Choix du secteur :
Se connecter :
 

Une nouvelle saison estivale s’est ouverte à la Citadelle de Besançon. Le coup d’envoi a été donné le 13 avril dernier avec la grande exposition « dessine-moi ta planète » et le printemps de la biodiversité. Cette programmation va s’enrichir durant les mois à venir.

En 2024, après cinq années de retrait, le monument de Vauban participe à la nuit des musées, qui se tiendra le 18 mai. L’ensemble des musées du site y est associé. Ils proposeront différents ateliers et animations. Par exemple, le parc zoologique nous invitera à une visite nocturne, comme nulle autre pareille, avec comme guides, les vétérinaires et soigneurs de l’établissement. Par ailleurs, les 1er et 2 juin prochains, la Citadelle participera pour la première fois à « rendez-vous aux jardins », avec la possibilité pour le public de découvrir ses deux premiers jardins thématiques :  « Vauban » et celui du « musée de la résistance et de la déportation ».

L'interview de la rédaction : Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle

« S’ouvrir au plus grand nombre »

Avec une fréquentation annuelle qui approche les 300.000 visiteurs, les équipes de la Citadelle et la majorité municipale bisontine veulent s’adresser au plus grand nombre et permettre, grâce à des évènements grand public, à tout un chacun de franchir les portes du site bisontin. C’est dans ce cadre-là que se dérouleront le week-end « Grand Siècle » les 22 et 23 juin prochains, un concert matinal le 30 juin, trois soirées de concerts dans le parc Saint-Etienne, les 11, 12 et 13 juillet, des apéros avec vue et insolites et des séances de cinéma en plein air, tous les jeudis soir, à partir du 18 juillet.

L'interview de la rédaction / François Bousso, élu bisontin en charge de la Citadelle

Créer des partenariats locaux

Depuis cette mandature, la Citadelle de Besançon veut intensifier également ses partenariats avec les acteurs locaux. Ainsi, cela prend forme par la mise en valeur des savoir-faire et produits locaux, mais également la participation du monde associatif et culturel local dans les programmations à venir. La scène musicale régionale aura toute sa place lors des prochains évènement proposés. Lors de sa soirée  100% électro, la Citadelle a donné carte blanche  au DJ et compositeur bisontin Mula pour sa prestation du 11 juillet. « C’est un devoir. Nous attirons tellement de monde que nous avons la possibilité, plus que quiconque, de mettre à l’honneur l’offre locale » explique l’élu bisontin François Bousso, en charge de la Citadelle.

Pour ne rien manquer des évènements à venir : www.citadelle.com

Ce dimanche 28 avril, à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon a inauguré son jardin baptisé « Résurrection », en hommage à tous les déportés de la Seconde Guerre Mondiale. L’endroit bisontin, qui forme un triangle symbolique, avec le Musée et la place des Déportés, porte le nom d’une variété de rose qui le compose. 600 lieux en Europe accueillent cette fleur, dont les premières plantations ont vu le jour lors de la libération du  camp de Ravensbrück pour honorer les victimes.

L'interview de la rédaction : Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle

Cette rose incarne l’espoir, la liberté et la paix. Cet endroit est le deuxième jardin créé par la Ville à la Citadelle, qui souhaite le développement de ces initiatives,  « qui incarnent l’identité culturelle et paysagère du site ». Dernièrement, c’est le jardin Vauban qui est sorti de terre. D’autres seront progressivement intégrés au paysage de la Citadelle. Cette initiative contribue également à la végétalisation des lieux. Par cette démarche, la Ville de Besançon veut favoriser la biodiversité, développer des projets éducatifs et de sensibilisation à l’environnement et créer de lieux de contemplation et de repos pour les visiteurs.

L'interview de la Citadelle : Gaëlle Cavalli, responsable valorisation monument à la Citadelle de Besançon

Durant toutes ces vacances de printemps, les musées de la Citadelle de Besançon proposent un riche programme de rendez-vous. Le public pourra visiter l’exposition « dessine-moi ta planète », inspirée du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, mais également le Musée de la Résistance et de la Déportation.

