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Selon des chiffres de l'INSEE, entre avril et septembre 2025, la fréquentation touristique en Bourgogne-Franche-Comté a renoué avec les sommets atteints en 2023. La région enregistre une nette progression du nombre de nuitées, portée à 75 % par la clientèle non résidente.

Une dynamique tirée par les visiteurs étrangers

Au total, 8,5 millions de nuitées ont été comptabilisées sur la saison estivale, dont 5,3 millions par des touristes français et 3,2 millions par des visiteurs étrangers. Ces derniers représentent désormais 37 % de la fréquentation, avec une forte présence des Néerlandais, Allemands et Belges. Les plus fortes hausses sont observées chez les clientèles chinoise (+31 %), américaine (+14 %) et suisse (+14 %).

Campings au sommet, hôtels en demi-teinte

Les campings enregistrent leur meilleure saison depuis six ans, dopés par l’afflux de touristes français en tente, van ou caravane. À l’inverse, les hôtels bénéficient du dynamisme international, mais voient leur fréquentation globale freinée par le recul de la clientèle résidente.

Des disparités départementales

La Côte-d’Or (+9 %) et la Nièvre (+5 %) affichent les plus fortes progressions. Le Jura recule légèrement (-1 %), tandis que la Haute-Saône (-2 %) et le Territoire de Belfort (-10 %) ferment la marche.

Retour à la compétition pour les biathlètes franc-comtois, engagés en Coupe du Monde de biathlon. Cette deuxième manche fait étape à Hochfilzen, en Autriche. Trois franc-comtois porteront les couleurs nationales. La pontissalien Lou Jeanmonnot, qui reste sur des résultats très en deçà de ses objectifs, fait partie de l’équipe féminine.

Chez les hommes, le groupe voit le retour du Pontissalien Oscar Lombardot. Le Jura Quentin Fillon Maillet, récent vainqueur de la poursuite 12,5 kilomètre, sera également à ses côtés. La compétition autrichienne débutera ce vendredi matin par le sprint 10 kilomètres hommes, à 11h25. Le sprint féminin, long de 7,5 kilomètres s’élancera à 14h15.

À trois mois des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, le candidat Bertrand Guinchard a officiellement inauguré mercredi soir sa permanence de campagne, située au 32 rue de la République, en plein centre-ville de Pontarlier. Au moins 150 sympathisants, amis et soutiens étaient présents pour ce lancement que le candidat a souhaité « simple, ouvert et convivial ».

Un local pour rencontrer directement les Pontissaliens

Bertrand Guinchard a fait le choix d’un local central, accessible et ouvert au public.
« Nous voulons que les Pontissaliens puissent venir quand ils le souhaitent, poser leurs questions, proposer des idées, rencontrer les colistiers », explique-t-il. Pour lui, cette proximité est indispensable : « Démocratiquement, il est important que chacun puisse s’adresser directement aux candidats, pas uniquement à une délégation restreinte qui aurait préparé les réponses ». La permanence sera ainsi ouverte tous les jeudis et vendredis de 16h à 19h, ainsi que le samedi de 10h à 18h, avec un turnover des 33 colistiers pour garantir une présence permanente.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Un lieu d’échanges… mais aussi d’information

Le local n’a pas vocation à être seulement un espace de discussion. Il permet également de diffuser les outils de campagne. « Nous sommes aujourd’hui la seule liste complète présentée au public, et la seule à avoir déjà sorti un programme », souligne Bertrand Guinchard.
À la permanence, les visiteurs peuvent donc découvrir la présentation détaillée des 33 candidats ainsi que le premier programme de la liste, qui rassemble les priorités et projets envisagés en cas d’élection. Le candidat annonce également vouloir faire de ce lieu un espace d’écoute pour le tissu associatif local. Plus de 30 à 40 associations ont déjà été vues, mais l’ensemble des acteurs associatifs sont invités à venir échanger sur leurs besoins, leurs difficultés ou leurs attentes.

Un espace ouvert à tous, même au-delà des électeurs

Si la permanence vise d’abord les habitants de Pontarlier, elle est aussi pensée pour celles et ceux qui vivent ou travaillent au quotidien dans la ville sans y voter. « Les commerçants, les salariés, les usagers de Pontarlier ont aussi leur mot à dire. Nous sommes là pour entendre toutes les voix », affirme Bertrand Guinchard.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Pratique : où et quand ?

Adresse : 32 rue de la République.

Horaires :

Jeudi et vendredi : 16 h – 19 h

Samedi : 10 h – 18 h

Avec l’ouverture de cette permanence, Bertrand Guinchard souhaite clairement donner le ton d’une campagne placée sous le signe de la proximité, du contact direct et de la participation citoyenne.

