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Ce vendredi, la commune de Frasne accueillera Jérôme Bignon, le Président de Ramsar France, qui assure l’accompagnement et le suivi des zones humides et milieux aquatiques labellisés. Le responsable répond à l’invitation de l’Epage Haut-Doubs Haute Loue pour échanger sur la thématique des zones humides, les efforts de préservation, de réhabilitation et leur rôle crucial pour participer à l’atténuation du changement climatique et de ses effets. Rappelons que l’EPAGE du Haut-Doubs-Haute-Loue porte avec le Parc Naturel Régional du  Haut-Jura , l’animation du site « tourbières et lacs de la montagne jurassienne Â», fruit de l’extension en 2021, du site Ramsar « bassin du Drugeon Â».

C’est une date qu’il est d’ores et déjà possible d’inscrire sur vos agendas sportifs. Ce lundi 7 novembre, le Besançon Académie Futsal affronte le Sporting Futsal Besançon pour le compte de la 5è journée de championnat en régionale 1.

Pour ce derby bisontin de haut de tableau, les joueurs du coach Paul Rochefort tenteront d'aligner une troisième victoire de rang. Précisons qu’une collecte sera assurée pour les Restos du CÅ“ur. Le coup d’envoi  sera donné à 21h15 au Palais des Sports Ghani Yalouz.

Le BesAC a réalisé une belle performance hier soir au Havre dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 1 masculine. Les Bisontins sont allés s’imposer sur le score de 84 à 91 en Normandie. Une belle opération. Le groupe de Joseph Kalambani est 8è au classement, à 3 points de Mulhouse, le leader.

Il y a du basket ce mardi soir.  Dans le cadre de la 8è journée de championnat en nationale 1 masculine, le BesAC se déplace chez le troisième, le Havre. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. Après Rouen, les Bisontins affrontent un nouveau gros client.

La tâche ne s’annonce pas des plus faciles, mais le groupe de Joseph Kalambani a montré de bons arguments depuis le début de saison,  et notamment face à Rouen, le leader du championnat, la semaine dernière.

A compter de ce mardi 1er novembre, la loi Montagne II entre en application. Dans le département du Jura, l’arrêté pris par le Préfet concerne 263 communes, où l’obligation d’équipements hivernaux s’applique. Les usagers ont le choix entre les équipements permanents ou amovibles. Rappelons que, depuis le 1er novembre 2021, une nouvelle signalisation a été implantée sur les routes. Elle indique les entrées et les sorties de zones de montagne où les équipements hivernaux sont obligatoires.

 

Les premières rencontres se sont disputées les 8 et 9 octobre prochains. Parmi les clubs qualifiés : Coteaux de Seille, Frasne, Roche Novillars, les Ecorces, Saint Vit et Montfaucon Gennes Morre.

Les rencontres de ce mardi 1er novembre

Bresse Jura 4 – 0 Entente Football Villages

La Joux Nozeroy 1 – 3  Château de Joux

Levier  –  Valdahon Vercel

Triangle d’Or Jura  1 – 2 Champagnole

Dijon USC 5 – 1 Lons le Saunier

Un adolescent de 17 ans a perdu la vie ce lundi soir dans un accident de la route à Montbarrey (39). Vers 18h, une moto et une voiture se sont percutées. Malgré la tentative de réanimation, effectuée par les secouristes, le jeune motard n’a pas survécu à ses blessures. Quant à l’autre personne impliquée, âgée de 21 ans, elle n’est que légèrement blessée. Elle a été transportée sur le centre hospitalier de Dole.

Ce lundi après-midi, vers 13h30, à Besançon, les agents de sécurité d’un magasin, appartenant à l’enseigne FNAC, ont retenu un homme de 39 ans, qui venait de dérober une paire d’écouteurs « AirPod Â», dont les montant est estimé à 159 euros. Le trentenaire n’est pas un inconnu. Il y a quelques jours, il a été vu dans cette même enseigne en train de voler un téléphone portable et une montre connectée. Il a reconnu les faits. Il est toujours en garde à vue ce soir.

Ce lundi après-midi, deux jeunes ouvriers agricoles ont été blessés lors d’une manipulation sur une machine agricole de type botteleuse à Bourguignon (25). L’un d’eux est plus grièvement blessé. Les deux victimes ont été transportées sur les urgences de l’hôpital Nord Franche-Comté.

Il y a quelques semaines, la rédaction s’entretenait avec Gilles Benest, président de France Nature Environnement Doubs, et biologiste. Ce dernier déplorait les récents tirs létaux effectués sur le loup. Une des raisons principales ? « Des tirs sur n’importe qui, pouvant désorganiser la meute, et accentuer les effets de prédation Â». Gilles Benest évoquait aussi une thèse faisant le bilan de tous les tirs réalisés sur le loup France, démontrant qu’on ne peut pas prévoir si les résultats seront favorables, défavorables ou neutres. 

