« La population de travailleurs frontaliers a triplé ces 20 dernières années, et elle va encore doubler dans les deux prochaines décennies » indique Sylvie Laurent, directrice marketing communication au Crédit Agricole de Franche-Comté. « Le marché du travail est très dynamique avec une situation de plein emploi, un niveau de salaire très attractif malgré une protection sociale moindre qu’en France. Le nombre de départs en retraite sur la Suisse va être très important dans les années qui viennent, et par conséquent, les conclusions de cette étude prévoient un doublement du nombre de travailleurs frontaliers d’ici 2035 » poursuit Sylvie Laurent. On recensait environ 337.000 frontaliers en 2020, un chiffre qui a augmenté de 65% par rapport à 2010. En Franche-Comté, on compte environ 40.500 frontaliers.
« Le frontalier de 2022 est plutôt un homme, d’au moins de 40 ans, souvent en couple, avec un enfant, en CDI »
69% des frontaliers interrogés sont de sexe masculin. En majorité, ce sont des hommes d’au moins 40 ans. A 91% ce sont des frontaliers de nationalité française, 8% d’entre eux sont des franco-suisses. Les frontaliers sont majoritairement en couple et comptent en moyenne 3 personnes dans le foyer. Parmi les personnes en couple, seulement 23% des conjoints travaillent également en Suisse. 56% d’entre eux sont des CSP- (employés ou ouvriers) et 44% des CSP+ (dirigeants, cadres).
Le canton de Genève concentre à lui seul plus de la moitié des emplois frontaliers, suivi du canton de Vaud, Bâle, Neuchâtel, et celui du Jura. 93% des frontaliers emploient le français comme langue au travail, 44% l’anglais également et 14% l’allemand.
C’est la santé qui est le secteur le plus représenté (13%), suivi de l’horlogerie (12%), la construction (11%), l’ingénierie et le commerce (9%) chacun. Deux frontaliers sur trois travaillent en Suisse depuis plus de 10 ans, 42% d’entre eux ont déjà changé plusieurs fois d’entreprise, et 37% n’ont jamais changé. 70% des frontaliers travaillent dans des structures de plus de 50 salariés. 92% des frontaliers ont été embauchés en CDI et depuis le début de la crise sanitaire 35% d’entre eux ont connu une période de chômage partiel ou total, 15% un changement de poste, 3% une reconversion professionnelle et 57% aucune de ces situations. Par ailleurs, ils sont seulement 26% à pratiquer le télétravail.
Le niveau de salaire reste la motivation principale en 2022, 69% des frontaliers interrogés affirment que c’est le cas, suivi en seconde position de la proximité avec le lieu d’habitation (25%), et enfin le dynamisme du marché et le cadre de vie (22%).
Le revenu brut annuel hors primes de 33% des frontaliers est estimé entre 50.000 CHF et 80.000 CHF.
19% disent gagner entre 100.000 et 150.000 CHF.
18% disent gagner entre 80.000 et 100.000 CHF.
15% disent gagner entre 35.000 et 50.000 CHF.
6% disent gagner plus de 150.000 CHF.
5% disent gagner moins de 35.000 CHF.
47% ne bénéficient pas de prime, et 45% estiment que leur statut de frontalier impacte positivement leur évolution professionnelle contre 6% de manière négative.
52% des frontaliers travaillent à plus de 30km de leur domicile et 44% d’entre eux mettent plus de 45min pour se rendre sur leur lieu de travail.
Depuis 2015, les distances entre le domicile et le lieu de travail se sont allongées, mais les moyens de transports n’ont guère évolué, 82% des frontaliers prennent leur propre voiture sans covoiturage. 54% utilisent l’autoroute.
89% des frontaliers effectuent plus de la moitié de leurs dépenses en euros. Près de 80% d’entre eux épargnent en France et 29% épargnent mensuellement entre 100 et 499€.
3 frontaliers sur 4 changent au moins 60% de leur salaire en euros, 67% via un virement depuis le compte en Suisse.
« Les évolutions majeures qu’on a pu constater dans cette étude, ce sont les secteurs d’activité qui se sont diversifiés par rapport à 2015. Un peu moins d’horlogerie au profit des secteurs du BTP et de la santé. Et puis, les distances entre le domicile et le lieu de travail se sont allongées, notamment pour les frontaliers qui font plus de 30km » Sylvie Laurent, directrice marketing communication au Crédit Agricole de Franche-Comté.
