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L’équipe de France de canoë de course en ligne est en stage dans la cité bisontine, à la Société Nautique de Besançon (SNB). Les athlètes sont arrivés le dimanche 23 octobre et repartiront le 13 novembre. Soit trois semaines d’exercices dans leurs canoës, de course à pied, de vélo, et de séances de musculation au Cops, cette infrastructure qui leur permet d’avoir une préparation en hypoxie, qui reconstitue les conditions de vie et d'entraînement en altitude. « C’est une grande fierté pour la SNB, c’est la première fois que l’équipe de France vient s'entraîner à Besançon, c’est un honneur de leur faire profiter des équipements du club » confie Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB. Son fils, Clément Jacquet, licencié à la SNB fait d’ailleurs partie de l’équipe de France. Dans une joie partagée, il a pu signer quelques maillots et prendre des photos avec les jeunes licenciés, ravis, ce jeudi.

Après ce stage, les athlètes partiront s'entraîner à nouveau pendant trois semaines en Guadeloupe pour leur préparation de la saison internationale. C’est au cours de ce stage qu’ils seront rejoints par Axelle Renard, licenciée à la SNB, aussi présente en équipe de France de canoë. Avant d’envisager et de se projeter ensuite sur les échéances internationales, avec les préparations de Coupe du monde, des Championnats d’Europe et des championnats du Monde. « En tout cas, nous sommes très heureux que la première étape se soit tenue à Besançon ! Â» confie Virginie Jacquet.  

 

Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB : 

 

 

Le BesAC dispute déjà la 9è journée de championnat en nationale 1 masculine ce samedi. Les basketteurs bisontins se déplacent à Cergy-Pontoise. Besançon est huitième au classement. Son adversaire occupe la dixième place. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h.

Le FC Sochaux Montbéliard, actuel troisième du championnat de Ligue 2, se déplace à Annecy (17è) dans le cadre de la 14è journée de championnat ce samedi soir. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h. Les Sochaliens restent sur un match mitigé face à Quevilly Rouen au stade Bonal le 22 octobre dernier. Les deux formations s’étaient quittées sur le score de 2 buts partout.

Après deux années de pandémie où l’évènement s’est déroulé dans des conditions particulières, « Lumières d’Afrique Â» est de retour dans une édition « normale Â» en cette automne 2022.

Pour ce nouveau rendez-vous, 71 créations seront proposées du 5 au 13 novembre. Elles mettront en lumière des films long métrages de fiction, des courts métrages de fiction et des documentaires. 22 pays seront représentés, dont la Tanzanie et le Soudan pour la première fois. Quinze invités, dont la Bisontine Ophélie Baud, ont répondu à l’invitation de l’association Afrikabesak, qui porte désormais le festival.

64 séances et de nombreux rendez-vous

En tout, ce sont 64 séances qui sont programmées dans quatre lieux bisontins : le Mégarama Beaux-Arts, le Petit Kursaal, le Foyer des Jeunes Travailleurs « les Oiseaux Â» et le centre Nelson Mandela. D’autres rendez-vous sont également au programme : une visite guidée thématique et une performance artistique au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, des expositions aux Bains Douches et à la salle de l’ancienne Poste et des conférences. Les saveurs d’Afrique seront également présentes, avec un moment de rencontre festive autour des saveurs du continent africain ou plusieurs associations bisontines feront voyager le public au Rwanda, Sénégal, en passant par l’Algérie et le Niger.

Le jeune public

Le jeune public n’est pas oublié. Une programmation leur est dédiée. Des conteurs seront présents et deux films, accessibles à toute la famille, seront projetés. Enfin, cette année encore, des prix seront décernés par le public, un jury jeunes, composé de professionnels pour la catégorie documentaires et un autre de la diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages de fiction.

