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Dans un communiqué de presse, Doubs Solidaire, l’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs fait connaître sa ferme opposition au vote d’une nouvelle enveloppe de 2 millions d’euros au syndicat Mixte du Mont d’Or, le gestionnaire de la station,  pour faire face au manque à gagner de la précédente saison, notamment en raison du manque de neige.

Selon Raphaël Krucien et ses camarades élus, « cette rallonge budgétaire est un acte d’irresponsabilité de la majorité qui s’entête à financer quasiment seule une station de ski de moyenne montagne condamnée par des hivers de moins en moins enneigés » expliquent-ils. Et de poursuivre : « Surtout, cela se fait au détriment du soutien aux habitants qui en ont le plus besoin ».

Dans le Jura. Les grottes de Moidons, situées sur la commune de Molain, n’accueilleront pas les vacanciers cet été. En mars dernier, le site jurassien a été touché par un violent incendie. Un bâtiment d’accueil a été détruit. Des travaux ont été engagés, mais les propriétaires des lieux ont préféré reporter l’ouverture. Ils leur donnent rendez-vous au printemps 2025.

En raison des travaux actuellement menés sur la route nationale 57 sur le territoire de la Cluse-et-Mijoux, le Château de Joux est obligé de fermer ses portes durant près de trois semaines. Ainsi, le Fort de Joux ne sera pas accessible entre le 24 juin et le 12 juillet prochain. Toutes les informations sur la programmation et l’offre culturelle proposées sont à retrouver sur www.chateaudejoux.com

C’est un outil que les amateurs de randonnée vont apprécier. Le département du Doubs vient de mettre en ligne sa nouvelle plateforme « Explore Doubs ». Cette application répertorie plus de 200 circuits de randonnée à travers le département.

Elle permet d’obtenir le tracé précis d’une randonnée, de choisir son trajet en fonction de son kilométrage. … Elle répertorie également les points d’intérêts touristiques sur le parcours et les alentours. Pour retrouver ce service : https://explore.doubs.fr

Arrivé à la tête de l’office de tourisme du Grand Besançon, Patrice Hennequin, bien connu dans le milieu sportif et du trail, veut diffuser le territoire bisontin le plus largement possible, en s’appuyant sur les forces et les atouts du secteur et les acteurs locaux  du tourisme. Ce passionné de sport ne veut surtout pas se la jouer perso. Il veut faire de Besançon, « la capitale française des sports et loisirs outdoor ».

« J’arrive avec beaucoup d’énergie » explique-t-il. « Les acteurs ne travaillent pas suffisamment ensemble. Nous avons un vrai travail de synergie à mettre en place. Il s’agit, presque, d’une révolution culturelle. On aurait beaucoup à y gagner  en ayant une force collective. Nous aurions une force de frappe beaucoup plus importante » explique-t-il. Selon le nouveau responsable, les ingrédients sont là. Il suffit de savoir les mettre davantage en lumière pour qu’ils trouvent un écho encore plus dense auprès du grand public. «  La nature et l’histoire nous ont tout offert » avance-t-il.

« Faire changer les mentalités »

Pour Patrice Hennequin, s’il veut conquérir un nouveau public et développer son activité touristique, le territoire du Grand Besançon doit s’ouvrir davantage. « Il faut changer l’état d’esprit ambiant. Il faut que l’on montre que l’on est heureux d’accueillir des touristes. Il faut que l’on apprécie davantage notre territoire et que l’on sache le dire » ajoute-t-il. C’est dans cette dynamique que Patrice Hennequin et Véronique Marizier-Bouhelier, la nouvelle directrice de la structure, travaillent sur un nouveau projet touristique, qu’ils soumettront prochainement aux élus. Patrice Hennequin se donne une année pour atteindre ses premiers objectifs. « Il faut toujours me tempérer un peu, car je suis un impatient, mais nous devons aussi avancer et faire rapidement évoluer les choses ». La marque Hennequin est déjà en marche, avec un programme de sorties et de visites guidées estivales revisité. Cette année, on pourra par exemple survoler la Citadelle en avion électrique. Une manifestation qui fait le lien avec l’exposition « dessine-moi ta planète », tirée de l’œuvre « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint Exupéry.

L'interview de la rédaction : Patrice Henenquin, président de l'office de tourisme du Grand Besançon

Depuis le 1er juin, et jusqu’au 30 septembre, la Société Nautique de Besançon propose une Rand’eau kayak tous les vendredis soirs de 18 à 20h. Au programme : le barrage de Micaud, le quai Vauban, le parc de la Gare d’Eau et la traversée du tunnel de la Citadelle. Pour obtenir de plus amples informations et participer à ces sorties : https://billetterie.besancon-tourisme.com/la-rand-eau-kayak

Si la météo le permet, la baignade sera possible sur le site d’Osselle à compter de ce samedi 8 juin. Rappelons que Grand Besançon Métropole a investi 5,7 millions d’euros pour la réhabilitation de cet espace de loisirs plébiscité par les locaux. Sur place, les visiteurs pourront notamment apprécier le nouveau camping, la plateforme réservée aux camping-cars et le bâtiment central, avec notamment son restaurant, attendu pour la haute période estivale.

