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La mobilisation contre la réforme des retraites est forte ce jeudi partout en France. Les manifestations ont su rassembler. Les comptes seront effectués en fin de  journée par l’intersyndicale pour connaître la suite qui sera donnée à ce mouvement d’ampleur. D’autres actions sont d’ores et déjà prévues.

Vu le succès rencontré, la résignation ne semble pas être au rendez-vous. 750 personnes ont défilé dans les rues pontissaliennes, 600 selon la police. On a enregistré plus de 3000 manifestants ce matin à Vesoul et environ 5000 à Lons-le-Saunier. Ils étaient près de 5000 à Belfort, 700 à Saint-Claude et 3000 à Dole et près de 6000 à Montbéliard selon la police. Plus de 10.000 ont répondu présent à Besançon, 8000 selon la police. Au total, 14.600 personnes se sont mobilisées dans le Doubs. 

Selon des chiffres communiqués par le rectorat de Besançon, le taux de grévistes à l’éducation nationale s’élève à 35,7% dans l’académie. Dans le détail, le taux d’enseignants mobilisés dans le 1er degré s’élève à 44,4%. Il est de 33,4% dans le second degré.

Elisabeth Sevenier-Muller a été nommée, par décret du Président de la République, en date du 16 janvier, secrétaire générale de la préfecture du Jura et Sous-préfète de Lons-le-Saunier. Elle était jusqu’à présent Sous-préfète hors classe de l’arrondissement de Morlaix, dans le Finistère. Un territoire qu’elle avait rejoint en 2021. Deux ans auparavant, elle occupait des fonctions identiques dans la Marne. Auparavant, elle a exercé d’importantes responsabilités dans les domaines de la santé et du social au sein du ministère de la jeunesse , des sports  et de la cohésion sociale. Elle est diplômée des Hautes Etudes en Santé Publique.

Il y a un an,  le 19 janvier 2022, quatre lycéens, âgés de 15 à 18 ans, perdaient la vie dans un terrible accident de voiture à Doucier. Un cinquième est parvenu à quitter l’habitacle de la voiture dans laquelle ils se trouvaient. Il a alerté les secours. Leur véhicule a glissé sur une route verglacée, avant de terminer sa course dans le lac. Personne n’a oublié ce drame. Des hommages leur seront rendus au lycée Paul Emile Victor à Champagnole et dans les deux clubs de handball dans lesquels deux d’entre eux évoluaient.

La neige tant attendue a fait un retour remarqué. L’or blanc est le bienvenu a deux semaines du début des vacances d’hiver. Néanmoins, ces conditions favorables pour le tourisme ne doivent pas faire oublier certaines règles élémentaires en matière de sécurité routière. C’est le message que souhaite faire passer le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier.

Le policier rappelle tout d’abord « qu’aucune tolérance Â» ne sera désormais accordée concernant l’application de la loi montagne et les équipements nécessaires à disposer sur le territoire du Haut-Doubs. Par ailleurs, chacun est invité à élargir au maximum son champ de visibilité et à nettoyer ses plaques d’immatriculation. Pensez également à déneiger le toit de votre véhicule et à adapter votre véhicule aux chaussées rencontrées.

Merci à Dylan pour cette photo prise dans les rues de la commune de Courvières. Ce cliché nous montre de dos, un animal qui pourrait être un loup. Celui-ci a sans doute profité d’une ambiance plus calme pour s’aventurer davantage. Si vous aussi vous rencontrez,  lors de vos déplacements,  des situations insolites et particulières, n’hésitez pas à nous les communiquer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Cinquième victoire consécutive pour les engagées. Hier soir, dans le cadre de la 12è journée de championnat en D1 Féminine, l’ESBF s’est imposée sur le score de 20 à 24 face à Plan de Cuques.  En attendant le résultat de la rencontre opposant Dijon à Chambray, qui se joue ce jeudi soir, la formation bisontine remonte à la sixième place, à égalité de points avec le cinquième Chambray et ses 22 points.

Ce mercredi après-midi, un homme de 43 ans a été interpellé au Lidl de la rue de Dole à Besançon. Il a tenté de franchir les caisses avec du saumon et des cuisses de poulet, pour une somme de 43 euros. Multirécidiviste, il a été placé en garde à vue. Il pourrait être impliqué dans d’autres vols à l’étalage commis les 5, 6 et 13 janvier au préjudice d’autres enseignes.

