Ce vendredi, lors de sa deuxième conférence de presse, Bénédicte Hérard, candidate à la mairie de Pontarlier, a présenté la première moitié de la liste qu’elle conduira pour les élections municipales de mars prochain. Cette intervention marque un tournant dans la campagne, désormais bien engagée et structurée autour d’une stratégie assumée : proximité, transparence et construction collective du projet.
Une liste révélée en deux étapes
Même si la liste complète est déjà « finalisée », Bénédicte Hérard a fait le choix d’un dévoilement progressif. Elle a ainsi présenté la première partie de son équipe, composée de profils représentatifs des différents secteurs de la ville. La seconde moitié de la liste sera révélée au début du mois de janvier. Ce choix en deux temps permet, selon elle, « d’offrir aux habitants une meilleure lisibilité et de valoriser chaque candidat individuellement ». Seule certitude, l’équipe sera composée d’une très grande majorité de nouveaux engagés, auxquels il convient d’associer quelques conseillers de l’actuelle majorité de Patrick Genre : Jean-Marc Grosjean, Didier Chauvin, Romuald Vivot, Anne-Lise Ballyet et Valérie Jacquet. L’identité d’un dernier autre élu sera dévoilé prochainement.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Un calendrier de campagne parfaitement maîtrisé
Bénédicte Hérard l’a rappelé avec fermeté : son agenda de campagne est défini en interne, sans contraintes externes. Seules les échéances électorales des 15 et 22 mars guident le rythme. Cette autonomie assumée vise à mener une campagne structurée, réfléchie et conforme aux obligations légales, tout en laissant le temps nécessaire aux rencontres et à l’échange.
Un projet alimenté par le terrain
Depuis plusieurs semaines, la candidate multiplie les rencontres avec les acteurs associatifs, économiques et institutionnels, ainsi qu’avec les habitants des différents quartiers.
L’objectif est clair : enrichir le projet grâce aux besoins et propositions recueillis, et construire une vision cohérente du développement de Pontarlier. Cette démarche s’inscrit aussi dans une réflexion plus large, intégrant les enjeux intercommunaux, départementaux et régionaux.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
La stratégie “aller vers” : une campagne au contact des habitants
Refusant l’idée d’une permanence de campagne fixe, Bénédicte Hérard privilégie le contact direct et mobile. Un calendrier sera prochainement publié pour préciser les lieux et moments où l’équipe se rendra dans les quartiers, sur les marchés, dans les espaces publics et au cœur des lieux de vie. Cette stratégie « aller vers » vise à rendre la campagne plus accessible et à multiplier les échanges spontanés avec les citoyens.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une vision exigeante du rôle de maire
Pour Mme Hérard, le maire doit incarner la proximité au quotidien : une élue présente, identifiable, disponible, « à portée de voix » selon ses mots. Être maire, « c’est accepter l’interpellation, la discussion, la critique constructive et la gestion continue des besoins du territoire ». Cette conception engagée et exigeante du mandat municipal s’impose comme l’un des marqueurs forts de sa campagne. Ainsi, afin de traduire cette volonté dans la pratique, la candidate prévoit d’instaurer une permanence ouverte un samedi matin par mois. Elle sera accompagnée de conseillers et d’adjoints potentiels afin de traiter rapidement les problèmes signalés et d’assurer un suivi immédiat des dossiers.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Un début d’année stratégique
Juste après la trêve des confiseurs, début janvier, un nouveau rendez-vous majeur de la campagne permettra de dévoiler la seconde partie de la liste, de présenter les orientations détaillées du projet et de poursuivre les échanges avec les habitants.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
En réaffirmant son choix de proximité, en structurant un projet participatif et en orchestrant une montée en puissance progressive de sa liste, Bénédicte Hérard impose une campagne claire, assumée et résolument tournée vers les habitants de Pontarlier. Les prochaines semaines s’annoncent déterminantes pour préciser, affiner et partager sa vision de l’avenir de la ville.
Les premiers noms de la liste
Bénédicte Hérard – Professeur, adjointe Ville, Vice-Présidente Grand Pontarlier, conseillère régionale, élue sortante
Ballyet Anne-Lise – Assistante Direction, conseillère déléguée sortante.
