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Jusqu’à dimanche, la commission des arbitres du district de football Doubs-Territoire de Belfort organise un stage de formation à destination des jeunes et adultes qui souhaitent officier sur les pelouses francs-comtoises. Depuis vendredi, ils sont 26 à découvrir cette fonction et les lois du jeu qui encadrent cette pratique sportive.

La formation se décline en des temps théoriques et pratiques, qu’une évaluation théorique viendra sanctionner à l’issue de ces trois jours. S’en suivra un examen pratique, en situation réelle, dans les prochaines semaines. L’objectif pour Ludovic Nening et son équipe de formateurs est de transmettre des connaissances, mais aussi assurer un véritable suivi tout au long de la carrière d’homme en noir.

Une formation permanente

On ne devient pas un arbitre chevronné du jour au lendemain. Comme dans toute profession, on s’aguerrit en pratiquant et en multipliant les expériences. Ce que l’on attend en milieu professionnel doit s’appliquer aussi au corps arbitral. Un jeune arbitre de 15 ans doit bénéficier de la même tolérance qu’un  footballeur débutant ou un apprenti dans un autre domaine. C’est la raison pour laquelle ces stagiaires savent qu’ils peuvent  compter sur leurs paires. Tout au long de la saison, il est également assuré une évaluation annuelle et un suivi personnalisé,  au cours desquels les arbitres sont jugés et notés. Pour ceux qui en douteraient encore, le maître du jeu n’est pas un électron libre dans le football français. Bien au contraire.

LUDOVIC NENING

Ludovic Nening, responsable du pôle formation des arbitres au district Doubs Territoire de Belfort.

 

 

Renouveler les générations

Le district Doubs Territoire de Belfort compte près de 250 arbitres. Un effectif insuffisant qui ne permet pas d’assurer une présence complète sur toutes les pelouses du territoire le week-end. D’autant plus qu’une indisponibilité à hauteur de 30% est enregistrée hebdomadairement. L’an dernier, 57 arbitres ont raccroché le sifflet. Il faut donc absolument trouver de nouvelles recrues. Le Covid -19 a eu raison de certaines motivations, mais, la plupart du temps, la violence, surtout verbale, qui se fait entendre chaque week-end le long des rambardes, décourage, même les plus passionnés. Ludovic Nening regrette cette situation. L’arbitre constate depuis la reprise post-covid, une recrudescence de la violence sur les terrains de foot. Aucune catégorie d’âge n’est épargnée. Actuellement, plusieurs dossiers, impliquant des jeunes footballeurs, évoluant en U11 et U13, sont traités par les instances locales du football. Tous les territoires sont concernés, en ville comme à la campagne.

STAGE ARBITRE 2

La voie des Mercureaux sera fermée dans les deux sens de circulation les nuits du mercredi 2 au jeudi 3 et du jeudi 3 au vendredi 4 novembre,  de 20h30 à 5h00 afin de réaliser la maintenance des équipements dynamiques des tunnels. Des déviations seront mises en place.

Durant ces 2 nuits, la DIR Est réalisera également la réfection de chaussée sur le « pont de Beure » (pont franchissant la rivière « le Doubs »). Ces travaux seront réalisés sous alternat par feux tricolores, mis en place entre la RN83 et la RN57.

Un terrible accident de la route s’est produit ce vendredi, en fin de matinée, à Tourmont (39). Une mère de famille a percuté son enfant de 19 mois alors qu’elle effectuait une marche arrière. La petite victime n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête est en cours. Le journal « Le Progrès Â» nous apprend que les parents, sous le choc, ont été hospitalisés.

La marche était trop haute hier soir à Rouen pour le BesAC. Dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 1 masculine, Les basketteurs bisontins se sont inclinés sur le score de 83 à 75 chez le leader, Rouen. Le groupe de Joseph Kalambani a donné du fil à retordre à son adversaire, mais cela n’a pas suffi pour sortir vainqueur de cette confrontation.

Jeudi soir, vers 18h, les policiers pontissaliens ont à gérer une affaire de violences conjugales.  Une femme a expliqué aux policiers avoir été bousculée et frappée par son conjoint. Les motifs semblent être futiles. Le mari, qui avait quitté les lieux avant l’arrivée des forces de l’ordre, a été retrouvé et interpellé. Il a été placé en garde à vue avec différemment de ses droits car il était alcoolisé. Il a reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. A savoir, les violences sur sa victime et les insultes aux policiers. Il devra s’expliquer le 1er décembre prochain devant le délégué du procureur, en vue d’une composition pénale. La dame est âgée de 69 ans. Le mari a 74 ans.  