Lors d’un contrôle routier, mené le 23 octobre dernier, à Doubs, une patrouille de police a constaté que le permis de conduire d’un automobiliste avait été annulé, que sa carte grise n’était plus conforme et que son contrôle technique était dépassé. Il sera convoqué ultérieurement pour répondre de ses actes.
Samedi matin, vers 6h40, à Pontarlier, un automobiliste a été contrôlé, au volant de sa voiture, avec un taux de 1,96 gramme d’alcool dans le sang. Le jeune homme, âgé de 26 ans, a été placé en cellule de dégrisement. Son véhicule a été immobilisé. Il a été remis à un tiers et sera reconvoqué ultérieurement pour s’expliquer sur ces faits.
Cet après-midi, vers 14h15, une voiture a percuté un véhicule de traçage des routes, avec à son bord deux ouvriers, à Chatillon-le-Duc. Deux personnes ont été évacuées sur les urgences de l’hôpital Minjoz. Le conducteur de la voiture a été pris en charge par la gendarmerie.
Durant ces vacances d’automne, la Citadelle de Besançon propose plusieurs évènements. Au programme : des ateliers, des visites et des expositions. Le public peut, par exemple, endosser la blouse d’un médecin du 17è siècle les mercredis 26 octobre et 2 novembre ou encore déguster du pain de la Citadelle dans la Chambrée des soldats, les dimanches 30 octobre et 6 novembre.
Les dimanches 30 octobre à 15h30 et 6 novembre à 15h, les visiteurs pourront s’intéresser aux fortifications du monument bisontin et à leur concepteur Vauban, grâce à l’exposition « 2000 ans d’histoire ». Par ailleurs, tous les jours, jusqu’au 6 novembre, l’exposition estivale « Saltimbanques » est accessible au Musée comtois.
Cette situation fait froid dans le dos. Laura, une mère de famille, vit actuellement dans un immeuble totalement insalubre avec ses deux enfants, âgés de 8 et 10 ans. Ce bâtiment de 10 étages, voué à la destruction, est situé rue de Picardie, dans le quartier Planoise à Besançon. Depuis le 19 octobre dernier, le chauffage a été coupé dans l’appartement qu’elle occupe et elle n’a plus d’eau chaude. Des propositions de relogement ont été formulées, mais elles ne correspondent pas aux besoins et aux attentes de cette maman désemparée. En plus de la précarité de l’endroit, les rats se sont invités. Il faut bien avouer que l’espace si prête plutôt bien. Les appartements voisins, désertés, sont de véritables nids à cochonneries.
Des appartements voisins laissés à l'abandon
On m’a proposé sept radiateurs électriques
Cette mère de famille, qui touche le RSA, se trouve dans une grande vulnérabilité. Elle envisage de porter l’affaire devant la justice et d’en informer Anne Vignot, la Maire de Besançon et présidente du Grand Besançon. « Je n’arrive pas à joindre le bailleur logeGBM » explique-t-elle. Privés d’eau chaude et de gaz, c’est chez leur grand-mère que les enfants vont faire leur toilette. Les nuits sont également froides. Les enfants s’emmitouflent dans les couvertures. Des conditions difficiles qui ne s’amélioreront pas lorsque les températures deviendront davantage de saison. Pour couronner le tout, face à ce contexte qui génère un fort stress, Laura voit sa santé déclinée. Il y a quelques jours, elle a été touchée par une paralysie faciale. La partie droite de son corps s’est complètement paralysée. Une prise en charge est devenue urgente. Il en va de la santé mentale et physique de toute cette famille.
Des appartements voisins laissés à l'abandon
L'interview de la rédaction
NAISSANCES
11/10/2022 - Kayden de David FOISSOTTE, ferrailleur et de Romy PRUDHON, agent de sécurité.
15/10/2022 – Flavie de Martial JAY, agriculteur et de Lucie DODANE-DROMARD, comptable.
16/10/2022 – Rosalia de Lylian ORTIZ, aide-soignant et de Mélanie RASPAOLO, aide-soignante.
15/10/2022 – Mia de Franck BERNABINI, torréfacteur et de Marion LABAUNE, infirmière.
16/10/2022 – Simon de Loïc BERTIN, menuisier – charpentier et de Cécile BOURGEOIS, secrétaire médicale.
16/10/2022 – Tiago de Dylan JEANNERET, préparateur intérieur automobile et de Jessy CAILLIEZ, agent des services hospitaliers.