Bournez Clément – Agriculteur, moniteur de ski.
Chassard Fabienne – Agent immobilier et engagement associatif culturel.
Daher Marie – Chanteuse lyrique.
Chauvin Didier – Directeur établissement scolaire retraité, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.
Garcia Xavier – Technicien forestier, engagement associatif culturel.
Goker Filiz – Médiatrice sociale, engagement associatif culturel.
Grosjean Jean-Marc – Agent Préval, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.
Jacquet Valérie – infimière hygiéniste, conseillère municipale sortante.
Locatelli Marlène – chef d’entreprise, agent immobilier.
Mejri Sami – chef d’entreprise, engagament associatif (sport).
Pecclet Pascal – Gérant de société retraité, président club sportif.
Pierrot-Martin Jean Baptiste – Professeur, engagé devoir de mémoire et patriotisme
Tamine Karima – Chargé de recrutement
Vivot Romuald – Chargé de communication, conseiller départemental, consillé délégué sortant.
Dans le cadre des élections municipales de mars prochain à Pontarlier, La Gauche Pontissalienne poursuit sa démarche participative avec de nouvelles tables rondes, qui se tiendront les dimanches 9 et 23 novembre, de 16h à 18h à l’Esperluète (5 rue Vannolles). Ces rencontres ouvertes à toutes et tous visent à construire, avec les habitants, le projet politique qui sera proposé aux électeurs. L’objectif : « recueillir idées, besoins et propositions pour bâtir un programme ancré dans les réalités locales et porté par une dynamique collective ». Chacun est libre de venir et de contribuer à son rythme.
Dans le Doubs, à l’approche des élections municipales, l’union de la gauche vacille. À Besançon, Pontarlier et Montbéliard, les forces progressistes peinent à retrouver le chemin du rassemblement, malgré des convergences fortes sur les enjeux locaux. Le Parti Communiste du Doubs tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce week-end, il appelle ses partenaires – écologistes, insoumis, socialistes – « à dépasser les logiques partisanes et à renouer le dialogue ». Un appel à la raison, alors que la droite et l’extrême droite espèrent capitaliser sur les divisions.
Le candidat Patrick Comte, tête de liste de « Mieux Vivre à Pontarlier », a présenté une partie des membres qui l’accompagneront pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochains, ainsi que les grandes lignes de son projet politique.
Une équipe déjà structurée
Neuf adjoints sont annoncés : Jean-Louis Gagelin, Agathe Henriet, Fabien Paret, Nathalie Bertin, Benjamin Locatelli, Nathalie Brachet, Gilles Corgini, Delphine Pernin et Philippe Klein. Six conseillers délégués complètent la liste : Alice Ernoult, Anne-Laure Vaufrey, David Marsais, Loïc Le Biavant, Stéphanie Gendrot et Véronique Solvay.
Des projets pour « mieux vivre » à Pontarlier
Parmi les propositions phares du programme : la création d’un musée de l’affiche de cinéma, l’implantation d’une Maison France Services ou encore l’ouverture d’une Maison de la parentalité et d’une Maison de l’altérité
Stationnement : vers une nouvelle organisation
Patrick Comte propose des parkings souterrains quartier Lallemand et à la maison Chevalier, avec possibilité de construction en surplomb, deux heures gratuites sur les parkings du centre-ville, puis tarification, la gratuité prolongée sur les parkings périphériques, sans incitation au covoiturage, et l’emplacements réservés aux habitants du centre, identifiables par macaron.
Une candidature née d’un sens du devoir collectif
Patrick Comte, figure bien connue du tissu économique pontissalien, a officialisé sa candidature aux municipales avec un mot d’ordre : servir la ville. Il se présente sous la liste " Mieux Vivre à Pontarlier". Son engagement s’inscrit dans une logique de transmission et de reconnaissance envers une ville à laquelle il se dit profondément attaché. Soutenu par son entourage, il évoque une dynamique de confiance collective.
