Les militants du Parti Socialiste et de Place Publique ont officialisé leur union en vue du premier tour des élections municipales de mars 2026 à Besançon. Réunis en assemblée générale, ils ont désigné Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste commune.
Ce choix marque « une volonté de proposer une alternative social-écologique cohérente, fidèle aux engagements municipaux pris depuis 2020, et distincte des alliances élargies à La France Insoumise qui suscitent des inquiétudes parmi certains électeurs ».
La démarche portée par Jean-Sébastien Leuba et Gilles Vieille-Marchiset, co-référent régional de Place Publique, « vise à bâtir un projet inclusif, humaniste et connecté aux réalités locales ». « Une campagne tournée vers le dialogue, la justice sociale et la lutte contre les inégalités sera lancée dès cet été, avec une conférence de presse prévue en septembre pour dévoiler les grandes lignes du programme ».
À l’aube des élections municipales de 2026, un collectif d’habitants engagés, baptisé « Beure2026 construisons ensemble », se réunit autour de Bruno Lind, tête de liste, pour proposer une alternative fondée sur la proximité, l’écoute et la participation citoyenne. Il est d’ores et déjà « composé d’une quarantaine de Beurotes et de Beurots de tous âges et horizons, unis par le même désir : faire vivre Beure autrement ».
Ce mouvement citoyen, sans étiquette partisane, incarne « une volonté de refonder les liens entre les habitants et leurs représentants ». Il repose « sur des valeurs de solidarité, de responsabilité et de dialogue, et se veut profondément ancré dans le quotidien du village ».
Une réunion publique ouverte à toutes et tous se tiendra en septembre. Elle sera l’occasion « d’échanger, de co-construire le projet et d’accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent s’impliquer pour leur commune ». Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme, à la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine, à la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.
Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances » et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.
À l’approche de la rentrée politique, la majorité municipale bisontine est traversée par des tensions et des incertitudes. L’arrivée de nouvelles forces, comme La France Insoumise ou Place Publique rebat les cartes, au grand dam du Parti socialiste. Les élus communistes, eux, ne veulent ni être mis à l’écart, ni se contenter d’un rôle secondaire. Trois options sont à l’étude, et Christophe Lime l’affirme : « Ce sont les communistes qui décideront ».
L'interview de la rédaction :Christophe Lime
Un paysage politique mouvant à gauche
La majorité municipale de Besançon, jusqu’ici construite autour d’un équilibre fragile entre forces de gauche, se trouve à un tournant. L’arrivée de nouvelles composantes politiques remet en question la cohésion initiale. Le Parti socialiste, l’un des piliers traditionnels de cette majorité, a déjà exprimé son opposition à une alliance avec LFI, fragilisant davantage la coalition. Dans ce contexte, les élus communistes, emmenés par Christophe Lime, affirment haut et fort leur volonté de rester acteurs et décideurs. « Nous ne voulons pas laisser croire que nous n’aurons pas notre mot à dire », martèle l’élu.
Des désaccords sur l’élargissement de la majorité
Christophe Lime rappelle que les communistes s’étaient exprimés sur le sujet. « Nous nous étions mis d’accord sur le fait que le socle de la majorité devait être respecté, et que toute extension, vers Place Publique ou la France Insoumise, devait faire l’objet d’un accord collectif. » Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. Alors que certains élus semblent vouloir faire cavalier seul, les communistes appellent à la concertation et au respect des équilibres politiques initiaux. « On voit bien que certains, comme les socialistes, ne veulent plus faire partie de cette majorité si elle évolue dans ce sens. Il faut entendre ces positions, mais il faut aussi garder une cohérence de gauche et un programme clair. »
Trois scénarios à l’étude pour 2026
À l’approche des élections municipales de 2026, trois options sont sur la table pour les communistes :
« Ce n’est pas exclu que nous fassions notre propre liste. Ce ne serait pas un geste de rupture, mais une manière de porter nos idées avec clarté : sur le logement, la gratuité des transports, la sécurité, l’urbanisme, les questions sociales… », explique M. Lime.