Ces jeudi 11 et vendredi 12 décembre, le président de la Région Bourgogne Franche-Comté Jérôme Durain a réuni les élus régionaux en session plénière à l’occasion d’un rendez-vous crucial : le vote du budget primitif 2026. S’élevant à 1,967 milliard d’euros, ce budget consacre 1,535 milliard d’euros au financement des politiques publiques, soit près de 80 % du total.

Un budget “rigoureux, pas de rigueur”

Présenté dans un climat national particulièrement instable, marqué par les débats autour du projet de loi de finances (PLF) et par une nouvelle ponction de 55 M€ imposée aux collectivités, le budget 2026 se veut à la fois « prudent et ambitieux ». L’exécutif régional insiste : il s’agit d’un budget « rigoureux, pas de rigueur », conçu pour préserver les priorités régionales sans renoncer à l’investissement.

Fonctionnement : une trajectoire maîtrisée

Malgré la pression budgétaire, la Région parvient à réduire ses dépenses de fonctionnement de près de 10 millions d’euros par rapport aux prévisions initiales. Cette économie repose sur plusieurs orientations : recentrage strict sur les compétences régionales, efforts demandés aux organismes satellites et vigilance accrue sur les dépenses courantes. Pour l’exécutif, cette maîtrise financière doit permettre de « limiter la pression fiscale tout en conservant la capacité d’agir ».

Investissement : un soutien massif à l’économie

La Région confirme pour 2026 un niveau d’investissement élevé, avec 586 millions injectés dans l’économie régionale. Ces crédits permettront de financer : de grands projets d’infrastructures, des actions en faveur de la transition écologique, la rénovation du patrimoine et des soutiens directs aux territoires. Cet effort s’inscrit « dans la continuité d’une politique d’investissement essentielle pour soutenir l’activité économique et l’emploi ».

Mobilités : l’offre TER préservée malgré la hausse des coûts

Alors que les péages ferroviaires facturés par SNCF Réseau continuent d’augmenter, la Bourgogne-Franche-Comté fait le choix de maintenir l’offre TER.
Un effort qualifié d’indispensable pour préserver la qualité du service public de transport et encourager les mobilités durables sur l’ensemble du territoire.

Éducation : les lycées et les formations sanitaires et sociales prioritaires

Le budget 2026 consacre 120 millions d’euros aux lycées, notamment pour la sécurisation des établissements, les travaux de modernisation et de rénovation énergétique et l’adaptation aux nouveaux besoins pédagogiques. Plus de 9 500 étudiants en formations sanitaires et sociales continueront par ailleurs de bénéficier du soutien régional.

Formation professionnelle : une perte sèche de 10 M€

Le principal point de tension du budget concerne la formation professionnelle.
Le retrait de l’État entraîne un manque de 10 millions d’euros, mettant en difficulté des dispositifs essentiels pour les demandeurs d’emploi, les reconversions professionnelles, et l’accompagnement des filières en tension. L’exécutif régional dénonce « un coup dur » et prévient que des arbitrages devront être effectués pour préserver autant que possible les parcours de formation.

Une Région déterminée malgré les contraintes

Dans un environnement instable, la Bourgogne-Franche-Comté revendique un budget « réaliste, maîtrisé et déterminé ». Entre la nécessité de contenir les dépenses, de compenser les désengagements de l’État et de maintenir un niveau d’investissement élevé, l’équilibre reste délicat. Mais la ligne politique est affirmée : « Préserver les services publics régionaux et accompagner les transitions en cours, sans basculer dans une politique de rigueur. »

A Maîche. Quatre couples de parents passionnés de handball, engagés aux côtés de leurs filles licenciées à la Jeanne d’Arc de Maîche, portent un ambitieux projet : permettre à l’ensemble des 17 joueuses du club de participer à l’Eurofest 2026 en Slovénie. Certaines ont déjà l’expérience de la compétition internationale, après leur sélection au Comité du Doubs et leur participation à l’Eurofest de Koper cet été.

L’objectif est désormais d’offrir cette aventure sportive et humaine à toutes. Un budget de 16 000 € est prévu, incluant transport en minibus, hébergement en pension complète pour les joueuses et accompagnateurs, ainsi que les équipements nécessaires. Si le club local  assure le volet administratif, la gestion financière reste indépendante. Les organisateurs recherchent aujourd’hui des partenaires et sponsors, avec trois formules de soutien (bronze, argent, or).

Les dons ouvrent droit à un reçu fiscal. Déjà, commerçants et artisans locaux ont manifesté leur enthousiasme. N’hésitez pas à joindre le club pour obtenir de plus amples informations si vous souhaitez aider les filles.