L'interview de la rédaction : Patrick Comte
Parité et composition de l’équipe
La liste menée par Patrick Comte, qui refuse toute étiquette politique, est annoncée comme complète. Il reconnaît toutefois les difficultés à atteindre la parité, évoquant la réalité des contraintes professionnelles et familiales qui pèsent davantage sur les femmes. Cette lucidité s’accompagne d’une volonté d’agir sur les freins structurels à l’engagement féminin : « Il faut créer des conditions pour que les femmes puissent s’investir » déclare-t-il.
Gouvernance et méthode : la concertation au cœur du projet
La concertation constitue la pierre angulaire de sa démarche. Les grands projets, qui animeront la feuille de route du mandat sollicité, seront élaborés avec les acteurs économiques, les associations, les commerçants, les industriels et les habitants. « Ce ne sera pas de l’entre-soi" souligne-t-il. "Les bonnes idées sont partout, il faut juste les écouter ». Par ailleurs, à travers son projet et les décisions qui en découleront, il veut combattre le climat de mal-être au sein du personnel municipal, évoquant un « vrai dysfonctionnement » : « Je veux que les employés arrivent avec le sourire. On ne peut pas faire du bon travail en étant malheureux. »
Un projet fondé sur l’équilibre entre social et économie
Pour le candidat, social et économie sont indissociables : « Il faut du social pour l’économie, et de l’économie pour le social. » Il défend une approche systémique où associations, entreprises, commerçants et habitants doivent coopérer à la réalisation de projets durables. Cette logique de coopération se double d’une volonté de gestion rigoureuse : Pontarlier dispose d’un budget de 46 millions d’euros, dans lequel chaque euro dépensé doit être utile », affirme-t-il. Ce sera toute la logique des initiatives qui seront mises en place.
L'interview de la rédaction : Patrick Comte
Transparence et engagement programmatique
La profession de foi de l’équipe Comte sera présentée en janvier 2026, sous une forme « claire, chiffrée et vérifiable ». « Les Pontissaliens pourront nous juger sur du concret » déclare-t-il. L’équipe revendique une méthode de travail proche du privé : étude des bilans, analyse de ce qui a été bien ou mal fait, et élaboration de projets « réalisables et utiles ». Parmi les chantiers évoqués : revitalisation du centre-ville, logement abordable, et réévaluation des investissements municipaux (objectif : passer de 8 à 12–15 millions d’euros d’investissement). Sans oublier le devenir de la maison Chevalier. Sujet de bien des discussions, ces dernières années dans la capitale du Haut-Doubs.
Une campagne ouverte au dialogue, pas à la confrontation
S’il reconnaît le caractère compétitif de la campagne, M. Comte rejette toute logique d’affrontement : « Je préfère parler de concertation que de match. Que le meilleur gagne, mais sans agressivité. » Il envisage une campagne « sportive mais respectueuse », marquée par des rencontres citoyennes, une permanence ouverte, et une écoute active des habitants.
« Candidat de la concertation et du bon sens », Patrick Comte souhaite incarner une gouvernance locale fondée sur la proximité, la rigueur budgétaire et la coopération.
Son projet, encore en maturation, place le tourisme, la culture et la revitalisation du centre-ville au cœur d’une ambition collective : redonner à Pontarlier sa place de capitale du Haut-Doubs.
En attendant le résultat du scrutin de mars prochain, il promet un programme « réaliste, chiffré et transparent », à l’image d’une campagne qu’il veut respectueuse, ouverte et participative.
48 heures, d’une conférence de presse qui se tiendra ce lundi après-midi dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Patrick Comte a dévoilé, sur les réseaux sociaux, les personnalités qui composent sa liste, dont le leitmotiv est « mieux vivre à Pontarlier ». Parmi ces personnes, on notera la présence de l’artiste Benjamin Locatelli, l’ancienne conseillère régionale et élue pontissalienne Nathalie Bertin ou encore l’ex-commerçant et patron d’une enseigne d’outillage à Pontarlier Jean-Louis Gagelin. Renouvellement des pratiques, logement, sécurité, dynamisme du centre-ville et participation citoyenne figurent parmi les priorités affichées. L’équipe se veut « collégiale, ouverte à la société civile » et "engagée pour une transformation durable et solidaire de la ville".