 

« On a eu le calme pendant une dizaine de jours, et puis ça a recommencé Â»

« Si on veut amener le loup à ficher la paix aux troupeaux sans le tuer, il faut qu'on connaisse parfaitement les meutes, la hiérarchie, il faut qu'on identifie les individus. C'est ce que font les Suisses sur Marchairuz par exemple. A ce moment-là, vous pouvez savoir sur quel loup il faut agir pour que la meute ne vienne plus vers le troupeau. Ça on ne le sait pas aujourd’hui, parce qu’on n’a pas anticipé. Alors qu’on sait depuis plus de 20 ans que le massif du Jura serait un territoire de colonisation du loup Â» souligne Gilles Benest.

Le mardi 20 septembre, vers 22h40, un binôme de lieutenants de louveterie a procédé au tir létal d’une louve sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté dans la nuit du 18 au 19 septembre aux Longevilles-Mont-d’Or. Un tir réalisé alors que trois loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau d’un GAEC concerné. Une situation provoquant la colère des défenseurs du loup. « On tire n'importe quoi, n'importe comment. Une thèse récente a démontré, lorsque l’on fait le bilan de tous les tirs qui ont été faits en France face au loup, qu’on ne peut pas prévoir si les résultats seront favorables, défavorables ou neutres. Le fait que ce soit une louve qui avait déjà porté, montre que c'était probablement une femelle dominante. Probablement, je reste prudent. Si vous vous débarrassez de la femelle dominante, vous désorganisez la meute, et vous accentuez les effets de prédation. C'est ce qu’il s'est passé. On a eu le calme pendant une dizaine de jours, et puis ça a recommencé Â» confie Gilles Benest.

 

Une thèse sur les tirs dérogatoires de loups en France 

Les prédations sur le bétail, appelées déprédations, ont augmenté depuis la recolonisation du loup. Dans notre région, elles concernent principalement les bovins. Ce phénomène crée des conflits entre la conservation du loup et les activités d’élevage. En plus des indemnisations et des subventions pour les mesures de protection des troupeaux, la France a ajouté un autre outil de gestion, les prélèvements létaux de loups. Mais l'incertitude persiste au sujet de l'efficacité des mesures létales pour réduire la déprédation, que cela soit en France ou ailleurs où elles sont appliquées.

 

Extrait de cette thèse : 

« Deux hypothèses contradictoires s'opposent. La première soutient que les mesures létales sont efficaces par la réduction de la population et la sélection de loups moins enclins à la déprédation. La deuxième hypothèse soutient que ces mesures sont contreproductives car cela déstabilise la stabilité des meutes et en retour augmente les besoins des loups de dépendre sur le bétail. La raison de cette incertitude est la combinaison d'un faible nombre d'études sur le sujet, avec une faible inférence scientifique qui conduit à des résultats contradictoires. De plus, la plupart des études s'est concentrée sur la situation nord-américaine. Mon travail consistait à réduire l'incertitude de l'effet des mesures létales sur les déprédations réussies et observées sur les moutons en France. Nous avons adopté deux approches. Premièrement, nous avons choisi une approche de modélisation individu-centrée pour étudier la dynamique complète des mesures létales sur la structure de la population de loups et des déprédations. Nous avons intégré les mécanismes biologiques, tels que la dissolution des meutes, jamais intégrés auparavant. Nous avons testé différents scénarios de comportement de déprédation des loups. Notre modèle soutient que les mesures létales modélisées ont été efficaces pour réduire les déprédations par la réduction de la population 1) quand la probabilité de déprédation augmente pour les loups en meute à cause de besoins énergétiques plus élevés ou 2) quand, en plus, elle augmente aussi pour les loups adultes et avec la taille de la meute, reflétant les capacités de chasse. En revanche, notre modèle ne nous a pas permis de conclure sur les effets quand les probabilités de déprédation diminuent pour les adultes ou avec la taille de la meute. Deuxièmement, nous avons analysé les effets de la mort de loups sur les niveaux de déprédation en France avec les données de l'administration. Nous avons développé une méthodologie basée sur les calculs par noyaux. Nous concluons que les effets des tirs en France ont été hautement variables selon le contexte. La majorité des effets n'impliquaient pas de changement, le restant des effets étant une réduction des déprédations puis une augmentation. Les reports spatiaux de déprédations n'étaient en majorité pas suspectés. Enfin, nous avons ajouté une analyse rétrospective du pattern spatial de déprédation en France, en ajustant pour les distributions spatio-temporelles des moutons ainsi que la taille des troupeaux. Nous concluons que les points chauds ne résultaient probablement pas du seul facteur de la territorialité des loups, car d'autres facteurs doivent participer à leur formation. Nous observons que le risque de déprédation s'homogénéisait au fil du temps dans l'arc alpin. La méthode nous a permis de repérer les petits points chauds (avec de petits troupeaux ou pâturant peu de temps), et qui n'auraient pas été détectés avec l'actuelle méthode appliquée par l'administration. Ainsi, ce travail montre que dans le contexte local lié à l'environnement, au loup ou au pastoralisme a besoin d'être considéré pour la gestion des attaques, car il est peu probable que les tirs de loup aient un effet unique sur les loups et la déprédation.

 

Retrouvez l’intégralité de cette étude : https://www.loupfrance.fr/wp-content/uploads/Article-Faune-sauvage-tirs-derogatoires-de-loups-en-France.pdf