. Une équipe du GRIMP s’est également rendue sur place. Victime d’une légère hypothermie, elle a été prise en charge et transportée sur les urgences pour un bilan complémentaire.
C’est sur une portion limitée à 50km/h du boulevard Léon Blum, au matin du 19 septembre, qu’une infirmière de 59 ans emprunte ce trajet en revenant du travail. Alors qu’elle s’engage à petite allure, après avoir patiemment attendu que le feu passe au vert, une voiture lancée à pleine vitesse la percute, au niveau de la portière avant gauche. Les images de vidéosurveillance révèlent un choc d’une violence inouïe. La scène est effroyable, et la portière côté conducteur est enfoncée quasiment jusqu’au levier de vitesse. « Le choc sur la portière gauche du véhicule de la victime ne lui a laissé aucune chance » a constaté le procureur de la République. Vitesse, alcoolémie, non-respect du feu rouge, « un cocktail idéalement funeste » selon Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique.
Le parquet de Besançon nous apprend ce lundi après-midi que selon les prélèvements faits au moment de l’accident, le conducteur bisontin, inconnu des services de police, avait une imprégnation alcoolique de 1,35g dans le sang. Ce qui correspond à 0,67 milligramme par litre d’air expiré. Aucun des deux hommes présents dans la voiture au moment de l’accident n’ont pu être entendus pour l’instant, leur état ne le permettant pas. Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, nous informe que le conducteur présumé est sorti de l’hôpital samedi, avant d’être placé en garde à vue juste après. Cette dernière ne s’est pas prolongée, compte tenu des blessures et de l’état de faiblesse dans lequel se trouve l’homme de 24 ans. Il sera entendu dans quelques jours. Le passager est toujours hospitalisé au CHU Minjoz, à Besançon.
L'interview de la rédaction / Yves Cellier
Béatrix Loizon, Conseillère départementale du canton d'Ornans depuis 2014, a été élue présidente de Doubs Tourisme (CDT) par les membres du Conseil d'administration lors de son assemblée générale du 24 septembre dernier. Elle succède à Pierre Simon, président du Comité départemental du tourisme depuis 2015.
La Ville de Morteau et son CCAS se mobilisent à nouveau pour Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage organisé du cancer du sein. Plusieurs rendez-vous sont au programme. Parmi lesquels, la célèbre Crazy Pink Run, qui se déroulera le 13 octobre prochain.
Soit une boucle de 1,5 kilomètre qu’il sera possible d’effectuer plusieurs fois. Le coup d’envoi sera donné à 19h30, avant un échauffement dynamique programmé à 19h. Les billets seront en vente à compter du 1er octobre. Toutes les infos sont en ligne sur le site de la ville de Morteau : www.morteau.org
Dans le Haut-Doubs, à Frasne plus précisément, les sapeurs-pompiers ont porté secours à un homme de 60 ans en arrêt cardio-respiratoire. L’action rapide des secours a permis à la victime de récupérer une activité cardiaque. Elle a été transportée sur les urgences du centre hospitalier de Besançon.
Alors qu’Eric Zemmour s’est exprimé ce matin à la radio sur ses intentions présidentielles, la rédaction de Plein Air a contacté Julien Odoul, le chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté. Il revient sur la campagne de Marine Le Pen et sur les derniers propos d’Eric Zemmour.
Comment se porte le Rassemblement National à six mois de l’élection présidentielle ?
Le rassemblement national se porte bien. Nous sommes entrés en campagne pour soutenir notre candidate Marine Le Pen, qui a quitté provisoirement la présidence pour la laisser à Jordan Bardella. Et ce, afin de se présenter sans appareil politique devant les Français. Elle égraine ses propositions extrêmement concrètes, réalistes et efficaces, qui ont à cœur de défendre à la fois la sécurité des Français et le droit des Français à rester eux-mêmes, autrement dit de lutter contre l’immigration massive anarchique. Elle fait campagne également autour de deux propositions extrêmement concrètes : la nationalisation des sociétés d’autoroute pour rendre aux Français, ce patrimoine inestimable, qui a été spolié par la droite en 2006 - Elle veut faire baisser les prix des péages, qui se sont envolés – et la privatisation de l’audiovisuel public afin de rendre aux Français du pouvoir d’achat, en faisant disparaître la redevance de 138 euros.