En vue des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, la “Gauche Pontissalienne” multiplie les rencontres citoyennes. Trois nouvelles tables rondes sont programmées à l’Esperluète, rue Vannolles, les 26 octobre ainsi que les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h.
Pontarlier se prépare à un printemps électoral animé. Dans la perspective des municipales de mars 2026, le collectif de la Gauche Pontissalienne a choisi une méthode originale pour élaborer son programme : associer directement les citoyens à la réflexion politique. Ces “tables rondes participatives ” se déroulent depuis plusieurs semaines à l’Esperluète, autour de thématiques précises comme le logement, les transports ou encore l’attractivité du territoire.
Une démarche citoyenne avant tout
Parmi les participants réguliers figure Laëtitia Debourgogne, engagée dans le collectif. Et ce, même si elle ne s’est pas encore prononcée sur une participation à la liste qui sera soumise aux électeurs. “Je me reconnais dans les valeurs de gauche, celles de la justice et de l’égalité. Ce qui me plaît ici, c’est la possibilité d’échanger librement, sans pression ni hiérarchie”, explique-t-elle. Le principe des tables rondes repose sur la parole libre et l’intelligence collective. Les participants débattent en petits groupes autour d’un thème, partagent leurs constats, puis dégagent des propositions concrètes. “L’idée, c’est que le programme ne soit pas écrit par quelques-uns dans un bureau, mais par les habitants eux-mêmes”, souligne Mme Debourgogne.
Des thèmes ancrés dans le quotidien des Pontissaliens
La première rencontre, organisée la semaine passée, a réuni une quinzaine de personnes — un chiffre jugé encourageant par les organisateurs. Les échanges se sont concentrés sur deux sujets au cœur des préoccupations locales : le logement et les transports. “Se loger à Pontarlier devient de plus en plus difficile avec un salaire français”, constate Laëtitia Debourgogne. “Beaucoup de personnes partent travailler en Suisse pour compenser, mais cela contribue à faire grimper les loyers. C’est un cercle vicieux.” La prochaine séance, prévue le 26 octobre, reviendra sur la question des mobilités, avant d’aborder plus largement l’attractivité et le bien-vivre à Pontarlier.
L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne.
Une participation souple et sans pression
Chaque session se déroule entre 16h et 18h, avec la possibilité pour chacun d’arriver ou de partir à sa convenance. “Nous voulons éviter le sentiment d’un ‘guet-apens politique’. L’objectif, c’est de favoriser un climat ouvert et bienveillant, où toutes les opinions peuvent s’exprimer”, insiste la militante.
L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne
Un travail de fond, sans précipitation
Pour l’heure, aucun calendrier définitif n’a été arrêté quant à la publication du programme. Les membres de la Gauche Pontissalienne préfèrent avancer pas à pas. “Nous ne voulons pas faire vite, mais faire bien”, résume Mme Debourgogne. Cette démarche participative, strictement locale et indépendante des enjeux nationaux, ambitionne de replacer les Pontissaliens au cœur de la décision politique.
À l’approche des élections municipales de 2026, un nouveau collectif de gauche fait entendre sa voix à Pontarlier. Baptisé « La Gauche pontissalienne », il réunit, pour l’heure, cinq « capitaines d’équipe » engagées : Kaïma Aurey, Stéphanie Gigandet, Nicolas Jeanson, Cédric Laithier, Xavier Moïse. Ensemble, ils défendent une vision commune d’une ville plus écologique, plus solidaire et plus démocratique. Ils dévoileront la tête de liste et les premiers colistiers puis la totalité des 33 noms qui composeront la liste qui sera présentée aux électeurs les 15 et 22 mars prochains selon le planning qu’ils se sont fixés.