À l’occasion du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole, qui se déroulera ce jeudi soir, la modification du Plan Local d’Urbanisme,  entérinant le projet des Vaîtes,  sera soumise au vote. En réaction, une mobilisation est organisée ce soir à partir de 17h30 devant la Chambre de Commerce et d’Industrie,  avenue de Villarceau.  Ce même jour, à Marchaux, le projet de Zone d’Activité Commerciale sur des terres agricoles sera également présenté au vote. A Besançon, le collectif « les Jardins des Vaîtes » dénonce une « bétonisation destructrice du vivant ». Il est évoqué un « déni démocratique » et un « massacre écologique ».

À l’approche de l’approbation du Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), l’élu bisontin Aurélien Laroppe, en charge du dossier, a détaillé les enjeux et les arbitrages d’un document appelé à transformer durablement le paysage publicitaire de l’agglomération. Le vote, prévu ce jeudi, intervient après plusieurs années de concertation et une enquête publique menée durant l’été.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

 

Un document structurant, dans la continuité du PLUi

Ce nouveau document suit un processus réglementaire : arrêt du projet – réalisé en juin –, enquête publique, puis approbation. Le texte entrera en vigueur dès le 12 décembre. C’est la première fois que l’agglomération se dote d’un règlement commun couvrant l’ensemble des communes : jusqu’ici, seules 18 d’entre elles disposaient de règles locales. Le travail a été mené avec ces 18 maires — les seuls concernés par la publicité — mais aussi avec les professionnels de l’affichage, les associations environnementales, les enseignistes et les commerçants. « C’est un document moins technique que le Plan Local d’Urbanisme et plus politique », résume Aurélien Laroppe, évoquant des positions parfois opposées entre acteurs économiques et défenseurs du patrimoine.

Des règles resserrées pour protéger les habitants et le patrimoine

Le RLPi repose sur une philosophie simple : adapter les formats publicitaires à leur environnement. Trois grands types de zones ont été définis :

Les zones d’habitat et zones patrimoniales : publicité limitée à 2 m². Objectif : préserver les quartiers résidentiels, réduire l’impact visuel et protéger la qualité de vie. « Nos habitants n’ont pas forcément envie d’avoir un panneau publicitaire sous leurs fenêtres quand ils ouvrent leurs volets », explique l’élu. La limite de 2 m², soit la taille d’un panneau d’abribus, est présentée comme un choix fort.

Les grands axes urbains : pas de publicité numérique et panneaux réduits à 4,70 m² . Sont concernés notamment : rue de Dole, rue de Vesoul, rue de Belfort, ainsi que des axes équivalents dans les communes périphériques, comme à Beure.  La taille de 4,70 m² correspond à une affiche 4 m² avec son encadrement. Ici encore, l’objectif est de limiter l’impact visuel, tout en maintenant la possibilité d’afficher pour les acteurs culturels, commerciaux… y compris pour l’agglomération elle-même, premier client des afficheurs.

Les zones commerciales : maintien du numérique et panneaux jusqu’à 10,50 m². Une logique assumée : « Quand on vient à Châteaufarine, on vient pour consommer. La présence de publicité est cohérente dans ce type d’espace », argumente Aurélien Laroppe. Le numérique restera autorisé et les formats plus grands seront possibles.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

 

Des règles nouvelles aussi pour les enseignes

Au-delà de la publicité, le RLPi encadre aussi les enseignes commerciales. Les tailles et dispositifs seront désormais différenciés entre zones commerciales et cœurs de ville et centres de village, où un travail spécifique a été mené avec les commerçants pour tenir compte de leurs attentes.

Les inquiétudes des afficheurs : “Deux ans pour changer tout le parc, c’est impossible”

Interrogé sur les craintes exprimées par certains opérateurs,  concernant le délai de deux ans pour mettre en conformité les dispositifs numériques récemment installés, l’élu se veut rassurant mais ferme. Les afficheurs alertent : remplacer massivement des panneaux pourrait les mettre « en grande difficulté économique ». Aurélien Laroppe rappelle que les règles ont été discutées dès l’amont avec la profession, que les zones numériques subsistent dans les secteurs commerciaux, et que le RLPi vise d’abord un objectif d’équilibre entre paysage, patrimoine et activité économique. Il s’agit d’un « document structurant pour les 20 prochaines années » et d’un « choix politique assumé » pour améliorer le cadre de vie des habitants.

