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Les rapports se complexifient entre Benoît Vuillemin, le candidat de l’ancienne Majorité présidentielle, arrivé troisième, dimanche soir, dans la deuxième circonscription du Doubs, à l’issue du 1er tour des élections législatives, et le sénateur LR Jacques Grosperrin. M. Vuillemin assure,  qu’a aucun moment, « une proposition de soutien Â» lui a été formulée par le parlementaire doubiste.

« M. Grosperrin est venu me rencontrer hier (mardi). Il m’a alors dit que lui et Daniel Roy ne me soutiendraient pas. Tout cela est navrant. Cela va faire rire tout le monde. Soyons sérieux » explique le candidat macroniste. Benoît Vuillemin conteste également  la proposition d’un éventuel soutien dans ce scrutin, en échange d’un ralliement ultérieur, en vue des échéances électorales à venir, notamment pour les municipales de Besançon. « Je suis Maire de Saône et j’habite à Saône. L’élection municipale de Besançon ne me concerne pas. M. Grosperrin ne m’en a jamais fait état. De toute façon, je ne suis pas bisontin. Je suis saônois Â» ajoute l’élu grand bisontin.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

« Il ne faut pas manipuler l’opinion Â»

Benoît Vuillemin appelle Jacques Grosperrin « Ã  la raison et à la dignité Â». Le Maire de Saône pointe « la responsabilité de Jacques Grosperrin Â» dans la situation actuelle de la deuxième circonscription du Doubs. « Ils ont mis un candidat (ndrl : Daniel Roy) contre moi. Ils voulaient que je me retire Â» ajoute-t-il. Et de poursuivre : « Moi, avec 27%, je devais me retirer, mais son candidat, qui fait moins de 5% sur Besançon et 7% sur la circonscription, aurait dû rester. Soyons sérieux. Le débat politique mérite de prendre un petit peu de hauteur Â».

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

« Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix Â»

Benoît Vuillemin ne sait pas s’il a fait le bon choix en se retirant. « Le résultat de dimanche soir nous le dira Â» avance-t-il.  Le candidat déchu rappelle également ‘qu’il a répondu à une logique nationale Â». Benoît Vuillemin assure qu’il n’a « jamais été contacté par Dominique Voynet Â». « Je n’appelle pas à voter pour Dominique Voynet. Je lui ai demandé de prendre des engagements qu’elle n’a pas encore pris Â» explique-t-il. Et de conclure : « j’en appelle à la raison de nos concitoyens. J’espère que la France ne se retrouvera pas dans une situation de blocage Â».

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner un des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire.  Rencontre avec Benoît Vuillemin, le candidat de la majorité présidentielle.

Qui est Benoît Vuillemin ?

Benoît Vuillemin a baigné dans la chose publique dès son plus jeune âge. Rappelons que son père a occupé la fonction de Premier Magistrat de la commune de Saône. Il fait également partie  des élus qui ont contribué à la naissance de la communauté d’agglomération du Grand Besançon. A 16 ans, Benoît Vuillemin chemine déjà dans le petit landernau de la politique locale, aux côtés de Michel Jacquemin, ancien député centriste du Doubs. Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, fut également sur son parcours. En 2012, Benoît Vuillemin se lance dans les législatives, en tentant de rassembler largement de la droite républicaine à la gauche sociale-démocrate. Ensuite, il rejoint Emmanuel Macron. « Je fus un des premiers fondateurs du mouvement En Marche, devenu Renaissance, puis Ensemble ! Â» explique-t-il.

Quelles sont ses motivations ?

Face à l’inquiétude, qu’a suscité en lui les résultats des élections européennes, Benoît Vuillemin accepte de se lancer dans la bataille des législatives. Il dit « avoir entendu le signal lancé par les Français Â» et veut, tout au long de la campagne, « les écouter Â» pour faire remonter leurs doléances au plus haut sommet de l’état et à l’Assemblée nationale.