Un homme de 25 ans a été placé en garde à vue ce mercredi à Besançon. A la suite d’un différend avec un autre automobiliste, sur un parking de la zone commerciale de Chateaufarine, il lui a roulé sur le pied. Le mis en cause a pris la fuite avant l’arrivée des policiers. Il a été interpellé plus tard à l’angle de la rue de Champagne, dans le quartier de Planoise. Le test salivaire s’est révélé positif. Quant à la victime, elle présente une blessure légère au pied gauche.

Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, tenait un point presse ce mercredi au rectorat pour évoquer les moyens de la rentrée 2023. Elle était entourée de la secrétaire générale de l’académie et de l’inspectrice et inspecteurs d’académie des quatre départements. Concernant la rentrée 2023, 52 postes d’enseignants seront supprimés dans les écoles de l’académie et 69 dans les collèges et lycées généraux. Seuls les lycées professionnels et établissements régionaux d’enseignement adapté seront épargnés. Selon le rectorat, le nombre d’élèves en baisse depuis plusieurs années explique ces suppressions de postes.

Le rectorat annonce 2695 élèves en moins pour la rentrée 2023. Il s’agit de 1895 élèves dans les écoles de l’académie et de 800 élèves dans les collèges, lycées et établissements régionaux d’enseignement adapté de l’académie. Un contexte qui s’explique, selon le rectorat, par une importante baisse démographique depuis plusieurs années. « On est en baisse continue en nombre d’élèves depuis maintenant plus de 5 ans. Cette baisse ne se traduit pas, et heureusement, par une suppression de postes équivalente à ce que le ministère pourrait nous demander. En quelques sorte, l’académie est bien traitée. On retire moins de postes qu’on ne le devrait. Ce qui fait que le taux d’encadrement s’améliore, et le nombre d’élèves par classe dans le premier degré diminue. Dans le second degré, on fait aussi partie des académies qui connaissent une baisse démographique importante. On aura 69 postes en moins à la rentrée 2023, ce qui reste quelque chose de satisfaisant pour l’académie. Même si on espère toujours avoir le moins de poste supprimés possible, ce qui fait l’objet de nos discussions avec le ministère, mais ça reste contenu Â» souligne Nathalie Albert-Moretti. Dans le premier degré, 22 postes seront supprimés dans le Doubs, 6 dans le Jura, 15 en Haute-Saône et 9 dans le Territoire de Belfort.

« Le Doubs, à l’instar des autres départements de l’académie de Besançon, est également impacté par une baisse des effectifs. Il y a une baisse prévisionnelle de 800-900 enfants, et il est important de constater que cette baisse a été amorcée il y a quatre ans. Et que chaque année on perd 1000 enfants dans le premier degré. Pour autant, les années précédentes, il n’y avait pas eu de retrait d’emploi, quand bien même il y avait 1000 élèves de moins. Et cette année, dans ce contexte, il y aura un certain nombre de retraits de postes, à hauteur de 22 dans le département du Doubs. Cela va permettre de légitimer les fermetures de classes, puisqu’il y a moins d’élèves Â» Patrice Durand, inspecteur d’académie du Doubs.

 

Un constat déplorable pour les organisations syndicales

 

Les syndicat FSU, SGEN CFDT, SNALC et UNSA ont décidé de boycotter le comité social d’administration qui devait se dérouler ce mercredi 18 janvier. Ils expliquent ce refus par deux raisons : la préparation de la rentrée 2023 et le projet de réforme des retraites. Un courrier a été envoyé à la rectrice de l’académie pour en expliquer les raisons.

« Rien dans la préparation de rentrée n'est de bon augure, que ce soient les annonces de la réforme des lycées professionnels, les projets de suppression de la technologie en 6e au profit d'heures de soutien en maths et français effectuées par des PE ou les suppressions de postes ! […] Dans notre académie, les 64 postes en moins dans le second degré constituent une nouvelle saignée dans la droite ligne de ce que subissent élèves et collègues depuis 5 ans ; mais en plus, l'an prochain, le premier degré perdra 52 postes. C'est une fois de plus ignorer totalement les problématiques d'échec scolaire et d'inégalités sociales, ignorer que la France est l'un des pays où le taux d'encadrement des élèves est le plus faible, ignorer que dans toutes les études internationales, la France perd d'année en année quelques places et se trouve d'ores et déjà en queue de peloton des pays de l'OCDE. Vouloir à tout prix faire des économies dans le domaine de l'Éducation, c'est mettre en péril l'avenir d'un pays car l'éducation n'est pas un coût, c'est un investissement Â»

 

Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté