Pour les 32es de finale de la Coupe de France Crédit Agricole, le FC Sochaux Montbéliard, seul club franc-comtois encore engagé dans cette compétition, se déplacera sur la pelouse du Stade Béthunois FC, un club de Régional 1. La rencontre est programmée le week-end des 20 et 21 décembre prochains.
Le tirage au sort des 32es de finale de la 109e édition de la Coupe de France Crédit Agricole se tiendra ce lundi soir au Parc des Princes. À l’issue du 8e tour disputé ce week-end des 29 et 30 novembre, 46 équipes qualifiées rejoignent les 18 clubs de Ligue 1 pour composer le tableau. À noter qu’un seul club franc-comtois reste en lice : le FC Sochaux-Montbéliard, qui portera les couleurs régionales dans cette compétition nationale.
Le 8ᵉ tour de la Coupe de France verra s’affronter ce samedi, à 13h30, le Racing Besançon, pensionnaire de National 3, et Freyming-Merlebach, équipe de Régionale 2. Une affiche sur le papier favorable aux Bisontins, mais dont le contexte appelle à la plus grande prudence.
Un tirage « clément » mais trompeur
Sur le papier, le Racing part favori. Deux divisions séparent les deux formations, ce que reconnaît volontiers la direction sportive du club bisontin. Toutefois, « il y a un adage qui dit que le tirage est bon lorsqu’on gagne le match » explique Roland Girard, le Président du Racing. Le club estime avoir bénéficié d’un tirage « dit clément », mais ne se cache pas derrière cet avantage théorique : vigilance maximale. D’autant que Freyming-Merlebach réalise une saison parfaite jusqu’ici. L’équipe est invaincue depuis le début de l’exercice, portée par une dynamique exceptionnelle et l’enthousiasme d’un public qui jouera un rôle essentiel.
L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon
Un déplacement long et un contexte hostile
Le match se jouera en Moselle. Un environnement que le Racing ne connaît pas, et qui ne correspond pas à un cadre traditionnel de rencontre de haut niveau. Autour d’une simple main courante, 1 500 spectateurs sont attendus pour pousser les leurs. Le staff du Racing insiste : « Le contexte est particulier ». Jouer à l’extérieur, sur un terrain peu familier, face à un adversaire sans complexe et porté par tout un club, peut faire basculer la rencontre.
L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon
Un groupe serein mais perfectible
La Coupe de France joue un rôle particulier dans la saison du Racing. Elle transcende l’équipe, qui vise clairement les 32es de finale, objectif affiché. « On est à un match d’y arriver », rappelle M. Girard. Côté sportif, le début de saison en championnat est jugé « moyen » : le Racing se situe au milieu de tableau, loin de ses ambitions. Le groupe comporte de nombreux nouveaux joueurs, un entraîneur arrivé récemment et un collectif encore en progression. Néanmoins, « l’alchimie se crée depuis quelques matchs », ce qui nourrit l’optimisme.
La Coupe, un objectif sportif… et financier
Contrairement à d’autres clubs qui la considèrent comme un bonus, la Coupe de France représente pour le Racing un véritable double objectif. Elle offre des émotions uniques — comme lors du tour précédent, où le club a éliminé Thionville, le leader de National 2 — mais aussi un apport financier essentiel pour une structure amateur. À l’heure où les comptes sont scrutés dans le football non professionnel, chaque tour passé représente un bol d’air.
Coup d’envoi à 13h30 : un match à ne surtout pas sous-estimer
Favori, mais en terrain hostile. Supérieur sur le papier, mais confronté à une équipe en pleine confiance. Le Racing Besançon se sait attendu et observé. Pour espérer poursuivre son épopée, il devra maîtriser ses émotions, respecter son adversaire et imposer son jeu. Car en Coupe de France, plus que nulle part ailleurs, la hiérarchie ne demande qu’à être renversée.
L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon
Gros coup dur pour Valentin Revoy, blessé samedi lors du match de Coupe de France face au FC Sochaux-Montbéliard. Le milieu de terrain a été victime d’une rupture des ligaments croisés, une blessure sérieuse qui nécessite une longue indisponibilité. Ce joueur combatif et apprécié pour son engagement sur le terrain devra observer plusieurs mois de repos avant d’envisager une reprise. Le club, ses coéquipiers et les supporters lui adressent tout leur soutien.
Deux équipes franc-comtoises sont encore en lice pour le 8è tour de la Coupe de France. Samedi, en fin d’après-midi, Sochaux s’est fait peur à Pontarlier. Les hommes de Jean-Luc Courtet ont obligé les Lionceaux à disputer les penalties. Après 2 buts partout à l’issue du temps réglementaire, le FCSM s’est imposé 6 tirs au but à 5. Le FCSM affrontera Sarre Union, vainqueur de l’Isle sur le Doubs.
Quant au Racing Besançon, il s’est admirablement bien sorti de son opposition face à Thionville, qui évolue en national 2. Les Bisontins se sont imposés sur le score de 4 buts à 0. Ils se déplaceront sur la pelouse du FC Freyming, un club de Régional 2. Le prochain tour, avant les 32ès de finale et l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, se jouera le week-end des 29 et 30 novembre prochains.