Il est également prévu des ateliers sur les thèmes du jardin, des fouilles paléontologiques et la dendrochronologie, une technique pour dater le bois dans les monuments à partir de la mesure de ses cernes de croissance. Pour de plus amples informations : www.citadelle.com

Pour mettre en lumière les projets de conservation d’espèces précieuses soutenus par l’équipe du parc zoologique, le Muséum organise à la Citadelle une saison de sensibilisation, le « Printemps de la biodiversité ». Entre le 16 avril et le 29 mai, sept  après-midis seront dédiées à la découverte d’espèces fascinante.

Un programme ludique et pédagogique qui invite à porter un œil nouveau sur le sens des zoos modernes, grâce aux échanges directs avec les spécialistes du zoo de la Citadelle (soigneurs, biologistes et vétérinaires) ainsi qu’avec des associations de protection de la nature. Retrouver toutes les informations nécessaires sur www.citadelle.com

A compter de ce samedi 13 avril, et jusqu’au 3 novembre, la Citadelle de Besançon et son muséum d’histoire naturelle accueillent l’exposition-parcours « Dessine-moi ta planète », inspirée de l’œuvre et les valeurs du « Petite Prince », le conte philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry. Une initiative qui s’inscrit dans les 80 ans de ce monument de la littérature du 20è siècle. Construite en partenariat avec la fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse et la Maison Deyrolle, cette exposition invite à poser un regard curieux sur le monde, toute en questionnant les enjeux sociaux.

 

L'interview de la rédaction : Aurélie Carré, commissaire générale de l'exposition et conservatrice du Musée Comtois et du Musée d'Histoire Naturelle

 

CITADELLE PETIT PRINCE 2

Déployée sur les 12 hectares de la forteresse du chef-d’œuvre de Vauban, elle embarque les visiteurs dans un parcours immersif, composé de 10 étapes. L’itinéraire  explore les liens entre l’Homme et son environnement et permet, au gré d’installations étonnantes, de créations artistiques, d’œuvres monumentales d’aborder l’écologie dans toutes ses dimensions. A travers cette initiative, Anne Vignot, Maire de Besançon, veut « éveiller les consciences et encourager un engagement citoyen ».

 

CITADELLE PETIT PRINCE

Un riche programme d’animations

L'interview de la rédaction François Bousso, élu en charge de la Citadelle et du tourisme culturel à la Ville de Besançon

 

Un support pédagogique et des animations à destination des petits et des grands viennent compléter l’exposition. Des visites guidées, des ateliers, des soirées astronomiques ou encore des séances de cinéma en plein air seront proposés cet été et jusqu’à l’automne prochain. Pour François Bousso, l’élu en charge de la Citadelle et du tourisme culturel à la Ville de Besançon, « la coloration thématique » qu’endosse, depuis le début de ce mandat,  la Citadelle est importante. Cette ainsi, qu’il a souhaité que cette exposition-parcours rayonne sur tout le site, jusqu’à novembre prochain. Une cohérence et une programmation qui devraient faire progresser la fréquentation sur les sept mois à venir.

Pour de plus amples informations : www.citadelle.com

La Citadelle de Besançon indique un changement concernant ses horaires d’ouverture durant la période courant du 1er avril au 30 juin prochain. Le  site sera ouvert au public tous les jours de 9h à 18h. Le public pourra retrouver toutes les informations pratiques sur le site internet de l’établissement, via l’adresse : https://www.citadelle.com/informations-pratiques/infos-pratiques/periodes-douverture/

Grâce à un mécénat de compétences de la société Kärcher, le front Saint-Etienne, la façade d’entrée principale de la Citadelle de Besançon, vieux de 340 ans, bénéficie d’un nettoyage d’envergure. L’intervention, qui a débuté le 8 mars, se terminera le 29 mars. Une surface de plus de 1km2 est actuellement traitée. L’intervention s’effectue avec des nettoyeurs haute-pression à eau chaude, en mode vapeur douce, sans aucun produit chimique . La technique utilisée élimine les impuretés, les algues et les micro-organismes.