Un vote attendu

L’approbation du RLPi ce jeudi constituerait un tournant majeur dans la gestion de l’affichage sur le territoire. Avec l’objectif affiché de trouver un compromis durable entre attractivité commerciale, sobriété visuelle et préservation du patrimoine urbain et rural.

 

La prochaine assemblée communautaire de Grand Besançon Métropole, qui se tient ce soir, fera le point sur un dossier majeur pour l’avenir touristique du territoire : la signature du contrat de canal Rhin-Rhône. Un document stratégique qui vise à faire de cet axe fluvial historique un levier d’attractivité, d’itinérance et d’écotourisme.

Un projet né en 2020, désormais porté par Grand Besançon Métropole

Long de 179 km, le canal relie l’Alsace à la Côte-d’Or. Pour la partie franc-comtoise, il traverse notamment le Pays de Montbéliard, le Grand Besançon et le nord du Jura. Le premier travail d’élaboration du contrat avait été lancé dès 2020 sous la coordination du Grand Dole. Au fil des années, Besançon s’est imposée comme un acteur central du projet, jusqu’à en prendre le leadership. La collectivité accueille désormais le coordinateur dédié, Stéphane Triboulet, chargé d’animer la démarche auprès des huit intercommunalités signataires : Grand Belfort, Pays de Montbéliard Agglomération, CC des Deux Vallées Vertes, CC du Pays de Villersexel, Grand Besançon Métropole, CC Jura Nord, Grand Dole, et CC Rives de Saône. Le projet est également soutenu par la Région Bourgogne–Franche-Comté et par Voies Navigables de France, partenaire essentiel pour la gestion et la valorisation des infrastructures fluviales.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Un axe touristique structurant : écotourisme, itinérance et « slow tourisme »

La dynamique engagée s’inscrit dans la continuité du schéma touristique actualisé en 2022, qui met l’accent sur l’écotourisme et l’itinérance. Deux orientations auxquelles le contrat de canal répond pleinement. Benoît Vuillemin, l’élu en charge du tourisme à Grand Besançon Métropole, rappelle que le territoire dispose déjà d’atouts majeurs : des haltes fluviales rénovées, un travail de long terme sur les quais du Doubs, un patrimoine exceptionnel inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO et des rives particulièrement attractives pour les habitants comme pour les visiteurs. « Le canal doit ainsi devenir un vecteur de développement touristique durable, dans la tendance du slow tourisme » explique M. Vuillemin.

Trois défis majeurs pour un projet fédérateur

Le contrat de canal repose sur trois défis structurants, qui seront présentés ce soir aux élus : affirmer une ambition touristique commune sur l’ensemble des 179 km du canal, développer l’itinérance sous toutes ses formes : vélo (notamment l’EuroVélo 6), navigation douce, marche et valoriser le patrimoine naturel et culturel, en misant sur les paysages, les sites historiques et les usages sportifs et culturels du canal.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Une signature très attendue

L’objectif affiché est clair : parvenir à une signature commune des huit intercommunalités, de la Région et de VNF, autour d’engagements partagés. Un comité de pilotage réunissant élus et techniciens est déjà en place pour définir la gouvernance et les futures actions. Pour Grand Besançon Métropole, ce contrat représente « une opportunité unique de structurer un projet touristique ambitieux, fédérateur et durable, capable de rayonner au-delà de la région ».

Les débats de ce soir devraient donc sceller une étape décisive pour un projet qui, à terme, entend transformer le canal Rhin-Rhône en véritable colonne vertébrale du tourisme fluvial et de l’itinérance en Bourgogne–Franche-Comté.

 Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a pris un arrêté interdisant la détention et la consommation de protoxyde d’azote dans l’espace public du 12 décembre 2025 au 31 mars 2026.  L’arrêté fait suite à la recrudescence de consommations détournées de ce gaz, connu sous le nom de « gaz hilarant », et aux nombreux risques qu’il entraîne. Plusieurs faits récents relevés par les forces de l’ordre dans le département — ainsi que des accidents graves ailleurs en France — ont motivé cette décision.

Le texte interdit la consommation sur la voie publique, interdit la détention et le transport aux mineurs, et proscrit l’abandon de cartouches ou bonbonnes. Les forces de l’ordre peuvent verbaliser et saisir les contenants. Les usages professionnels ou médicaux restent autorisés.

 

Un accident de la route s’est produit cette nuit, vers 23h30, à Besançon, boulevard Churchill. Deux voitures sont impliquées. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave, un homme de 49 ans, qui a été médicalisé sur place, avant d’être transporté sur le centre hospitalier Jean Minjoz. On déplore également un blessé léger, un homme de 50 ans. Une troisième personne, qui ne présentait pas de blessures, a été pris en charge par la police.