20/10/2022 – Lana de Alexis DELAFIN, infirmier en psychiatrie et de Laetitia DECKER, boulangère.
19/10/2022 – Enora de Luc BLONDEAU, ingénieur et de Chloé DAVID, infirmière en psychogériatrie.
19/10/2022 – Jules de Jérôme CUCHE, agriculteur et de Alice FUSILLIER, chargée de tourisme.
20/10/2022 – Alizée de Joël MYOTTE-DUQUET, agriculteur et de Lucie MAGELLI, commerciale.
MARIAGES
22/10/2022 – Sélim ÖZKARACA, opérateur de production et Sümeyye ISIKLI, assistante administrative.
22/10/2022 – Matthieu MILLET, équipier polyvalent et Clara MOISSENET, assistante de service social.
DECES
16/10/2022 – Andrée PROUD’HON, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Daniel LORENZINI.
17/10/2022 – Norbert MARTIN, 67 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Agnès EUVRARD.
19/10/2022 – Hugues TODESCHINI, 74 ans, retraité, domicilié à Petite Chaux (Doubs), époux de Claudine BLONDEAU-TOINY.
19/10/2022 – Renée BAUDIS, 102 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Georges JALLON.
21/10/2022 – Josette ALEX, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gérard GERMAIN
Depuis le 26 septembre, Franck Robine est le nouveau préfet de la région Bourgogne Franche-Comté. Il succède à Fabien Sudry, qui aura officié durant deux ans. Ce lundi, le représentant de l’état est dans le Doubs, à Besançon plus précisément. M. Robine veut boucler son tour d’horizon des départements bourguignons et francs-comtois le plus rapidement possible, pour mieux connaître son nouveau territoire d’action et maîtriser les enjeux et les potentialités qui l’animent.
Le Doubs : « l’épine dorsale de la région »
Pour Franck Robine, il était important de débuter sa série de déplacements par le département du Doubs, « l’épine dorsale de la région Bourgogne-Franche-Comté ». L’emploi, avec notamment l’accompagnement des acteurs de l’automobile vers les métiers et les besoins de demain, l’agriculture, la filière bois, les mobilités et la RN 57 et la santé, …. sont autant de sujets que le nouveau préfet va se saisir. Au programme de ce deuxième déplacement en une semaine en terre doubienne, les visites du laboratoire FEMTO-ST et l’école d’ingénieurs sup microtech.

Franck Robine ( préfet de BFC) et Jean-François Colombet (préfet du Doubs)
Un homme d’état
Agé de 55 ans, Franck Robine présente un joli parcours dans la préfectorale, les collectivités territoriales et à la commission européenne. Ce haut-fonctionnaire français a notamment été le conseiller aux affaires intérieures de Jean Castex. Il a également occupé les fonctions de Chef de cabinet de François Fillon et directeur de cabinet de Hervé Gaymard et Christian Jacob, lorsqu’ils ont occupé des postes ministériels. Il a également exercé la fonction de préfet dans différents territoires français. Il est notamment passé par la Martinique, la Corse, l’Est de la France, la Lorraine ou encore la Charente-Maritime. La Bourgogne Franche-Comté fait désormais partie de son curriculum-Vitae.
L'interview de la rédaction / Franck Robine
Le Conseil Départemental du Doubs organise, à Morteau, un groupe d’expression pour les enfants de 6 à 11 ans qui vivent une séparation ou un divorce au sein de leur famille. Six séances de 2 heures se tiendront une fois par semaine à compter du 9 novembre prochain. Elles seront animées par des professionnelles de l’enfance.
A l’exception d’un rendez-vous, auquel les parents seront conviés, les autres n’accueilleront que les enfants. Les objectifs sont multiples : aider les enfants à se sentir mieux et reprendre confiance en eux, les rassurer, les soutenir, reconnaître et exprimer leurs émotions.
Cette initiative est gratuite. Pour s’inscrire, il suffit de composer le 03.81.98.17.61 ou le 03.81.67.97.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
On connaît les qualifiés pour le 4è Tour de la Coupe Gambardella, la Coupe de France des U18/U19. Ca passe pour le Racing Besançon, Exincourt, Groupe Jeunes Rudipontain, Jura Dolois, Monts et Vallées, Pontarlier et Jura Sud. Valdahon Vercel, Morteau Montlebon et Jura Lac disent aurevoir à la compétition.