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Un fonctionnement collégial
Le collectif se distingue par son organisation horizontale : pas de tête de liste, mais une direction partagée. « Nous ne parlons pas de chef de file, mais de plusieurs capitaines d’équipe », explique Stéphanie Gigandet, en charge des relations avec la presse. Cette approche collective vise à incarner un mode de gouvernance différent, fondé sur la coopération et la délibération. « C’est une manière d’agir qui reflète les valeurs que nous voulons promouvoir à l’échelle municipale. »
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Une scission assumée et un nouvel élan
La Gauche pontissalienne est née d’un désaccord interne survenu au sein d’un autre collectif, le HDCES Haut-Doubs ( Haut-Doubs Citoyen Ecologique et Solidaire). Les initiateurs de la nouvelle formation affirment avoir voulu « rester cohérents » avec leurs convictions et leur fonctionnement démocratique. Aujourd’hui, cette liste se présente comme la seule à gauche officiellement engagée pour les municipales à Pontarlier. Elle rassemble notamment des membres de La France insoumise, des écologistes, des militants Parti communiste français et des personnes non encartées.
Un programme autour de trois grands axes
Le collectif travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration d’un programme participatif structuré autour de trois priorités :
Des tables rondes ouvertes à tous sont organisées cet automne afin de consolider ce programme avec la population. Quatre rencontres sont déjà programmées, dont celles des 12 et 26 octobre, puis des 9 et 23 novembre, à l’Esperluète. « Ce sont des moments conviviaux, populaires et participatifs. L’objectif est de bâtir ensemble un projet communal qui répond aux besoins de ses habitants et qui leur ressemble », précisent les organisateurs. Leur slogan résume cette démarche : « Votre ville vous appartient. »
Pontarlier, une histoire de solidarité
Pour les membres du collectif, défendre des idées de gauche à Pontarlier s’inscrit dans une histoire locale ancienne. « Pontarlier a toujours été une ville de passage et d’accueil », rappellent-ils. L’influence de l’immigration italienne, les traditions ouvrières et la diversité sociale de la ville constituent, selon eux, un terreau favorable aux valeurs de justice, d’égalité et de fraternité. « Beaucoup de familles d’origine italienne ont contribué à bâtir cette ville. Ces racines solidaires font partie de notre identité collective. »
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Une campagne citoyenne
Avec « La Gauche pontissalienne », le collectif entend mener une campagne de proximité, axée sur l’écoute et la participation citoyenne. « Pontarlier doit redevenir une ville construite avec ses habitants, et non pour eux », affirme Mme Gigandet. Leur ambition : rassembler les forces de gauche et les citoyens engagés autour d’un projet commun pour l’avenir de la cité du Haut-Doubs.
Dans le cadre des élections municipales à Pontarlier, la Gauche Pontissalienne convie les habitants à des tables rondes les dimanches 12 et 26 octobre, puis les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h à l’Esperluète (5 rue Vannoles). Ces rencontres ouvertes à tous porteront sur l’écologie, le social et la démocratie locale. Objectif : bâtir avec les citoyens un programme qui ressemble aux Pontissaliens.
C’est désormais officiel : Bénédicte Hérard, actuelle adjointe au maire de Pontarlier et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, a annoncé ce matin sa candidature à la tête d’une liste pour les élections municipales de mars 2026. Après plusieurs semaines de suspense, l’élue a levé le voile sur ses intentions.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une candidature d’« expérience et d’énergie »
« Cette fois, on y est. Je me porte candidate et tête de liste pour les municipales de 2026 », a déclaré Bénédicte Hérard. Élue depuis 2014, successivement adjointe aux affaires sociales, à l’éducation et à la politique de la ville, elle revendique « une expérience concrète du terrain et de la gestion communale ». Elle sera entourée notamment de Jean-Marc Grosjean, Romuald Vivot et Didier Chauvin, trois élus sortants issus de l’équipe actuelle. Sa liste, encore en cours de finalisation, devrait être « renouvelée à plus de la moitié » et marquée par un « panachage de générations et de compétences ». La moyenne d’âge tournera autour de 45 ans, avec des colistiers issus du monde associatif, de l’administration et de la société civile. « Ce n’est pas une liste d’appareil politique, mais une équipe de proximité, de terrain et de talents », a-t-elle insisté.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Pontarlier, ville centre à défendre
Candidate « profondément enracinée » à Pontarlier, où elle vit depuis toujours, Bénédicte Hérard dit vouloir « défendre la ville au sein des territoires qui l’entourent : la communauté de communes, le Haut-Doubs et la région Bourgogne-Franche-Comté ». « Pontarlier doit rester une ville attractive, solidaire et vivante, capable de proposer des services à ceux qui y vivent et à ceux qui gravitent autour », a-t-elle souligné.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Les grands axes du programme
1. Qualité de vie et sécurité
La candidate souhaite renforcer la police municipale et améliorer la tranquillité publique, tout en veillant à ne pas tomber dans l’excès. « Il s’agit de préserver la qualité de vie qui fait l’identité de Pontarlier : une ville sûre, accueillante, où il fait bon vivre », a-t-elle déclaré.