Ce samedi au stade Léo Lagrange, le Racing Besançon a brillamment validé son ticket pour le 8e tour de la Coupe de France, en s’imposant 4-0 face à Thionville, une équipe de Nationale 2. Déjà en tête 2-0 à la pause, les Racingmen ont dominé les débats sans jamais être inquiétés. Une prestation solide qui confirme leur ambition dans cette compétition à élimination directe.
Le FC Sochaux-Montbéliard s’est qualifié pour le 8e tour de la Coupe de France au terme d’un match haletant, conclu sur un score de 2-2 à l’issue du temps réglementaire. Les Lionceaux ont finalement pris le dessus lors de la séance de tirs au but ( 5 TAB 6), laissant leur adversaire du jour quitter la compétition avec amertume. Ils affronteront prochainement le vainqueur de la rencontre entre l’Isle-sur-le-Doubs et Sarre Union.
Le FC Sochaux-Montbéliard se déplacera ce samedi à 16h au stade Paul Robbe pour affronter le CA Pontarlier dans le cadre du 7e tour de la Coupe de France. À la veille de cette rencontre, l’entraîneur sochalien Vincent Hognon a insisté sur l’importance de la concentration et du niveau de jeu : « En danger, on y sera si on n’est pas à notre niveau. Mais ce qui m’intéresse, c’est qu’on soit au niveau. » Un avertissement clair avant ce duel face à une équipe de National 3 qui jouera sans complexe devant son public.
À la veille du 7è tour de Coupe de France au Stade Paul Robbe, opposant le CA Pontarlier Football et le FC Sochaux Montbéliard, la Ville informe les supporters : la rue Auguste Junod sera fermée à la circulation demain de 12h à 20h entre la rue Maurice Laffly et le rond-point de l’IFSI. Le stationnement sera interdit sur cette rue, ainsi que sur le parking du tennis et celui du stade, sauf pour les bénévoles. Pour vous garer, privilégiez le parking situé à côté de l’Espace René Pourny. Ouverture des portes du stade à 14h. Le coup d’envoi du match sera donné à 16h.
Ce samedi à 16h, le stade Paul Robbe de Pontarlier sera en ébullition. Le CA Pontarlier Football (N3) reçoit le FC Sochaux-Montbéliard (National) pour un 7e tour de Coupe de France qui s’annonce bouillant.
Une effervescence à la hauteur de l’événement
« C’est vrai que c’est une belle affiche, un parcours qui récompense le club », confie Betrand Gabry, le Président du CA Pontarlier Football. L’effervescence est palpable dans la cité du Haut-Doubs. Et pour cause : accueillir le FC Sochaux-Montbéliard, institution du football franc-comtois, reste un moment particulier pour tout le club. « On aimerait vraiment que ce soit la fête du foot franc-comtois », ajoute le dirigeant, soulignant l’esprit de camaraderie et de fair-play qui unit les deux clubs.
L'interview de la rédaction : Bertrand Gabry, président du CA Pontarlier Football
Un stade Paul Robbe à guichets (presque) fermés
Le public sera au rendez-vous. « Côté pontissalien, on est quasiment à guichet fermé. Il reste quelques places pour les visiteurs, mais le stade sera plein », assure M. Gabry.
Les supporters du CAP, fidèles et bruyants, joueront une fois encore un rôle essentiel. « On l’a vu contre Mulhouse, le public a porté l’équipe jusqu’à la victoire. Leur soutien est une vraie force pour nos joueurs. »
Un défi sportif immense… mais pas impossible
Sur le papier, la marche paraît haute. Le FC Sochaux-Montbéliard, fort de son expérience et des deux divisions qui séparent les deux formations, part évidemment favori. Mais Pontarlier a déjà prouvé qu’il savait créer des surprises. « En 2016, on avait déjà réussi un exploit. La Coupe de France, c’est la compétition des surprises. Pourquoi ne pas en écrire une nouvelle à Paul Robbe samedi ? » sourit Bertrand Gabry, qui croit dur comme fer à l’exploit. Le mot d’ordre du groupe est clair : aucun regret. « Les joueurs sont concentrés, prêts à tout donner. Ils vont mouiller le maillot pour défendre les couleurs du club et de la ville. »
L'interview de la rédaction : Bertrand Gabry, président du CA Pontarlier Football
Des bénévoles et partenaires à l’honneur
Au-delà du terrain, cette rencontre symbolise tout l’engagement d’un club amateur.
« C’est une récompense pour nos bénévoles, nos partenaires, tous ceux qui œuvrent au quotidien dans l’ombre », souligne le dirigeant. Beaucoup d’entre eux ne verront sans doute pas le match, occupés à faire tourner la buvette ou à encadrer les flux de supporters. « Les joueurs le savent. Ils voudront leur offrir la qualification pour les remercier. »
Et après ? Le rêve du 8e tour
En cas de victoire, Pontarlier s’ouvrirait les portes du 8e tour – dernière étape avant les prestigieux 32es de finale. L’Isle sur le Doubs ou Sarre Union se trouveront alors sur la route des Capistes ». Mais avant de rêver plus grand, place à Sochaux. Un choc régional, un parfum de derby, et surtout une promesse de passion.