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Grand Besançon Métropole : la signature du contrat de canal au cœur des débats de la nouvelle assemblée

Publié le 11 Déc. 2025 à 05:12
Tags: tourisme | grand besancon metropole | benoit vuillemin |
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Grand Besançon Métropole : la signature du contrat de canal au cœur des débats de la nouvelle assemblée Benoît Vuillemin, élu en charge du tourisme à Grand Besançon Métropole

 

La prochaine assemblée communautaire de Grand Besançon Métropole, qui se tient ce soir, fera le point sur un dossier majeur pour l’avenir touristique du territoire : la signature du contrat de canal Rhin-Rhône. Un document stratégique qui vise à faire de cet axe fluvial historique un levier d’attractivité, d’itinérance et d’écotourisme.

Un projet né en 2020, désormais porté par Grand Besançon Métropole

Long de 179 km, le canal relie l’Alsace à la Côte-d’Or. Pour la partie franc-comtoise, il traverse notamment le Pays de Montbéliard, le Grand Besançon et le nord du Jura. Le premier travail d’élaboration du contrat avait été lancé dès 2020 sous la coordination du Grand Dole. Au fil des années, Besançon s’est imposée comme un acteur central du projet, jusqu’à en prendre le leadership. La collectivité accueille désormais le coordinateur dédié, Stéphane Triboulet, chargé d’animer la démarche auprès des huit intercommunalités signataires : Grand Belfort, Pays de Montbéliard Agglomération, CC des Deux Vallées Vertes, CC du Pays de Villersexel, Grand Besançon Métropole, CC Jura Nord, Grand Dole, et CC Rives de Saône. Le projet est également soutenu par la Région Bourgogne–Franche-Comté et par Voies Navigables de France, partenaire essentiel pour la gestion et la valorisation des infrastructures fluviales.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Un axe touristique structurant : écotourisme, itinérance et « slow tourisme »

La dynamique engagée s’inscrit dans la continuité du schéma touristique actualisé en 2022, qui met l’accent sur l’écotourisme et l’itinérance. Deux orientations auxquelles le contrat de canal répond pleinement. Benoît Vuillemin, l’élu en charge du tourisme à Grand Besançon Métropole, rappelle que le territoire dispose déjà d’atouts majeurs : des haltes fluviales rénovées, un travail de long terme sur les quais du Doubs, un patrimoine exceptionnel inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO et des rives particulièrement attractives pour les habitants comme pour les visiteurs. « Le canal doit ainsi devenir un vecteur de développement touristique durable, dans la tendance du slow tourisme Â» explique M. Vuillemin.

Trois défis majeurs pour un projet fédérateur

Le contrat de canal repose sur trois défis structurants, qui seront présentés ce soir aux élus : affirmer une ambition touristique commune sur l’ensemble des 179 km du canal, développer l’itinérance sous toutes ses formes : vélo (notamment l’EuroVélo 6), navigation douce, marche et valoriser le patrimoine naturel et culturel, en misant sur les paysages, les sites historiques et les usages sportifs et culturels du canal.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Une signature très attendue

L’objectif affiché est clair : parvenir à une signature commune des huit intercommunalités, de la Région et de VNF, autour d’engagements partagés. Un comité de pilotage réunissant élus et techniciens est déjà en place pour définir la gouvernance et les futures actions. Pour Grand Besançon Métropole, ce contrat représente « une opportunité unique de structurer un projet touristique ambitieux, fédérateur et durable, capable de rayonner au-delà de la région Â».

Les débats de ce soir devraient donc sceller une étape décisive pour un projet qui, à terme, entend transformer le canal Rhin-Rhône en véritable colonne vertébrale du tourisme fluvial et de l’itinérance en Bourgogne–Franche-Comté.

Dernière modification le jeudi, 11 décembre 2025 05:44