KARCHER CITADELLE 2

 

190 projets dans le monde

La société kärcher ne souhaite pas donner le coût que représente cette intervention, qui fait « partie de l’ADN » de la marque. Néanmoins, elle met à la disposition de la Citadelle son savoir faire et une équipe de cinq collaborateurs techniciens. En échange, des entrées gratuites sont mises à la disposition des collaborateurs de la société. Depuis le lancement de ces initiatives, 190 projets ont été menés à travers le monde. La Citadelle fut à l’agenda de la marque allemande pour cette année 2024. Antérieurement, des actions identiques ont été réalisées sur le Mont Rushmore, la Statue de la Liberté, les colonnes du Vatican, le Château de Fontainebleau, …

KARCHER CITADELLE 3

 

Une fresque

En parallèle de cette exposition, la société Kärcher réalisera une fresque dans le parc Saint-Etienne. Cette création sera conçue grâce à la technique du reverse graffiti. Une technique qui a été utilisée pour la réalisation d’une œuvre sur le barrage de Vouglans. Le site bisontin et la Ville de Besançon ont voulu une forêt contemporaine, qui s’inscrira formidablement bien dans le paysage. Elle fera partie de l’exposition « Dessine-moi ta planète », dont l’inauguration est prévue le 13 avril prochain.

KARCHER CITADELLE 4

 

L'interview de la rédaction : Laure Taberlet, directrice marketing et communication chez Kärcher France

En cette fin d’année, le Musée comtois de la Citadelle de Besançon accueille petits et grands pour une visite-atelier ludique et magique. Le public est tout d’abord invité à découvrir les histoires de la crèche comtoise et des marionnettes bisontines. Puis, ils fabriqueront leur propre marionnette, avant de lui donner vie, derrière un castelet. Rendez-vous, les mercredis, samedis et dimanches, du 13 au 27 décembre, de 14h30 à 16h. Les inscriptions s’effectuent sur citadelle.com

Cette année, durant trois jours, jusqu’au 27 octobre, le Réseau des sites majeurs de Vauban, dont la Citadelle de Besançon fait partie,  fait escale à Besançon. Des représentants des douze fortifications de Vauban, inscrites sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO,  se réunissent pour renforcer leur lien afin de faire émerger une nouvelle dynamique et faire vivre ce label.

L’épidémie de covid 19 a mis un coup d’arrêt à la collaboration passée. D’où l’envie de relancer la belle endormie. Sous les conseils de Michèle Virol, la présidente du conseil scientifique et technique du réseau Vauban, les participants ont à cœur de mettre en valeur ce patrimoine local et de faire connaître au plus grand nombre l’œuvre et la personnalité du Marquis de Vauban. Ce stratège, ingénieur de génie et visionnaire qui est à l’origine de nombreuses constructions militaires aux frontières du pays sous Louis XIV.

Deux axes principaux de travail 

Au cours de ces deux jours en terre bisontine, les participants réfléchissent à comment mieux collaborer et créer des synergies. Les échanges portent également sur le projet de révision de la zone tampon, afin de s’assurer de la préservation des sites, et le lancement d’un nouveau projet stratégique. Les membres, élus, techniciens et partenaires techniques, scientifiques et institutionnels de l’association veulent s’inscrire dans le futur et continuer à travailler ensemble pour représenter une force nécessaire pour imaginer de nouvelles actions et obtenir les financements nécessaires à la préservation de ces forteresses.  L’idée de créer des opérations pédagogiques et de faire vivre des partenariats européens sont dans les cartons.

L'interview de la rédaction, Michèle Virot

 

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon rouvrira ses portes ce vendredi 8 septembre 2023 après 16 mois de travaux. Fermé depuis le 6 janvier 2020, le musée a fait l’objet d’une rénovation complète. Ses espaces ont été entièrement repensés afin de renouveler son discours et ainsi poursuivre sa mission essentielle de transmission de l’Histoire. L’occasion de découvrir trois parcours avec une exposition permanente, une exposition temporaire, ainsi qu’un espace consacré aux trésors des collections, avec le fonds d’art en déportation. Il s’agit de l’une des collections les plus importantes d’Europe.

