Trois individus s’expliqueront en août prochain devant la justice. Le 9 janvier dernier, vers 21h30, ils ont tendu un piège à un homme de 33 ans, avenue Charles Nodier, à Besançon. La victime, qui s’était inscrite sur un tchat de rencontre, s’est fait agresser lorsqu’elle s’est rendue au rendez-vous galant indiqué. Deux individus l’attendaient. Ils l’ont menacée avec un couteau et lui ont extorqué la somme de 150 euros. Le trentenaire est parvenu à prendre la fuite, sans être blessé. Les policiers se sont rendus sur place. Ils ont interpellé les deux agresseurs présumés et la femme, qui se trouvait dans l’appartement en question. Les perquisitions ont été concluantes. Au cours de leur audition, les trois suspects ont reconnu partiellement les faits.
Commerçants et artisans redoutent cette année 2023. Depuis le mois de décembre dernier, les artisans constatent une baisse concernant les demandes de devis. Ce qui laisse à penser que les projets et les réalisations seront moins nombreux. A la CAPEB du Doubs, l’inquiétude est d'autant plus réaliste qu’elle s’inscrit dans un contexte inflationniste et d’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières. Après avoir dû faire face à l’épidémie de covid-19, les marges des entreprises du bâtiment sont quasi inexistantes.
« Nos artisans sont plus qu’inquiets quant à l’avenir » explique Laurent Lartot, le président de la CAPEB du Doubs. Et de poursuivre : « Pour l’instant, nous compensons seulement avec les marges. La solidité de nos entreprises est mise à rude épreuve. Dans ces conditions, elles ne vont pas tenir bien longtemps ». L’autre inquiétude porte également sur la capacité des collectivités locales à engager des travaux. « On sait que les communes et communautés de communes ont des finances impactées par le coût de l’énergie. Je pense qu’elles ne vont pas pouvoir investir beaucoup » conclut M Lartot.
L'interview de la rédaction / Laurent Lartot
Dans le cadre d’une révocation de sursis, un jeune homme de 19 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon pour une durée de 10 mois. Ce dernier est également impliqué dans une affaire de violences volontaires. Les faits se sont produits le 7 janvier dernier, avenue Cusenier, à Besançon.
En compagnie de son jeune frère de 16 ans, ils ont agressé un adolescent de 15 ans. La victime a reçu un coup au visage et des coups de pieds. Une sacoche et des écouteurs lui ont également été dérobés. Des objets qui ont été retrouvés lors d’une perquisition et qui lui ont été remis.
En pleine trêve internationale, en raison du championnat du monde de handball, le Grand Besançon Doubs Handball a repris le chemin de l’entraînement depuis le 4 janvier. La reprise du championnat en Proligue est prévue le 3 février, au Palais des Sports, face à Pontault-Combault. En attendant cette nouvelle échéance, avec le maintien comme principal objectif, la formation va disputer trois matches amicaux : à Sélestat, le 18 janvier, face à Nancy, le 21 janvier à Saône, et à Villeurbanne le 27 janvier.
Connaissant actuellement des problèmes financiers – le club doit trouver 150.000 euros d’ici le 31 mars prochain – l’ALL Jura Basket devrait pouvoir compter sur le soutien du Conseil Départemental du Jura. Cyrille Brero, vice-président de la collectivité locale, fait savoir, sur son compte Facebook, que lors de l’Assemblée Générale du club jurassien, en compagnie de Clément Pernot, ils ont présenté un plan de sauvetage.
La Ville de Lons-le-Saunier et la Communauté d’Agglomération devraient y être associées. Le département « veut sauver le club ». Néanmoins, les élus exigent des assurances. C’est la raison pour laquelle ils demandent « une remise en cause urgente du club dans ses choix et dans sa gestion ».
Les filles de l’ESBF se sont imposées hier soir au palais des sports Ghani Yalouz. Dans le cadre de la 11è journée de championnat en D1 féminine, elles ont vaincu leur adversaire, Saint-Amand, sur le score de 30 à 22. Elles sont désormais huitièmes au classement. Elles conservent néanmoins leurs trois points d’écart avec la première place européenne. Désormais place à la Coupe d’Europe et l’équipe de Molde, qu’elles affronteront ce samedi en Norvège.