Une volonté d’associer les élus du Grand Besançon
Pour éviter les erreurs du passé, les communistes souhaitent aussi changer de méthode. Ils proposent d’organiser des groupes de travail ouverts aux élus du territoire. « Il ne s’agit pas de fusionner des partis ou de chercher des accords de sommet. Il s’agit de construire un projet sérieux, réalisable, avec des idées partagées et applicables au niveau métropolitain. » Christophe Lime met en garde contre les illusions : « 80 % des politiques publiques bisontines dépendent aujourd’hui de la métropole. Logement, urbanisme, transport, assainissement… Il faut que les idées qu’on porte localement soient crédibles à cette échelle. Sinon, c’est mentir aux Bisontins. »
L'interview de la rédaction :Christophe Lime
Une rentrée politique sous haute tension
Alors que la majorité actuelle semble s’effriter et que les alliances futures restent incertaines, la rentrée politique à Besançon s’annonce mouvementée. Les communistes entendent bien peser dans les discussions, forts d’un bilan défendu avec constance, notamment sur la gratuité des transports. Une chose est sûre : ils ne se laisseront pas reléguer au second plan.
Le conseil fédéral du Parti Socialiste du Doubs réaffirme son soutien à Jean-Sébastien Leuba comme unique chef de file socialiste pour les élections municipales de 2026 à Besançon. Il rappelle « la légitimité de son élection, validée à l’unanimité », tout en appelant « Nicolas Bodin à respecter le choix des militants et à renoncer à toute candidature parallèle sous l’étiquette socialiste ». Le PS du Doubs prône « une campagne sous le signe du rassemblement et de la transparence ».
A Besançon, plus de 1 000 Bisontines et Bisontins lancent un appel à l’unité des forces de gauche et écologistes autour d’Anne Vignot, en vue des municipales de 2026. Dans ce manifeste, les signataires défendent « des valeurs de solidarité, justice sociale et écologie », et appellent « à dépasser les divisions face aux enjeux démocratiques actuels ». L’appel est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent bâtir un projet commun pour l’avenir de la ville. Pour de plus amples informations : https://framaforms.org/appel-citoyen-pour-lunion-des-gauches-et-des-ecologistes-a-besancon-municipales-2026-1749466377
La campagne pour les municipales de 2026 à Besançon s’amorce dans un climat déjà tendu. Agnès Martin, élue Renaissance au conseil municipal, a officiellement confirmé ce mercredi son intention de porter les couleurs du "bloc central" – composé principalement de Renaissance, Horizons et du MoDem – dans la bataille électorale. Une candidature qui ne fait plus mystère, mais qui s’annonce d’emblée semée d’embûches.
L'interview de la rédaction : Agnès Martin
Une volonté claire de se positionner au centre
"Nous avons quelque chose à dire", déclare Agnès Martin lors d’une conférence de presse tenue en petit comité. "Nous voulons proposer une alternative cohérente, pragmatique et apaisée pour Besançon." En appelant à l’unité du centre, l’élue met en avant la cohésion sociale, la sécurité de proximité et une gouvernance à l’écoute des habitants comme les piliers de son engagement. "Il faut sortir du clivage, redonner de la nuance au débat politique local", insiste-t-elle.
Des alliances en tension
Mais le "bloc central" tant souhaité par Agnès Martin peine à se rassembler. La fracture semble désormais consommée avec le MoDem de Laurent Croizier, qui vise lui aussi un leadership local. "Le MoDem a l'air de vouloir partir de son côté", reconnaît-elle avec une pointe de regret. Quant à une fusion avec la droite bisontine incarnée par Ludovic Fagaut (LR), elle est catégoriquement écartée : "Pas de cohabitation, ni d'association avec Les Républicains. Sa manière polémique de faire de la politique n’est pas la nôtre."
Eric Delabrousse, élu Horizon, nourrit lui aussi des ambitions. S’il n’a pas encore officialisé sa candidature, il ne cache plus son souhait d’incarner une offre centrale unifiée… à condition qu’elle soit sous sa bannière. De quoi nourrir les tensions internes. "Les choses ne sont pas faites, elles vont se discuter avec les instances nationales", tempère Mme Martin.
Une campagne qui s’annonce rugueuse
Face à ces divisions, l’élue Renaissance se dit "prête à un combat difficile" : "Les ambitions sont là , mais elles devront passer par un débat sincère avec les Bisontins." Et de rappeler qu’au-delà des accords politiques, son projet vise à répondre aux attentes concrètes des habitants : cantines surchargées, problèmes de circulation, sentiment d’insécurité… "Il faut redonner une qualité de vie aux quartiers souvent oubliés", souligne-t-elle en évoquant notamment le boulevard où elle propose la création d’un mur anti-bruit.
