Pour permettre aux entreprises, et notamment aux TPE et PME, de sortir la tête de l’eau, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, la préfecture du Doubs mobilise les services de l’état et les chambres consulaires pour renforcer l’accompagnement et le soutien à ces structures qui rencontrent d’importantes difficultés. C’est notamment la raison pour laquelle, l’état et ses partenaires se mobilisent pour « faire savoir » et « aller vers » ces interlocuteurs. Les documents ont également été simplifiés pour gagner en efficacité.
Comme l’a rappelé Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, « personne ne doit être abandonnée ». Le dispositif mis en place par l’état, et présenté en préfecture, concerne les entreprises de moins de 10 salariés, dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros et le compteur électrique d’une puissance inférieure ou équivalent à 36 kilovoltampère (kVA). Les responsables de ces structures ont jusqu’au 31 mars 2023 au plus tard ou un mois après la prise d’effet leur contrat, si elle est postérieure au 28 février 2023, pour se faire connaître.
Trois dispositifs à connaître
Concrètement, pour les TPE ne bénéficiant pas du tarif réglementé et qui ont renouvelé leur contrat d’électricité au second semestre 2022, l’Etat a fixé un plafond du prix du mégawatt/heure à une moyenne de 280 euros le MWH sur l’année 2023. Il suffit de remplir un dossier* simplifié pour déposer une demande. Deux autres dispositifs cumulables sont également proposés : l’amortisseur électricité et le guichet unique d’aide gaz/électricité. L’objectif affiché est que ces entreprises retrouvent un coût lié à l’électricité proche de l’année 2021.
D’autres initiatives
Les chambres de métiers et de l’artisanat du Doubs, de commerces et d’industrie Saône-Doubs et d’agriculture Doubs-Territoire de Belfort ont développé leurs propres outils d’accompagnement. Tout comme la Direction Départementale des Services Publics du Doubs qui assurera des permanences dans les 28 maisons France Services du département du 23 au 27 janvier. Par ailleurs, trois réunions d’information seront organisées dans chacun des trois arrondissements du Doubs : Le 19 janvier à Besançon, à partir de 18h, à la Chambre de commerce et d’industrie, avenue Villarceau. Le 20 janvier à Pontarlier, à partir de 18h, à la salle Morand, rue Morand. Le 23 janvier, à Montbéliard, à partir de 18h, à la Chambre de commerce et d’industrie, rue Jean Bauhin. Pour obtenir de plus amples informations, il est également possible de composer le 0.806.000.245
*Précisons que la demande d’aide simplifiée doit être réalisée sur l’espace professionnel impôts.gouv.fr, via la messagerie sécurisée, rubrique « je demande une aide ».
L'interview de la rédaction : Manuela Morgadinho, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Doubs
Dans le cadre de sa campagne de lutte contre la vie chère et la précarité étudiante, le groupe des Jeunes Insoumis de Besançon organise une collecte ce samedi 14 janvier de 14h à 18h place du 8 septembre à Besançon. Seront collectables des denrées alimentaires (conserves, denrées non périssables : thé, café, huile, farine…) mais aussi des produits d’hygiène, notamment féminins (produits périodiques, brosse à dent, dentifrice, peigne, shampooing…)
« Vous n’êtes pas sans savoir qu’on fait face à de multiples crises. Climatique, démocratique et économique. Et dans le cadre de cette dernière, on remarque que les prix ne font qu’augmenter, que c’est de plus en plus difficile voire impossible pour certaines personnes, de se nourrir, de se loger dignement, de faire le plein, etc. Et puis on constate que les jeunes sont forcément victimes de cette situation, et que la précarité explose. C’est une situation intenable, et en tant que jeunes militants, on a décidé de réaliser cette collecte » explique Hélène Magnin-Feysot, coresponsable du groupe des Jeunes Insoumis de Besançon.