 

Des espaces entièrement repensés

« Nous sommes fiers du travail accompli qui a été long. Ça fait plusieurs années, presque 10 ans pour certains sur ce projet ! On a hâte de le confier au public et d’avoir les réactions des visiteurs pour savoir ce qu’il en est » indique Vincent Briand, le directeur du musée de la Résistance et de la Déportation. Ce musée, élément indissociable de la Citadelle de Besançon, a subi une véritable métamorphose depuis sa première exposition des années 1980, qui restait inchangée et n’était plus adaptée au public. Le musée proposera désormais aux visiteurs un nouvel accueil, des espaces extérieurs réaménagés, une nouvelle muséographie, mais aussi un centre de ressources accessible sur demande et des espaces de médiation. Le nouvel aménagement intérieur du musée présentera une exposition permanente sur 11 salles (330m²), une exposition temporaire sur 6 salles (200m²) et un espace composé de deux salles dédiées au fonds d’art en déportation (70m²). « Le but et toujours de transmettre la connaissance de l’histoire. C’est une page de notre histoire qui est sombre et dramatique, tout le monde doit la connaître. Parce que c’est une connaissance importante, mais elle doit aussi nous interroger au présent, pour le monde qu’on doit construire tous ensemble » rappelle Vincent Briand.

 

 

Un fonds d’art en déportation

« Le musée contient à la fois une partie des collections qui étaient déjà présentées auparavant, mais aussi beaucoup de renouvellement, puisqu’on a 60% des collections qui n’étaient pas présentées jusqu’à présent. Elles étaient soit en réserve, soit données entre temps. Donc à la fois des choses que le public peut connaître, mais aussi beaucoup de nouveautés » explique Vincent Briand. Et en plus de ces expositions, le musée donnera à voir au public le trésor de ses collections, son fonds d’art en déportation, l’un des plus riches en Europe. Dans un nouvel espace de 70m², une sélection d’œuvres réalisées clandestinement par les déportés dans les prisons et les camps nazis sera présentée, et plusieurs rotations annuelles seront effectuées afin de leur assurer les meilleures conditions de conservation. « On a un tout nouvel espace consacré aux trésors des collections, le fonds d’art en déportation. C’est un fonds qui est exceptionnel en Europe. L’une des plus belles collections. Et on a la chance d’avoir à Besançon environ 600 œuvres, des petits dessins, statuettes, peintures, réalisés clandestinement par les déportés. Une sélection de ces collections sera présentée et accessible pour tous les publics » souligne le directeur.

 

Quelles nouveautés ?

Si l’ancienne exposition a vraiment été reconnue par sa qualité scientifique et pédagogique, elle a été conçue dans les années 1980 et n’était plus adaptée au public d’aujourd’hui. « C’est la raison pour laquelle on a essayé de réfléchir aux moyens qu’on pouvait développer pour la rendre plus accessible. Des textes plus visibles dans les salles avec une organisation plus claire. Quelques outils audiovisuels, des manipulations, des enregistrements audios, le fond reste le même, la forme change un peu ! » détaille Vincent Briand. « Dans chacune des salles, un ou plusieurs objets phares incarnent le discours de la salle. C’était aussi la volonté de mettre en avant certaines de nos collections. Et puis, quand on visite un musée, on cherche à comprendre mais on est aussi pris par des émotions, et la place de l’objet elle est là. Je pense que c’est ça qui reste assez unique dans l’expérience du musée. On est confronté directement aux traces de l’histoire […] Par ailleurs, nous exposons beaucoup de parcours personnels. On a cette chance au musée d’avoir des collections qui proviennent intégralement de dons d’anciens résistants, de déportés, de leurs familles. Et toutes ces collections sont très incarnées dans l’histoire. On a des photographies, des objets qu’ils ont pu utiliser dans un contexte, on a beaucoup d’histoires à raconter et à découvrir »

 

 

Une meilleure accessibilité

L’accessibilité pour tous a guidé la rénovation. Elle a été pensée aussi bien au niveau technique pour l’accès du musée, que pédagogique pour que les visiteurs de divers horizons et nationalités puissent avoir accès aux collections et aux différents parcours proposés. Ainsi, ils auront la possibilité de suivre l’exposition permanente dans sa globalité, ou en se focalisant sur des objets phares ou des parcours filés selon le temps dont ils disposent.