Ses priorités ?

Benoît Vuillemin veut permettre à Gabriel Attal de retrouver son poste de Premier ministre à Matignon. Dans un second temps, localement, il souhaite mettre en Å“uvre un certain nombre d’initiatives dans les domaines des mobilités, du pouvoir d’achat, sur la fiscalité ou encore la sécurité. « J’ai des propositions à faire sur ces points Â» complète-t-il.

Selon M. Vuillemin, « l’arrivée aux responsabilités de l’extrême gauche se traduirait par un véritable KO économique Â». Il juge également que l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite serait « un KO social sans précédent Â». « Si l’on veut garantir nos systèmes de santé et de sécurité, nos services publics, ou encore garantir la transition climatique et énergétique essentielle à notre avenir, il faut un système économique stable, prospère et qui génère de la croissance Â». Et de conclure : « J’assume être le candidat de l’économie Â». « Sans ce système économique prospère, fiable et avec de la croissance, on ne pourra plus rien faire dans ce pays. Soyons vigilants. J’en appelle à la raison de nos concitoyens Â».

L'interview de la rédaction

 

C’est un projet qui inscrit encore le territoire Grand Bisontin dans le domaine de l’innovation et de la recherche.  Ce jeudi soir, Grand Besançon Métropole se positionnera sur un montant de 38.000 euros, sur un coût total estimé à 60.000 euros, pour le projet de Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence (CMQE) dans le champ de la santé. Ce campus, le deuxième dans la cité comtoise, après celui consacré aux microtechniques, a pour ambition de renforcer le lien entreprises-formations-recherche/innovation afin de répondre aux évolutions des métiers et des besoins de recrutement en région sur des filières en tension.

Le porteur de projet est l’école d’ingénieurs ISIFC. La désertification médicale et la désaffection pour les métiers industriels et du soin, accentuée par l’attrait de la Suisse et le vieillissement de la population font partie des enjeux, que la souveraineté et l’indépendance dans la production de médicaments et biomédicaments viennent compléter. L’ISIFC aura pour mission de piloter à l’échelle régionale ce campus, qui chapotera trois pôles techniques que sont : la chimie fine, la pharmacie et l’E-santé, les dispositifs médicaux et la biothérapie et les soins aux personnes.

« Ils faut que l’on forme des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs autour des métiers de la santé. Ce campus va s’adresser aux collégiens, lycéens, en passant par les étudiants et les professionnels de santé en reconversion professionnelle Â» explique Benoît Vuillemin, maire de Saône, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche à Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuilemin

L’info a été officialisée par Gérald Darmanin lors de son déplacement à Besançon. Une nouvelle gendarmerie sortira de terre prochainement à Saône. Cette nouvelle structure hébergera entre 16 et 18 gendarmes, issus de la compagnie de Tarragnoz à Besançon. Pour l’heure, la date précise de ce transfert n’est pas encore connue, mais Benoît Vuillemin, le maire de la commune, espère « la pose de la première pierre, avant la fin de l’année 2025 Â».

Benoît Vuillemin reconnaît la concrétisation d’un  travail de plusieurs années, mené avec son équipe municipale, Jean-François Colombet, l’ancien préfet du Doubs, et le colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Doubs. « On est dans le transfert d’une gendarmerie, qui se trouve dans le secteur police. Alors qu’elle est opérationnelle sur l’ensemble des communes du Plateau. Le secteur sud de Grand Besançon Métropole était le seul à ne pas être pourvu de gendarmerie. Vous en avez une, au Nord, à Ecole valentin, à l’Est à Marchaux-Chaudefontaine et à l’Ouest à Saint-Vit. Il était normal que l’on remonte cette gendarmerie de Tarragnoz à Saône Â».

L’emplacement est connu. La nouvelle infrastructure verra le jour  Ã  proximité d’un nouveau quartier et du nouveau pôle multimodal de la commune.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin