Jusqu’au 29 octobre, Morteau vit au rythme de son festival du film. Il s’agit cette année de la 4è édition de cet évènement culturel, qui propose pas moins de 20 films à l’affiche. En cette période ou le 7è art connaît quelques difficultés en termes de fréquentation, cette initiative est la bienvenue.
Durant ces plus de dix jours de programmation, plusieurs séances sont proposées dans les deux cinémas de la ville : l’Atalante, classé art et essai, et le Paris. La programmation invite au voyage, mais elle se veut la plus large possible. Ainsi, le public a pu apprécier « sans filtre », une comédie satirique, la dernière Palme d’Or du festival de Cannes. Cette semaine, deux autres découvertes, primées à Cannes, sont proposées : « Eo » et « Tori Lokita ».
Tout le monde devrait y trouver son compte. Pour tout savoir sur la programmation, rendez-vous sur les sites internet de la Ville et de la MJC de Morteau.
L'interview de la rédaction / Maria Mathias, responsabke de l'évènement et programmatrice au cinéma l'Atalante.
Le commissariat de police de Besançon appelle à la prudence. Il est constaté sur le secteur de Besançon l’utilisation de faux chèques cadeaux chez les commerçants. Par ailleurs, il a été enregistré une recrudescence des vols à la roulotte sur les parkings autour du CHU Jean Minjoz.
Dimanche 6 novembre, de 10h à 16h30, se tiendra la 46è édition de la bourse d’horlogerie au Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds. Cette bourse est le rendez-vous annuel incontournable des amateurs d'horlogerie, et l'occasion de dénicher de très bonnes affaires.
Environ cinquante exposants présenteront et vendront montres, livres, horloges et fournitures horlogères. Des visites guidées gratuites sont aussi au programme. Deux seront proposées en français (12h et 14h) et une en allemand (14h). L’entée à la bourse est fixée à 8 francs suisses. La visite du Musée ne sera gratuite que le dimanche matin.
Le Tour de France 2023 devrait passer une nouvelle fois encore par la Franche-Comté. Le parcours définitif sera officiellement dévoilé ce jeudi, à Paris, par Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve. Selon nos confrères du journal « Le Progrès », le 21 juillet prochain, la 19è étape de la Grande Boucle devrait partir de Moirans-en -Montagne pour rallier Poligny. Soit un parcours de 173 kilomètres. Par ailleurs, le lendemain, selon des informations concordantes, le peloton devrait partir de Belfort pour rejoindre le Markstein, en Alsace, pour clore cette 20è et avant dernière étape de cette 110è édition.
Une marche blanche se tiendra ce samedi 29 octobre en hommage à l’adolescent de 15 ans, grièvement blessé par balle le 29 août dernier, à Planoise, rue de Fribourg. Le mineur n’avait pas survécu à ses blessures et avait perdu la vie quelques jours plus tard au CHU Minjoz. Le rendez-vous est fixé, à 14h, devant la maison de quartier Nelson Mandela de Planoise.
La rencontre du 7e tour de Coupe de France entre le FC Sochaux-Montbéliard et Hombourg-Haut se disputera finalement au Stade Auguste Bonal ce samedi 29 octobre. Le coup d’envoi sera donné à 14h. Les installations du club mosellan ne répondaient pas au règlement de la compétition. Rappelons que le vainqueur de ce match sera opposé à celui de la confrontation entre Thaon à Sarre Union, deux clubs de national 3. Ce 8è tour de Coupe de France se disputera les 19 ou 20 novembre.
A Besançon. Un individu de 56 ans a été placé en garde à vue. Ce mardi, vers 11h30, cet automobiliste s’est montré violent et menaçant lors d’un contrôle. Les policiers avaient constaté que le quinquagénaire était au téléphone au volant. Il a poussé une fonctionnaire de police. Obligeant les forces de l’ordre à l’amener au sol avec une clé de bras. Aucun blessé n’est à déplorer. Précisons que le policier menacé a porté plainte.
Dans le cadre de la mobilisation pour l’augmentation des salaires, une nouvelle journée d’action est prévue ce jeudi 27 octobre. A Besançon, elle se tiendra à 17h30 devant la préfecture. La CGT rappelle d’ores et déjà qu’un deuxième rendez-vous est d’ores et déjà fixé. Il aura lieu le 10 novembre prochain.
Parmi ces programmes d’élevage à des fins de réintroduction, on peut notamment évoquer le projet de réintroduction des Ibis chauves, présents en Afrique du Nord et dans le Sud de l’Europe, placés en danger sur la liste rouge mondiale de l’UICN depuis 2018. Ces programmes s’appliquent aussi à l’Apron du Rhône, présent en France et en Suisse, en danger critique d’extinction, au rat des moissons, préoccupation mineure Liste Rouge France 2017, en programme d’élevage à des fins de réintroduction dans l’Eure. Et bien évidemment le projet de réintroduction des écrevisses des torrents, présentes en Europe de l’Est et plus que dans quelques ruisseaux français, en danger critique d’extinction, placées sur la liste Rouge France en 2012.
« On a de très bons résultats, on acquiert de l’expérience d’une année à l’autre. Les écrevisses, on en a réintroduit 70 la première année, pour 260 cette année. Les ibis chauves, c’était 14 la première année. C’est par l’expérience qu’on apprend, et par l’échange avec d’autres professionnels et scientifiques qu’on s’améliore d’année en année, et qu’on peut aider à la sauvegarde de la faune » Margaux Pizzo, directrice du parc zoologique de la citadelle.
Le Grand Hapalémur fait partie des 25 primates les plus menacés au monde. Les scientifiques de Madagascar pensaient que cette espèce avait disparu depuis plus de 100 ans jusque dans les années 1980. Elle a été redécouverte en 1986. Les principales menaces expliquant la diminution de sa population sont la déforestation, la culture sur brûlis et la pollution de l’eau par les activités humaines. L’Association Française pour la Sauvegarde du Grand Hapalémur s’est donné pour mission de sauvegarder cette espèce en mettant en œuvre des programmes de conservation. Le Muséum l’a soutenue financièrement depuis sa création en 2009, plus de 20.000 euros ont ainsi été reversés. Désormais, la population sauvage connue de Grand Hapalémur est estimée à environ 1000 alors qu’elle ne dépassait pas 100 individus en 2008.
Dans le cadre d’un plan de sauvegarde de la Couleuvre vipérine, la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Bourgogne-Franche-Comté et le Muséum de Besançon se sont associés pour protéger ces serpents pendant les travaux réalisés lors de la restauration des berges du canal du Rhône au Rhin. Capturées au printemps le long du canal, les couleuvres ont été mises en conservation à la Citadelle de Besançon dans des bacs dédiés. Un suivi très régulier a été réalisé pour confirmer leur bonne adaptation à la captivité en vue d’une reproduction. Ainsi, au moins 8 femelles ont pu se reproduire et environ 50 juvéniles ont vu le jour. 110 Couleuvres vipérines, dont une cinquantaine de juvéniles nés à la Citadelle, ont été relâchées fin septembre à l’endroit exact de leur capture. Ce programme illustre les missions du Muséum de Besançon, liant expertise des équipes scientifiques et actions de terrain en faveur de la biodiversité. Dans deux ans, un suivi par les équipes sera réalisé pour évaluer la bonne recolonisation des berges par l’espèce
On peut aussi évoquer le programme « SOS Criquet de Crau », s’étalant sur quatre ans. Le Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, le parc animalier de La Barben et la Citadelle de Besançon se sont associés pour la sauvegarde du Criquet de Crau. Ce projet vise à renforcer les populations sauvages par la réintroduction de leur descendance dans le milieu naturel. Classé en danger critique d’extinction, le Criquet de Crau est une espèce endémique de la Plaine de la Crau, située aux portes d’Arles, abritant une biodiversité steppique unique.
Le soleil avait rendez-vous avec la lune ce mardi. Dès 11h15, il était possible d’observer une éclipse partielle pendant près de deux heures. A Besançon, l’Association Astronomique de Franche-Comté (AAFC) permettait au public de venir assister à ce phénomène à son siège, au 34 avenue de l’Observatoire. Protections pour la vue, lunettes et télescopes étaient mis à disposition pour profiter pleinement de l’éclipse sans risquer de s’abîmer les yeux. Un rendez-vous que n’ont pas manqué les Bisontins puisque jusqu’à 12h15, heure à laquelle l’éclipse était à son maximum, de longues files d’attente se sont formées derrière les télescopes. Il faudra attendre le 29 mars 2025 en France pour observer la suivante !
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Pierre Martin, le président de l’Association Astronomique de Franche-Comté :