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Un rassemblement est prévu ce mercredi, à 16h30, devant la préfecture du Doubs. A cette occasion, le groupe des 9 national, composé de syndicats de la fonction publique et d’associations de retraités, déposera une série de pétitions, demandant une augmentation des pensions de retraite de 10%. Une délégation devrait être reçue en préfecture.

Neuf organisations de retraités font connaître leurs inquiétudes quant au contenu du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. Selon le collectif, il s’agit d’un vrai programme « d’austérité Â», qui « tourne le dos aux besoins de la population en termes de santé, d’accès aux soins, de développement du service public hospitalier Â».

Les syndicats regrettent un manque d’ambition dans les domaines de l’autonomie et les insuffisances de financements tant dans les EHPAD que pour l’aide à domicile. Il en est de même pour le soutien apporté aux résidents, avec un « reste à charge, qui va augmenter Â», précise l’intersyndicale.

A compter du 1er novembre, les pensions complémentaires des salariés du privé vont être revalorisées de 4,9%, au niveau de l’inflation. C’est ce qu’ont annoncé cette nuit les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime Agirc-Arrco. Ces dernières doivent encore signer cet accord. Par ailleurs, il est déjà prévu que la revalorisation des pensions pourrait être moindre entre 2024 et 2026. Cette hausse pourrait être sous indexée de maximum 0,4 point maximum en-dessous de l’inflation.

Les pensions de retraite vont être revalorisées de 5,2% au 1er janvier 2024. L’annonce a été faire hier par Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, lors d’un entretien accordé au Parisien. Dans le même temps, le ministre a ajouté que les minima sociaux connaîtront une revalorisation "de 4,6 % environ", soit "28 euros par mois pour le RSA".

La réforme qui repousse progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans va entrer en application ce vendredi 1er septembre en France. Et ce, cinq mois après son adoption au parlement, après le recours au 49.3. Cette date ne passera pas inaperçue car elle met un terme aux principaux régimes spéciaux.

Les personnes recrutées à partir de ce 1er septembre  seront directement affiliées au régime général. A l’exception des régimes autonomes (professions libérales et avocats) et ceux très spécifiques (sénateurs, marins, opéra de Paris et Comédie française). 

Mardi 6 juin, différents rassemblements auront lieu dans toute la région afin de manifester contre la réforme des retraites. Il s’agit de la 14ème journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale. Au programme de cette journée, des rendez-vous dans le Doubs, à 14h au parking Battant à Besançon, à 14h30, place du champ de foire à Montbéliard et à  16h30, place d’Arçon à Pontarlier.

Concernant le Jura, les mobilisations se feront à 10h, place de l’abbaye à St Claude, 10h30 Avenue de Lahr à Dole et enfin place de la Liberté à Lons le Saunier à 15h. Le 8 juin sera marqué par l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme. Le gouvernement souhaite que cet épisode marque la fin de la séquence des retraites. C’est pourquoi les manifestants continuent d’exprimer leur mécontentement.

Le syndicat CGT Multiprofessionnel des Retraités de Besançon et environs a adressé une lettre au député du Doubs LREM Éric Alauzet concernant le recul de la retraite à 64 ans. Ce dernier devra se positionner à l’Assemblée nationale, le 8 juin prochain, sur la proposition de loi abrogeant le départ à la retraite à 64 ans, à l’initiative du groupe LIOT. Le collectif insiste sur l’impact de cette réforme sur la santé des travailleurs et espère obtenir la voix de son député.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Une nouvelle journée de grève est annoncée pour ce mardi 28 mars. Ce vendredi, à Besançon, une partie des élèves du lycée Claude Nicolas Ledoux a mené un blocus devant l’établissement scolaire.  Ils dénonçaient la réforme mise en Å“uvre, mais surtout le recours à plusieurs reprises au 49.3 pour faire passer les décisions gouvernementales. Ces jeunes gens sont décidés à poursuivre cette action la semaine prochaine.

La contestation semble gagner du terrain auprès de la jeunesse. Jeudi, de très nombreux étudiants avaient rejoint le cortège bisontin qui s’était donné rendez-vous sur le parking Battant. Selon l’intersyndicale, les Assemblées Générales, organisées à la fac de lettres, à Mégevan, trouvent de plus en plus d’oreilles attentives. Il y a quelques jours, 300 jeunes étaient présents.

L'interview de la rédaction

 

Une semaine importante et peut être déterminante dans la lutte contre la réforme des retraites débutera dans quelques jours en France. Si l’on en croit le site internet de la CGT en Bourgogne Franche-Comté, les syndicats appellent à mettre la France à l’arrêt à compter du 8 mars. Dès le 7 mars, un appel à la mobilisation est annoncé. Des rassemblements et des actions sont prévus dans la région :

A 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Saint-Claude, place de l’Abbaye.

A 12h à Pontarlier, place d’Arçon

A 14h à Besançon, sur le parking Battant

A 15h à Lons-le-Saunier, place de la Liberté

Réunis ce matin à Besançon, les syndicats ont décidé de poursuivre la mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour dénoncer la réforme des retraites. De nouveaux appels à manifester sont programmées. Le mardi 7 février, à partir de 14h, sur le parking Battant. Le cortège prendra la direction de la place Leclerc, puis avenue Siffert, Chamars, la Préfecture, la grande rue pour une arrivée sur la place de la Révolution.  Et le samedi 11 février, à partir de 14h également,  sur la place de la Révolution.