L'interview de la rédaction : Agnès Martin
Cohésion sociale et sécurité : ses priorités
Parmi ses axes programmatiques, la sécurité tient une place particulière. Elle prône une police municipale mieux formée, davantage présente dans les quartiers, et potentiellement armée – "pas comme un dogme, mais comme une mesure de protection pour eux et pour les citoyens", explique-t-elle. La cohésion sociale, la lutte contre l’isolement, et la participation des citoyens à la vie locale sont également au cœur de son projet.
L'interview de la rédaction : Agnès Martin
Rassemblement espéré à la rentrée
Le petit comité qui l’entoure aujourd’hui doit s’élargir à partir de septembre. L’élue bisontine espère fédérer autour de sa démarche des personnalités de la société civile prêtes à s’investir. "On veut travailler avec toutes les bonnes volontés", affirme-t-elle. D’ici là , les discussions internes au bloc central s’annoncent déterminantes. En attendant une éventuelle clarification nationale, Agnès Martin campe sur sa position : "Nous, on garde notre cap. On veut une politique locale constructive, au service des Bisontins."
La rentrée politique bisontine pourrait bien être le théâtre d’un affrontement feutré mais stratégique entre prétendants centristes. Une chose est certaine : Agnès Martin ne compte pas jouer les seconds rôles.
Le retrait de Patrick Genre, l’actuel Maire de Pontarlier, aiguise les appétits. A moins d’un an du prochain scrutin municipal, pas moins de six listes sont possibles pour ravir la capitale du Haut-Doubs. Béatrice Gaulard, Bénédicte Hérard, Patrick Comte et Agathe Henriet, qui a assuré un dernier mandat, dans l'opposition, à Châtillon-le-Duc, dans le Grand Besançon, Bertrand Guinchard et deux autres possibles listes à gauche et au Rassemblement National sont annoncées. Si les envies semblent être nombreuses, excepté Bertrand Guinchard, qui a pris le soin d’évoquer clairement son projet devant la presse, les autres semblent balbutier dans cette compétition politique.
Si l’actuel adjoint au Maire de Pontarlier a été en capacité de proposer officiellement des soutiens et partenaires de campagne, ses éventuels opposants, parfois sans vraiment savoir ce qu’ils représentent politiquement, apparaissent isolément dans la presse locale. Ces candidatures sont elles construites et véritables, représentent-elles un collectif, sont-elles juste opportunistes, ou feront-elles « pschitt » comme celle de Pierre Simon, en 2020 ? Affaire à suivre.
Dans le cadre des échanges politiques à Besançon pour les prochaines élections municipales, CAP21 a pris part à une rencontre entre les partis de gauche, organisée à l’initiative de la maire Anne Vignot. Le mouvement « salue cette démarche de dialogue et de collaboration, qui a permis d’aborder les enjeux clés du territoire ».
CAP21 réaffirme son souhait « de voir les forces de la gauche et du centre se rassembler, sans associer La France Insoumise (LFI) ». Le parti reste favorable « à une co-construction avec Nicolas Bodin, déjà candidat déclaré, dans le but de bâtir une vision commune et un projet structurant pour la ville ».
La question des alliances à gauche prend une nouvelle dimension à Besançon. Le Parti Socialiste et Place Publique réaffirment leur volonté « de construire une union sociale et écologique apaisée », excluant La France Insoumise (LFI) de leur projet politique local. Cette position s’inscrit dans une démarche de clarification des rapports de force au sein de la majorité municipale actuelle, le PS ayant demandé à ses partenaires de définir clairement « s’ils souhaitent une alliance avec Place Publique ou avec LFI ».
Cette dynamique politique intervient alors que Place Publique rappelle « sa légitimité électorale, ayant mené la gauche lors des élections européennes à Besançon sous l’égide de Raphaël Glucksmann ». Le mouvement souhaite « ouvrir le dialogue aux citoyens Bisontins et Grands Bisontins, les associant à l’élaboration du programme et à la constitution d’une liste engagée pour les municipales de 2026 ».