La circulation du virus a ralenti ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence du COVID-19 en population générale affiche un net recul. Cette baisse, de plus de 20%, s’observe dans tous les départements. Le nombre de nouvelles hospitalisations s’infléchit également. Néanmoins, l’Agence Régionale de Santé fait remarquer que le taux de positivité des tests, estimé autour de 30%, montre que le virus est toujours là, avec son potentiel de dangerosité pour les plus fragiles.

Le projet Parloncap est mis en place par les maisons de quartiers de Pontarlier. Il permet aux jeunes qui le souhaitent de découvrir certains sports et pratiques afin de susciter des passions. Il organisait de mercredi à vendredi la semaine culturelle, qui a lieu chaque année depuis 15 ans à Pontarlier. Cette action regroupe l’ensemble des structures d’animation, avec l’idée de mélanger et mixer les publics adolescents autour de pratiques artistiques. 

Cette année, 4 artistes étaient présents dans les maisons de quartiers et une au sein du musée de Pontarlier. Les jeunes avaient l’occasion de découvrir une pratique artistique pendant 3 jours parmi le beatbox, l’autoportrait, la dance hip-hop, le graffe et la customisation de basket et casquettes. Une action réussie avec plus de cinquante jeunes inscrits cette année. « Ils sont à fond dans leurs pratiques, les retours le midi et le soir quand on va les chercher sont formidables. Ils sont très emballés par ce projet Â» indique Nicolas Roche, directeur de la maison de quartier des Pareuses. L’événement se terminait ce vendredi par une exposition éphémère à la MPT Long Traits, où les parents ont été invités afin d’observer le travail de ces jeunes.

 

La rédaction a rencontré de jeunes s’initiant au beatbox, ainsi qu’un groupe sculptant à l’argile au musée de Pontarlier : 

 

 

Des jeunes s’initient au beatbox sous la houlette d'Adrien Grangeret, intervenant musiques actuelles, que l'on peut retrouver sur https://www.facebook.com/assobuzzenson !

 

 

Handball

Proligue

Sarrebourg 32 – 30 Grand Besançon Doubs Handball

N1M

Belfort 26 – 26 Tremblay

Vesoul 35 –  29 Torcy

N1F

Reims 22 – 28 ESBF

Basket

N1M

Rouen 83 –75  BesAC

N2M

Metz 63 – 73 Lons le Saunier

N3M

Jura Salins 90 – 68 Le Coteau Basket

Montmorot 84 – 65 Clermont Basket

Tarare 84 – 62 Poligny

N2F

Lons le Saunier 80 – 53 Geispolsheim

N3F

ASPTT Nancy 42 – 81 Champagnole

Lons le Saunier 62 – 67 Besançon Basket

7è Tour de la Coupe de France

FC Sochaux 3 – 0 Hombourg-Haut

Haguenau 1 – 0 Jura Dolois

Jura Sud 3 – 1 Vaulx en Velin

As Venus 0 – 3 ASM Belfort

Régional 1

Groupe B

Champagnole 1 - 2 Bresse Jura Foot

Levier 1 – 4 Fauverney Rouvres

Lons le Saunier 1 – 0 Saint Vit

Pontarlier 3 – 0 Jura Lacs

Jura Sud Foot (2) 1 - 3  La Chapelle Guinchay

Groupe C

Ornans 1 – 0 Audincourt

Lure 0 – 2 Jura Dolois (2)

Vesoul 2 – 0 Belfort Sud

Baume les Dames 2 – 1 4 Rivières 70

Belfort (2) 1  - 4 Racing Besançon (2)

USPV 1  –  2  Valdahon Vercel

A l’occasion du 40ème anniversaire de la création de Réserves Naturelles de France, une visite était organisée ce mercredi dans la réserve naturelle nationale du ravin de Valbois à Chassagne-Saint-Denis. Un événement qui a permis de mettre en valeur toute la démarche qui est mise en œuvre pour protéger la biodiversité et préserver ces espaces naturels.