2. Environnement et cadre de vie
Bénédicte Hérard reconnaît que Pontarlier doit « retrouver du vert » : « Les habitants veulent de la végétation, de l’ombre, des espaces respirables. On doit réintroduire la nature dans la ville ». Elle prône une requalification des places et des écoles, plus verdoyantes, et des entrées de ville accueillantes. « Nous devons être des élus responsables qui transmettent un environnement préservé aux générations futures », a-t-elle insisté.
3. Mobilités et circulation
La question de la circulation figure parmi les priorités : « Les Pontissaliens veulent pouvoir circuler sereinement ». Le programme prévoit de travailler sur les mobilités douces, les plans de circulation et le stationnement, tout en tenant compte du relief et du caractère rural de la ville. « Chaque rue refaite devra intégrer les questions de stationnement, de végétalisation et de circulation apaisée », a ajouté Jean-Marc Grosjean.
4. Logement et attractivité
Autre axe majeur : le logement. La candidate veut « favoriser l’accès au logement pour les Pontissaliens » en mobilisant les leviers communaux et intercommunaux. « Se loger à Pontarlier devient difficile. Nous devons agir sur le foncier, les réserves communales et le logement social pour maintenir des prix accessibles », a-t-elle expliqué.
5. Solidarité, santé et jeunesse
Engagée sur les questions sociales, Bénédicte Hérard entend renforcer les politiques de soutien aux familles et aux aînés, tout en consolidant l’offre de santé de proximité. « Le malade ne doit pas avoir à parcourir 60 kilomètres pour se soigner. C’est au service public de venir à lui », a-t-elle affirmé. Elle souhaite aussi relancer la participation citoyenne, notamment des jeunes, en valorisant l’engagement associatif et le bénévolat.
6. Culture et sport
Fidèle à l’identité sportive et culturelle de la ville, Bénédicte Hérard veut maintenir « Pontarlier, ville de sport et de culture ». Elle envisage de renforcer le spectacle vivant, le sport pour tous et la collaboration entre culture et sport : « Ces deux mondes peuvent se nourrir l’un l’autre ».
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une candidature sans étiquette partisane
Interrogée sur sa position politique, la candidate revendique une ligne « du centre à la droite républicaine », mais sans étiquette. « Je ne suis pas encartée. Ce qui m’anime, c’est le bon sens, le collectif et la proximité. Les habitants veulent du concret, pas des postures politiques », a-t-elle insisté. Elle assure toutefois pouvoir compter sur le soutien de la ministre de l’Agriculture démissionnaire Annie Genevard et de Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs.
Une campagne placée sous le signe du collectif
« Je ne vise pas une étiquette, je vise l’intérêt collectif », a conclu Bénédicte Hérard.
Sa campagne s’articulera autour du site Pontarlier 2026, d’une page Facebook et d’une chaîne YouTube lancés dans la journée. « Je veux rendre à Pontarlier tout ce que cette ville m’a offert », a-t-elle résumé.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Gouvernance intercommunale : une vision concertée
Sur la gouvernance intercommunale, la candidate souhaite une collaboration concertée avec la Communauté de communes du Grand Pontarlier. Elle estime que Pontarlier doit conserver son rôle de ville locomotive, puisqu’elle représente, selon ses mots, « 70 à 75 % du financement communautaire ». Mais elle précise qu’elle ne revendiquera pas personnellement la présidence de la CCGP.
« Le président peut venir de Pontarlier, car nous sommes les principaux contributeurs, mais pas forcément le maire, » explique-t-elle. Bénédicte Hérard plaide pour une répartition des rôles équilibrée, afin d’éviter « la concentration des pouvoirs » et de permettre à chaque commune de s’investir pleinement dans les dossiers communautaires.