On l’a appris ce mercredi soir, via un communiqué de presse. L’anesthésiste de Besançon Frédéric Péchier a vu son contrôle judiciaire allégé. On y apprend que l’interdiction de revenir dans le Doubs a été levée. Par ailleurs, il est également indiqué qu’il lui est possible de pratiquer de nouveau la médecine , à condition qu’il en fasse la demande au conseil de l’ordre, mais il ne peut toujours pas exercer son métier d’anesthésiste.
Les autres obligations - à savoir : l’obligation de fixer sa résidence dans le département de la Vienne, de quitter le territoire national sans autorisation et l’interdiction d’entrer en relation avec l’ensemble des personnels de la clinique Saint Vincent et de la polyclinique de Franche-Comté de Besançon, ainsi que toute personne concernée par la procédure – restent d’actualité. Rappelons que le suspect est mis en examen pour 24 empoisonnements, dont neuf mortels. Il est soupçonné de 32 empoisonnements, dont 13 mortels.
Un accident mortel s’est produit ce mercredi matin, vers 9h, à Ougney-Douvot (25). Pour des raisons inexpliquées, un véhicule léger a quitté la chaussée et a chuté dans le Doubs. Les spécialistes en interventions subaquatiques, rapidement sur les lieux, ont pu extraire la victime de la voiture immergée à environ quatre mètres de profondeur. Les secouristes ont dû faire face à un fort courant. La tentative de réanimation a échoué. L’automobiliste de 51 ans n’a pas pu être sauvée. Une enquête a été ouverte.
Une grande journée d’action pour la défense de l’hôpital public se tiendra ce samedi matin à Lons-le-Saunier. Une mobilisation identique s’était tenue, en novembre dernier, à Champagnole. Elle avait rassemblé 1.600 personnes. Compte tenu de la situation, et parce que les informations émanant du terrain sont bien différentes que celles qu’apporte l’Agence Régionale de Santé, la parlementaire demande un audit. Elle participera également au rassemblement lédonien.
Après un courrier envoyé au nouveau directeur de l’ARS, Mme Dalloz s’est adressée à la ministre de la Santé. Elle demande un état des lieux précis sur l’organisation des urgences sur le territoire haut-jurassien. L’élue juge la situation critique pour la population de ce territoire. « Je veux que l’on ait une vision, réalisée par un cabinet extérieur, et que l’on nous dise précisément qu’elle est la situation. Si l’on veut trouver des solutions, il faut que l’on parte de situations, mais de situations réelles ».
Une détérioration bien réelle
C’est un constat indéniable. Les hôpitaux de Champagnole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude ont perdu des moyens, qui impactent la qualité et l’efficacité des soins. « La détérioration est bien réelle. Il faut désormais comprendre les causes pour savoir les traiter » poursuit la parlementaire. Comme Clément Pernot, Marie-Christine Dalloz sera présente à Lons-le-Saunier samedi matin. « Je considère que la population haut-jurassienne est vraiment mise en danger. Je suis solidaire avec la cause de trouver des solutions pérennes. Je ne suis pas sûr que ce qui nous est proposé aujourd’hui, en attente d’un autre dispositif de réouverture, soit pertinent » conclut-elle.
L'interview de la rédaction / Marie-Christine Dalloz
La réforme des retraites devrait susciter encore de nombreuses réactions dans l’Hexagone. Il y a les pour et les contre. La journée de contestation, prévue jeudi prochain, devrait nous en dire plus sur les forces en présence. Certains évoquent des Françaises et des Français résignés et pas toujours en clin à aller se battre pour s’opposer aux nouvelles directives.
A la CAPEB du Doubs, la confédération des artisans, on estime que les décisions prises sont les bonnes. « On arrive au bout de l’entonnoir. Il faudra bien financer nos retraites. Nous préférons que le temps de travail soit rallongé plutôt que d’augmenter les cotisations » explique Laurent Lartot, le président de l’organisme. La CAPEB du Doubs se satisfait également que la notion de pénibilité soit prise en compte. « La carrière des chefs d’entreprise et de leurs employés a souvent démarré à 16 ans. Ils se retrouvent avec des carrières longues. Nos métiers sont physiques. Il était important que la pénibilité apparaisse dans ce projet de réforme » conclut le responsable doubiste.
L'interview de la rédaction / Laurent Lartot