Ce matin sur Europe 1, Eric Zemmour a annoncé « si je n’y allais pas, je décevrais beaucoup de gens ». N’est-ce pas une mauvaise nouvelle pour le Rassemblement National ?
Chacun a le droit de se présenter devant le suffrage des Français. Le constat que fait Eric Zemmour, nous n’avons pas attendu pour le faire. Cela fait 40 ans que le Front National hier, le Rassemblement National aujourd’hui, fait ce constat. Nous sommes à l’heure des solutions. Des solutions pragmatiques, des solutions réalistes et des solutions dans le rassemblement. Sur tous les sujets fondamentaux, Marine Le Pen apporte des solutions. Eric Zemmour est dans une posture de polémiste. Il évoque des sujets importants, mais il n’apporte pas de solution. La seule qui peut gagner, la seule qui peut se qualifier au second tour de l’élection présidentielle, qui peut battre Emmanuel Macron et donc, à la fin, changer la politique de notre pays et sauver notre peuple, c’est Marine Le Pen.
Il semblerait quand même que Marine Le Pen soit en difficulté dans les sondages. Sa campagne n’imprime pas.
Ce n’est pas exact. On observe dans les sondages qu’Eric Zemmour est toujours au même niveau, que Marine Le Pen se maintient. Dans toutes les études d’opinion depuis 2017, Marine Le Pen est qualifiée pour le second tour. C’est la seule candidate qui est la plus à même de rassembler une majorité de Français. L’objectif n’est pas de se faire plaisir dans les sondages, mais d’être en capacité de gagner cette élection présidentielle et de rassembler autour d’un projet une majorité de Français. Force et de constater que c’est Marine Le Pen qui a cette capacité-là . Tous les candidats, qui partagent des valeurs de patriotisme économique, la recherche de souveraineté, la nécessité de restaurer l’autorité de l’état, devraient rejoindre la seule candidate en capacité de faire gagner leurs idées et leurs valeurs, c’est-à -dire Marine Le Pen.
Vous nous le confirmez. Vous serez derrière Marine Le Pen pour la campagne de la présidentielle.
Je vous le confirme à 200%. Le Rassemblement National est uni, soudé et combattif autour de notre candidate. Nous avons la chance d’avoir un parti, d’avoir une ligne politique extrêmement claire, d’avoir un projet, d’avoir des idées et des militants, des élus et une candidate qui peut gagner. Tous les autres mouvements politiques n’ont pas cette chance-là . Nous sommes mobilisés en Bourgogne Franche-Comté pour aller sur le terrain pour communiquer, sensibiliser sur cet enjeu majeur, qu’est l’élection présidentielles, et diffuser les propositions. Marine Le Pen va proposer aux Français son référendum sur l’immigration, qu’elle souhaite décliner lorsqu’elle sera élue présidente de la République. Tout cela, ce sont des mesures concrètes. Proposer à la nation, ce que l’on fera une fois que l’on sera aux responsabilités pour améliorer la situation, enrayer les problèmes, rendre du pouvoir d’achat aux Français et leur rendre de la sécurité.
Afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le maintien du droit d'aménager leur temps de travail hebdomadaire, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole seront en grève ce mardi 28 septembre. Ils manifesteront à 8h30 devant l’entrée du Kursaal pour accueillir avec les honneurs leur Présidente-Maire Anne Vignot et leur Direction Générale en ouverture du séminaire annuel des cadres où « on a « oublié » de les convier » précis le communiqué de presse.