Pour tout savoir sur cet évènement : http://www.lumieresdafrique.com/

L'interview de la rédaction / Gérard Marion, le directeur du Festival

Les actualités ont régulièrement un impact sur la fréquentation des collectes : vacances, grèves, ou encore météo qui peuvent perturber les donneurs. Ces dernières semaines, c’est la pénurie de carburant qui est en cause. Un nombre important de donneurs se sont vu dans l’obligation d’annuler leur rendez-vous pour un don de sang, faute de pouvoir se déplacer. En conséquence, les réserves de sang ont rapidement chuté.

 

« Aujourd’hui les réserves ne sont pas pléthoriques. Elles s’amenuisent de manière lente mais progressive, depuis la rentrée de septembre. On constate une moindre mobilisation des candidats au don de sang par rapport à ce qu’on avait prévu Â» souligne Christophe Barisien, médecin coordinateur du prélèvement de l’EFS. Aujourd’hui, il manque environ 2000 dons chaque semaine, qui étaient prévus et qui ne sont pas rentrés pour gonfler les stocks de produits sanguins. « La situation est délicate. On arrive encore à répondre à toutes les demandes en produits sanguins, mais cette diminution progressive nous alerte, et nous pousse à lancer cet appel à la mobilisation pour essayer de renforcer et conforter ces réserves de produits sanguins Â» confie le docteur Barisien.

 

Quelles en sont les causes ?

« Elles sont probablement multifactorielles Â» indique Christophe Barisien. « On a une offre de collecte qui devrait permettre d’accueillir le nombre de donneurs qu’on attend, contrairement à ce qu’on a pu observer au cours des mois précédant, notamment en raison de la crise sanitaire, où un certain nombre de séances de prélèvements ont dû être annulées Â». Aujourd’hui, l’offre de collecte est suffisamment importante pour accueillir le nombre de donneurs attendus. Selon le docteur Barisien, cette baisse de début septembre peut s’expliquer par de nombreuses préoccupations des citoyens. Comme la rentrée scolaire par exemple, mais plus généralement le contexte socio-économique qui influence beaucoup les collectes. « L’inflation, la crise énergétique, tout ça crée une ambiance morose qui détourne les donneurs du don de sang Â» explique le médecin.

 

La pénurie de carburant

Plus récemment, c’est la pénurie de carburant qui a impacté la fréquentation de la collecte. De nombreux donneurs ont contacté l’EFS pour annuler leur rendez-vous. « Ils devaient faire un choix entre le don du sang et l’utilisation de leur véhicule. Et malheureusement, ce choix ne se portait pas en priorité sur le don de sang Â» rapporte Christophe Barisien. « On organise la collecte de préférence sur rendez-vous, aussi bien en collecte mobile que sur nos maisons du don. Les rendez-vous sont parfois pris plusieurs semaines à l’avance, notamment pour les plaquettes et les dons de plasma, et on a assisté à un certain nombre d’annulations à cause de cette pénurie de carburant Â» poursuit le médecin.

 

Comment s’y préparer ?

« On essaye d’anticiper en ayant une programmation correcte, avec une prévision de mobilisation qui doit permettre d’équilibrer l’approvisionnement de l’établissement avec la délivrance des produits sanguins. On travaille aussi les invitations auprès de nos donneurs qui peuvent prendre des tonalités différentes selon l’état de nos réserves. Et puis, toute la promotion qui peut être réalisée par l’EFS et les associations, en termes d’affichage, de tractage, d’action de promotion du don qui peuvent être déclenchés Â» indique Christophe Barisien. Pour rappel, 10.000 dons sont nécessaires chaque jour pour soigner des patients pour lesquels les transfusions sanguines représentent l’unique réponse thérapeutique. Les besoins en produits sanguins sont quotidiens. La durée de vie des produits sanguins est limitée à 7 jours pour les plaquettes, et 42 jours pour les globules rouges. Ce qui signifie que pour garantir à chaque patient le produit dont il a besoin, le niveau de prélèvement en collecte doit être régulier. Pour cela, la mobilisation pour le don de sang doit être quotidienne et régulière.