La France compte près de trois millions d'étudiants en cette rentrée 2022. Plus de 700.000 d’entre eux sont boursiers, avec seulement 235.000 logements à caractère social disponibles en France. Par ailleurs, aujourd'hui deux étudiants sur trois sont en situation d'extrême précarité, et l’inflation actuelle n’améliore pas leur situation. Augmentation des loyers, restauration universitaire plus onéreuse, revalorisation insuffisante des bourses et retards de celles-ci ou encore frais de santé : le coût de la vie étudiante a considérablement augmenté en cette rentrée 2022. Plus de 6,47% en plus par rapport à la rentrée 2021 selon l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et de 7,38% pour la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). En cause bien sûr : l'inflation. Les mesures prises par le gouvernement sont jugées insuffisantes par les acteurs concernés.
« On redistribuera ces produits sur les campus bisontins. On connait l’impact de devoir travailler en parallèle de ses études. C’est faisable certaines heures, mais ça ne l’est pas sur le long terme. C’est aussi une transition avec notre programme de la France Insoumise. On a des députés qui se battent à l’Assemblée nationale pour porter une allocation d’autonomie jeunesse, qui permettrait aux jeunes qui en ont besoin, de se former dans des conditions décentes. Beaucoup de monde souffre de cette situation, mais on parle de l’avenir des étudiants, de leur jeunesse. Pour construire l’avenir de notre pays on compte sur eux. Donc participer, ne serait-ce que donner un petit produit, en cumulé ça fait une belle action de solidarité, et ça permettra à ces jeunes de continuer leurs études dignement » souligne Hélène Magnin-Feysot.
Hélène Magnin-Feysot, coresponsable du groupe des Jeunes Insoumis de Besançon :
Il y a du basket ce vendredi soir. Dans la cadre de la 19è journée de championnat en nationale 1 masculine, le BesAC (8è) se déplace à Kaysersberg (13è). Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. Les Basketteurs bisontins doivent s’imposer ce soir pour aborder de la meilleure des manières leur opposition face à Rouen, le leader, la semaine prochaine au palais des sports Ghani Yalouz. En remportant cinq de ses six derniers matches, le groupe de Joseph Kalambani entend bien poursuivre sur cette belle dynamique.
Face à la fronde qui le visait, le FC Sochaux Montbéliard est revenu sur la décision qu’il avait prise plus tôt dans la journée. Il a finalement accepté l’idée de reporter la rencontre de samedi contre Caen, comptant pour la 19è journée de championnat. Dans un premier temps, le FCSM avait choisi de ne pas répondre favorablement à la demande de Caen, son adversaire. Le club normand ayant sollicité un report du match car il devait se tenir le même jour que les obsèques de l’épouse de son coach Stéphane Moulin. Finalement, l’opposition se disputera le vendredi 20 janvier à 18h30.
Un accident mortel s’est produit hier soir, vers 21h45, à Morbier, à hauteur du Col de la Savine. Une seule voiture est en cause. Une personne n’a pas survécu à ses blessures. Une autre est grièvement blessée.
Ce mercredi, la chambre de l'instruction de Besançon a modifié le contrôle judiciaire auquel était soumis l’ancien anesthésiste Frédéric Péchier. La juridiction l'autorise à revenir dans le département du Doubs, et rappelle qu'il peut exercer librement la médecine, sous réserve que son activité ne soit pas liée à sa spécialité d'anesthésiste. Une situation invraisemblable pour Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, qui va solliciter un alourdissement de son contrôle judiciaire. Par ailleurs, Frédéric Péchier sera interrogé neuf fois du 8 au 30 mars. La justice souhaite achever l’information judiciaire dès cet été.