Personne ne le démentira. Le tourisme est une activité économique à part entière. C’est la raison pour laquelle dans le secteur du Grand Besançon, on veut lui donner toute la dimension qu’il mérite. Selon François Bousso, l’élu en charge de l’écotourisme à Grand Besançon Métropole, la dynamique n’est pas encore suffisante. De meilleurs résultats seront obtenus en intensifiant les partenariats sur un large territoire régional et franco-suisse. « La ville de Besançon doit se positionner en tant que ville frontalière. Nous devons continuer de développer des initiatives avec la suisse » explique l’élu bisontin. Pour s’ouvrir au plus grand nombre, la capitale comtoise et ses acteurs veulent renforcer leur communication pour mieux « faire savoir » les nombreux atouts que regorgent le territoire. Cela passe aussi par une réflexion sur la mise en place de nouveaux modes d’hébergement et sur l’identité de ce territoire de vie, associant nature et ruralité.

L'interview de la rédaction : François Bousso

Pour l’heure, François Bousso remarque des signes encourageant en ce début de saison touristique. Même si, dame météo se fait désirer, il a été constaté des chiffres de fréquentation intéressants sur les dernières manifestations bisontines. L’intensification de la programmation estivale devrait encore conforter les statistiques. Le passage de la flamme olympique, la Citadelle de Besançon et ses animations, Grandes Heures Nature, les nouveaux aménagements à la plage d’Osselle et au camping de Chalezeule, les Mardis des Rives, … sont autant d’évènements qui devraient booster  le territoire durant ces trois prochains mois. Sans oublier l’arrière-saison, qui est toujours très intéressante. Cette année, en juin, juillet et août, les élus ont voulu instaurer au moins un temps fort quotidien sur le territoire du Grand Besançon. Affaire à suivre.

Le Parc National Régional du Doubs Horloger enrichit son offre en matière d’activité touristique. La structure du Haut-Doubs et ses partenaires franco-suisses viennent de donner naissance à une chasse au trésor, qui devrait plaire à toute la famille, les enfants en premier lieu, durant cette période estivale.  Le coup d’envoi de cette nouvelle initiative sera donné le 18 juin prochain, en présence d’une cinquantaine d’enfants de CM2, scolarisés à Villers-le-Lac.  Le rendez-vous est donné à la maison du site du Saut du Doubs. Construite autour de dix panneaux, cette animation invitera son public à se plonger dans l’univers de la contrebande,  sur un parcours de près de 3 kilomètres. Cette aventure, aux multiples points d’intérêt,  de part et d’autre de la frontière, proposera une série d’énigmes à résoudre pour tenter de mettre la main sur le trésor.

L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable

 

Les chemins de la contrebande

Ce projet de chasse au trésor s’inscrit dans un programme de quatre sentiers de randonnée itinérante, sur cette même thématique, le long du Doubs franco-suisse. Depuis 2015, quatre parcours proposent aux participants d’endosser l’uniforme de contrebandier. Il s’agit d’itinéraires qui empruntent des chemins historiquement connus et qui se déclinent sur plusieurs jours. Répartis de part et d’autre de la frontière, ils proposent, en fonction des parcours, des tracés qui emmènent les participants à Morteau, le Châteleu, les Brenets, le Locle, Maîche, Sainte-Ursanne, Saint Hippolyte, … . A pied, en VTT, en bateau ou par le train, … les moyens de locomotion sont différents et assurent un dépaysement total. De trois jours, pour le plus court, ces chemins de la contrebande peuvent faire déambuler les visiteurs jusqu’à sept jours,  pour l plus long.

L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable

Un nouveau site internet

Parce que ces histoires, datant de la fin du 19è siècle,  sont aussi de superbes produits d’appel touristiques, le PNR du Doubs Horloger a retravaillé l’outil internet. Le site a été revu dans l’objectif de le redynamiser, le moderniser et lui donner toute l’attractivité qu’il mérite  pour une meilleure mise en valeur de ce patrimoine local.

Le palmarès 2024 du label « Pavillon bleu » a été dévoilé la semaine dernière à Pornichet, en Loire Atlantique. 505 sites ont été certifiés cette année en France, dont 398 plages et 106 ports de ce plaisance. En Franche-Comté, une seule plage bénéficie de label. Il s’agit du site de Clairvaux-les-Lacs, qui est récompensé pour la politique mise en œuvre en matière de développement touristique, en lien avec « le respect de l’environnement et de l’humain ».