 

Pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous : https://dondesang.efs.sante.fr/ou-donner 

 

Christophe Barisien, médecin coordinateur du prélèvement de l’EFS : 

 

 

C’est une proposition qui a suscité de nombreuses réactions. Dans le cadre de son projet de loi sur l’immigration, qui doit être examiné début 2023, le gouvernement veut créer un titre de séjour pour travailler dans les métiers en tension. En France, les tensions sur le marché du travail sont au plus haut depuis 2021. La rédaction de Plein Air a rencontré le boulanger bisontin Stéphane Ravacley qui, en 2021, avait initié, avec le Sénateur PS de Saône-et-Loire Jérôme Durain,  une proposition de loi visant à sécuriser l’intégration des jeunes majeurs étrangers en cours de formation. Rappelons, qu’en janvier 2021, il  avait mené une grève de la faim pour obtenir la régularisation de son employé guinéen.

Stéphane Ravacley reconnaît que la proposition de loi indiquée par Gérald Darmanin va dans le bon sens, mais il la trouve encore imparfaite. Il regrette que cette mesure n’aille pas assez loin et ne protège pas complètement les jeunes migrants. « Dès leur majorité, leur statut change. Ils reçoivent une OQTF ( Obligation de Quitter le Territoire Français). Ce n’est pas parce qu’il a un patron, qu’un jeune ne peut  pas être renvoyé Â» explique l’artisan bisontin. Et de poursuivre : « le travail, comme bien d’autres choses, ne protège pas les gamins Â».

« Darmanin n’est pas un ange Â»

Stéphane Ravacley, candidat de la NUPES lors des dernières élections législatives à Besançon, attend la suite des évènements. Il porte un regard méfiant sur la politique migratoire menée par l’actuel ministre de l’Intérieur. « Gérald Darmanin n’est pas un ange. Tout le monde le sait. Il caresse d’un côté, tout en mettant dehors ceux qui ont une OQTF Â» analyse-t-il. Il en veut pour preuve, la situation de son ancien apprenti guinéen, qui s’est retrouvé sous la menace d’une Obligation de Quitter le Territoire lorsqu’il a obtenu sa majorité. Stéphane Ravacley espère que Gérald Darmanin prendra attache auprès des associations engagées dans ce combat de société pour faire évoluer son texte de loi.

L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley

 

Vers 4h30 ce vendredi matin, un automobiliste de 21 ans a été contrôlé avec un taux de 2 grammes d’alcool par litre de sang à Besançon, avenue Foch. Le jeune homme venait de franchir un feu tricolore au rouge fixe à l’angle des rues Foch et Schwint. En attendant d’être entendu dans de bonnes conditions, il a été placé en garde à vue différée.

Dans le cadre de la 8è journée de championnat en Proligue, le Grand Besançon Doubs Handball reçoit Tremblay ce vendredi soir. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h15. Douzièmes de leur championnat, les Bisontins ont besoin de points. La tâche ne s’annonce pas des plus faciles face au 3è du groupe. Le bilan est insuffisant pour le collectif de Benoît Guillaume. Après sept matchs disputés, il présente deux victoires et cinq défaites.

Ce vendredi 4 novembre débute l’Euro 2022 féminin de handball en République Macédoine du Nord, au Monténégro et en Slovénie. A cette occasion, à 18h, l’équipe de France affronte la Macédoine. Rappelons que cette épreuve est qualificative pour les JO de Paris en 2024. Au sein de l’effectif national, nous suivrons les performances de la mortuacienne et désormais messine Chloé Valentini, au poste d’ailière gauche et les Bisontines Audrey Dembélé, prêtée par Metz et  Lucie Granier, aux postes d’arrière gauche et  d’ailière droite.

Politique. Dans un communiqué de presse, le groupe Renaissance et Modem au Conseil Municipal de Besançon se félicite que sa « demande de novembre 2020, réitérée en octobre dernier,  de baptiser une rue de Besançon « Samuel Paty Â» ait été entendue. « Besançon s’honore par ce choix Â» écrivent Laurent Croizier, Nathalie Bouvet, Agnès Martin et Karima Rochdi. Et de poursuivre : « La laïcité est un des joyaux de notre République. Samuel Paty en est devenu le visage et le symbole Â».