C’est une décision qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. La chambre de l'instruction de Besançon a décidé ce mercredi 11 janvier de modifier le contrôle judiciaire du Dr Frédéric Péchier. Désormais, il ne prévoit plus d'interdiction de séjour dans le Doubs. Par ailleurs, l’ancien anesthésiste peut à nouveau pratiquer la médecine sous certaines conditions. Son activité ne doit pas être liée à sa spécialité d'anesthésiste-réanimateur, mais il doit auparavant obtenir l’autorisation d'un conseil de l'ordre des médecins. Pour rappel, l'anesthésiste de Besançon est suspecté d'avoir volontairement empoisonné 32 patients, mais il est seulement mis en examen pour 24 d’entre eux. Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon a réagi vivement ce jeudi 12 janvier lors d’une conférence de presse. « Pour le parquet que je représente, défenseur des intérêts de la société, imaginer que cet homme puisse exercer la profession de médecin est absolument inenvisageable ». Avant d’ajouter fermement « Le parquet va saisir le juge d’instruction pour un alourdissement du contrôle judiciaire, afin que Monsieur Péchier soit interdit d’exercer la profession de médecin »
La fin de l’instruction souhaitée dès cet été. Neuf interrogatoires prévus en mars
Les parties civiles plongées dans une attente interminable depuis maintenant des années pourraient enfin entrevoir la dernière ligne droite. Ce dossier tentaculaire pourrait s’achever prochainement. Le parquet souhaite clore l’information judiciaire dès cet été. Un nombre incalculable d’expertises et de contre-expertises sont la source de la longueur et de la lenteur de ce dossier. Le rendu de ces dernières est prévu début février. C’est ensuite du 8 au 30 mars que l’ancien anesthésiste soupçonné d’empoisonnement sera soumis à neuf interrogatoires successifs. Il sera auditionné sur les huit derniers cas d’arrêts cardiaques de patients suspects, pour lesquels il pourrait être mis en examen de manière supplétive. Mais la juge d’instruction en profitera aussi pour l’interroger sur l’ensemble des faits.
Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon :
Concernant la réforme des retraites, la fédération du Jura du Parti Socialiste fait savoir « qu’elle s’oppose à cette réforme brutale et injuste qui pénalisera en priorité celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ». Elle appelle « à la mobilisation autour des organisations syndicales du 19 janvier prochain ». Et de terminer : « Alors que la viabilité de notre système de retraites par répartition n’est pas menacée, aucune urgence n’impose de repousser l’âge légal de départ à la retraite ».
Thibaut Pinot, le cycliste de la Groupama FDJ, âgé de 32 ans, fait savoir qu’il mettra fin à sa carrière à la fin de cette saison, après 14 années professionnelles. « C’est une décision que j’ai mûrement réfléchie au fil des années » a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Je suis excité par les choses nouvelles que je vais pouvoir découvrir. J’ai rarement été aussi motivé avant une saison et je veux finir en beauté ».
En raison d’un hiver particulièrement doux, ATMO Bourgogne Franche-Comté annonce avoir démarré plus tôt que d’habitude la surveillance des pollens. Le 9 janvier dernier, les capteurs ont été remis en service. Certains arbres, comme les noisetiers, ont déjà démarré leur période de pollinisation dans la région. Les premiers résultats sont attendus pour ce vendredi 20 janvier.
Handball
European League
Molde 29 – 41 ESBF
D2 féminine
Palente Besançon 21 – 29 Saint Maur
Nationale 1 féminine
ESBF 33 – 28 Epinal
Nationale 2 féminine
Vesoul 31 – 21 Pontarlier
Maîche Morteau 24 – 32 Saône Mamirolle
Nationale 3 féminine
Lons le Saunier 28 – 27 AS Auxois
Semur en Auxois 17 – 29 Dole / Chaussin
Saône Mamirolle 31 – 24 Doubs Central
Palente Besançon – Dampierre Handball
HBC Val de Saône – Chevigny Saint Sauveur
Basket
Nationale 1 masculine
Kaysersberg 78 – 88 BesAC
Nationale 2 masculine
Lons le Saunier 90 – 68 Joeuf Homecourt
Nationale 3 masculine
Montmorot 73 - 81 Jura Salins
Clermont Basket 68 – 83 Poligny
Nationale 2 féminine
Charnay 69 – 70 Lons le Saunier
Nationale 3 féminine
Champagnole 65 – 69 Graffenstaden
Berrwiller/staffelfelden 60 – 64 Lons le Saunier
Besançon Basket Club 48 – 57 Wittenheim
Rugby
Fédérale 2
Nantua 28 – 20 Pontarlier
Lons 25 – 34 Grand Dole
Metz 3 – 28 Saint Claude
Fédérale 3
Besançon 64 – 0 Mulhouse