La présidente nationale de Réserves naturelles de France, Charlotte Meunier, et le président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels, Christophe Lépine, ont fait le déplacement pour cette date symbolique des 40 ans de la création de Réserves Naturelles de France. Ils ont pu, accompagnés d’élus et de responsables de la biodiversité, visiter la réserve du ravin de Valbois, son impressionnante corniche et la pelouse surplombant le tout. Sous l’œil expert et les explications captivantes de Dominique Langlois, conservateur de la réserve naturelle du ravin de Valbois.

« Les conservatoires d'espaces naturels sont des associations qui préservent des milieux naturels. On le fait de plusieurs manières. On va acheter, louer, passer des partenariats, pour préserver des sites naturels, et surtout les entretenir, les restaurer, pour qu'ils conservent toute leur faune et flore. On a différents types de sites qu'on protège, et certains sont classés en réserve naturelle nationale Â» indique Christophe Lépine. Le « must Â» de la protection de la nature en France. Des sites exceptionnels que l'Etat a décidé de classer en réserve naturelle. En suivant Dominique Langlois à travers un petit sentier discret, zigzaguant entre les arbres et menant aux Dents de Léri, des avancées de la corniche, un formidable spectacle se dévoile. D’immenses falaises où niche le faucon pèlerin, dévoilant la vallée de la Loue. En contrebas, des hêtraies, où se retrouvent désormais des espèces qui avaient disparu. Â« Ces milieux naturels qui auraient fini par disparaître ont été entretenus et restaurés. Cela a permis de conserver des plantes rares, des papillons rares. Le fait d'avoir mis une petite zone de quiétude, ça a permis de retrouver le hibou grand-duc, mais aussi un oiseau qui s'appelle l'engoulevent d'Europe, très sensible à tout dérangement Â» indique le président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels. Certains endroits ont été aménagés sur la réserve afin que les gens puissent y accéder, mais tout en respectant certaines conditions, et pas au sein de groupes trop conséquents. Au-delà de neuf personnes, il est nécessaire d’obtenir une autorisation préfectorale. Et puis, il y a des zones où personne ne peut aller, afin de d’octroyer le plus de tranquillité possible aux espèces présentes. « Tout le monde doit comprendre qu’il faut une coexistence intelligente entre les humains et la nature Â» souligne Christophe Lépine.

 

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« L'importance c'est vraiment d'avoir des gens dans les territoires qui gèrent des réserves, en créer davantage, et être présent comme les conservatoires sur des sites, où par exemple on va développer des aires éducatives pour que les enfants viennent passer du temps dans la nature à côté de chez eux. C'est ce travail du quotidien qui est primordial, et qu'il faut qu'on développe, qu'on reconnaisse, et dont il faut parler pour montrer très concrètement ce qu’est protéger la biodiversité Â» Charlotte Meunier, la présidente nationale de Réserves naturelles de France

Un travail admirable des acteurs locaux

« On travaille avec un grand nombre de partenaires dans les territoires puisqu’il y a 357 réserves naturelles en métropole et outre-mer. On est aujourd'hui sur une des réserves naturelles de ce grand réseau, et on est venu voir concrètement ce qui se fait ici. Et puis, on est aussi venu dialoguer avec les élus locaux et tous les acteurs qui participent à la préservation de ce territoire Â» explique Charlotte Meunier. « On s'associe au conservatoire des espaces naturels qui est le gestionnaire local, puisque la réserve est créée par l'État, mais elle est gérée localement par les acteurs. Et donc on voulait, ensemble, montrer et faire parler ces gens, qui au quotidien depuis des années, travaillent à préserver ce patrimoine commun pour l'ensemble de la société Â» poursuit la présidente nationale de Réserves naturelles de France. Charlotte Meunier pointe aussi le fait qu'il serait bien d’envisager la préservation d'autres territoires, de sortir de la zone protégée pour mener des actions, notamment des chantiers nature, avec les jeunes sur les communes périphériques.

 

Une situation alarmante

Tous les médias et les experts internationaux s'en font le relais. Il y a quelques jours encore, l'indicateur du WWF (Fonds mondial pour la nature) mentionnait la perte de 39% des vertébrés depuis les années 70. Une chute énorme. « Nous sommes des vertébrés, donc prenons-en conscience. Si on protège l'ensemble de ces espèces et des milieux naturels, c'est aussi nous protéger nous, et retrouver un mode d'exploitation des ressources de vie ainsi qu’un fonctionnement économique et social qui soit à la fois plus respectueux de l'homme, mais aussi de tout le milieu qui nous entoure et qui nous permet d'être là Â» confie Charlotte Meunier.